Bellha
Tu vas cesser de te débattre !!!
Elle remuait pourtant encore et toujours dans son lit. Empoignant ses draps, tirant sur sa nuisette pour la maintenir en place. Elle gémissait et se tortillait mais il pesait si fort sur elle que son souffle en était coupé. Il parcourait son corps fragile avec fureur ignorant les pleures de la rouquine. Au contraire, plus Bellha luttait contre lHomme, plus il semblait y prendre plaisir et il fallait en plus quil souille sa personne en la prenant de force ? Et malgré la douleur quelle ressentit lorsquil lui déroba sauvagement ce quune femme a de plus précieux, la jeune Lanas ne cessa pas de se débattre. Elle luttait, encaissant les coups autant quelle le pouvait au moins il naurait pas la satisfaction de lavoir eu aussi facilement. La danseuse aux pieds nus quil avait tant admiré, savait aussi danser pour se défendre, pour fuir, tout nétait que danse, dans la mesure où son corps bougeait, elle survivrait.
Nooooooooon !!!!!
Sa voix trancha le silence de la nuit comme lhomme avait tranché sa chair avant de la laisser inconsciente aux abords de cette petite clairière quelle affectionnait tant. Bellha se redressa dans son lit, tenant ses genoux contre sa poitrine, tremblant comme une feuille au vent. Elle était seule dans sa petite chaumière, seule avec ses démons qui dansaient dans sa tête comme elle pouvait danser au coin du feu de la taverne pour amuser les gens. Elle passa ses mains sur son visage, chassant sa tignasse indompté de ses yeux puis essaya de calquer sa respiration au rythme des chants des grillons. Elle tourna la tête et regarda lastre nocturne quelle maudissait. Maîtresse de ses terreurs nocturnes, voilà maintenant que la lune laissait planer sur elle le doute dune troublante vérité. Il y avait bien près de quatre semaines quelle ne dormait plus, surveillant les croissants de lune et toujours rien. Une attente lourde de conséquences, entraînants des répercussions énormes. Vasco La regardait-il aussi la lune ? Se traînant hors du lit, Bellha alluma une chandelle et se saisit de sa plume de son encrier et dun vélin. Elle devait faire quelque chose, mais quoi? Se décharger de son secret, de ses inquiétudes en les balayant dans la cours dun autre ? Mais personne ne saurait sy prendre. Et elle-même ne voyait plus la lumière qui lui indiquerait le chemin de sa rédemption.
Elle remuait pourtant encore et toujours dans son lit. Empoignant ses draps, tirant sur sa nuisette pour la maintenir en place. Elle gémissait et se tortillait mais il pesait si fort sur elle que son souffle en était coupé. Il parcourait son corps fragile avec fureur ignorant les pleures de la rouquine. Au contraire, plus Bellha luttait contre lHomme, plus il semblait y prendre plaisir et il fallait en plus quil souille sa personne en la prenant de force ? Et malgré la douleur quelle ressentit lorsquil lui déroba sauvagement ce quune femme a de plus précieux, la jeune Lanas ne cessa pas de se débattre. Elle luttait, encaissant les coups autant quelle le pouvait au moins il naurait pas la satisfaction de lavoir eu aussi facilement. La danseuse aux pieds nus quil avait tant admiré, savait aussi danser pour se défendre, pour fuir, tout nétait que danse, dans la mesure où son corps bougeait, elle survivrait.
Nooooooooon !!!!!
Sa voix trancha le silence de la nuit comme lhomme avait tranché sa chair avant de la laisser inconsciente aux abords de cette petite clairière quelle affectionnait tant. Bellha se redressa dans son lit, tenant ses genoux contre sa poitrine, tremblant comme une feuille au vent. Elle était seule dans sa petite chaumière, seule avec ses démons qui dansaient dans sa tête comme elle pouvait danser au coin du feu de la taverne pour amuser les gens. Elle passa ses mains sur son visage, chassant sa tignasse indompté de ses yeux puis essaya de calquer sa respiration au rythme des chants des grillons. Elle tourna la tête et regarda lastre nocturne quelle maudissait. Maîtresse de ses terreurs nocturnes, voilà maintenant que la lune laissait planer sur elle le doute dune troublante vérité. Il y avait bien près de quatre semaines quelle ne dormait plus, surveillant les croissants de lune et toujours rien. Une attente lourde de conséquences, entraînants des répercussions énormes. Vasco La regardait-il aussi la lune ? Se traînant hors du lit, Bellha alluma une chandelle et se saisit de sa plume de son encrier et dun vélin. Elle devait faire quelque chose, mais quoi? Se décharger de son secret, de ses inquiétudes en les balayant dans la cours dun autre ? Mais personne ne saurait sy prendre. Et elle-même ne voyait plus la lumière qui lui indiquerait le chemin de sa rédemption.
Citation:
« Vasco
jai peur
je suis dans le noir et oui, jai horriblement peur. Contrairement à toi, je nai pas peur de ladmettre. Ne doutes donc tu jamais ? Pourquoi être partit en laissant une simple note
Ne méritais-je pas mieux que cela après
après tout non ? Jai besoin de toi, de ta présence. Si seulement je savais ou tu te trouves en ce moment
mais jamais tu ne mas retourné un seul de mes pigeons ! Vasco je ten supplie, ou que tu te trouves, ne me laisse pas dans le silence pas maintenant !!
Bellha »
Bellha »
Bellha essuya sa plume sur le rebord de lencrier, soufflant sur le papier pour en faire sécher plus rapidement lencre qui luisait encore sous la lueur de la chandelle, puis elle roula le vélin quelle enroula autour de la patte dun pigeon Il fallait quil lise quil sache quil assume ! mais comment ? Peu importe, tant quelle pouvait décharger de ses angoisses sur quelquun de plus fort quelle, elle survivrait. Car de toute façon, au fond delle-même, elle savait que jamais Le Visconti ne donnerait suite à son appel. Elle nétait quune femme parmi tant dautre, dont la compagnie lavait amusé un tant soit peu puis le plaisir estompé, il avait fuis, laissant sur sa porte une simple lettre quelle avait tant lu et relu, que les plis se déchiraient deux-mêmes. Cette maudite lettre ! Bellha tira sur le tiroir de sa table et en sortit la lettre.
Va au diable Vasco !!!
Son visage ruisselant de larme, elle passa le papier au-dessus de la flamme et le regarda se consumer, se soulevant au-dessus de la chaleur, comme un corps en ébullition dans une danse effrénée. Et pour ajouter une touche dironie, le pigeon nattendit pas son aval pour quitter le bord de sa fenêtre emportant avec lui la énième lettre de Bellha.