[Rp] Baptême de Aelyenor et Acanthe

Les cloches de l'abbatiale sonnaient une nouvelle fois pour annoncer un nouvel appel aux moines, oblats et fidèles de l'Abbaye de Noirlac. Ici non une messe mais un nouveau baptême, celui d'Aelyenor et Acanthe. Frère et soeur que la religieuse avait suivie dans leur pastorale.

Marie terminait de ramener l'eau du puits et après un bref petit-déjeuner d'une miche de pain et d'un verre de lait pour commencer sa journée, la jeune nonne regagnât sa cellule pour s’apprêter pour l'office. Parmi sa grande garde robe; elle finit par trouver une tenue à porter qui lui plaisait assez, plus simple mais plus officiel aussi.




Le temps d'arranger un peu ses cheveux puis de rejoindre l'abbatial. Marie prit l'encensoir et le fit fonctionner rependant une douce odeur dans les lieux avant d'inviter la chorale à commencer le chant de bienvenue avant daller mettre à jours le panneau à l'entrée de l'abbatiale puis de rentré pour attendre sur le seuil les invités et baptisés du jours.




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[Dans lequel Aelyenor prend une grande décision]

Noirlac faut l'avouer c'est pittoresque. Une immense abbaye cloisonnée entre de petits vallons verdâtres, de terres cultivées et de magnifiques jardins entretenus magnifiquement.
Les carillons des cloches se perdent dans des brumes que le soleil ardent de ce début de journée fait chanter. Et puis tôt le matin il y a la vie grouillante, les moines et les moniales au regard intense et calme et de la bonne odeur de foin coupé.
Ça pieute dans la charrette. Aely est déjà prête. Faut dire que c'est un grand jour. Son entrée dans le monde Aristotélicien.


Tout comme Acanthe qui lui la joue un brin fakir à dormir sur le plancher de la carriole. Si il continue ce sera la planche à clous.
Elle réveille à la sournoise d'abord ses enfants.

- Debout mes amours, c'est l'heure.

Si sa fille Anna est prompte à sortir des couvertures, pour Kundera ce n'est pas la même histoire. Il exerce un effort surpuissant pour se sortir des plumes.

- Allez zou ! Debout ! Kundera dans le baquet, mon Acanthe, il est l'heure ; sœur Marie_clarence nous attend.
Le tout susurré avec des airs de vielle dans la voix.

- Tu croyais la chose impossible hein ! Ben tu vois... voilà. Tu t'es fais eu. Le mécréant va devenir pénitent.

A le voir ronfler on se demande s'il ne pense pas qu'il s'est laissé piéger dans une béchamel l'Acanthe.
Elle sourit. Repasse un peu ses dernières années en revue. La mort de sa mère, leur première rencontre. Ça démarrait pas si bien que ça eux deux, mais tout de suite après, leurs relations sont devenues autres. Pas ce qu'on croit. La limaille Aely n'y avait même pas songé et c'est ce qui l'avait alertée sur ses sentiments.

Elle s'occupe de laver et de préparer ses enfants pendant que l'homme se lève, confronté à une des plus grandes décisions de sa vie. Il doit vivre l'instant autrement que prévu.
Aelyenor affuble Kundera d'un gentillet ensemble de toile beige et sa fille d'une jolie robe blanche pleine de dentelles, et c'est quelque temps plus tard que la famille au complet se dirige vers l'abbaye où sœur Marie_clarence les attend déjà toute en beauté.

La brune s'arrête un instant et regarde vers le ciel juste avant de pénétrer dans l'édifice. Elle pense à sa maman et lui envoie un baiser du bout des doigts. Elle a tellement de choses à lui dire... ça y est maman, c'est pour aujourd'hui, je ne parviens pas encore à réaliser, je me sens une autre emportée sur un flot tranquille. Tu dois être fière de moi tout là-haut avec ton prince. Rien n'a changé tu sais ici ; mais tu le sais n'est-ce-pas, tu vois tout de là-haut.

Un regard en arrière. Pourvu que Lona, Mel et Koslov n'aient pas oublié. Non, ça c'était pas possible. Ils allaient venir certainement.
Un regard encourageant à son compagnon.

- Rentrons. ça ne te fais pas peur j'espère... allez les enfants, on avance. Ensuite vous resterez avec vos parrain et marraines juste derrière nous. Et pas de blagues hein !

Elle s'éclaircit la voix et se révérence devant sa professeure.

- Bonjour Ma Sœur, et merci pour votre disponibilité.
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Ce n'est pas nous qui ne marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers.

Mel avait été conviée par sa meilleure amie à assister à son baptême ainsi qu'à celui de son compagnon Acanthe. C'est avec une grande joie qu'elle avait accepté d'y participer et de surcroit d'être la marraine de celle ci.
Plus les années passaient et plus les deux jeunes femmes se rapprochaient, se liaient et se découvraient des intérêts communs.

Mel commença à remuer le manoir, à affoler les servantes afin que celle ci lui déniche la plus belle tenue existante dans sa garde robe afin qu'elle soit à son maximum de beauté pour l'évènement exceptionnel qui allait avoir lieu.

Bain à l'huile essentielle de rose, nettoyage des cheveux avec des essences de lilas, puis massage de tous le corps avec différentes crèmes toutes aussi odorantes les unes que les autres, c'était clair à voir le remue ménage au manoir qu'une grande chose allait se passer.

Après plus d'une heure de bichonnage, Mel tranquillement allongée sur une causeuse, envoya une de ses domestiques voir où en était les préparatifs de son mariage, assurément il fallait que son époux, Vladimir, soit aussi beau qu'elle...

Se perdant dans ses pensées, Mel imaginait son amie en robe de mariée... Vlà qu'elle mettait des plans sur la comète la Comtesse, son amie n'était pas encore baptisée qu'elle la voyait déjà arborant les couleurs du mariage le sourire aux lèvres...
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Depuis quand ? Elle l'ignorait. Depuis quand attendait elle que tel évènement se produise ? Elle l'ignorait. Pourtant, c'est paré de ses maigres atours, qu'elle s'était rendue au lieu du baptême.

Son ami Acanthe lui faisait l'honneur de la choisir pour marraine, et l'honneur l'avait comblé de joie.

Emue déjà un peu, elle entra dans le lieu saint.


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Encore un nouveau jour ou les cloches de l’abbatial saint-bernard raisonnaient dans l’abbaye cistercienne, annonceur d’un nouveau baptême. Il avait pu avoir connaissance en lisant les annonces que sœur marie Clarence serait l’officiant à ce jour. Gardant une présence discrète, baldric pénétra dans le lieu sacrée les mains jointes avec cette capuche tombante sur le visage. Son visage était toujours cachés quant à sa voix, elle raisonnait que peu. Le silence qu’il incarnait, exprimait et dévoilait un homme plongé constamment dans sa foi religieuse. S’installant sur le dernier banc, il observa en silence la cérémonie.
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En cour

Vladimir avait été invité par l'amie de son épouse ..Et Elle lui avait fait l'honneur de lui demander si , lui l'Ours du Rouergue , voulait accepter d’être son parrain .

Il avait essayer de la taquiner en lui disant , qu'il devait réfléchir ...mais il n'avait pas réfléchir fort longtemps , et avait accepter que la future baptisée devienne sa p'tiote fillote...

Il était temps pour lui de se préparer ..Il avait trouvé belle tenue , mais il savait que les tenues de sa belle épouse allaient être aussi somptueuses.
Une fois ,vêti , il alla trouvé sa douce épouse .

Que vous êtes joliment vêtue , ma douce . Je crois que à nous voir ainsi , nous pouvons dire que nous sommes fin prêts pour le baptême de notre p'tiote fillote

Arrivés devant l'église , déjà les cloches sonnaient de leur tintement métalliques , qui annonçaient le début de la cérémonie. Les deux époux entrèrent et saluèrent les personnes présentes.

Leur filotte était déjà arrivée, et arborait une jolie tenue .

Bonjour ma chère p 'tiote fillote, je vois que tu es déjà là et bien prête .. mais tu es bien seule ... Ou est Acanthe ? point encore la , il ne va quand même pas arrivé en retard , le bougre.

Vladimir et Mel saluèrent aussi la Marraine d'Acanthe , Dame Lona qui elle même était aussi arrivée.
Le Comte et la Comtesse ne manquèrent point d'aller saluer l'officiante de la cérémonie
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Comte de Jalenques , Seigneur de Montdegourat

Il y a quelque chose qui lui saute dans la gorge. Aely ne sait quoi lui répondre. Elle esquisse un geste vague (les plus éloquents parfois). Il était près d'elle l'Acanthe il y a un instant. Il s'est levé... difficilement, s'est lavé, s'est émerveillé de la tenue réalisée par Clarinha et si bien portée par sa dulcinée, et surtout émerveillé de l'architecture, en particulier des charpentes de l'abbaye et... et...

Elle se sent du froid dans le baquet Aely, du bien perfide, liquide. Le froid qui dégouline il n'y a rien de pire. Les voix de ses amis deviennent des bourdonnements de frelons. Les mots se perdent dans un espèce de muezzin berrichon. Elle gamberge à mille nœuds la brune. Sa pensée dépasse la vitesse du son. Elle en a les poils des mollets qui se débobinent tiens ! (C'est pour l'ambiance). On pourrait dire que tout se joue en cet instant, son destin et peut-être sa vie. Mais elle se fera baptiser. Avec lui ou sans lui.

- Maman ! Lance soudain Kundera en s'avançant voyant très bien l'air contrit de sa maman. Il est là-bas papa ! En montrant de son mignon petit index un préau au-dehors.

Elle prend la petite Anna dans ses bras mais son fils poursuit.

- Oui, il a dit qu'il n'avait pas eu le temps de casser la croûte, alors il mange un bout de gras avec un homme tondu là-bas.

Elle recule en direction du parvis et regarde. Son Gros ne chante pas, ne s'esclaffe pas. Il se livre à une opération dont la gravité nécessite un silence religieux, une concentration absolue, une relaxation intégrale, une participation sans réserve de l'individu et une intervention effective du moi second : il bouffe ! Ayant trouvé un moinillon avec qui partager le bout de lard il BOUFFE !
Depuis qu'il avait fait connaissance de la sœur d'Aely, la bonne Gudrule, sa vie n'était faite que de combats nourriciers épiques. C'était devenu Jonas bouffant la baleine, Neptune régnant sur les eaux et forêts... et après il grommelait qu'il prenait de l'embonpoint.

A quoi bon en narrer plus ? Fallait imaginer la scène.

- Soeur Marie_clarence, mille excuses, va falloir attendre encore un peu. Sieur Acanthe a la bouche aussi pleine qu'une charrette bourrée s'en revenant du marché.
Asseyons-nous mes amis et attendons le retour du boa, roi des constrictors.
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Ce n'est pas nous qui ne marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers.

Qui l’eût cru !

Le jour fait son apparition et le matin berce encore le barbu.
C’est pourtant un jour spécial, c’est le jour. Celui qu’il n’aurait jamais pensé voir arrivé. Mais tout arrive.
Et l’Acanthe paresse dans l’animation de la charrette. Aely s’active déjà, les enfants doivent suivre, son homme suivra aussi sans aucun doute, mais la brunette lui laisse encore un peu de répit.
Il l’observe…discrètement. La trouve belle…..forcément, elle l’est.
Il la regarde préparer les enfants pour ce jour bien spécial pour eux, il faut la voir toute pleine de douceur et d’attention pour eux. C’est beau. Ils ont de la chance de l’avoir comme mère et l’Acanthe a de la chance d’être leur père. Il le sait et c’est bien cette pensée qui lui occupe l’esprit qui s’éveille lentement.

C’est que ça lui trotte des drôles de choses dans le ciboulot depuis quelque temps au barbu. Tout ça c’est nouveau pour lui. Il s’est même vu en rêve prêchant les Vertus devant des fidèles ébahis…..ça le travaille y’a pas de doute.
La foi Aristotélicienne il n’y avait jamais vraiment goûté avant, déjà parce qu’il n’a pas eu l’éducation et puis de voir certains fidèles au Très Haut se comporter avec la pire perfidie ça ne l’encourageait pas. Souvent la brunette le taquine « t’es un mécréant mon Acanthe », elle a sans doute raison.
Et puis elle lui parlait de sa mère, de son engagement, son dévouement envers l’autre. Il aurait aimé la connaitre, que Anna et Kundera la connaissent.
Aujourd’hui il fera son entrée dans l’église Aristotélicienne. Bien sûr il se pose encore beaucoup de questions, bien sûr si sa Aely ne l’avait pas encouragé, poussé dans le dos avec ses petites mains, il reculerait encore. Mais la petite sœur Marie-Clarence lui a dit que c’était un premier pas vers la foi, les prémices, c’est donc la conscience libérée qu’il se présentera. Mais quand même….ça lui fait tout drôle….il a les chocottes le barbu, elle le sait bien sa toute belle.

Il somnole encore quand la voix de sa douce sonne l’heure du levé. Comment résister à cet appel ?
Se levant il l’embrasse, un réflexe, puis embrasse les enfants. Toute la famille est prête……sauf lui.
Et en les regardant il se dit qu’il devra faire beaucoup d’efforts pour être à la hauteur. Heureusement sa promise veille au grain « Hum ! Non, mets cette chemise plutôt »
Voilà ! Il est prêt, propre et il sent bon. Ils peuvent se diriger vers l’abbaye.
- T’es magnifique mon amour…une petite merveille dans ta tenue…
C’est vrai qu’elle l’est et le barbu est particulièrement heureux de la voir porter cette robe pour cette occasion. Difficile de résister à la tentation…il l’embrasse mais très chastement hein ! Pas de folie sur le parvis de l’abbaye.
- Rentrons. ça ne te fais pas peur j'espère…..
Bien entendu qu’il a peur, mais il tente de le cacher derrière un sourire.
- Mais non Aely….tant qu’t’es près d’moi….ça ira….mais surveille-moi hein, j’compte sur toi….
Puis s’accroupissant à hauteur des petits eux.
- Vous avez bien entendu votre mère….pas d’bêtises !

Ils avancent vers la sœur qui les a conduits durant la pastorale. Elle est rassurante cette petite sœur, il a confiance en elle le barbu et la salue.
- Bonjour ma sœur ! Nous sommes prêts….

Mais très vite le barbu s’échappe, un moment d’inattention de la brunette.
Non pas pour renoncer au baptême, mais Kundera en bon petit curieux est déjà parti explorer le lieu.
- Viens ici Kundera ! Faut être sage aujourd’hui….c’est important pour nous…allez, retourne voir maman…

Ca c’est la première raison de sa courte escapade. Parce qu’en allant chercher le mouflet il a repéré un moine s’offrant quelques plaisirs sustentatoires*.
Alors maintenant trouvons des excuses à ce barbu.
Il s’est levé tard, la famille était prête à partir. Il aurait bien mangé un petit quelque chose, enfin un petit quelque chose en plus de ce qu’il avait déjà mangé, mais la brunette en lui tâtant l’embonpoint lui a fait comprendre que :
- De une ce n’était pas raisonnable
- De deux ils allaient être en retard

Alors lâchant le pain et la cochonnaille il avait acquiescé laissant un petit vide encore à combler.
Ensuite....le stress de l’événement, ils y en a qui boivent, d’autres qui pleurent, lui il mange. Hum ! Je vous vois venir en louchant sur son bidon, vous allez dire qu’il doit souvent être stressé l’Acanthe. Sur ce point on dira qu’il est à peine anxieux de nature. Oui ! Ca ferait sourire l’Aely ce « à peine ».
Et puis, faut bien lui trouver des excuses à ce gentil bougre de barbu. Les invités, marraines et parrain, tardent un peu à venir.
Tout ça combiné à ce moinillon qui casse la croûte en solitaire…….et qui en plus tend vers l’Acanthe de quoi lui combler ce petit creux sans même qu’il est eut à demander quoi que ce soit….il se permet donc un petit écart avant de se faire baptiser. Refuser l’offrande aurait été impoli, il se sociabilise le taciturne.

Tout en discutant le bout de gras aussi bien qu’en le mangeant, il jette un œil sur le parvis. Tout le monde est là….il se fait désirer. Fichtre, il n’aime pas ça.
Sa toute belle est assise avec les enfants, il se doute en la voyant que cette escapade culinaire lui collera à la peau durant un temps. Elle n’a pas fini de le taquiner avec cette anecdote, il l’entend déjà devant quelques personnes de rencontre « vous savez quoi ? » dira-t-elle puis racontera l’anecdote « Mon goinfre d’Acanthe…….. »

Il se hâte donc de finir ce qu’il a en bouche, de saluer et remercier le moinillon, de s’essuyer les lèvres et de débarrasser sa barbe des miettes de pain restantes.
Réajustant sa tenue, qu’il n’a même pas tâché, il s’en retourne pour commencer la cérémonie.

Saluant et bisant la marraine de sa douce, serrant la paluche du parrain, il bise ensuite Lona. Sa marraine qui supporte bien souvent ses ronchonnades.
Puis présente ses excuses à la petite sœur.
- Mes excuses sœur Marie-Clarence….ce n’était pas d'la gourmandise, juste une p'tite faim

Le regard de sa toute belle, sa merveille, son unique, sa petite adorée, sa séminariste préférée se pose sur lui.
Lui avance penaud, baisse la tête, il voudrait bien l’embrasser pour se faire pardonner mais ce n’est pas la meilleure chose à faire. Et puis elle lui ferait une réflexion sur l'odeur de victuailles émanant encore de sa bouche.
- Désolé mon amour…je…heu !....on y va ? Lui tendant la main dans un sourire gêné.


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Ce n'est pas nous qui ne marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers.

Mel avait été rejoint par son époux, toujours dans ses beaux atours, quoi que cette tenue bleue, lui donnait une prestance que jusqu'ici elle ne lui avait pas connu.
Elle l'embrassa avant de descendre prendre place en calèche pour se rendre au baptème.

Le voyage fut modérément long et Mel en profita pour parler de leur future aventure avec Vladimir, en effet ils projetaient avec d'ailleurs leurs amis qui officiaient ce jour de partir en grande ballade à travers le Royaume.
Enfin ils arrivèrent sur le parvis de l'abbaye.

Mel sourit en entrant, voyant comme sa douce amie étaient belle :

Bonjour ma chérie, tu es magnifique... jetant un regard autour, en profitant pour saluer Lona qui était déjà présente... mais ou est donc Acanthe? tournant et retournant la tête... ah tiens le voilà, bon ben mon chéri, bise donc ta fillote et vient allons nous assoir.
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Soeur Marie attendit sereine que les fidèles et les baptisés du jours entre dans l'abbatiale, avec le sourire comme à son habitude bien sûr !

Elle retint un ire quand Aelyenor parla d'Acanthe puis le voyant lui même

Bonjour ma fille ! Oh vous savez...ce n'est rien, c'est le stress surement. Chacun à sa petite méthode...

Un clin d'oeil à Acanthe

Bonjour mon fils !
Bien c'est parfait, je vous en prie, allez vous installer.

Elle leur désigna les places devant puis regagna le choeur de l'abbatiale et se placa derrière l'autel. Le temps de s'éclaircir la gorge pour monter le ton de sa douce voie, la religieuse commençà la cérémonie en frappant d'un coup fort dans les mains. Il fallait bien réveiller les fidèles...

BONJOUR !

Bonjour à tous et bienvenu dans la maison du Très-Haut, bienvenu ici à Noirlac en l'abbatiale Saint Benoit pour un grand jours, l'entrée dans notre communauté de deux nouveaux enfants, Acanthe et Aelyenor. J'ai eu le grand honneur de les avoir pour élèves, d'avoir pu discuter beaucoup avec eux aussi de leur choix et leur réflexion.

Le baptême, c'est un rite d'entrée, une purification, un passage dans la vie d'un croyant, dans la vie d'un homme vers l'amitié Aristotélicienne.

Un sourire, un regard vers l'assemblée puis les baptisés du jour

Aujourd'hui, vous faites un voeux d'engagement envers le Très-Haut mais envers votre âme aussi.

Afin de vous guidez, il faut avant tout abandonner ses fardeaux. Aussi mes enfants, mes frères, mes soeurs, confessons nous tous ensemble et récitez avec moi :



Soeur Marie-Clarence joignit les mains et récita tête baissé mais à voie haute et forte pour que l'assemblée la suive, la confession commune.

Je confesse à Dieu tout puissant, A tous les Saints, et à vous aussi, mes amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.

Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi. que le Seigneur nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Il a un sourire gêné qui en disait long l'ogre, lorsqu'il lui tendit la main, Aely le toisa et lui lança un regard avec un air de deux airs à le changer en chien couchant. Refusa sa main tendue, débarrassa d'un revers de main les miettes agrippées désespérément dans sa barbe et dit simplement.

- Oui on y va.

Elle sourit à ses amis en place et salua le moine dans le fond de l'abbaye, puis remercia Mel pour les compliments à son égard.

Un claquement de mains la fit sursauter. Marie_clarence eut tôt fait de rappeler l'assemblée à ses devoirs. La cérémonie débuta. L'entrée dans la grande famille Aristotélicienne se précisait lorsqu'elle demanda à chacun de confesser ses péchés.

- Mon cher Acanthe, je te conseille de prononcer les mots du Confiteor bien hauts et très distinctement. Cela ne te fera pas de mal.

Quand à elle, elle sortit le parchemin hérité de sa maman qu'elle lut à haute et intelligible voix.



Je confesse à dieu tout-puissant, à tous les saints, et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
je supplie tous les saints, et vous, mes amis, de prier le créateur pour moi.
que le très haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Ce n'est pas nous qui ne marchons pas droit, c'est le monde qui va de travers.

Il fait une petite moue l’Acanthe quand l’Aely lui repousse la main et se dit qu’il a plutôt intérêt à se tenir à carreau pendant la cérémonie.
Faux pas et fausses notes ne seront tolérés pour le barbu.
Il tenterait bien un « t’es ravissante mon amour » ou un plus délicat « t’es si belle Aely….c’est un coup à donner des pensées impures…le confessionnal n’va plus désemplir…. » mais là non ! Mauvaise idée. Profil bas.
Heureusement que la petite sœur Marie-Clarence est plus compréhensive, ça le rassure. Le barbu se demande si c’est ça la sagesse d’ailleurs.
Arf ! Ca ne veut pas dire qu’il pense que la brunette ne l’est pas hein ! Pas de méprise surtout. Mais la notion de « sagesse » le questionne toujours.
Répondant au clin d’œil par un sourire…discret.
- Merci ma sœur !

Les invités, marraines et parrain, se mettent en place. Kundera et Anna se glissent entre eux. Tous derrières, tous derrières et eux devant l’autel et la sœur.
C’est solennel ! L’Acanthe lance un regard en coin vers le joli coquelicot à ses côtés.

Clap ! Clap ! L’attention est demandée par l’officiante. Le barbu respire un grand coup et écoute avec application. Ils sont là, sur le pas-de-porte de l’église Aristotélicienne et ils vont le franchir à deux. Ca l’émeut un peu le taciturne.
…….. il faut avant tout abandonner ses fardeaux. Aussi mes enfants, mes frères, mes soeurs, confessons nous tous ensemble et récitez avec moi…..

- Mon cher Acanthe, je te conseille de prononcer les mots du Confiteor bien hauts et très distinctement. Cela ne te fera pas de mal.
Il opine le barbu, incline légèrement la tête vers le bas et récite.
Je confesse à Dieu tout-puissant, à tous les saints, et à vous aussi, mes amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les saints, et vous, mes amis, de prier le créateur pour moi.
Que le très haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


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Le colosse se rapella son bapteme , en attandant que la ceremonie de sa fillote , ainsi que son compagnon ne debute .
Il regarda sa belle epouse , et la complimenta sur sa belle tenue ..

Tu es resplendissante comme a ton habitude ..

et lui murmura a son oreille

Je t'aime ma belle .

Il regarda ensuite son ami , Acanthe , et souria ..tout en demandant ce qui pouvait bien se passer dans la tete du Barbu ... lui le bourru , le mangeur de lard ... comment se sentait il en ce moment ?

L'officiante invita tout le monde à reprendre avec elle l'appel de la confession .
Vladimir reprit avec l assemblée , les paroles de Soeur Marie_clarence .

Je confesse à Dieu tout puissant, A tous les Saints, et à vous aussi, mes amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.

Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier le Créateur pour moi. que le Seigneur nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Comte de Jalenques , Seigneur de Montdegourat