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[RP] Election de Miss Languedoc

Socrate86
yeaaaaaa !!! Bravo.....Bravo....... Splendide.!!


Vive Narbonne!!!!

Narbonne
Où l'amitié y est bonne
Où l'amour se donne
Des louanges je chanterai pour toi, Narbonne



Socrate applaudissait a tout rompre . Il regarda l homme a coté de lui qui n avait pas prit la peine de bouger un doigt a la présentation de la candidate de Narbonne

Et mettant la main sur le pommeau de son épée lui dit

C' a te plait pas l 'ami ? je ne vois pas ton enthousiasme ?

L homme regarda Soc et s empressa d applaudir en lui disant.

Si ..si.. Senher..! c 'était magnifique!! bravo... bravo

Socrate continuait d applaudir en souriant

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Estuardo
[Carcassonne]

Estuardo souriait, encore et toujours stupidement heureux de voir le Comté plein de vie, et surtout, des belles femmes. On dira ce que l'on voudra sur le concours, la beauté extérieur des demoiselles n'est jamais de trop. Et si bien la plus moche entre les moches aurait pu gagner le concours à coup de charme et de talents, l'Aragonais se plaisait à voir que le Comté était, en faite, bondé de beautés.
Après le passage de Céline, il applaudit, ravit, toujours, et la remercia à haute voix. Il avait particulièrement apprécié la sincérité des mots prononcés sur sa ville, sachant, par expérience passée, les difficultés à vivre dans une ville mourue. Il se souvint de Nîmes à son arrivée, quand il était rare de croiser les voisins dans les rues... qui l'aurait dit, à ce moment là, que Nîmes deviendrait la ville hyper-animée qu'elle était maintenant...
Il nota sur son parchemin les mots clefs qui l'aideraient, plus tard, à choisir les première entre les égales. Car les deux qui étaient passées méritaient, à ses yeux, l'attention. Aimant des femmes, toutes femmes se valaient. Et admiratif du CLE & co', le plaisir de voir le Comté réjouit et animé lui donnait l'âme à bien noter.
"Sophelia - Montpellier
Acrostiche - Petite cognée
Tatouage au dos - ibérique?
Cheveux longs, bruns"
"Celine - Carcassonne
Avis de recherche - Banderoles
Cheveux très noirs, très longs.
Yeux bleus pâle.



[Nîmes]

Quand Sylven annonça finalement Bibiche, Estuardo du se retenir avec fureur pour ne pas laisser ses propres cris d'encouragement rejoindre ses amis nîmois. Ils en avaient, de la chance, de pouvoir exprimer leur enthousiasme! De pouvoir parloter sur les autres demoiselles! Lui, muet comme un poux, forcément concentré dans la dure labeur du juger sans laisser paraître!
Mais la vérité était qu'inconsciemment il s'était penché vers l'avant, et discrètement avait soulevé un pouce vers Bibiche quand leurs regards s'étaient croisés. Il ne s'était même pas rendu compte de son geste, tellement il lui était né de l'âme. Il aimait Bibiche énormément, et il la savait fière et absolue représentante de leur ville. Son style était leur style. Heureusement les organisateurs du concours avaient eu la décence d'empêcher les juges de voter pour les personnes de leur ville! Même s'il avait essayé d'être objectif, il avait Bibiche et Nîmes tellement dans son cœur, qu'il aurait donné 1000 points à la demoiselle, à son discours simple et sincère. Et surtout, un discours qui le représentait. Le verger qu'IL connaissait, les personnes qu'IL côtoyait...
Ce qu'il ne pu pas s'empêcher, ce fut d'éclater de rire devant la chanson. Bibiche la vache et combien de malentendus s'étaient crées dans leur homonyme ! Et le rire grave qui sortait de sa barbe au temps qu'il battait du pied dans le rythme...

Quand la chanson termina, il se rendit compte de son enthousiasme, et rougissant légèrement, tâcha de reprendre composture. Son remerciement à voix haute fut fort discret, de peur de montrer trop son support. Mais ses yeux brillaient d'une joie profonde que Bibiche saurait reconnaître.


[Narbonne]

Estuardo sourit encore et toujours. Il écoute avec plaisir les mots de Cebyss au temps qu'il la regarde et se plait, aussi et encore, dans sa beauté particulière. Ah, parce que quand on aime les femmes, on les aime toutes et chacune. Il sourit surtout devant la modestie exprimée, et se souvient que lors de concours de Nîmes, Bibiche avait fait preuve de cette même méthode. Méthode qui, l'Aragonais était sûr, avait fait pencher le jury de son côté. L'Aragonais se demandait très sérieusement si ces femmes, Bibiche et Nîmes, Cebyss maintenant, faisaient exprès. Se faire désirer, se prétendre sans talents afin qu'on lui rappelle combien de talents elles ont.. Et Estuardo sourit. Inconsciemment ou consciencieusement, l'homme ne peut, aujourd'hui comme à Nîmes, applaudir cette méthode. Elle marche! Et en plus, elle leur donne un petit air... Il les aime bien, l'aragonais. Sur son parchemin, cette fois, il n'inscrit que deux mots. Il connait la candidate, il n'a pas besoin de grande chose pour se souvenir d'elle. Ils ont travaillé ensemble au château pendant deux mois, même s'ils ne se sont pas beaucoup croisés.
Cebyss - Narbonne
Poésie


[Autres]
Tandis qu'il regarde, attentif et heureux, les présentation, une sensation étrange mais agréable lui parcours lentement l'échine. Passerons plusieurs candidates avant qu'il ne s'en rende compte, et au moment de s'en rendre compte, une chaleur ravissante a déjà envahit son corps. Sans s'en rendre compte, ses gestes étaient devenus plus fluides, mais aussi plus calculés. Ses mains bougeaient au grès d'une grâce tout ibérique, sa voix était devenue plus ferme et ses yeux plus perçants au moment de remercier les candidates. Soudain, il était pareil aux femmes qu'il regardait. C'est beau, aussi, un homme qui séduit, sans même s'en rendre compte.
Après le passage narbonnais, une pause se fait. L'homme se ressert quelque chose à boire, et c'est alors qu'il cherche du regard ses amis nîmois. Ou du moins, c'est ce qu'il croit. Ce n'est qu'en croisant un autre regard qu'il se rend compte que c'était ce regard-là qu'il cherchait. Un regard clair qui l'épie, ou du moins, qui lui donne cette étrange sensation. Il regarde la femme qui porte le regard, une jeune femme, fort jolie. Il ne remarque pas grande chose, mais un sourire franc et un brin plus séducteur que d'habitude, se glisse entre sa barbe. Aussitôt, il tourne la tête, flegmatique, vers Sylven.


- Commé d'habitude, Mestre, quelle bonne idée et quel bon travail, cé concours. Félicitations !

Une conversation d'une banalité extrême, qui, d'ailleurs, l’intéresse peu. Au fond, il explore simplement cette sensation d'avoir des yeux posés sur lui, ayant redressé imperceptiblement le torse, affiné le sourire. Son attention est centrée sur des yeux clairs au sein d'une peau hâlée.
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Cherche joueur pour incarner le fils de Shirine, 1 an => MP
Sylven
Eh bien il était tellement obnubilé par les contraintes de ce concours qu'il en oubliait la fantaisie. Cebyss avait décidé de cumuler son art de manier les mots à celui de la présentation de Narbonne et c'était finalement une possibilité qui lui avait échappé. Il en aurait presque été honteux lorsque celle-ci lui fit remarquer, mais contrairement à ce qu'elle pouvait avancer, elle avait de la ressource. C'est donc par un poème qu'elle termina alors que les applaudissements claquaient dans la foule.

Il n'eut que le temps d'applaudir à son tour et de saluer Cebyss que déjà elle repartait, sans doute pour rejoindre ses bureaux où d'autres tâches moins amusantes celles-là devaient l'attendre.


Estuardo non loin de là, s'adressa à lui et il lui aurait bien répondu qu'il n'attendait qu'une chose ... de le voir se joindre à eux. Mais ce n'était pas vraiment le moment et Estuardo savait très bien où le trouver si l'envie lui venait de rejoindre le CLE.

Il se tourna donc à nouveau vers le public et invita la candidate suivante à monter sur scène.


J'appelle désormais Dame Loelia qui viendra représenter la bonne ville de Mende.
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Balourd
bal est assez impressionnez voir biche

l'écouter alors qu'il meurt d'envie de lui crier t'est ma meilleur biche le titre est as toi

tout les nîmois t'adore .et qui est pas nîmois .qui est pas nîmois se leve!!

mais il est pas seule ..sa tiote .est pas loin et lui serre sa main tellement fort qu'il se tais

c'est vrai que biche est jolie est très intelligente .après sa tirade bal pense qu'elle devais avoir soif ....un sourire se dessine sur sa figure.......

c'est le moment qu'il choisit pour applaudir son amie
Shirine
Les festivités ne rendent pas toujours à l'aise Shirine. La foule ne la rend jamais très à l'aise. La rouquine est de celles, polies, capable de tenir une conversation si quelqu'un l'engage avec elle, capable de sortir des banalités sociables pour ne pas se donner une image d’asociale, mais de celles à détester ça. Alors pour essayer de s'intégrer à ce qui est devenu depuis bien peu son Comté, la jeune femme s'est rendue à cette élection, ou devrait-elle dire sélection de femmes languedociennes toutes plus belles les une que les autres. Pas de jalousie derrière tout ceci, Shirine ne supporterait pas de défiler et se vendre avec une tonne d'yeux braqués sur elle. Elle aime souvent se faire remarquer, mais pas de cette façon.

Pour qu'elle autre raison s'est-elle pointée à une fête qui lui importe peu, si ce n'est pour surveiller du coin de l'oeil son juré de fiancé. Elle s'est mise dans un coin, pour se faire discrète, peu encline à participer aux hurlements d'encouragement destinés à Bibiche qu'elle ne connait même pas. Et observer Estuardo dressé fièrement sur son siège, sourire béat sur les lèvres fait naître en elle un drôle de mélange entre l'envie d'en rire, amusée, et celle d'aller lui en coller une pour faire disparaître cette marque évidente d'envies charnelles. Puis ces émotions finissent par lui donner envie de se barrer en courant avant qu'elle ne sombre complètement dans une jalousie qu'elle pensait ne jamais ressentir.

Elle quitte des yeux l'aragonais et observe les alentours. Il faut qu'elle se trouve un truc à boire, et tout de suite. Un truc bien fort.

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Cherche joueur pour incarner le fils de Shirine, 1 an => MP
Ghaldor
Fier et heureux , Narbonne qui avait fait vœux comme toujours de démocratie ne s'était pas perdu en chemin !

Son représentant bien souvent trop modeste incarnait ce que la ville représentait , ce gout léger en bouche comme une crêpe légèrement doré qui se faisait abondance quand il s'agissait de garnir son contenu de solidarité !
Et si la déclamation glissait sur la douceur de mots , il en avait que plus d'appétit à l'entendre déclamer !

Debout de sa petite taille , les mains se faisaient croisés comme un signe du Très haut et d'une impulsion qui méritait depuis bien longtemps l'écho au delà de ses campagnes et si penser qu'une élue ici bas méritait aussi pour le travail accompli ..........la paume légère de ses deux mains enlacées ne pouvaient qu'applaudir à cette jolie réalité !

Fier et heureux , Narbonne avait bien choisi !

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Floranthin
Floranthin avançait vers le groupe fiché au pied de l'estrade, un groupe d'inconnu à vrai dire, néanmoins, il connaissait Dondarrion, avec qui il y voyagé jusqu'à Muret en septembre, et l'organisateur, Sylven, qu"il avait rencontré lors d'un tournoi de tir à l'arc, dans le domaine du Comte Arthur.

Voyant les têtes se tourner sur lui, il déclara:


Bonser à tot ! Je suis Floranthin, page, soldat et charpentier en la ville de Narbona. Élu par la population de ma bourgade, membre du jury.

Se mêlant au groupe, il conversa avec tous, ne s’apercevant pas que la foule gonflait. Soudain le Sénher de Termes annonça l'ouverture du concours.
Le Narbonnais laissa les autres membres s'asseoir et posa son séant sur la dernière place de libre.

Flo écouta les présentations des concurrentes, regarda les banderoles carcassonaises avec autant d'attention que le sculptures montpelliéraines.
Mais du haut de ses presque seize ans, le jeune homme ne peut s'empêcher de rire à la chanson nîmoise. Les larmes aux yeux, il observa la cantatrice "meugler" tout en gesticulant.

La représentation finie, il dit à ses collègues:


Si Mestra Bibiche paie des impôts, elle doit trouver vaches les tiers qu'elle paie par traite !

Tout en riant de sa phrase , le soldat remarqua quelques têtes qui lui étaient familières: les trois seigneurs suivi de la mairesse. Il leur adressa un salut magistral en se levant !

YOUHOU !

Le retour de Sylven le calma illico presto et Flo ouït les narrations de sa Vescomtessa préférée, Cebyss, tout de noir drapée.

Lorsque l'occasion se présenta, Floranthin applaudit et sourit à la représentante de sa ville, sous les hourras des quelques Narbonnais présents, et attendit la suite des événements.

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Quiconque embêtera le Languedoc y sera enterré !
Sylven
Ah zut , il y avait encore un peu de relâche dans la préparation de ces dames et Loelia ne semblait pas faire exception. Sylven tendit le cou vers les coulisses sans vouloir être indiscret bien sûr mais il tenta surtout de voir si les choses se précisaient. Hélas il ne vit rien d'autre qu'un étalage de tissus et tenues en tous genres parmi lesquelles il avait bien du mal à deviner un visage. C'est donc en désespoir de cause qu'il lança.

Ouhou ...dame Loelia vous êtes là ?
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Brangaine
Comme si elle allait manquer cela !

Même si elle était très occupée entre ses consultations, ses lectures et ses fabrications de remèdes, Brangaine n'aurait manqué pour rien au monde ce fameux concours depuis qu'elle savait que Sophelia représenterait Montpellier. Alors elle avait fait le déplacement en même temps que nombre de villageois anonymes et silencieux pour soutenir la candidate de la Capitale et surtout, assister à son triomphe.

C'est qu'elle en avait des atouts, la Montpelliéraine. Un port de tête somptueux, une élégance classieuse, un humour à toute épreuve et une fantaisie qui faisait la joie de tous ceux qui la croisaient en taverne ou dans les rues de la ville - et ils étaient nombreux !

Brangaine écouta religieusement la présentation de sa ville par Sophelia et fut transportée par celle-ci qui illustrait à merveille les qualités de la Capitale. Elle retint son souffle ensuite à l'annonce de la découverte du talent et lorsqu'elle vit la candidate déposer une à une les sculptures sur la table des jurés, elle applaudit à tout rompre. Tandis que des haaaaa, des hooooo et des bravos résonnaient dans le groupe des Montpelliérains présents dans le public. C'est sûr, Sophelia venait de marquer des points par cette éblouissante démonstration et aujourd'hui, tout le monde pouvait se sentir fier d'habiter la capitale du Languedoc.

Puis Sophelia s'effaça de la scène au profit d'une autre candidate que Brangaine écouta poliment, tout en cherchant le bon moment pour aller féliciter discrètement la vedette du jour et la remercier d'avoir si bien mis leur ville en valeur...

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Glougloute
Elle avait filé en douce , parfois elle rêvait d'espaces et d'aventures , et là , quand la charrette qui devait emmener dame Verya au concours passa ,elle réussit à se glisser
, à se cacher et à partir pour la capitale !!!!!!


à moi la ville et la fête !
fini le moulin ! oubliés les amis
me voilà !!!!!


ce fût un vertige de bruits , de bousculades , de musiques aux abords de la place qui
la tirèrent de son doux rêve ....
Elle se voyait déjà au château , reçue par la Comtesse en personne !
Elle se voyait parée de bijoux et de rubans , de plumes multicolores ......

Tandis que la voiture s'arrêtait pour déposer la candidate , elle sauta sur le pavé et
rejoignit la grande fête , tirant le cou pour voir et entendre ...........

défendre les couleurs de Uzès !!!!
quel honneur ! quelle joie aussi !

chacun savait que nulle autre cité n'était un tel joyau !
d'ailleurs , Uzès était le berceau de la Comtesse , c'est dire !

Maintenant se préparer , non , manger d'abord !
il fallait garder toute la jolie tournure de ses muscles , et l'éclat vif de ses prunelles ...
ensuite se faire belle pour Uzès !

Loelia
Loelia est enfin arrivée, pas trop en retard mais un peu.
Elle ouvre son petit carnet de laisser-passer et le tend à l'entrée, montrant la page avec l'invitation, puis la suivante avec le motif "panne de mule" et le scribouillis en dessous.

C'est bon ?
Elle mâche une gomme.
Et là à réception du document, elle reprend sa respiration : métamorphose !

Oublier le une deux-une deux, oublier la côte de maille et l'armure, la lourde tenue de combat. Oublier aussi le froufrou des jupons, corsets, robes longues et courtes qu'elle a pourtant essayées, mais fini par lancer en boule dans les malles. Exit les haut talons.
Là c'est un défilé, du sérieux, on compte sur elle, sa ville.
Alors elle arrive sur le podium, stylée c'est à dire comme elle est, sans style surfait, juste fière et en beauté.
Veste rouge et boutons or, oui la veste de parade de l'Ost, celle aux mille boutons, sur de larges braies rouges aussi, bas blancs impeccables, poulaines de parade en cuir de veau, un couvre-chef tout simple.

Elle s'avance. Un clin d'oeil vers le jury, si petit que personne ne le voit, et un regard vers le fond, mazette elle est venue, elle n'a pas intérêt à rater.

Bonjour, je suis Loelia pour la ville de ...
Vous allez voir.


Pas de rouleau de parchemin, c'est du par coeur. La voix n'est pas sûre au début, s'échappant parfois vers le haut voir l'aigu, le débit est rapide, c'est la peur, le ton un peu monocorde, si peu.

Bonjour je serai votre hôtesse. Bienvenue dans ce petit coin de nature où je vais vous emmener dans le septentrion du nord de notre beau comté. Bienvenue dans le Gévaudan, dans cette cité historique et minérale au pied de la plus belle des montagnes ... que nous l'appellerioun ... le Mount Lozère !
Elle s'arrête pour boire un verre d'eau gazeuse.
Ecoutez et respirez sa forêt majestueuse de sapins hêtres et chataigners, source de vie et de ressources naturelles. Venez dans la vallée jusqu'au bord de la rivière Lot qui en descend et coule ...
... vers le bas.


Il ne faut pas être statique il parait, alors elle traverse le plateau, c'est un effet spécial, elle s'est entrainée dur.
La démarche. Pomme poire, pomme poire, pomme poire, pomme poire, pomme poire ... Ba elle a appris comme ça avec Amber Cordula. Faut que ça balance, tête droite malgré tous les décrets de la mairie posés dessus, marcher sur une ligne, croiser les pieds.
Stop, demi-tour, main sur la hanche, pause tchitcha. Puis bras étendu, buste gonflé, sourire.


Cité verte, cité vive, bourg agricole et de modestes artisans, on y trouve les meilleurs bûcherons surtout deux fabuleux, on y travaille les champs le bois la pierre et sérieusement le casse-croûte à toute occasion. Fiers de notre joyau, notre immense cathédrale Notre Dame et Privat, bâtie depuis le siècle dernier, de 1368 à 1467, en l'honneur du pape Urbain V. On y trouva la plus grosse cloche du royaume dite la Non-pareille, 500 quintaux de plomb et de fines moustaches, et aussi une évèque devant laquelle on ne peut être qu'ébahis tant elle fait pousser des baptèmes des fleurs des cochons et des sourires dans ce lieu.
L'hôtel de ville démoli et rebâti plusieurs fois ne se visite pas même si vous avez le guide du routard à la poche. D'ailleurs les remparts crénelés ... ah non excusez moi les remparts c'est après. Ah si maintenant alors, la mairesse architecteresse en a fait les plans et les voit en damier : une pierre une ruche, une pierre une ruche, ce qui économiserait de la pierre avouons-le et procurerait un atoût défensif majeur. Un volontaire masqué a déjà essayé.


On change de jambe, clac blocage de hanche ! et de bras, la paume pointant l'autre côté du podium.

Là-haut la route vers le Château, un lieu important de la ville, bâti au Jurassique, oui je sais on ne connait pas ces temps mais c'était écrit sur mon papier. Et en dessous la grande caserne, mixte il faut le préciser, très animée et très originale. Le bestiau au milieu de la cour n'est pas de marbre, c'est juste le molosse alpha qui attend sa pâtée, retenez les enfants et n'approchez pas davantage. Oui il y a un chenil. Voilà j'ai fini.

Un hochement de tête vers le jury.
Je peux enchainer ?

Et sans attendre la réponse, c'est pas son genre, elle appelle un valet costaud qui porte en ses bras un bien curieux tabouret et le dépose à l'avant-scène.
Le défilé ça va bien un moment mais ça fatigue.




Sur le ton de la conversation elle poursuit.

Mon talent ? c'est pas le mot, disons ma passion.
Entre mes tours de garde, mes entrainements, mes champs et mon moulin je n'ai que peu de temps. Mais derrière celui-ci il y a des prairies fleuries, ça papillonne et ça bourdonne, et curieuse de nature depuis mon enfance j'ai fini par trouver à proximité un essaim.
Bien couverte j'ai fouillé son logement, réussi à en voler de la cire mais surtout LE MIEL
Que je disti... hum que je cuisine, et que je fais vieillir en cave dans des cruchons comme celui-ci.
On a du 8, 12 et 15 ans d'âge, le temps passe si vite.




Et oui j'ai des ruches maintenant, nichées dans les versants tout autour, des ruches cévenoles, modèle connu depuis le fond des temps, certains disent 2000 ans.
Voyez. C'est un tronc creux de chataigner, un vieux tronc qu'on sectionne, qu'on scelle sur un support, puis qu'on perce de quelques orifices pour les allées et venues des abeilles. Et qu'on couvre ...

Elle se lève pour montrer et brandit le couvercle.

... d'une lauze de schiste, bien ronde, c'est cette pierre là plate et feuilletée.

La suite est inaudible, un vrombissement noir sort et se déroule, virevolte, se déploie vers ...

[VEUILLEZ NOUS EXCUSER DE CETTE INTERRUPTION DU SON ET DE L'IMAGE]
Sylven
La candidate suivante, Loelia, arriva en fanfare et ni une ni deux s'avança sur le devant de la scène pour faire sa présentation. Pour le coup Sylven en resta bouché bée et se recula pour lui laisser tout l'espace. Après tout c'était aussi bien ainsi, cela lui épargnait les présentations d'usage.
Il n'eut d'ailleurs pas à lui demander de poursuivre par la présentation de son talent puisqu'elle se proposa de le faire d'elle même. Y a pas à dire, y avait de l'énergie dans ce bout de femme là.
C'est alors que vint une curieuse chose, faite de pierres et de bois. Au premier abord ça ne ressemblait pas à grand chose mais finalement il comprit bien vite de quoi il retournait. En fait, il réalisa que c'était une ruche au moment même où l'essaim décida de partir en vadrouille au beau milieu de la foule.

Surtout ne pas céder à la panique, c'était le meilleur moyen d'attirer les abeilles à lui. Il décida donc de rester en place, se contentant de rabattre son capuchon au plus près de son visage et de protéger tout ce qu'il pouvait laisser apparaître de peau.

Là, emmitouflé du mieux qu'il le pouvait, il réussit à crier.


Quelqu'un peut nous débarrasser de ce truc ?
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Sylven
C'est après une large confusion que l'essaim décida de tracer sa route vers d'autres horizons. Retrouvant un peu de sérénité, Sylven retrouva une posture plus convenable pour passer à la suite.

Bien, le ciel semblant dégagé, j'appelle désormais Mutine à venir nous présenter la bonne ville de Béziers.
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Baal
Baal prit ses papiers et nota la prestation de la candidate de mende toujours avec un visage fermé pour éviter de donner un indice sur ses choix.
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Sylven
Bon sang de bon sang ... mais pourquoi les choses ne peuvent elles jamais se passer normalement ? Une nouvelle fois un jeune messager vint le prévenir en lui susurrant quelques mots à l'oreille. Sylven se figea un moment à l'annonce de la nouvelle qui le troubla. Ce n'était certes pas le moment de laisser aller ses propres sentiments mais le choc était brutal tant il avait fondé d'espoir sur celle qu'il appelait "la petite".
C'est donc la gorge nouée qu'il reprit la parole.


Mesdames, messieurs, j'ai l'immense regret de vous annoncer que la candidate de Béziers, Mutine, est ... passée de vie à trépas. Bien sûr, il faudra m'en assurer officiellement mais dans l'immédiat il nous faudra trouver une nouvelle candidate pour la ville de Béziers. Aussi je propose que si nous venions à trouver une volontaire dans les délais, celle-ci assure sa prestation en dernier afin de lui laisser le temps de se préparer.

Il s'accorda un petit moment avant de reprendre.

Je suggère donc que Dame Maya.Rose vienne nous présenter sa bonne ville d'Uzès.

Il se tut, espérant ne pas avoir à affronter de futures mauvaises nouvelles. Et tandis que les yeux se tournaient vers les marches qui menaient des vestiaires à la scène, il eut une pensée pour Mutine. Que le Très Haut parfois pouvait être cruel.

HRP: Je laisse volontairement plâner le doute sur la mort de Mutine au cas où la JD souhaiterait redonner vie à sa poupée.

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