Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[R.P] C'est un pays, j'te raconte pas....

Sofiene


{...Ce que pensent les femmes....} (*)

Il était assez rare que les garçons aient autant de complicité en temps normal.
A vrai dire, peut être que ce n'était encore jamais arrivé. Mais comme dit le proverbe. Et là...la mayonnaise semblait prendre.
Surtout si c'est la « mère » qui tient la cuillère
.
- Voici vos champignons, messieurs . Passez-les à la flamme au bout de vos couteaux pour les nettoyer et vous pourrez en fourrer vos volailles...Hadrien ! Sofiène !! Hop, hop, hop ! Vous aidez Loanne et Aisling !!! Ce sont les enfants qui choient les parents ce soir...vous êtes d'accord ?

Donc, solidarité masculine, on obtempère : d'une part pour éviter de prendre une torgnole dans le meilleur des cas, d'autre part, la vengeance étant un plat qui se mange froid, pour éviter de se retrouve une semaine durant a trier les lentilles avec la Sœur Hélène-Putride dés le retour en Calédonie. Alors d'un coup de coude, Sofiène fait comprendre à Hady qu'il va bien falloir se mettre au boulot.
Peut être un peu trop rapidement au goût de la gamine, puisque, à peine la première main tendue sur le panier:

- Ikke ta på sopp !! c’est les miens, je les nettoie moi-même pour tout le monde il mange . 
- Mààààààààmaaaaaaaaag !!! (**)crie Hadrien en essayant de plonger sa main dans le panier....Y'a la norse-toute-sale-qui-est-devenue-propre qui veut pô prêter ses champignons !!
- C'est vrai j'ai tout entendu !! dit Sofiène dit tout en s'approchant curieusement des flammes.

Le champignons fiché au bout de la pointe d'acier flétrissait et noircissait doucement sans pour autant perdre son aspect original. Qu'est ce qui l’intéressait le plus ? La lame ? Le champignon ? Le feu ?
Il en était là dans ses pensées quand la fille se penchât vers lui et lui murmura
 :
- Si t'es pas un trouillard, je te montrerai un secret ce soir quand il fera nuit mais faut en parler à personne, surtout pas a Hadrien.
Sofiène marqua un temps d'arrêt, et tourna ses yeux noirs vers la gamine.
Trouillard ? Lui trouillard ? ….Qu'est-ce qu'elle voulait bien lui montrer ?
- J'ai même pas peur !!! J'ai un œuf magique je te ferais dire !!!...et désignant Hadrien...'pis lui il est chevalier alors hein ?!....pis c'est les filles les peureuses d'abord !!!

(*) Comme le film du même nom
(**) Maaaaaaaaaaaaaamaaaaaaaaan !!!
Arthanagor
{...Tempus fugit...}


Le Nessien se lève en entendant les voix des femmes rentrant de leur cueillette.
Enfin on allait pouvoir passer aux choses sérieuses : Farcir les volatiles avec quelques champignons des bois, et profiter enfin d'un repos digne de ce nom, et qui changerais de la sempiternelle miche de pain avec tranche de lard maigre.

Il va pour tirer son poignard de sa botte quand il entend la grande, donner les directives au quatre gamins pour organiser le repas. Il reste un court instant interdit, puis voyant que bon gré, mal gré, les gosses semblent accepter la mission confiée, laisse la grande venir se nicher au creux de son épaule. Une de ses mains, vient, presque instinctivement, caresser la nuque fine de la sylphide:

- Elle est norse, assurément...et son père était sans doute forgeron. Drôle de coïncidence...dit-elle...elle est seule, et bien trop jeune pour surmonter le poids de son tourment.
Et ben au moins, il y a une justice quelque part pense le l’Écossais : Pour une fois où c'est les Norses qui sont tourmentés !!
- Chan aithne dohmh....'s mathaid (*)...dit le Nessien, ça pourrait être pire, elle pourrait être angloyse !!...Elle a l'air débrouillarde en tous cas. ...et comme le « chevalier » venait de pousser un cri de guerre, il ajoute en soupirant...et de savoir ce qu'elle veut. Les garçons vont avoir du fil a retordre !!

Arth, doucement pose un doigt sous le menton de la brune afin de lui faire relever un peu le visage.
Il souffle sur une mèche encore courte mais qui commence a être rebelle et, dépose une bise sur son front.
Croisant son regard, il lui semble y voir une forme de détresse, teintée d'angoisse.
Le demi sourire qu'il affichait l'instant d'avant s’efface
.
- Dè tha ceàrr esan ? (**)...demande-t-il....on dirait que tu as vu un fantôme  !

Traduction du Gaélique Écossais.
(*) Je ne sais pas...
(**) Qu'est ce qui ne va pas avec elle ?

_________________
Loanne
Citation:
Mààààààààmaaaaaaaaag …. Y'a la norse-toute-sale-qui-est-devenue-propre qui veut pô prêter ses champignons !!

Citation:

- J'ai même pas peur !!! J'ai un œuf magique je te ferais dire !!!......'pis lui il est chevalier alors hein ?!....pis c'est les filles les peureuses d'abord !!!


Blessée Loanne se redressa, elle remit vivement son couteau dans sa besace et secoua vivement son bonnet.
Les champignons tombèrent au sol, avec quelques feuilles mortes.
D’un geste saccadé elle remit sa laine sur sa tête, tirant dessus au maximum afin de cacher sa tignasse blonde seul témoin de ses origines pensait elle.


En un instant tout bascula, elle se sentit trahie pour avoir commencé à révéler un peu de son histoire.

Loanne n’était pas facile et Arth avec sa menace déguisée en plantant son couteau au sol lui avait déjà fait penser au châtelain qui l’avait recueillit sur la plage et qui voulait savoir aussi à tout prix d’où elle venait.
Ensuite Sofiene qui comme prévu s’était plutôt rallié au Comte Hadrien tel la cuisinière qui ne l’avait pas protégé du maitre.


Fébrile ses yeux passèrent au bleu nuit, son cœur battit l’orage.

-Je ne suis pas norse ! non !! pas norse ; je ne suis pas une fille j’ai peur de rien !

Même si en cet instant elle était morte de peur, elle ne l’aurait admit pour rien au monde.


-Et pis c’est quoi une norse ? eins ? vous le savez même pas !.

Elle se pencha vers Aisling, et pris le coquillage pendu au cou de la fillette dans sa paume puis hésita et laissa l’objet à sa place.


-* Det er ikke din feil, og det er en gave, gjøre det fly.


D’un bloc elle regarda Sofiene et lui cracha sa colère, vexée de la confiance accordée à tord.


-Ben tant pis pour toi alors,
** Min venn vil ikke beskytte deg hvis ulvene angriper leiren.


Et d’un bon elle s’écarta du feu, de ces jours confortables au milieu de ses semblables puis disparut dans les buissons.


-Le ruisseau, l’eau, c’est là que je le trouverai, il doit y avoir un trou, un terrier, un coin, une caverne…puisqu’il ma suivit.

-Ne pas pleurer, je ne dois pas pleurer, je ne pleure pas…


Loanne les poumons prêt à éclater tellement son cœur battait vite marmonnait pour elle-même tout en goutant le liquide salé qui ruisselle sur ses joues avec sa langue.



-*C’est pas de ta faute, et c’est un don, faire c’est voler.
** mon ami ne te protégera pas si les loups attaquent le campement.
Brygh_ailean
Loanne... Tsss... Les karçons être itiots. C'est pas une noufeauté !

La grande teutonne de s'asseoir près des buissons.

Mon frai nom c'est Priguitte... Pas Pastide... Tu peux m'appeler komme tu feux. C'est pareil. C'est pas mon nom qui fait ce que che suis... C'est mon histoire....

Mon histoire à moi, si ché té raconte dans ma lanke, tu né comprendre rien. Ich stamme aus Hohenzollern... Je suis une teutonne pour les chens d'ici, ché comprendre pas touchours quand ils parlent... eux rien comprendre quand ché parle ma lank.

Ché connaitre bien les norses... Bryn aussi connaitre bien les norses... Les norses, cé sont des chéants, comme nous mais avec les cheveux toutes chaunes comme toi. Ils vivent dans des pays toutes froides ou presque rien né pousse... mais ils être de grandes grandes pêcheurs, de grandes grandes marins... de grandes grandes guerriers aussi. Ils plus avoir à manger chez eux... ou rien né poussent. Alors, ils font foir ailleurs si ils trouvent tes terres pour nourrir leurs enfants... Ils font dans le pays de Bryn... Dans le Frankreich aussi... Et ça fait un peu la guerre... Mais les norses pas être fraiment méchants, alors ça peu aller. Tout le monde arrife à fifre ensemble...


A son tour, l'orcadienne vint près du buisson restant debout.

Dans mon pays, Loanne, je t'ai dit qu'on parle ta langue et la mienne... Parce que les norses et les orcadiens vivent en paix depuis des siècles. Mon grand-père était un norse, tu sais... Je suis fier de l'homme qu'il était. Il y a parfois des hommes mauvais, chez les norses, comme chez les autres... J'ai connu un norse mauvais. On m'a marié à lui. Mais personne, personne ne te le reprochera ici, parce que tu n'es pas lui. Mais tu es norse... Et ce n'est pas une insulte, juste un constat, comme Bastide est Hohenzollern, moi orcadienne et Arth nessien. Nous sommes différents et nous sommes fiers de l'être... Toi aussi, tu dois l'être.

Maintenant reviens manger. Si tu restes là, Bastide aussi va y rester et elle ne mangera pas non plus... Tu ne voudrais pas que Bastide soit malade, si ?


Lorsqu'elle eut disparu, Bastide reprit doucement.

Loanne, il faut que tu manches... Alors fiens mancher ! Témain... Nous parlerons témain. Ché te racontérais... et tu técitéras... toute seule, parce que tu es krande...

* Je viens du Hohenzollern.
_________________
Bandeau en cours...
Loanne
C'est pas mon nom qui fait ce que che suis... C'est mon histoire....

Son histoire ? voila bien la chose qui traverse l’esprit de Loanne en long et en large depuis très très longtemps, aussi les quelques mots de Priguitte l’interpelle d’un coup.

Faisant outre de son cœur blessé, elle écoute comme parfois elle écoutait les oiseaux dans les arbres cherchant à comprendre leur langage.

Puis vint la géante à la main douce, la mamaaag de Aisling..celle ci en rajoute une couche mais les informations misent bout à bout la réconforte même si elle ignore pourquoi.

C’est une petite tête butée qui jaillit du buisson, sur le qui vive et le visage gris par les coulées de larmes qu’elle à tenté d’effacer.


-Jveux pas que tu ai faim à cause de moi Briguitte c’est pas juste pis…jsuis peut être Norse alors avec mes cheveux mais jsuis pas méchante et j’en sais rien moi pourquoi je suis arrivé ici .
-Et pis tout le monde est différent, ce n’est pas pour ça qu’on peu pas exister eins ? le Duc qui ma ramassé sur la plage disait toujours que j’aurai pas du être la mais il était content quant je lui apportait les plats de la cuisinière donc j’ai pas compris pourquoi il se fâchait tout le temps.
-Et pis j’ai rien volé dans le village, je voulais travailler a rentrer le foin mais le fermier a appelé les gardes disant que j’étais jaune comme le diable, pas Norse non jamais personne n’a dit que j’étais Norse.


Loanne repris son souffle ....


-Je voudrais savoir oui l’histoire des Norses, peut être qu’il y aura un morceau qui m’appartiendra, ein ?


Loanne frissonne car elle se rappelle bien des choses ces derniers temps ; chaque nuit tourne au ralenti lui apportant des pièces tel un tableau qu’elle ne peut assembler alors l’espoir revient quant une possibilité de réponse arrive dans les paroles des deux grandes.


-Je sais pas si je dois être fier d’être Norse mais je voudrais savoir qui je suis .


Son ventre gargouille terminant de lui donner l’envie de revenir. Doucement elle glisse sa main dans celle de Bastide pour la relever.


-Viens Briguitte j’aime moi quant tu parle ton accent ressemble un peu à ceux de mon enfance même si tu dis pas les mêmes mots.
-Vous m’expliquez et moi je vous raconte ensemble on arrivera peut être à trouver un peu de mon identité mais c’est quoi un Nessien ? c’est un lanceur de couteau ?


Un sourire contrit s’affiche sur sa bouille, son âme rebelle est tellement à fleurs de peau qu’elle a réagit comme son compagnon de route.

A ce moment la un son retentit dans les bois, un hurlement de loup emplit le campement.
Loanne sursaute et serre violemment la main de Bastide.


Affolée elle regarde les réactions de chacun, peur de perdre encore un lambeau de ses amis , homme ou bêtes ils comptent trop pour elle.


-Faut pas avoir peur Briguitte c’est mon ami le loup, il croyait que j’étais en danger, il m’appelle mais il est gentil je promets.

-Un jour j’ai du dormir dans sa tanière je la croyait vide et il est revenu au matin , j’ai bien cru qu’il allait me mordre alors j’ai fais semblant de dormir, il ma reniflé puis il a dormi un peu plus loin.
-Depuis il me suit partout, de loin, je ne l’ai jamais approché plus près que trente ou quarante pieds ensuite il disparait.
-Mais chaque soir il est de retour faut rien lui faire, au contraire il nous avertira si un danger approche


Loanne supplie pour son ami, pas pour elle, juste pour qu’ensemble ses amis vivent en harmonie.
Brygh_ailean
Il n'y avait que quelques pas entre le campement et le buisson, pourtant parcourir ces deux perches tout au plus, lui avait paru affreusement long. Affreusement long à l'aller car comment expliquer sobrement à une enfant que la simple évocation de son peuple d'origine provoquait nausées et bourdonnements. Affreusement long au retour car elle allait devoir mettre les pieds dans le plat, et pas les petits plats dans les grands. Remettre les clépsydres dans le sens de l'heure. Être mordante sans doute, aussi.

Hadrien MacFadyen-Du Guesclin... Ici. Tout de suite !!! Qui vient de se réfugier dans les buissons ?
La norse...

La première gifle partit.
Qui vient de se réfugier dans les buissons ?
Le gamin de faire un pas en arrière.
Tu vas pas m'en recoller une, hein ? Ch'sais, pas moi... C'est la drôlesse de Lodève...
Elle n'a pas un nom ?
Bah, si. S'appelle Loanne !
Alors pourquoi l'appelles-tu la norse et non pas Loanne
Ch'sais pas, moi... Passqu'elle est norse, non ?

La main était d'jà levée.
Namé, tape pas, hein. C'est juste que j'étais pas content... parce qu'elle a été mal élevée avec les champignons ! Faut l'dire si elle a le droit de tout faire, elle, sous présexe qu'elle a pas de papa, et pas d'maman ! Moi, non plus j'ai pas de p'pa, j'te f'rai dire !
Prétexte, Petit comte illettré ! Prétexte ! Ton père est mort... mais tu as Arth... Alors cesse de jouer les manants ! Qui vient de se réfugier dans les buissons ?
............ Loanne.
Pourquoi Loanne s'est-elle réfugiée dans les buissons ?
Parce que j'ai été grossier et méchant.
Un comte peut-il être grossier et méchant ?
... Euh...
Certainement pas lorsqu'il veut être un grand comte... Et le plus grand des comtes était l'homme le plus magnanime que je connaisse...
Ca veut dire quoi "managnime" ?


Bien fait pour elle. Elle allait devoir se coltiner la leçon de vocabulaire avant de s'attaquer à l'autre braillard local. Et puis enfin, si elle avait le temps, se rallonger près de son mari en dégustant des bécasses aux champignons... Tièdes, sans doute.
_________________
Bandeau en cours...
Les_helennines


Meine Götte ! La mouflette avait embrayé sur un discours qui laissa Bastide perplexe à plusieurs chefs : d'une, le languedocien, matiné lémosin, avec un légère accent scandinave, lorsqu'on est soi-même autochnone germanique, ça peut être difficile à la comprenette ; de deux, Bastide avait grandi dans une cul de basse fosse et la première partie de sa vie, elle avait pris suffisamment de coups sur son cabochon déjà frêlement équipé pour ne comprendre que des choses simples, énoncés assez lentement.

L'histoire des norses... Befrage denn Bryn... Die weisst.

A vrai dire, les questions s'enchaînaient sans que la géante ait le temps de comprendre ce qu'on lui demandait, encore moins d'y répondre. Un nessien, elle ne savait pas non plus ce que c'était sauf que c'était le patron. Pour le reste son "Befrage Bryn... Die weisst" lui semblait coller à toutes les situations sans qu'elle ait besoin de le répéter à tout bout de champ.

Puis en un instant, la situation tourna. Personne n'avait jamais glissé sa main dans celle de Bastide, surtout une si petite main.


Ché pas avoir peur d'une wolf, Loanne. Ché bien connaitre eux dans la forêt de Hohenfels. Peaucoup de Wolfen.. Eux avoir peur, effrayés, pien plusse que nous. Alors, nous été patients avec eux... C'est tout. Wart'mal !

La géante de poser un genou à terre.

Loanne... ton ami touchours te trouvera. C'est un Wolf. Mais si toi, tu veux me trouver... Tu sais comment ?

Par les dieux.

Consulte Bryn... Elle sait.

Wolf/Wolfen : loup(s)

Attend!
Loanne
Bastide avait l’air un peu perplexe, faut dire que Loanne avait le verbe rapide et les mots parfois un peu mélangé ;

Donc quant elle vit que nul réponse évidente ne venait aux lèvres de la nonne géante, elle se douta qu’une chose naturel en somme venait de se passer.
Comme elle lors de son naufrage la pauvre Briguitte n’avait pratiquement rien compris ni Loanne aux réponses du reste alors s’imposa l’ultime recourt : Brygh …


Pourtant sa main dans celle de la nonne resta calfeutrée, celle-ci tentait de lui expliquer un bout de vie même si peu de morceau présentait la clarté voulue pour l’esprit de Loanne.
Alors elle sourit, attendit la fin des mots gutturaux et peu banals de la grande pour s’étonner de son manque de peur du loup et aussi de sa question .


-Mais Briguitte le loup il a du flair , moi je n’en ai pas ; par contre te trouver j’y arriverai aussi, il me suffit de regarder au dessus des buissons car ta tête elle dépasse .


Mot tout simplement exprimant l’idée première de la sauvageonne dans la logique même de son esprit puisque un genoux à terre, la géante arrivait encore à la dépasser d’une tête .


-Viens, nous allons demander à Brygh pour le nessien, et si elle veut bien me raconter comment était son grand père .

Tirant la nonne vers le feu, elle espérait aussi avoir encore un morceau de bécasse , n’ayant pas l’habitude de trouver personne partageur « qui n’est pas la n’a rien « disait toujours la cuisinière du Château lors qu’après son travail terminé Loanne rentrait péniblement espérant un bol de soupe .


Le feu avait pris des couleurs orangé, les flammes crépitaient en un bruit sec enchanteur sous la tombée des gouttes de jus des gibiers entrain de rôtir.

Apparemment une discussion animée avait lieu entre Brygh et le comte Hadrien. Peu flatteur il avait la tête basse et rongeait son frein. Derrière regardant aux alouettes, sofiene n’en perdait pas une miette et pour Loanne l’électricité de la conversation ranima sa crainte.


Elle ralenti le pas, lâcha Briguitte et attendit sagement au bord du campement que tout se calme.
Un pied en équilibre sur l’autre comme du temps jadis quant sa mère lui faisait leçon car elle n’était pas toujours sage avec son petit frère Edwind.

Un peu en retrait, Arth se tenait debout, raide comme un poteau qui soutiendrait les méandres de la famille.

Loanne passa son regard d’une personne à l’autre ne sachant quoi faire car visiblement elle était le sujet principal de ce conciliabule.

Loeshan
Loeshan était un loup solitaire, point par conviction mais juste par destin.

Il avait vu le jour un matin de printemps, pelotonné au chaud dans une tanière profonde entre deux petits frères et une petite sœur. Chose très rare d’une tel fratrie mais le temps était clément et la nourriture abondante ceci expliquant cela.

Tout en évitant l’entrée de la grotte et la lumière du jour, il avait grandit en jouant, mordant, apprenant avec ses frères tout en tétant le lait de sa mère et mangeant le gibier ramené par son père.

Puis un jour, les choses changèrent, messire loup décida qu’il était temps et c’est avec joie que toute la famille sortit de son huis clôt.

Au début ce sont les senteurs de la bruyère, celles des feuilles mortes, et le bruit du vent dans les branches qui attira bien plus son attention que les déclarations et manœuvres de son père pour la chasse.

Ensuite petit à petit, la troupe s’était aventuré de plus en plus loin, chassant de tout et n’importe quoi jusqu’à être attiré par les brebis d’un village.

AAaaah les moutons, c’était si facile…et leur chair était si tendre à croquer !!!!

Hélas se paradis ne pouvait durer une éternité, ils finirent par attiser la rancœur des hommes et un soir de pleine lune, ils sortirent en masse pour la chasse aux loups muni de fourches et de bâtons et chacun en fut pour ses frais.

Loeshan fuyait, lâche peut être, intelligent surement, faisant confiance à son instinct de survie en premier lieu.

C’est ainsi qu’à peine à l’âge de deux printemps, il se retrouva seul, éperdu et un brin malheureux.

Il établit sa tanière au fond d’une grotte près de la rivière , attrapant du poisson d’un coup de gueule dans l’eau claire ou du gibier distrait dans les buissons.

Tout était calme et monotone dans son petit univers reconstruit, jusqu’à un certain matin ou en rentrant de chasse, son abris avait prit une autre odeur.
Ce fut pour lui comme un coup au cœur, l’odeur humaine avait envahit sa retraite.

Il gronda, grogna espérant faire fuir l’intruse, mais la forme allongée sur le sol ne semblait pas vouloir s’en émouvoir.
Finalement, dépité et un peu intrigué il finit par se déposer un peu plus loin pour réfléchir.

L’étrangère avait une odeur douce, sans haine tel un charme d’enfance qu’il avait perdu.
Ce jour la, il ne dormi point, tout à son affaire et son émoi, hésitant entre la rage animale et l’abandon dont il avait si fortement souffert.

Puis les jours passèrent, petit à petit le petit bout d’humain se fit plus présent, sans agression mais à force de victuaille et de bavardage incompréhensible pour Loeshan, la vie reprit son cour mais quelque chose avait changé : sa solitude.

Et lorsque la jeune fille un matin fit ses bagages, il décida de faire les siens aussi et de la suivre.
Arthanagor
{...Danger immédiat...}

Ça ne dure jamais bien longtemps ces moments de bonheur.
L'instant d'avant, encore, on se croit loin du monde, plus rien ne compte si ce n'est cet « autre » a qui l'ont tient comme à la prunelle de ses yeux, et soudain, il y a un cri, un hurlement qui déchire la frêle frontière qui délimitait rêve et réalité.
En l’occurrence là, celui d'Hadrien Duguesclin MacFadyen
.
- Galla (*)...souffle le Nessien alors que la grande est déjà partie régler le problème à sa façon...c’était trop beau !!...Sofiène !! un peu d'autorité paternelle...Trobhad !!(**)
- S'pas juste, c'est même pas moi !!
- Trobhad !! agus dùin do bheul (***)

Le gamin s’exécuta, et vint docilement devant le Nessien. Celui ci pouvait voir l'étincelle d’inquiétude qui brillait dans ces yeux noirs. Pendant un temps indéterminé, ils restèrent comme ça, a se regarder, se juger peut-être même. Et puis l'Highlander rompit le silence, lâchant :
- Tu mériterais le même traitement qu'Hadrien.
- J'ai rien fait !! c'est elle qui a renversé les champignons, pas nous !! dit le gamin, désignant la sauvageonne.
- On s'en fout des champignons....dit le Nessien...je te parles de la gamine !
- La norse ?
- La nor....Arth se reprend...Loanne, oui. Peut importe ce qu'elle est : Tu dois apprendre a la connaître avant de juger. Tu te feras ton idée après..
- C'est une norse !! elle parle comme Soren !!
- Ist is èisd (***) Dit l’Écossais, s'accroupissant pour se mettre à la hauteur du gamin...Tu sais, le vieux Gilmore disait qu'on naît tous avec un clou...certains on un clou neuf, tout brillant...d'autres naissent avec un clou rouillé....il marque un temps....mais ce clou, tu peut pas le changer, jamais...tu dois l'enfoncer, toute ta vie durant....il marque un nouveau temps...on appelle ça, la vie. Elle est dure ….injuste souvent, mais c'est comme ça .
- ….
- Cette gamine à mon avis, a un clou rouillé...et pas qu'un peu. Norse ou pas, ménagez-la.


Il aurait pu développer un peu, argumenter encore. Quelques chose l'en détourna. Une chose étrange en forêt. Le silence.
On entendait plus le coucou....on ne percevait plus ces sons auxquels on ne prête pas attention en temps normal, mais qui font qu'une foret est vivante. Son regard fixait maintenant un buisson, là bas.

- Sof'....ann am cairt....dit-il a voix basse montrant la charette....gu grad ! (*)
Tout doucement, il s'approcha du feu de camp et en tira un morceau de bois enflammé, tout en tirant son poignard de sa botte.
C'était bien deux yeux qui luisait la bas...Il lui fallait prévenir les autres:

- Brygh ?!.....BRYGH ?!.......appela-t-il avant de dire... AON FAOL !!!! (******)

Traduction du Gaélique d’Écosse.
(*) Merd...
(**) Viens ici !!
(***) Viens ici, et tais-toi !!
(****) Tais-toi et écoute
(*****) Sof'...dans la charrette...vite
(******) UN LOUP!!!

_________________
Brygh_ailean
An faoil... Manquait plus que ça. Trois gosses plus une de rab', ce ne devait pas être suffisant aux yeux du Très-Haut, pour ce qui ne devait être qu'une gentille et paisible campagne de bois, en famille.

Tout aurait pu se passer fort calmement, n'eut été la propension de chacun — que dis-je ? la tradition familiale — qui transformait chaque clou de girofle en clou fessier. Parce que quitte à parler de clous, parlons clous !!!

La grande de soupirer pesamment, genre : "Ouais, et alors ?". Les loups, ce n'étaient pourtant pas ce qui manquait dans les highlands, bien plus que sur ses îles à elle, en fait. Déterminée, elle se retourna donc vers les enfants :


Hadrien, Sofiene, Loanne, Aisling... Vous vous placez prêt du feu, mais sans le masquer... Vous aurez plus chaud... Puis commencez à manger, avant que ce ne soit froid !

Puis quelques pas vers son mari.

Deux lueurs à cinq perches d'ici... Voilà ce que tu vois, comme je le vois... Ca peut être un loup, oui. Il y a même forte chance que s'en soit un. Ce serait même fort étonnant aux abords d'une forêt qu'ils ne soient pas plus d'un...

Posant sa main sur la main qui tenait la torche.

Notre feu est largement suffisant pour le tenir à distance. Au pire, on installe une couronne de torches autour de notre camp, si cela peut te rassurer. Mais un loup seul n'attaque pas... Tu le sais, je le sais... et même le loup le sait. Lupa in quam Lubna.... faut pas l'oublier non plus. Il n'y a que les humains pour se fourrer dans la gueule du loup par bravoure. Tu le sais, je le sais... et lui le sait aussi.

Puis de nouveau vers les enfants.

Tiens, puisque nous parlons de ça... quelq'un peu me dire la signification de l'expression "Teneo lupum auribus" ?

Bryn MacFadyen dans toute son horreur... j'veux dire Urquhart... enfin, là, c'est plutôt le côté MacFadyen qui ressort : Même pas peur, pis si on peut caser une leçon de latin et de savoir vivre, dans l'intervalle, pourquoi pas ? Ca c'est ce qu'on pourrait croire. En fait, il fallait maintenir la peur loin des enfants et d'eux-même, se tenir occupés pour ne pas penser à la peur, ne pas la transpirer... car si la peur se sentait, le loup la sentirait, et il se mettrait à avoir peur aussi. Et par peur, il pourrait attaquer. Elle le savait, Arth le savait... et sans doute, le loup aussi.
_________________
Bandeau en cours...
Sofiene


{...Shoud i stay or shoud i go...} (*)

Un loup....
P'tain....y'a vraiment un loup dans le coin ? Reste plus qu'a prier pour que l’œuf marche aussi contre les loups, et pas seulement contre le monstre du lac.
Aussi, quand la proposition, pour ne pas dire indication du père arrive a son oreille, le gamins aux yeux noirs ne demande pas son reste et grimpe aussi vite qu'il le peut dans la chariote. Si la bestiole avait en tête de mettre un cuisseau de gamins a son menu, ici au moins, il aurait sous la main quelque rondins de bonne taille pour se défendre...

La suite toute fois le laissa un peu....comment dire : Perplexe.
Alors qu'il croyait qu'il allait voir un combat à mort...une sorte de lutte sauvage qui prouverait la supériorité de l'homme sur l'animal, et ben non !
Au lieu de ça, c'est la grande dame brune qui vient, et sa grande surprise, abaisse la main du Nessien tenant la torche
.
- Hadrien, Sofiène Loanne et Aisling vous vous placez près du feu....dit-elle....sans le masquer.
- DES CLOUS !!! J'bouges pas de là d'dans moi !!!
Sortir de la chariote ? Namé,...elle est sérieuse là ? Qu'est qu'elle veut ? Que le loup puisse mieux choisir le morceau le plus tendre à la lueur des torches ?
Néanmoins, tous semblnte écouter ce qu'elle dit. Même son père qui n'oppose aucune résistance quand elle lui baisse le bras
.

Sofiène prend un peu le temps encore d'examiner la situation au dehors en passant la tête dans une des ouvertures du grand morceau de tissus qui protège les rondins. Et finalement, se disant que l'union fait la force, autant rejoindre les autres....et diluer dans la masse le risque d’être croquer.
Il se laisse glisser au sol, et en trottinant va rejoindre les autres.
En passant près des adultes, il lui semble entendre Bryn dire «  si ça peut te rassurer ».au Nessien...tout en continuant son chemin, il lance un regard vers son...père : Han !!!!...il a la trouille des loups en plus ?! Pense-t-il.
Il s'installe, au plus près des autres..et du feu
.
- Tiens puisque nous parlons de ça....quelqu'un peut-me dire la signification de « Teneo lupum auribus » ?

C'est bien le moment de poser ce genre de colles...
Sofiène lève la main et regardant autour de lui au cas ou...
 :
- Promis, je demande a Blaise dés qu'on sera rentré.
Loanne
Loanne écoute d’abord la grande en pleine logique dimensionnelle envers Hadrien sur les Norses …ou pas.
Vint ensuite le géant qui récupère Sofiène histoire d’être à la même longueur d’onde de sa douce plutôt piquante en ce moment et lui fait une leçon de clous.

La sauvageonne à un mal fou soudain à suivre les explications de chacun, sans doute que sa connaissance de la langue n’est pas parfaite, dans les cuisines du château ou elle a séjourné ce n’était pas la préoccupation première mais quant même …

Un doute, un soupçon d’être soudain comparée à un clous rouillé voir une gamine Norse et un soupire plus loin la phrase si compréhensive de Briguitte qui s’affiche dans sa tête blonde l’aide pourtant à re franchir le cap de l’orée du campement.

Citation:

- C'est pas mon nom qui fait ce que che suis... C'est mon histoire....


Puis le silence qui suivit et le regard de Arth vers le buisson un peu plus loin fit frémir Loanne, elle ignorait le terme loup en ces lieux mais les réactions humaines étaient universelle à son approche.

Amusée elle regarda Sofiène se précipiter dans la charrette et le géant emprunter le feu au foyer centrale.

Brygh ne lui laissa guère le temps de s’en servir ce qui plut beaucoup à Loanne, mais comment expliquer la chose ?

Timidement elle s’approcha de Brgyh pour lui tirer doucement le bras tout en restant un peu loin de Arth, c’est qu’elle se méfiait, il pouvait blesser le loup s’il lançait si bien les couteaux.
Après tout personne ne lui avait encore répondu sur le sujet.


-Dame Brygh ? …

-*Ikke vær redd for ulven, er han alene, han er min venn .... det er ikke som de andre;
Denne ulven er litt brun, og det er hyggelig, men han forsvarte meg mot en gruppe grå ulver.



Loanne n’est pas certaine que le groupe de compagnon comprenne son amitié c’étaient des humains et ils avaient déjà été si étranges quant ils avaient remarqué qu’elle était étrangère alors son petit cœur se mit à battre très fort :

Dilemme entre les yeux d’ambre qu’elle n’a pas cherché à garder et les voyageurs qu’elle apprécie par instinct.

La géante nonne l’a touché par son accent impossible soulevant en elle des morceaux de son passé si longtemps enfuit au fond de son esprit , les gamins l’intriguent car elle n’a pas eut le temps vraiment de jouer avec son petit frère qui ressemblait plutôt à Aisling lorsqu’elle la perdu .

Ensuite le chef de la caravane qui a des éclats de voix en langue bizarre mais qui s’adoucit devant la mère michelle voila qui forme un tout, comme un ensemble, comme un mélange qu’elle essaye de déchiffrer tel une page d’histoire d’humanité qu’elle n’a jamais du faire.

Abaissant la torche vers le feu originelle, elle regarde dans les yeux Brygh avec intensité, son azur essaye de percer le doute qui s’affiche dans les prunelles de la géante.


-Pas de danger mais pas le feu, il aime pas du tout ….



*N'ayez pas peur du loup, il est seul, il est mon ami .... ce n'est pas comme les autres;
Ce loup est légèrement brun, et c'est bien, mais il m'a défendu contre un groupe de loups gris.
Arthanagor
30 millions d'amis...ou presque

Les choses, comme les êtres peuvent avoir plusieurs noms, ou appellations.
La touffe de poils qui les fixait ne faisait pas exception a la règle.
Le père Blaise par exemple, dirait « Canis lupus »....Les deux pécores ne diraient rien eux, et se contenterait de chasser l'intrus a coup de fourches et de pierres,...et si on écoute la grande Brune, elle essaie de faire le « coup de l'abeille » : « 'faut pas bouger ! Si tu bouges pas, elle te piquera pas !! »


Pour le Nessien, ça reste simplement un loup.
Une bête sauvage, dont les réactions peuvent être totalement imprévisibles, alors sans aller jusqu'à passer pour un couard, la méfiance reste de mise, avec ou sans torches.
La sérénité, même apparente, de son épouse le surprendra toujours
.
- Ceart gu leòr Brygh (*)...dit-il regardant toujours la bestiole....on vient de délacer nos braies. Mais si ton nouveau petit copain montre les dents, j'en fais une descente de lit !!
Et puis, c'est la gamine qui se pointe.
Étrangement calme elle aussi. Rien d'étonnant peut être. La mythologie Norse regorge d'histoires où humains et bêtes vivent en commun, voir se mélangent.
S'en suit une tirade en langue nordique que l'Highlander ne comprend pas
.
- Pas de danger mais pas le feu, il aime pas du tout....dit la gamine
- Às aonais cunnart...répète le Nessien...'S e a faol th'ann, agus às aonais cunnart ! (**)..et les angloys sont des gens charmants. ...les Périgourdins affables,...Glas ...(***)

Regardant la Gamine et la grande, il ajoute :
- Un serpent qui mue, reste un serpent...

(*) D'accord Brygh
(**) Pas de danger....c'est un loup, mais pas de danger
(***) Naïve

_________________
Brygh_ailean
Arth avait raison. Un loup est un loup, et il n'était l'ami de personne, pas nécessairement de lui-même non plus. Il savait survivre et admettait dans son mode de vie une certaine forme de hiérarchie, la meute. Cela s'arrêtait là.

Cependant en écoutant la petite, Bryn savait très exactement ce qu'elle ressentait. Encore un coup du sang des fées sans doute. L'un de leur fils vivait quasi maritalement avec un oeuf. Alors, oui, elle comprenait. Elle savait aussi ce que c'est que de n'avoir plus aucun point de repère et de s'accrocher à tout ce qui peut être "amical". Elle se souvint de l'attachement de Patt a sa foutue bestiole aussi. Les loups étaient une forme d'aimant à sauvageonne, visiblement.


Loane. Nous ne ferons pas de mal au loup, juste pour lui faire mal. D'accord ? Mais tu sais que les loups vivent en meute... n'est ce pas ? Alors peut-être que ce loup pense que tu fais partie de sa meute à lui... Mais le chef de la meute, ici, c'est Arth. Son rôle, comme chez les loups, c'est de protéger les gens qui le suivent... moi, toi, Hadrien, Sofiene, Aisling et même Bastide...

Ouais, certes. Imaginer que Bastide ait besoin d'aide pour se protéger, certes. Seulement Bastide avait besoin qu'on la protège beaucoup plus que tout autre — qu'on la protège des enfants qui lui jetaient des pierres, par crainte et par défi; des hommes qui ne voyaient en elle qu'une concurrente à leur suprématie, décriant aisément et fort grossièrement le manque de féminité de l'ancienne soudarde ; des femmes enfin dont les langues souvent bifides atteignaient aisément le coeur trop généreux de la brave géante. Il fallait aussi la protéger d'elle-même, de sa propre force, de ses élans trop généreux aussi en matière de castagne.

Alors, Arth va allumer des torches autour de la charette pour nous protéger... car pour l'instant, nous n'avons aucune idée des intentions de ton ami... S'il approche et veut se plier aux règles de notre meute... Il se couchera devant Arth et tout se passera bien. S'il approche et montre les crocs, il se battera forcément avec Arth, parce qu'une meute ne peut admettre qu'un seul chef et que jamais un chef ne plie.

Et Arth le tuera, parce que nous n'avons pas d'autre choix. Mais cela resta une parole muette dans la tête de l'orcadienne.

Il se peut aussi que cela ne l'intéresse pas de rejoindre la meute et dans ce cas, nous nous ignorerons mutuellement.

SAuf qu'Arth conservera la main sur la garde de sa claymore toute la nuit. Ca aussi, il valait mieux ne pas le dire.

Nous lui laisserons nos restes dans le buisson demain matin... Il saura que nous avons un chef de meute, fort et juste... et qu'il peut se coucher devant lui. Cela te convient ?

Après tout, au Couvent, on avait bien les bullenbeisser d'Hélène-Alcide... et à côté, un loup, c'était un peu comme un colibri par rapport à un faucon.
_________________
Bandeau en cours...
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)