Soren
Citation:
Mes respects dame Plume,
Je ne sais si vous vous rappelez de moi. Je suis l'infirme que vous et votre famille ont croisé un soir à la taverne des Amazones de Sarlat. Oui, oui, c'est ça, le paralysé qui embrasse toutes les filles qu'il croise. Puisque vous vous êtes proposée de m'aider à reconstituer mes souvenirs, je vous propose d'initier une correspondance sur le sujet. A chaque lettre un thème. Le premier? Une femme nommée Syuzanna NicDouggal qui m'aurait accompagné en Périgord. Pourquoi ce sujet? Récemment, en compagnie de mon médecin atitré que vous avez rencontré lors de mon passage à Sarlat, nous somme passés par Mayenne, une ville dans laquelle je résidais très temporairement lorsque Syu et moi avons décidé d'entreprendre ce voyage vers le Périgord à la rencontre de cette femme qui prétend être ma mère. A Mayenne, j'y ai rencontré Meltreize de Neuville, celle qui m'a aidé pendant une période noire de ma vie. Les souvenirs ont afflué. Syuzanna est revenue dans mon esprit. Voilà le pourquoi de ce premier sujet que je vous propose de discuter. Dites m'en tout ce que vous savez. Sur elle, sur moi dans sa relation avec elle, sur les circonstances de sa mort. Laissez-vous libre court à vos propres souvenirs.
De mon côté, en quittant Sarlat, nous somme remontés vers le nord. Nous avons traversé la Guyenne, le Poitou, l'Anjou et le Maine. Dame Albunéa et Zephyre que vous avez rencontrés se sont installés à Mayenne. Actuellement, nous sommes en Alençon pour visiter une vieille connaissance, ex-amant d'Albunéa et père de la fille de Zephyre. Par la suite, nous nous rendrons en Bretagne pour assister à un mariage de nobles qui se détestent. Ne me demandez pas les noms des époux, je ne les ai pas retenus. Ce sont d'illustres inconnus pour moi. Ne me demandez pas non plus comment je vais me trémousser dans la salle de bal, je n'en n'ai fichtre aucune idée. Mais bon! J'improviserai. J'en ai l'habitude.
Ensuite, direction les côtes bretonnes. Nous allons à la pêche à la raie. Espérons que celle-ci saura guérir mes jambes comme promis par mon médecin.
Passez le bonjour du nord à votre bruyante famille,
Respectueusement,
Fait en Alençon le 28 Mai 1462
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