Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9   >   >>

[RP ouvert à tous]Auberge municipale : aux arênes anïmées

Diane_rogal
Dianest arriva sur ces faits et dit


Viens ma petite, mon trésor, je t'emmène aux latrines, tu ne dois pas avoir peur de moi, je suis comme qui dirait ta grande soeur
Marie_amelia_knb


***************************************************
Mali pourtant censée être habituée à ce genre de cris ( je dis bien censée hein c est pas sur qu'on s'habitue jamais réellement à un mélange tartase KNB et encore moins quand c est en double ) sursauta sur sa chaise prise par surprise
elle se leva d un bond et 'écria en se précipitant vers sa nièce et en passant devant la nouvelle venue

" Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii je suis là ... ne hurle plus s il te plait je crois que tout le languedoc sait que tu es là .... Pipi ?

c est par où les latrines s il te plait Ailein c est pour une urgenceeeeeeeeeeeeeeeeee !! "

attrapant la petite elle fila dans la direction indiquée par sa cousine ,pour une fois silencieuse, devant le spectacle de Mali la petite sous le bras lui passant sous le nez , souriant à la personne présente d un air un peu absent ( certaine urgence ne se permettait pas d'attendre )

( ahh les tartasse/KNB étaient dans la place ... va y avoir du sport je vous le dis moi )

*******************************************
Marie_amelia_knb
* supprimer pour erreur d auteur si u censeur peut enlever ce message ce serait trés gentil merci m"lange dans les PNJ ^^ )
--Mirabelle_caroline


****************************************************
Juchée sur le cheval de Luzifer , assise juste devant lui Mirabelle se tenait bien droite . Elle était fière d'être là en compagnie du Comte Lulu . Insatiable elle le bombardait de question sur tout et n importe quoi sans se rendre compte que le Lulu en question lui répondait par onomatopées plus par habitude que par réelle conviction

Arrivée à l'auberge , elle fut descendu du cheval par un luzifer épuisé du voyage , elle tricota de ses petites jambes , poussa la porte de la taverne et hurla


" C'EST MOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!! MAGNIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
IABEAUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU
Z ETES OUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU "


avisant les deux personnes présentes leur adressa la parole

" Bonzour !!!!!!! moi c'est Miabelle !! z'avez vu Magnia et Iabeau ?
Magnia l'est bune comme moi , mais gande
Iabeau c est comme moi sauf que ses sseveux sont zaunes


avisant Ailein elle s'écria
" ohhh toi madame tu nas des sseveux oranges !!!!!! sont zolis non dirait du feu . Ce né toi qui nest la zinezine de Magnia ?nelle a dit que tu navai les sseveux comme la braise dans la sseminée
ze suis venue zavec le comte Lulu tu ne le connais le comte lulu .. c'est le namoureux de Magnia ... l est beau hein !!!!! zun peu gognon mais beau !!"

Tout ne parlant la grumelle brune des KNB regardait autour d'elle en cherchant sa " tante " et sa sœur

**********************************************************
Souvenir
A force de trainer à droite et à gauche, j'ai déniché une nouvelle machine!!!!!! Un marchand Ambulant me l'a laissé pour presque rien l'appelant la machine infernale!!!Une machine à remplir la bière avec de la mousse....Du jamais vu je me suis laissée tenter et lâcher 10 écus.....

Il me faut l'installer à la taverne pour faire des essais.....çà sera marrant de voir les villageois se servir eux même leur bière...Bon il faut déjà que je sache comme çà marche!!!Faire de la place sur le comptoir, brancher un fût en direct.....


http://www.1001-bieres.com/index-choix-jeu-tireuse-biere.html

A moi de faire le 1er essai.....Pas facile la mousse monteeeeeeeeeeee





Vito!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Merdouille Tu vas m'aider au moins! je ne te paye pas pour ne rien faire!!!!!
Donvito7822
Vito qui entends un mouton qui s’étrangle
Il court vite dans la Taverne pour voir ce qu'il se passe et voit Souvenir

c'est toi qui gueule comme une chèvres ?!! Non mais regarde moi ca! tu as mis de la mousse partout! je vais pouvoir ré-nettoyer!!

soupir en regardant Souvenir

Quand on a pas allure! donne moi ca!

prépare une chope et lui montre

il faut bien incliner ce n'est pas bien compliquer petite Biche non ?
Estuardo
Estuardo entra en taverne. Comme tous les matins, avant de s'en aller á la mine... enfin, cette fois c'était s'en aller au verger, parce que oui m'sieurs m'dames, même s'il n'avait aucune chance de gagner le concours, il comptait bien lutter pour les bottes offertes comme cadeau par Christina. Et quoi? On dit bien que l'espoir fait vivre, non? Certes, l'espoir de gagner les bottes ne faisait pas vivre Estuardo (il était un homme simple habitué á aller nus-pieds, mais quand même, il avait d'autres espoirs plus importants). Cependant, l'espoir d'avoir ces bottes-lá lui faisait aller au verger haut le cœur, prêt á cueillir le plus possible de fruits. Fallait pas lui dire qu'il avait aucune chance de gagner (même s'il le savait déjà, bien sûr) car cela risquerait de lui faire retourner á la mine, plutôt qu'au verger.
Même s'il était plutôt certain que le travail á l'air libre lui serait plus agréable.

Enfin. Il passa donc a la taverne de la mairie. D'une, parce qu’il lui fallait bien déjeuner avant d'aller travailler, et de deux parce qu'il avait une question d'argent á régler avec Souvenir. Enfin... "régler"... il avait surtout envie de lui crier un bon coup. Elle exagérait... quoique, cet argent, bien au fond de lui, il l'acceptait de bon gré. Comme il l'avait dit a m'sieur Helle un de ses premiers jours á Nîmes... "qui peut donc ce donner le luxe de refuser de l'argent?"... Par contre, il tenait á rester clair sur un point avec Souvenir... il allait le rendre, cette argent. Avec intérêts et tout! Noméoh!

Bref. Il entra donc aux Arènes Animées. Il vu Souvenir, et était prêt a toucher le sujet qui l'avait ramené... mais...


-Mais késakokéca?

Les yeux ronds comme des plats, il regardait la mousse de bière au sol, et l'homme... cet homme, il l'avait déjà croisé ici, en taverne... mais ne se rappelait plus de son prénom. Puis il regarda Souvenir. Et puis cette... chose, machine, truc... Du diable certainement!
Il était prêt a casser cette chose Luciférienne quand il vu l'homme s'en servir...
Un truc pour servir de la bière á pression? Mais c'était quoi cette magie? Magie noire ou blanche... il ne put éviter d'essayer.
Il attendit impatiemment que Vito finit de se servir une chope, et le poussa presque pour faire l'essai.
Son premier essai était raté. Evidemment, dans la peur de faire comme Souvenir et de remplir tout de mousse, il avait été trop prudent...


-Rhalalala! Mais presque!

Il regarda l'homme qu'il avait presque poussé de la machine-truc-machin

Euh... désolé. Yé suis Estuardo. Nous nous étions déjà vus en taverne, je crois? Comment ca va? Et toi Sou? D’où as-tu sortit cé truc?

Il disait tout en essayent de nouveau. Tête de mule comme il était, il allait réussir!

Entre temps, a votre santé!

Bah quoi? Fallait bien boire celle qu'il s'était déjà servie...
Enfin, il essaya de nouveau


MAIS VOILÀ! Voilà qui est bien fait!!

Il sauta de joie! P't'étre, en faite, que son futur c'était de devenir tavernier! Un tavernier á Paris, dans une taverne énorme, très belle, ou iraient boire en cachette les plus Grands du Royaume et lui serait l'homme qui connaîtrait leurs secrets!
Mais bon, il manquait encore beaucoup pour ce destin si précieux. Entre temps, l'Aragonais offrit le verre a Souvenir, tout fier (vraiment) de sa réussite


-Tenez mon amie! Mais racontez-moi tout sur cé... truc... magie... machine... machin, sur cette chose enfin! Pendant qué j'ai petit-déjeune un de vos délicieux pains aux olives!
Yé suis sur que l'ami ici
-Désignant Vito avec un grand sourire- est aussi très curieux sur cette drôle d’acquisition!
Donvito7822
regardant l'homme

j’ai déjà vu cette homme. Je l'ai surement croiser en Taverne pendant quelque seconde? surement enfin je crois


Bonjour Messire! comment allez vous ? vous vous demandez aussi quelle est cette Machine du Diable ? je l'ai tester et c'est une merveille!

regarde souvenir

tu sais ou se trouve le torchon et la brosse n'est ce pas ? tu vas me nettoyer toute cette mousse par terre!

tire la Langue a Souvenir tout en riant
Souvenir
Je m'entraine encore et encore, je nettoie encore et encore, cette machine va me rendre folle.....Mais je ne désespère pas ..

Un dernier essai et enfin la réussite....




Voilà!!!!!!!!!!! Je deviens une pro du service !!!!!!!!

Qui veux une bière????


Avec le sourire, je sers chaque clients
Elena.



_________________

Envie d'une bannière? cliquez sur la mienne
Estuardo
Estuardo, comme tous les matins, alla très tôt á la taverne de la mairie, prendre son p'ti déj avant de partir travailler. Mais quelle ne fut pas sa surprise en apercevant un parchemin cloué aux portes!? C'était qui Des Barreaux? Et des Chevaliers de l'Ombre??
Evidemment il ne pouvait pas savoir que la fautive de cette histoire était la belle Elena, et ne connaissait même pas le nom du soit-disant nouveau maire. Evidemment. Sur l'affiche ils n'avaient pas signé de leurs noms, et évidemment le nouveau maire n'avait pas encore mit (en croyant qu'il le ferait...) son nom sur la porte de la mairie.
D'ailleurs, l'aragonais, qui avait le sommeil lourd, ne s'était rendu compte de rien. Pourtant il avait été milicien toute la nuit... Peut-étre que ces saletés de mauvaises gens avaient fait leur coup le matin entrant...


-Puta madre! ¿Qué cojoones es esto?
(-Putain! C'est quoi ce bordel?)

L'aragonais était très fâché, furibond presque. Il ne tombait presque jamais dans la tentation du péché de colère, mais lá, non seulement on venait d'agresser Nîmes, non seulement ils se vantaient de ça les Des Barreaux, non seulement ils avaient des fautes d’orthographe graves sur leur parchemin, mais en plus, oui EN PLUS, il se sentait ridicule. Il avait été piégé personnellement. Il avait fait la garde toute la nuit et ce n'est qu'au matin qu'il était revenu chez lui, et ces mauvaises gens avaient profité de ce petit espace de temps! Il se sentait impuissant, et il sentait qu'on s'était foutu de sa gueule.
Il entra dans la taverne avec un énorme claquement de porte, rouge de honte et de colère, gesticulant et gueulant en espagnol.


-SOUVENIR, VITO, ROUQUINE, C'EST QUOI CÉ FICHU BORDEL!

Personne ne répondait, pour l'instant, alors sans préavis il alla derrière le comptoir, se servit á boire grâce á la machine infernale de Souvenir, mit de la mousse partout á terre tellement ses gestes étaient frénétique.

-JOODER, Y'A QUELQU'UN OUAIS?
(putain)

Et comme personne ne répondait encore, il se donna la liberté de renverser une table avec un brusque geste de la main. Il attendit débout, buvant sa bière maintenant á moitié renversée, et bougeant comme une bête enfermée

-Esto es culpa de la pelirroja! Sou me dijo que iba a hacer que vengan bandidos, puta madre que me parió! Pensé que era una maldita mala broma!
(ça, c'est la faute de la rouquine! Sou m'avait dit qu'elle ferait venir des brigands, putain de mère qui m’enfanta! Je pensais que c'était une fichue mauvaise blague!)

Et lá, il se tut. Quelque chose venait de lui rentrer dans la tête. Son regard était ahuri. Ses yeux sortaient de leurs orbites...

-La putain d'Elena!

Et ouais. C'était pas écrit dans l'affiche, ni sur le front d'Elena, mais fallait pas être Dieu pour faire la déduction... Les brigands qu'avait raconté Sou á l'aragonais, deux jours plus tard l'apparition d'une brune mystérieuse qui avait une mauvaise foi pas possible (elle avait pas arrêté de dire qu'Estuardo prenait la gamine pour idiote alors que les mots qu'Estuardo avait dit á la gamine étaient conciliants)... ça ne pouvait qu’être elle.
Entre sa rage et son brin d’ingénuité, il ne suspecta par contre ni de la gamine ni de l'homme qui l'accompagnait... Même si l'on aurait pu se douter que le truc de se présenter mairesse faisait partie de la distraction. Mais depuis le jour de la présentation du programme électoral de la Chavala, après avoir trouvé Elena hyper belle, il l'avait aussi trouvé plutôt antipathique. Et en plus, en plus! Elle s’appelait aussi Barreaux selon ses propres dires!!


-La putain d'Elena! Puta madre!
(putain de mère)
Tertullien
L'Aragonais jurait dans la taverne. Elena ... était-elle impliquée dans la prise de mairie ? Cela restait à établir, mais aucun doute n'était permis dans l'esprit des Nîmois. Le matin, la nouvelle de la prise de mairie s'était répandue comme une traînée de poudre. Tertullien dissimulait mal sa colère contre la sédition. L'impression de se lever avec la gueule de bois l'avait accompagné ce matin-là.
Tertullien interpella l'Aragonais, le visage crispé et les dents serrées.


Bonjorn Estuardo, tu enrages et moi aussi ... Mais la lie du peuple, ces brigants infâmes, ne triompheront pas de Nîmes. En derniers recours, la justice triomphe. Nous nous en relèverons.
Souvenir demeure notre bourgmestre légitime.

Nous devons être sans merci avec les coupables et ceux qui y sont liés de près ou de loin. Pour ma part, je suis partisan d'un grand feu de joie en place publique.

Se livrant à son imagination.

Il faudrait les écarteler, leur jeter du plomb fondu sur tout le corps, de l'huile bouillante, de la cire et du soufre fondus. Ensuite, leur corps pourrait être tiré et démembré à quatre chevaux. Enfin, ils seraient réduits en cendres et ces cendres jetées au vent. La journée pourrait être rude pour eux.
_________________
certum est quia impossibile

Ailein
A l'aube naissante dans une boulangerie...

Il est des réveils plus difficiles que les autres, et ce matin là le réveil était le plus douloureux que la jeune femme eu connu.
Elle ne saurait dire si c'était l'odeur de brûlé qui envahissait la pièce ou la douleur qui étreignait son corps qui la réveilla en premier.
Toujours est-il qu'à l'aube naissance, elle se réveilla allongée à même le sol de sa boulangerie et n'était plus que douleur.
Recroquevillée sur elle même, elle pleurait, misérable chose, elle n'était plus que douleur. Il serait temps plus tard oui, plus tard de relever la tête, mais pour l'heure elle n'avait pas envie de se battre, son caractère combatif ayant été brisé en même temps qu'elle.

_________________
Donvito7822
qu'on bloque a Arles et a Montpellier! qu'on laisse SORTIR PERSONNE A NIMES!!!
qu'on condamne la catin de Elena! la coupable dans tout ca! qu'on la pend, qu'on la Brule pour qu'elle ne puisse jamais PLUS RIEN FAIRE AVEC C4EST CHIEN DE BRIGANDS!!!!
Estuardo
Tertullien venait d'arriver. Tertullien! Une âme vivante enfin et quelqu'un avec qui décharger la haine, la rage, la colère, l'impuissance. Pendant qu'il parlait, l'aragonais s'imaginait la scène très vivement. Tous ses muscles tremblaient sous sa peau, avec une force qui n'était même pas soupçonnée de lui.
Il était maintenant absolument certain, dans son âme, qu'Elena était fautive et c'est elle qu'il imaginait écartelée, lynchée, brûlée.


-Ah Tertullien! Quelle journée bougre Dieu! Yé né comprends pas des actes aussi...

Il ne pouvait finir sa phrase, tellement sa rage était immense, si démesurée qu'elle ne pouvait sortir par sa bouche.
Puis, les éventements s’accélérèrent.


[Une drôle de matinée]
*HRP: Ceci est un résumé RP, pour le bonheur de la halle, de tous les éventements qui se sont déroulés á cette même taverne en IG et auxquels j'ai pu assister. Si un LJ n'est pas d'accord avec cela, ou avec le fait que je mette son perso en action ici (je le fais seulement en accord aux actions qui se sont déroulées IG hein!), il me le dit et j'édite.

Puis, les éventements s’accélérèrent. Souvenir entra dans la taverne, tout aussi dépitée sans doute, et ensemble ils commencèrent á armer un plan, apparemment infaillible pour défendre la ville des pilleurs, des brigands, des pisseux, des merdeurs qui étaient venus leur ôter toute tranquillité. Des pigeons furent envoyés á droite et á gauche, Estuardo lui même apporta certaines missives jusqu’à leur destinataire. D'habitude il aurait confié cette mission á quelque gosse trouvé par lá en échange de quelques deux écus, mais la situation était grave et ils ne pouvaient se permettre la possibilité, aussi infime soit elle, de que ces missives-lá tombent entre les mains des mauvaises gens.

Estuardo avait aussi préparé une missive pour monsieur le procureur, qui fut vite envoyée, afin d'ouvrir un procès á Elena.
Le parchemin cloué á la porte de la taverne fut arraché, méticuleusement étudié, puis envoyé au procureur avec la missive.
Le parchemin des affiches de la ville fut aussi arrachée, afin que les villageois organisés en gardassent une copie.

Au fur et á mesure des heures, nombreux villageois vinrent á la taverne: alertés par la missive ou par d'autres moyens, tous énervés, tous fâchés, tous prêts a n'importe quoi pour récupérer la ville, ses biens, et faire justice au brigands. Estuardo avait même du arrêter Don Vito á un moment, qui, dans sa colère, était prêt a faire justice de main propre.

Titou, Aabby, Helle, les villageois circulaient dans la taverne.
Malgré le fait que cette taverne appartenait maintenant aux brigands, elle restait le cœur de la ville, et la loyauté des habitants était présente, dédiée a la bourgmestre légitime et á cet endroit, qu'ils allaient laver de la tache impardonnable faite par les mercenaires.

L'endroit était devenu un véritable quartier général de la révolution légitime, chacun étudiait le cas de son côté, offrait des idées, les discussions étaient euphoriques, l'activité á son plein.

Jamais Estuardo ne s'était trouvé dans une telle situation d'alerte, et il fut ravis de remarquer qu'il était plutôt doué pour l'organisation, et ne perdait pas la tête: il pensait, il pensait de toutes ses forces á toutes les façons d'inculper Elena et de découvrir ses complices.
Il y avait bien d'autres personnes suspectes dans l'affaire, mais seuls contre Elena les nîmois avaient des preuves, alors seulement contre elle ils firent la demande de procès... pour l'instant.

Il n'y avait qu'une chose qu'Estuardo ne voulait pas voir, et c'était la possible relation de la chavala (*môme en espagnol), de Sohane avec la prise de la mairie.

Pendant la matinée, la même Elena et Sohana se présentèrent en taverne. Il fut difficile de contrôler les pulsions meurtrières de tous les nîmois et les propres contre cette fichue pisseuses brigande malnacida! Mais ils y arrivèrent.
Un autre homme, Nik, se retrouva aussi lá: un voyageur qui avait dit, de bon cœur, avoir appartenu á la lance d'Elena, mais qui se déclarait innocent de tout acte barbarique. Estuardo avait bien envie de le croire, mais ne pouvait s’empêcher d’être méfiant.

Même la comtesse Méval se présenta, et Estuardo fit son possible pour lui demander d'intervenir afin que le procès contre Elena s'ouvrit au plus vite.
A la fin de la matinée, cependant, vint un mauvais moment pour l'aragonais. La chavala se mit á insulter la comtesse, la provoquer au point d’être menacée d'un procès: Estuardo aimait bien Sohane et avait prié la comtesse de ne point tenir compte de son attitude, mais il ne croyait pas avoir réussit grande chose. Il se mit á boire. La chavala était amie d'Elena, et du coup, était fâchée avec l'aragonais qui ne s’empêchait pas de l'accuser en sa présence.
Il but seul et triste un bon bout de temps, pendant que les autres villageois faisaient leurs affaires hors de la taverne, une fois Elena et So parties, il resta seul...

Souvenir revint.
Puis Tertullien.
Enfin Vito et Helle.
L'hyper-activité était partie.
Tous les plans étaient formés, les missives envoyées et reçues, il ne manquait plus qu'á attendre. Attendre de pouvoir tout mettre en route. Attendre la réponse du procureur. Le quartier général était devenu inquiet, mais non de l’inquiétude des idées, sinon de l’inquiétude de l'attente.
Les mauvaises idées meurtrières revenaient. On imaginait de nouveau les flammes, les fourches, les tortures. Chacun semblait regarder le ciel comme s'il attendait que quelque chose arrive. L'attente. La pire ennemie du monde. Il ne restait plus rien á faire qu'attendre. Vito proposait de jouer aux cartes, mais personne n'avait le temps ou la morale pour s'y adonner. La tension était á son climat. Attendre.


- Mais attendre qué bordel de merde!

Il savait bien ce qu'ils attendaient, mais l'impatience était trop désespérante, au moins, en criant, il brisait le silence.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)