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[RP] Un dernier coup

--Ghezabele
Elle avait bien failli se faire ratatiner le portrait par le miauleuse brune mais au dernier moment elle ci l'avait reconnu.

Elle ne fut nullement surprise de voir le coup sur le crane d'hannibal, elle y avait pensé elle aussi mais pas le temps de le mettre en oeuvre.

"oui aller laideron, remue du croupion et remonte ta laiterie pour nous faire ouvrir les portes!!!" lança t'elle a leucemia " pour des gardiens pochtron tu fera bien l'affaire ils sont pas regardant"
Puis suivant les directives de Petra elle glissa ses mains sous les epaules puissante d'hannibal et le souleva

"Hé ben il pese une blinde le camarade, quand il est sur mon dos je m'en rends pas aussi bien compte!!!" eclata t'elle de rire.
--Leucemia


Ces deux garces étaient purement et simplement en train de l'humilier, elle, ancienne favorite d'Hannibal!
Mais ces deux guenons ne perdaient rien pour attendre... patience... patience... un plan avait commencé à germer dans son esprit tordu et elle n'en était pas mécontente.

La Petra assomma Hannibal, au moins, il ne leur casserait plus les ouïes à miauler.

Les deux ribaudes attrapèrent leur étalon et commencèrent à le transporter direction les portes de la ville, c'est là que se trouvait la taverne en question, juste avant les remparts, question de discrétion....

La taverne en vue, Leucémia ouvrit la bouche pour la première fois depuis un long moment. Sa décision était prise, les deux chiennes allaient le sentir passer. Tant pis si elle devait crever au passage, elle ferait un bien fou à la société en leur rendant ce petit service. Et les deux maraudes n'auraient plus à s'inquiéter de qui allait les monter le soir.... les geôliers sont de parfaits cavaliers il paraît!


"Voila la taverne, allez-y et n'en sortez pas, je vais négocier avec le garde pour qu'il oublie de fermer la porte cette nuit."

Devant le regard franchement rigolard et grivois de Gheza, Leucémia la toisa et lui dit froidement:

"Ben quoi ça t'plais pas? faut bien qu'j'obtienne une solution, et c'est pas toi qui va l'avoir, tu les crèves tous sous toi!"

Sur ce, elle tourna les talons en prit la direction des portes de la ville en leur lançant un dernier
"et bougez pas d'là!!!!"
--L_ardente_petra



Petra écoutait patiemment Leucémia mais elle bouillait intérieurement. Depuis quand cette garce au cul plat se permettait de lui donner des ordres ? Si elle avait oublié qu’elle n’était pas en position de force, elle allait lui rappeler à son bon souvenir et les coups allaient lui tomber sur le coin du nez comme une mauvaise pluie d’été.
Pas le temps s’y arrêter plus qu’il ne le fallait, Hanni recommençait à saigner et ce maudit bâtard souillait le sol de la taverne. Ca aurait pu être drôle de le laisser se vider de son sang mais il s’agissait de son amant, de son homme, de son maitre. Elle lui était loyale pour la nuit des temps et hors de question de le laisser crever sans se battre avec lui et pour lui.
Elle laissa à Ghezabelle le soin de lui éponger le sang avec sa pèlerine et se dirigea vers le propriétaire des lieux.

B’soir, on a besoin d’une chambre pour notre gars, l’est mal en point.

Elle envoya un coup de tête dans la direction d’Hanni et de Gheza pour qu’il se rende compte lui-même de la situation et une fois s’être assurée d’être bien comprise se retourna sur lui et poursuivit :

Tu vois l’ami, s’il crève chez toi, je donne pas cher de tes os. En revanche s’il survit…

Tout en lui parlant, profitant qu’il avait son attention sur ses amis, elle avait remarqué une fillette derrière le comptoir et s’en était approchée furtivement tout en se saisissant de sa dague. Sans crier garde, elle lui attrapa le bras et lui mit sa lame sous la gorge laissant couler un léger filé de sang clair. Elle recula de plusieurs pas avec l’enfant et une fois à distance lui dit dans un ton sans appel :

Je lui laisse la vie ! Et ne t’avises pas de jouer les malins parce que tu entendras ta batarde hurlait et pas de joie, fais moi confiance mon ami !!!

Elle ne quitta pas des yeux le tavernier, une chance que la taverne se trouvait vide à cette heure tardive et qu’il ne restait plus que le propriétaire et sa famille dans les lieux.
Bien, il semblait tenir à sa fille et se montrait docile. Petra s’enquit :

Vu le ventre qui te retombe sur les cuisses, tu as du profiter de la vie mon gros ! Cette gamine ne doit pas être ton premier coup d’essais, où se trouvent le reste de ta progéniture et ta grosse ? Vas les chercher ! Et pas d’entourloupes !!! Plus mon ami saigne et plus je ferais saigner ta gosse !!!

Sur ce, elle appuya sa lame contre la gorge battante de l’enfant, lui arrachant un cri de douleur et de terreur. Ce qui eu dont d’encourager son père à aller réveiller le reste de la famille et les faires se joindre à eux. La mère poussa un cri de douleur quand elle aperçu sa fille ensanglantée et le gamin à peine âgé de la quinzaine restait stoïque devant la scène. En réalité, il se trouvait trop occupé à regarder dans le décolleté de Ghezabelle qui se trouvait penchée sur Hannibal. Petra comprit vite qu’elle avait une carte à jouer et lança au gamin en manque d’amour :

Et mon tout beau ! Ils te plaisent ses mamelles ? Si tu vas au village et que tu nous trouves les herbes et le matériel nécessaires pour soigner notre ami, on passe la nuit entière avec toi et avec un peu de chance, on fera de toi un homme.

Elle affichait un sourire coquin et passa sensuellement sa langue sur ses lèvres pour l’attiser d’avantage puis lui dit dans une voix suave :

Tu me plais beaucoup mon lapin et je suis sûre que tu plairais à notre amie Leucémia. Elle est partie au village mais je suis sûre que tu vas la retrouver et nous la ramener ici. Attention mon choux, elle ne doit pas savoir pour ta sœur, elle est sensible tu sais et quand elle est triste, elle ne s’offre pas…

Elle éclata de rire, lança un clin d’œil à Gheza et continua :

Si elle refuse de te suivre, dis lui que tu connais son nom et que tu sais tout sur Hannibal ainsi que tes parents. Dis lui aussi que vous savez qu’elle est des notres.

D’un coup, elle pensa à sa monture et lui dit :

On a laissé nos cheveaux pas loin d’ici, vas les chercher et fais en sorte qu’ils ais de quoi reprendre des forces ! On te promet, une nuit comme tu n’en auras jamais d’autre dans ta vie !

Elle regarda le gamin décamper aussi vite que son ombre et s’adressa à la mère de l’enfant :

Je suppose que vous ne voyez aucuns inconvénients à ce qu’on s’installe avec votre fille dans votre chambre ? Bouges toi la grosse et changes moi tes draps ou avec ma lame, je dessine un sourire sur les joues roses de ta pisseuse !!!

Pas le temps de joindre le geste à la parole que la mère s’exécuta. Elle fit signe à l’homme d’aider Gheza à installer Hannibal et les suivis à son tour avec la fillette. Une fois leur amant installé et les parents tenus à distance, elle demanda à Gheza :

Tu crois qu’on peut lui faire confiance au gamin ? Et à Leucémia ? Elle avait l’air autoritaire, ça lui ressemble pas à cette P**** ! Et si Hannibal crève ?

Sans s’en rendre compte, elle appuya plus fort sa lame sur la gorge de l’enfant et se raidit, les yeux rivés sur son amie...

--Ghezabele
Elles avaient tant bien que mal rejoins une taverne glauque au portes de montluçon et voila que la leucémia avait pris des iniatives et donné ses ordres.

"Ben quoi ça t'plais pas? faut bien qu'j'obtienne une solution, et c'est pas toi qui va l'avoir, tu les crèves tous sous toi!"


"oui mais moi c'est de plaisir pas de trouille comme avec toi tronche rapée!!" ricana t'elle.

Petra avait l'air dechainée et quand elles furent dans les murs humides et noirs du bouge elle entreprit le tavernier tout en chopant la petite derniere pour lui titiller la carotide de son surin.

"Petra soit gentille voyons!!! le monsieur nous veut que du bien ca se voit, il aurait pas envie d'une besace en peau de cadette" susurra t'elle en fixant l'aubergiste de ses grands yeux miosotis.

Celui ci en voyant sa gamine mal en point se depecha d'appeler toute sa tribut et outre les cris de truie mal montée de la darrone elle put voir un puceau d'une quinzaine d'année en extase devant son decolleté.

Et mon tout beau ! Ils te plaisent ses mamelles ? Si tu vas au village et que tu nous trouves les herbes et le matériel nécessaires pour soigner notre ami, on passe la nuit entière avec toi et avec un peu de chance, on fera de toi un homme.

Tout en continuant a eponger son ecorché elle secoua un peu les epaules pour faire retomber le morceau de chemise arraché et faire réapparaitre le sein ferme et blanc qu'il cachait, puis replacant une meche de cheveux en place elle coula un regard innocent et faussement timide vers le gamin echauffé.

T'es mignon mon cheri, tu nous aiderais comme dis Petra ca me ferais vraiment tres tres plaisir mon choux, tu veux bien dis mon ptit coeur?"

puis elle se mordit legerement la levre inferieur en se cambrant du mieux qu'elle put.

Quant le gamin fut sur le depart elle aida le gros cornichon tremblant a installer hannibal confortablement dans le lit conjugal et se retournant vers la brune incendiaire elle souffla

"j'ai pas confiance en cette poufiasse tenons nous sur nos garde elle prepare une vacherie c'est sur"

puis elle se retourna vers le gros goret

"tu vas bien nous trouver a manger beau mâle!! aller suis moi je suis sur qu'on va trouver de quoi s'amuser dans ta cuisine et peut etre meme de quoi manger"

et elle regarda triomphalement la grosse memere en passant devant elle "si on lui souleve la panse on doit bien trouver moyen de se faire plaisir hein la grosse?" siffla t'elle. et elle suivi le bon gros tout emoustillé et oublieux de la pauvrette au cou saignant.

"pour le boudin attent un peu Petra, je reviens avec les oignons bientot" ria t'elle.
--Leucemia


La grande porte fut rapidement en vue, et Leucémia s'interrogeait toujours.... devait-elle trahir ceux qui avaient été ses compagnons jusqu'à maintenant mais l'avait laissé tombé, ou devait-elle continuer, pour Hanni?

Le garde l'attendait comme prévu. Elle grimaça, elle allait devoir y passer en fin de compte!
L'amour animal n'était pas ce qui lui plaisait le plus en fin de comptes...

Le garde l'entraîna dans une petite salle non loin de la salle de garde et la poussa contre la table. L'affaire fut très rapidement faite, comme elle s'y attendait!

Elle étouffa un sentiment de répulsion nauséeuse, ce n'était pas le moment de flancher.

Un étrange déclic se fit entendre. Elle se retourna, ne pensant même pas à se rhabiller...

Cinq hommes se tenaient devant elle et ils n'étaient sûrement pas là pour un contrôle d'identité!

Les minutes s'écoulèrent, longues et insupportable pour la jeune femme qui dû subir la bestialité de certains.

Comment avait-elle pu penser un instant trahir ses compagnons pour s'allier avec des monstres pareils? la justice n'existait pas en ce bas monde, elle en avait la preuve.

Finalement, ce fut fini.
Ils la laissèrent sur la table, tandis qu'un flot de sang s'échappait de son intimité souillée.

Tremblante, elle se saisi d'un linge qu'elle appliqua pour stopper le sang, enfila ses braies arrachées et reparti en direction de la taverne mal famée, titubant de faiblesse.

Elle entra dans le bouge vide et s'écroula face contre terre.


Edité par Diablo_Tine. MP suit.
--Ghezabele
Arrivé dans la cuisine le gros cornichon se mit en quete de nourriture pour ses invités forcés.

"Une miche croustillante, un pot de vin, un beau jambon, une tarte juteuse ben mon gros pere tu nous gates, ca meriterait presque récompense tout ca, approches donc que je vois ce que tu vaut"

Elle se glissa derriere le tavernier egrillard et se collant dans son dos lui passa une main leste sous le ventre pour tirer les lacets de ses braies.

Celles ci ne demanderent qu'a rejoindre les chausses avachies du bonhomme et Ghezabelle attrapa fermement le riquiqui du male.

"Bahh dis donc meme exité t'as qu'une limace et encore pas bien grosse mon pepere!!!"

Elle appliqua quelleques savantes caresses histoire de pouvoir faire quelque chose de l'engin et lui intima l'ordre de se retourner et monter sur la table pour s'allonger.

"Tu m'excuses mais avec l'engin que t'as et ta panse faut trouver un parade"
et grimpant a son tour sur la table elle retroussa la bedaine et faisant glisser ses propres braies elle achevala le gros goret.

Elle eclata de rire en voyant les yeux exorbités et la bouche bavante qu'il affichait.

"t'en reviens pas hein l'asticot, jamais t'aurais penser fourbir une pareille jument!! profite ya un prix a payer mais je te presente la facture après"

Elle n'eut pas grand effort a faire pour faire hurler le cochon de plaisir et se relevant elle remonta prestement ses braies avant de sauter de la table.

"Aller debout mon cochon et continue a garnir ce plateau avec ton gros cul a l'air ca m'exite"

Pendant qu'il s'agitait les fesses a l'air elle posa sa chevaliere sur le feu et attendit qu'elle soit incandescente puis prenant les pincettes a feu elle attrapa la bague et d'un coup sec plaqua le gueux ventre contre table et lui marqua le gras du derriere d'un superbe G.

Elle ecouta le cri de bete qu'il poussa avec satisfaction et lui intima sechement l'ordre de remonter ses guenilles.

"Bah mon gros c'est le prix fait pas ta chochotte, c'est ta grognasse qui va etre contente hein!!!"
Puis elle prit le chemin de la chambre en se dirigeant vers la salle de la taverne, quant elle tomba sur Leucémia dans un etat pitoyable, etalée par terre l'entrecuisse rougit et le teint cireux.

Elle cria au tavernier

"pose ca toi et viens m'aider !!"

Puis elle se precipita sur Leucemia et ils la prirent chacun par un bout pour la poser sur un table.

"Leucé, hé la vieille c'est qui qu'a fait un pareil sacage?"
--L_ardente_petra



Sur les mots de son amie, Petra remarqua qu’elle avait cette même méfiance qui lui tiraillait les trippes et lui rendaient les mains maladroites. Petra devenait de plus en plus nerveuse et les tremblements de ses mains la trahissaient. L’ombre argentée de la lame contre cette gorge tremblante et palpitante changée de couleur peu à peu et devenait de plus en plus rouge. Si Petra ne reprenait pas vite le contrôle d’elle-même, l’enfant allait trépasser…

Les yeux rivés sur le corps souffrant de son amant, elle ne remarquait guère les yeux suppliants et débordants de larmes de la mère posés sur elle. Le temps lui semblait interminable, depuis quand Gheza était descendue avec ce gros lourdaud ?
Pour s’apaiser, Petra avec examiné avec attention le buste d’Hanni pour mettre sa respiration au diapason avec lui. Le souffle était faible et court, il allait y passer, elle en était sûre et avait la défaite amère. Elle pensa libérer la gosse et se jeter sur le corps de son homme brûlant de fièvre, elle voulait mourir avec lui. Tant de doutes et de questions s’emparaient d’elle au même rythme que ce chagrin qui venait lui presser le cœur comme on presse un fruit pour en récupérer le nectar. Oui, la mort d’Hanni emporterait avec elle le nectar de leur amour…

Un cri de gorge se fit entendre d’en bas, un cri de douleur violente. Petra sursauta en même temps que l’enfant et sa mère puis sortit de sa torpeur. Un sourire au coin des lèvres, elle comprit que Gheza venait de prendre du bon temps et venait d’en donner à la paupiette, d’ailleurs un fumet de viande grillée remontait de la cuisine. Petra plissa le nez en se demandant ce que son amie avait encore inventé. Quoiqu’il en soit, le cri du tavernier et cette odeur démontrait qu’il venait de payer l’addition et en rigola doucement, oubliant quelques instant son homme…

Un bruit de chaise retentit dans son dos et Petra se retourna avec la gosse sur la mère prête à rejoindre son mari. Elle jeta l’enfant derrière elle, donna un grand coup de pied dans la chaise qui se fracassa contre le mur à deux pas de la femme et hurla :

Restes là toi ! Sale vache à lait aux pis avachis !!! Tu l’aimes tant ton gros que tu en abandonnes ta gamine ? Va t’occuper du mien et t’avises pas de recommencer ou je te vide les trippes devant la gosse !!!

Elle attrapa la mère par sa tignasse grisâtre et crasseuse et de sa lame tâchée les lui coupa à la racine. Une longue et grosse mèche de cheveux dans la main, elle envoya un coup de pied dans la pliure des genoux de la femme et la regarda s’écrouler au sol à coté du lit. Elle lui jeta la mèche sur elle et alla se poster devant la porte, les bras croisés sur sa poitrine, une oreille tendue vers le rez-de-chaussée. Encore un nouveau bruit de fracas mais que se passait-il en bas ? Et si Leucémia les avaient trahies comme elle le pressentait ? Mieux ne valait pas se faire connaître et donner l’occasion à ses ennemis de la trouver. Malgré la peur de se faire choper, Petra ne pût s’empêcher de réagir. Non si Gheza était en danger, elle devait défendre son amie et hors de question de se faire piéger comme une vulgaire novice. Puisse que la mère tenait tant à revoir son mari, elle allait descendre et voir comment ça se déroulait en bas. La gosse avec Petra, la mère d’enhardirait pas à faire la filouteuse…

Une fois les ordres donnés et menaces presque mise à exécution, Petra retourna près de l’enfant et se plaça à la fenêtre pour en juger de sa hauteur quand elle remarqua le jeune puceau revenir avec les chevaux mais pas accompagné de la bonne personne. Non à coté de lui, se trouvait l’aristocrate récemment efféminé. Elle se décolla de la fenêtre avant d’être vue et entendit la porte de la taverne s’ouvrir et des bruits de pas dans les escaliers, persuadée que s’en était finie pour elle, elle prit la main d’Hanni et lui dit à son oreille le plus doux des adieux…
--Ghezabele
Penchée sur leucé en piteux etat, Ghezabelle entendit le battement de la porte d'entrée et releva la tete pour voir qui entrait.

Crotte!!! mais quesqu'il faisait là l'autre endimanché l'en avait pas eu assez de se faire fricasser les oeufs il revenait chercher une ration?

Bon refaire un beau sourire et regarder bien en face l'ennemi

"Tiens mais que faites vous donc là mon cher ami? auriez vous quelque notion d'appothicaire ? voyez donc notre pauvre amie leucémia, l'indispensable a notre vie se trouve bien mal en point et nous voila bien en peine decidement!!"

Elle profitait de ce court discours pour chercher comment se debarrasser du godelureau quand soudain elle remarqua son regard fixé sur la vilaine ensanglantée, sa bouche béante et son air admiratif.

"Mais c'est pas dieu possible il vient d'avoir le coup de foudre pour la guenille l'autre cornichon!!" se dit elle

"Aller messire venait vite m'aider, la pauvre âme se meurt et je ne sais comment y remedier" le tout dit avec un air de grande detresse et quelques larmes bien versées et l'animal se jetta a genoux près de Ghezabelle sans plus penser a sa vengeance.

Avisant le jeunot et son fardeau elle lui fit signe d'approcher

"toi tu court donner les remedes la haut et tu me prepare des pansements pour la pauvrette et promis tu auras ta récompense"

elle profita que l'aristo etait plongé sur le sort de leucémia et passa sa langue sur ses levres de façon tres obcesnes provoquant un emoi tout a fait visible chez l'adolescent boutonneux qui fila ventre a terre vers la chambre et son amie petra.

Elle se tourna vers l'aubergiste au seant cuisant

"toi donne moi vite un coussin et une couverture sinon gare a ton cul"

L'entendant l'interressé porta la main sur la fesse meurtrie et fila sans mot dire chercher le materiel demandé
Lacrymosa
up

_________________
--Ghezabele
up
--Leucemia


Le brouillard... rien que le brouillard... et la douleur aussi!
Une douleur fulgurante, aïgue comme la lame d'un rasoir qui lui ravageait les tripes et l'entrecuisse.
La sensation que jamais plus personne ne pourra s'approcher d'elle sans s'empaler sur sa lame.
L'hideuse vérité qui fait que jamais plus un homme ne posera sa main sur elle. Ni personne d'ailleurs!
Et puis des voix, certaines inconnues, d'autre qu'elle croyait détester et qu'elle entendait avec reconnaissance pour la toute première fois.

A quoi bon fricoter avec un homme lorsque l'on peut avoir l'amitié solide de deux femmes de confiance?

Laborieusement, ses paupières s'ouvrirent et la lumière pénétra jusqu'à son cerveau, douloureusement.


"Gheza... c'est toi?"

Ses yeux s'habituèrent enfin à la lumière et la douleur lancinante transperçant ses mirettes s'estompa.
Elle tenta de se relever mais ne réussi qu'à se dresser sur ses coudes.


"Où sont mes dagues? je dois aller saigner tous ces porcs!!!"
Puis les larmes se mirent à couler le long des joues de la fière jeune femme, plus habituée au sang qu'aux larmes.
--L_ardente_petra


La tête posée sur le torse fragile d’Hanni, elle ne retenait plus ses larmes qui roulaient en cascade sur ses joues rougies de chagrin. Les yeux mi-clos, la respiration entrecoupée de sanglots, elle gémissait Petra. Agenouillée, elle serrait les mains de son homme pour partager avec lui le peu de vie qu’il leurs restaient à eux deux réunis. Elle avait courbé le dos comme un matou en vaine de caresse et attendait sans peur que l’ennemi lui donne le coup fatidique, celui de l’unification de deux corps, de deux êtres, de deux âmes pour un seul et unique même amour…

L’enfant pétrifié, désorienté et complètement décontenancé regardait la scène du haut de ses trois pommes sans vraiment comprendre pourquoi sa gorge la faisait tant souffrir. Une petite main blanche aux longs doigts fins était posée sur sa peau si fine, si fragile, si enfantine. Le sang coulait doucement entre ses doigts venant peu à peu tacher ses ongles comme ceux du boucher au coin de la rue. Pensait-elle à se sauver, à rejoindre ses parents, ses sauveurs en bas ? Pourquoi restait là aux coté de sa tortionnaire quand la porte sur son destin est grande ouverte ? Tout simplement parce qu’elle avait vu sa mère se faire battre et couper les cheveux sous ses yeux et pourtant elle pouvait remarquer que sa tyran était anéantie…

Tandis qu’à l’étage la vie se réduisait à deux corps en léthargie, on pouvait distinguer des voix en bas, tantôt graves, tantôt aigues. Bruits de pas qui se croisent dans les escaliers, échange de chuchotement entre la mère et le fils, Petra n’en avait cure, elle attendait la mort avec dignité. Elle prit une grande respiration et leva doucement la tête, les yeux en direction de la porte pour affronter son ennemi dans les yeux. Soupir de soulagement quand elle remarqua le jeune puceau franchir la porte avec sa requête. Elle se redressa d’un bond faisant virevolter la poussière recouvrant ses braies et envoya valser la mort dans le même élan de survie. Non ! Elle ne mourrait pas ce soir, ni elle, ni Hannibal et par chance cette petite aussi qui regardait son frère pleine d’espoir…

S’il revenait avec ce sourire niais sur les lèvres, les yeux pleins de paillettes, c’est que Gheza gardait toujours contrôle plus bas et qu’elle pouvait tenter de sauver Hanni en toute sécurité et confiance. Elle s’enquit auprès du jeune éphèbe pour connaître le nombre de personne dans la masure, leurs identités et demanda surtout ce que voulait l’aristocrate gominé…

Une fois les renseignements pris, elle demanda l’aide du jeune pour préparer le corps d’Hanni, obligea l’enfant à regarder pour prendre sa première leçon de survie. Estimait-elle qu’elle se trouvait en âge pour supporter le traumatisme de la chair meurtrie et sanguinolente ? Toutefois, l’enfant ne semblait pas plus choquée qu’elle ne l’était déjà et c’est bien docile qu’elle commença à laver le torse souillé du mourant…

Il mélangeait les différentes herbes médicinales pendant que Petra penchée au dessus de l’enfant, examinait avec soin l’ampleur des dégâts, Hanni était salement amoché et son visage pâle ne laissait rien préserver de bon. Peu importe, elle devait tenter le tout pour le tout et la priorité était de recoudre les chairs, elle verrait ensuite pour les membres brisés…

Soubresauts, corps qui se raidit et devient pierre, il avait saisit la main de l’enfant et lui avait brisé ses phalanges en rendant son dernier souffle de vie. Les yeux grands ouverts laissant paraître une fin douloureuse. Son visage exprimé une terreur, Hanni n’avait pas rejoint Aristôte…

Le visage déconfit, les yeux fixés sur le corps sans vie de son amant, elle s’écroula dans un cri de douleur :

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaa….



--Ghezabele
Un cris, un hurlement de bete mise a mort, une expression de totale anéantissement avait retentit a travers la batisse meurtrissant les oreilles de Ghezabelle et lui coupant le souffle.

Il les avait quitté elle le sentait dans son ventre et le desespoir de Petra lui en donnait la preuve, elle releva la tete d'un coup et hurla telle une louve traquée.

"HANNIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII........"

Abandonnant Leucé aux mains du bellâtre, elle grimpa quatre a quatre les marches menant a son homme et s'encadra dans la porte les mains rivée aux montants et le coeur battant la chamade.

Une vision de sang, de desespoir, une enfant bleme de douleur, Petra figé sur son cris prostrée dans sa douleur, et sa vie, là, les yeux grand ouvert sur l'enfer. Il les avait abandonné, plus jamais elle ne connaitrait la puissance de ses reins, plus jamais elle ne pourrait laisser tomber le masque pour laisser la petite fille martyrisée pleurer sur l'epaule solide du brigand, toute la consolation qu'il lui avait apporté venait de s'envoler avec lui, elle etait seule..

Elle ferma les yeux brulant de larmes contenues et quand elle les ouvrit la haine pure avait pris place dans son coeur.

"Petra secoue toi!!! Tu crois qu'il aurait voulu qu'ont chouinne comme ca?"

Elle parlait autant pour se galvaniser que pour faire reprendre conscience a la belle brune.

Elle se tourna et passant la tete dans l'escalier elle hela le tavernier

"La baudruche amene toi vite!!!!!!"

Il fallait faire vite et trouver de quoi enterrer leur amour decement avant d'aller le venger, et puis la leucé n'etait pas bien vaillante non plus et fallait voir si elle voudrait participer au lynchage ou rester avec le godelureau gominé pour roucouler.

Voyant Petra au bord de l'evanouissement elle decida de prendre les choses en main et empoigna l'adolescent

" aide moi a l'emballer proprement et donne moi de l'alcool pour mon amie, la nuit va etre rude."

Elle luttait vaillament contre la nausée et l'alcool lui ferait grand bien a elle aussi.
--L_ardente_petra


Son corps tremblait de tout part, une onde de frisson vînt lui glacer le sang, chaque centimètres carrés de sa peau étaient hérissés. Une douleur, une souffrance naquit du plus profond de son intérieur pour lui arracher sanglots et larmes. Petra suffoquait plus qu’elle ne pleurait.

Une main accrochée au matelas de plumes, l’autre appuyée contre son ventre, elle tentait tremblotante de se relever. Ses longues et fines jambe ressemblaient à deux bouleaux fraichement sortit de l’état d’arbrisseau à celui d’arbre qu’un vent malin s’amuse à maltraiter. Aucune concordance dans ses mouvements, mêmes ses bras semblaient refuser d’obéir et tous ses gestes se montraient instinctifs et maladroits. Soudainement, elle tourna la tête et de sa bouche sortit son repas avalé plus tôt.

Petra vomissait, crachait sa souffrance. Non, elle était incapable de se relever, d’affronter la mort de l’homme de sa vie.

Les genoux fléchis sur le sol, ses pupilles se voilèrent pour colorer ses yeux d’un noir aussi profond que le néant. Sa main se serra à tel point que ses ongles déchirèrent le tissu du matelas et Petra, les yeux dans le vide, revoyait les images de sa vie auprès d’Hannibal. Mélange de souvenirs, certains bons, certains mauvais mais toujours avec lui.

Les sanglots ne cessèrent de la faire hoqueter, subitement elle se figea tel un corps de marbre. Elle avait froid Petra et c’est tout naturellement que son corps devint aussi blanc qu’un linceul. Ses pupilles toujours aussi noires, traduisant toujours le même sentiment de vide, elle se releva d’un coup et se tint droite auprès de son homme. Hanni venait de partir en emportant avec lui le reste de conscience que Petra possédait encore à ce jour.

Debout auprès de lui, les paroles de son amie arrivèrent jusqu’à elle et c’est péniblement qu’elle détourna le regard qu’elle avait plongé sur Hanni pour reprendre contact avec ce qui l’entourait présentement. Elle hocha la tête en envoyant valser les larmes brulantes qui lui empourpraient les joues. Elle serra les dents de toutes ses forces et sentit dans ses oreilles, une pression lui resserrer le crâne et trouver comme point culminant, le haut de sa tête. Un mauvais mal de tête venait de trouver refuge en elle à tel point qu’elle ne sentit pas une de ses molaires se fendre en deux par le crispement de sa mâchoire, une carie venait d’en faire les frais. Une petite ombre toute déchirée voici le portrait qu’on aurait pu faire d’elle en ce jour.

Doucement et simultanément, une main vint se poser sur le visage d’Hanni et son corps se pencha sur lui. Elle écrasa sa poitrine contre le haut de son torse la tachant au passage de sang et ses lèvres se pressèrent contre sa bouche pendant qu’elle lui fermait les paupières. Un doux murmure à peine audible ondula jusqu’à l’oreille d’Hannibal et Petra se redressa en pointant de l’index la petite fille toujours présente dans la pièce.

Elle vient avec nous !!!

Oui, ce que Petra ne disait pas mais que seuls les plus proches de sa vie savaient, c’est qu’elle avait du abandonner sa fille à son père quand elle eu commit son premier adultère. Une femme de son rang ne pouvait salir le nom de son époux et c’est sans vergogne qu’il l’avait mise à la rue en lui reprenant titre, nom, fortune et enfant. Elle avait trouvé refuge auprès d’Hannibal qui l’avait ramassée sur le bord de la route complètement anéantie, perdue et désorientée. Elle n’avait pu trouver refuge près de son amant d’un soir qui après le scandale éclaté avait prit la fuite aussi loin qu’il avait pu. C’était seul qu’Hannibal lui avait offert une nouvelle vie. Il lui avait promit de reprendre sa fille à son père un jour et c’est inconsciemment que Petra reporta cette promesse sur cet enfant.

Elle attrapa le bras de la petite fille, lui massa la main et dans un sourire maternelle, lui adressa ces douces paroles :

Viens Clothilde, nous allons soigner ta main et te nettoyer un peu ma chérie…

Elle regarda Ghezabelle et dans une voix de gorge très comprimée lui dit :

Le jour se lève, dépêchons nous d’enterrer Hannibal avant que les villageois ne se réveillent.

Puis ajouta dans une voix froide et sans trémolos :

On va les crever ! Tous ! Un par un s’il le faut mais je trouverai le ou la coupable et elle en payera de sa vie et de celles de tous les êtres auxquels elle tient !!!

Le bras de l’enfant dans sa main, elle passa la porte, descendit les marches et se retrouva en bas devant Leucémia, le tavernier, sa femme et l’Aristocrate gominé. Elle regarda Leucémia dans un mauvais état, se rapprocha d’elle, lâcha le bras de sa fille imaginaire et prit son visage entre ses mains. Elle lui déposa une tendre bise sur le front, replaça une de ses mèches derrière son oreille et lui dit dans un tendre sourire :

Ne pleures pas Leucémia, ne pleures pas mon amie, l’heure de la vengeance à sonné.

Un sourire carnassier sur les lèvres, son teint encore plus laiteux qu’à l’étage, elle poursuivit :

On va commencer par ceux qui t-ont fait du mal pour se dérouiller un peu et on crèvera ces chiens en leurs faisant bouffer leurs tripailles.

Elle lui lâcha le visage et s’adressa aux autres :

Restez pas là bande de larves de vers à soie moisies !!! Bougez vous le cul où je vous le botte jusqu’à y enfoncer le bout de ma pointure !!!

Puis sur l’Aristocrate :

Qu’est ce que tu fous là toi ??? Tu es venu te régaler de notre malheur ? Tires toi, on n’a pas besoin d’hommes avec nous !!!

Puis dans un cri presque inhumain, proche de l’hystérie, elle cracha ;

CAAAAAAAAAAAAAAAASSSSSEEEEEESSSSSS TOOOOOOOOOOOOOOIIIIIIIIIIII !!!

Reprenant le bras de l’enfant, elle continuait en sanglotant de répéter inlassablement les mots qu’elle venait d’hurler. Elle emmena l’enfant dans la cuisine et la confia quelques instants à sa mère pour qu’elle prenne soin d’elle. Petra appuyée contre la table de la cuisine, se serrait fort dans ses propres bras et replongea amoureusement ses yeux dans le néant. Elle ne souffrait pas, elle s’imaginait être avec son homme…


--Leucemia


Lentement elle revenait à la réalité, bien qu'elle aurait préféré ne pas en sortir.
Impossible d'ignorer les cris de lamentation provenant de l'étage supérieur et qui ne pouvait signifier qu'une chose... son tortionnaire, son amant sauvage, son étalon fougueux, le seul homme qu'elle avait jamais aimé, qu'elle aimait et qu'elle aimerait éternellement s'était éteint.
Ses yeux s'étaient fermés pour toujours, les laissant toutes trois dans cet enfer terrestre.

Elle ferma les siens, incapable de pleurer, trop anéantie pour cela.
Ses tripes se nouèrent puis se détendirent et se renouèrent à nouveau, tel un bilboquet géant caché dans son estomac avec lequel un Dieu honnit s'amusait tel un enfant.

Le néant, l'obscurité, rien d'autre ne se reflétait dans ses yeux gris acier, maintenant plus durs que des agates.
Son corps et son coeur réclamait du sang, celui de ceux et celles qui avait emporté dans la tombe la vie de celui qui l'avait façonné à son image.

Au pied de son lit, un homme fin et racé la regardait. Elle ne réussit pas à déchiffrer son regard mais lui comprit parfaitement celui qu'elle faisait passer dans ses propres yeux.
Il recula malgré lui et eu le bon sens de paraître presque apeuré.
Mascarade elle le sentait mais il était possible qu'entre gens ayant un jour goûté au sang et à la vie de bohème le message de la vengeance soit universel.


"Ôte toi de mon chemin sale chien!!!!!!!!" lui aboya-t-elle plus pour s'assurer que sa voix ne laissait rien trahir que pour le faire reculer.

Sans un mot, il desserra sa ceinture. Un instant, elle revit les porcs qui avaient abusé d'elle dans la salle de garde mais il apparu manifeste que ce n'était pas ce qu'il avait en tête.
Il retira son épée en silence ainsi qu'une dague et lui tendit, toujours sans un mot.
Comme si une onde silencieuse, un courant s'était établi entre eux sans avoir besoin de l'exprimer par des mots.
Cet homme comprenait.

Sans se donner la peine de répondre, elle se saisi prestement de la dague qu'elle planqua avec les autres dans ses bottes et de l'épée qu'elle passa dans sa ceinture, sur la hanche droite pour ne pas en porter deux du même côté et qui n'auraient pas manqué de les faire repérer avec leur cliquetis infernal.

Parée, elle ferma les yeux quelques instants et scella son coeur.
Il était mort avec Hanni mais criait de douleur.
Refusant de pleurer - elle aurait toute une vie, ou sa mort pour cela après s'être vengée - elle quitta la pièce et descendit.
Quelques instant plus tard, Petra était là, auprès d'elle, tendre et déchirée, si belle que s'en était douloureux.

Trois femmes unies dans la même déchirure, trois femmes qui criaient vengeance et mettraient la ville à feu et à sang jusqu'à ce que mort s'en suive au besoin.
Trois femmes à jamais réunies par Hanni. Ses amazones...


"Ne pleures pas Leucémia, ne pleures pas mon amie, l’heure de la vengeance à sonné."

Tant de tendresse de la part de celle qu'elle détestait plus que tout quelques heures auparavant....

Elle se pencha et s'empara de la dague de l'aristocrate. Elle se redressa, et toujours silencieuse, referma sa main fine sur la lame qu'elle tira de l'autre main.
Le sang coula immédiatement, salvateur. Elle avait les idées claires maintenant!
De sa main valide, elle tendit le manche de la dague à Petra tandis qu'elle lui tendait celle blessée, en une invite à la serrer après avoir fait le même serment du sang.


"A la mort mes soeurs, vengeons-nous, vengeons le. Ce sera eux ou nous. Je ne trouverai le repos que lorsque nous aurons égorgé les porcs qui m'ont fait ça et quand on aura saigné comme des cochons ceux qui nous en emmener notre homme, même si je dois y laisser la vie."
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