Judas
Il aurait bien envoyé le petit, mais trois beaux mâles à la robe sombre et feu eurent tôt fait de tirer le visiteur de son mutisme épieur, se ruant tous crocs sortis pourchasser la poule des sous-bois. Un fatras indescriptible se fit entendre, sans caquètement aucun, jusqu'à ce que le visage peu familier de Carys apparaisse un peu crispé des fourrés. Mordu peut-être, surpris sans doute, la fougère à l'oreille et la lèvre écumante. Judas se leva à la hâte, tout aussi désagréablement surpris de voir le larbin de Moulicent se la jouer voyeur du crépuscule.
Vous ici? Un message si important qui vaille de se perdre loin des bordels...?
Et le rire mauvais l'étreint, quoi que sans trop d'éclaboussure, la botte déjà occupée à déséquilibrer l'ensemble par un écart sensé atténuer l'excitation canine.
Gehe daher!*
Il hésita à taper l'épaule du brun d'une poignée amicale, comme on prend plaisir à décoiffer quelqu'un aux cheveux trop lissés... Mais se souvint qu'il finissait toujours par apparaitre quand il se mettait volontairement à l'écart de tout pour le ramener à des affaires qui éveillaient plus ou moins son envie de procrastiner. Le gant ouvrit simplement le veston voisin, comme une évidence, pour y trouver logé le doux rappel des vicomteries... Si Carrys avait traversé les bois pour le trouver, ce n'était certainement pas pour se faire bouffer par la petite vènerie de Frayner, il y avait forcément un pli urgent. Ledit pli fut ouvert, ignorant la frustration ou l'agacement - au choix - du messager, et l'écriture toujours trop soignée du goupil le fit soupirer.
Et c'est tout? Se tournant vers Hugo: Allez jeune, on rentre.
* va-t-en!
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Vous ici? Un message si important qui vaille de se perdre loin des bordels...?
Et le rire mauvais l'étreint, quoi que sans trop d'éclaboussure, la botte déjà occupée à déséquilibrer l'ensemble par un écart sensé atténuer l'excitation canine.
Gehe daher!*
Il hésita à taper l'épaule du brun d'une poignée amicale, comme on prend plaisir à décoiffer quelqu'un aux cheveux trop lissés... Mais se souvint qu'il finissait toujours par apparaitre quand il se mettait volontairement à l'écart de tout pour le ramener à des affaires qui éveillaient plus ou moins son envie de procrastiner. Le gant ouvrit simplement le veston voisin, comme une évidence, pour y trouver logé le doux rappel des vicomteries... Si Carrys avait traversé les bois pour le trouver, ce n'était certainement pas pour se faire bouffer par la petite vènerie de Frayner, il y avait forcément un pli urgent. Ledit pli fut ouvert, ignorant la frustration ou l'agacement - au choix - du messager, et l'écriture toujours trop soignée du goupil le fit soupirer.
Et c'est tout? Se tournant vers Hugo: Allez jeune, on rentre.
Les affaires sérieuses commencent...
* va-t-en!
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