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[RP] Quand la cupidité entraine des dommages collatéraux

Asselyne_de_lavieu
[La délivrance]

L'après-midi tirait à sa fin, un après-midi lourd et oppressant dont les dernières lueurs s'étaient brusquement réfugiées sur les arbres et sur les maisons. Je craignais de m'être trompée sur la position de l'enfant, de malmener l'être qui allait venir au monde par mes mains, la peur des hémorragies, des évanouissements, des traumatismes m'obsédait et je voyais déjà devant moi, un nouveau-né blessé et estropié. J'écoutai le frère Ambroise et j'enduisis mes mains d'huile de violette et de laurier. La femme gémissait et respirait de plus en plus fort. C'était le moment, je fis le signe de croix avant d'introduire ma main lentement dans son ventre et lui dit d'une voix forte pour qu'elle puisse entendre.

Poussez, poussez.... allez poussez très fort maintenant jeune fille, l'heure de la délivrance arrive !

Les yeux de la jeune femme s'ouvrirent en papillonnant, le visage rougit pendant qu'elle poussait grognant sous l'effort. Elle retomba sur le lit, à bout de souffle et murmura : Est-ce que je vais mourir ? Sur ces mots, elle poussa très fort en hurlant, puis sa tête pencha de côté et elle parut sans vie.

Des gémissements, le silence, la tiédeur des respirations, une lumière vacillante et funèbre de lampe à huile, de grands efforts de mes poignets arrachant non seulement l'enfant mais ce ventre endolori... et la tête du nouveau-né apparut. L'enfant arriva intact dans mes mains héroïquement ensanglantées. Je regardai toute émue, le frère Ambroise, une larme coulait sur ma joue, les yeux du jouvenceau étaient remplis d'émotion, nous étions soulagés pour l'enfant, il allait bien, c'était un garçon. Nos regards se portèrent sur la mère.
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Emilliane
Le travail avait duré des heures et des heures. Le ciel lumineux qui égayait la pièce s’assombrit au file du temps.
Emilliane n’en pouvait plus, elle donna ses derniers efforts pour que cet enfant puisse naître.
Elle gémissait et souffrait de cet accouchement qui tirait à sa fin.
Avec l’aide des deux personnes, elle dégagea de son ventre ce petit être fragile et bien en chair.
Un beau gros bébé en forme naissait dans cette hospice.
Malheureusement, au moment ou cet enfant finissait sa course de la libération, la jeune mère perdit conscience.
Elle avait perdue trop de sang et son visage humide de sueur se relâcha lentement.
La jeune fille vivait encore cependant on voyait qu’elle passerait pas la nuit. Elle était trop faible…

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Asselyne_de_lavieu
Lyne fit signe à Ambroise de s'approcher.

Approche Ambroise, tu vas le prendre avec toi et t'en occuper. tu sauras ?

Elle déposa l'enfant dans les bras tendu du jouvenceau et poursuivit les soins à la jeune mère.

Hélas, l'écoulement de sang était tellement important qu'elle eut toute les peines du monde à en trouver l'origine et la stopper mais vu l'étendu de l'hémorragie, elle n'avait que bien peu d'espoir.

Posant son regard sur le corps inerte d'une pâleurs extrême reposant sur un océan de linge rougit de sang, elle se dit que non, ce n'était vraiment pas un spectacle. Il est des fois où Aristote impose sa loi, quoique nous nous fassions.

Elle épongea le front de la patiente et versa quelques gouttes d'huile de lavande sur une serviette pour enlever les traces de sang sur sa peau. La blonde dut se rendre à l'évidence, qu'il était déjà trop tard, et que presque exsangue, la jeune femme allait rejoindre Aristote. Elle termina la toilette de la mère en lui éparpillant les cheveux sur l'oreiller.

Comme elle détestait de se sentir si impuissante face à la mort !

Elle se tourna vers Ambroise, les larmes pleins les yeux.


Je crois que c'est fini pour elle mon frère, elle ne respire presque plus et les battements de son cœur sont très faibles, qu'allons-nous faire de ce petit bout de chou ?

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Ambroise.
L’enfant était né. Asselyne avait coupé le cordon à quatre doigts comme c’était la coutume. L’enfant avait poussé son premier cri, ses premiers pleurs. C’était un bébé un peu joufflu, un garçon plein vigueur et qui semblait en très bonne santé. Asselyne l’avait lavé et emmailloté comme Ambroise l’avait conseillé. Elle le lui tendit ensuite.

Euh oui … répondit-il bien embarrassé.

Ambroise prit l’enfant délicatement à la demande de son amie. Le jeune frère était si fébrile …

Quant à la mère, elle s’était tellement battue pour mettre au monde son enfant qu’elle était épuisée. Elle était tellement faible qu’elle ne passerait pas la nuit hélas. Asselyne le sentait qu’elle prend soin de la jeune femme à lui faire une toilette. Une vie pour une vie. Le Très-Haut rappelait la mère pour laisser vivre ce petit garçon. Ambroise aurait aimé que pour son premier accouchement cela se passe autrement mais il savait qu’à leur époque une femme sur deux ne survivait pas à la délivrance. Les conditions pour une bonne délivrance ne s’y prêtaient pas suite au racket que la jeune femme avait subi.

Ambroise tenait le bébé dans ses bras. C’était la première fois qu’il avait enfant dans ses bras. Et rien qu’à le voir si innocent, anima sa fibre paternelle. Il avait envie un jour d’être père oui. Père d’une petite Angeline ou d’un petit Ambroise. Asselyne lui demandait quoi faire de l'enfant et il lui rétorque doucement.

Ma sœur, il faut tenter de connaitre ses dernières volontés et l’entendre en confession pour lui donner l'absolution ...

C'est la seule chose qu'il pouvait faire à présent. Aider la mère a trouver le salut. Il rend l’enfant à Asselyne et se penche auprès de la patiente afin de lui parler. Il devait lui donner le dernier sacrement avant qu’elle rejoigne les cieux. Il regarde la jeune femme qui semblait inconsciente. Il cherchait à capter son attention.

Emelliane ?
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En mode tamago - Absent Juillet et Août. Merci de votre compréhension.
Emilliane
Emilliane avait abandonnée tout espoir de se battre.
Elle était fatiguée, trop fatiguée par tant d’éffort dont le début de l’accouchement était trop faible.
Toute cette énergie l’avait fait perdre conscience sur la couche. La jeune fille respirait lentement et son cœur battait faiblement.
Tout signe d’une fin approchante à grand pas.
La jeune fille entendit une voix faible près d’elle et ses yeux s’ouvrirent lentement
Elle répéta lentement le même discourt, plusieurs fois, que ses mots soient entendu


Il..il faut…prévenez Le vicomte de Savigny..au berry ...mon oncle..Gilgaalad de Noldor…donnez-lui l’enfant…faites qu’il arrive chez mon oncle…promettez moi..

Elle bougea lentement sa main vers son cou et montra un bijou que son oncle lui avait offert. Un petit symbole dont tout deux connaissaient la signification.

Que ce bijoux lui soit donné.. Promettez moi…

Elle le regarda faiblement, attendant sa parole pour qu’elle puisse partir en paix et que cet enfant soit auprès de son oncle.

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Asselyne_de_lavieu
Elle savait très bien que la jeune femme n'en avait plus pour très longtemps à vivre, que c'était sans doute, ses derniers souffles de vie. Elle se pencha, lui caressa le visage et lui demanda dans l'espoir qu'elle puisse lui répondre.

Comment doit s'appeler ce garçon Emilliane ?

Elle pencha un peu plus la tête pour mieux entendre.
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Emilliane
Emilliane avait dit ces dernières volontés au frère ambroise.
Elle tourna son regard faiblement vers la femme, demandant le plus important, le prénom de l’enfant.
Tout ce voyage, elle avait réfléchi aux noms qu’il porterait.
Elle lui répondit faiblement mais distinguement le nom de son fils.


Ursion… Ursion de Vissac-Bazaumont-Noldor..

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Ambroise.
Ambroise restait de la patiente. Il écoutait ses dernières volontés. Asselyne gardait le nourrisson dans ses bras et se demandait comment appeler l’enfant. La réponse ne se fait pas attendre. Enfin, le jeune frère sentait que la jeune maman rejoindrait bientôt le Très-Haut et il ne pouvait que la conseiller au mieux, partager sa foy et son amour pour Dieu.

Chère Emilliane, avez-vous des regrets, une dernières confessions, des péchés que vous regrettez à me dire pour que je puisse vous donner l’absolution …
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Emilliane
Emilliane regarda son fils une dernière fois. De sa position, elle voyait que vaguement son visage.
Elle tourna son regard vers le frère et lui répondit lentement


Que dieu m’en soit témoin, j’ai toujours été bonne épouse… j’ai toujours obéis à la volonté de mon frère…qu’il me pardonne de point être rester auprès de mon époux…Ma blessure de savoir qu’il m’avait trahis…était si dure…que je n’ai pensé qu’a m’enfuir…fuir…et retrouver ..celui qui..a toujours été..chère en mon cœur…celui qui..m’a élevé…Malheureusement, je sens que la fin est proche… je j’aurai aimé revoir son visage…non…dites lui… que jamais…j’ai failli…croyez vous que le très haut me pardonnera.. ? prier pour moi..

Elle sentait son souffle devenir difficile..

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Ambroise.
Penché vers Emilliane, le jeune frère écoute les révélations de sa patiente avec toute sa compassion. Ambroise était triste pour cette jeune mère qui ne pourra pas voir grandir son enfant. La tristesse le gagne mais il devait à présent lui donner l’absolution.

Que Dieu, notre Père Céleste, vous montre sa miséricorde ! Par la sagesse d’Aristote et par le sacrifice de Christos sur la Croix, par le Ministère de la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, qu’il vous donne le pardon et la paix ! Et moi, je vous pardonne tous vos péchés.

Amen !


Il enchaine avec le dernier sacrement. Il appose ses deux mains sur la tête de sa patiente et prie.

Délivrez, Seigneur, l'âme de votre servante Emilliane, afin que morte à la terre elle vive en vous au paradis solaire ; et que le pardon de votre bonté miséricordieuse efface ce que lui aurait fait commettre en sa vie mortelle la fragilité de la chair. Par Aristote et Christos, donnez-lui Seigneur le repos éternel, et que la lumière sans fin brille pour elle. Qu’elle repose en paix.

Ainsi soit-il.


Il fit un signe de croix sur son front et fait signe à Asselyne de laisser l’enfançon près de sa mère pour les derniers instants de sa vie terrestre. Nul doute que le Très-Haut l’accueillerait au paradis solaire.
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Asselyne_de_lavieu
La jeune mère dans un de ses derniers souffles de vie avait pu annoncer ses dernières volontés ainsi que le nom qu'elle souhaitait donner à l'enfant. Le visage d'Ambroise était, rempli d'une profonde tristesse et d'une voix grave, lui donna l'absolution puis le dernier sacrement. La Blonde ne put s'empêcher de verser des larmes et les yeux mouillés, le cœur rongé par la tristesse, pria en silence. Absorbée par la prière, les yeux rivés sur la mère et l'enfant, spectacle glauque d'une fin proche, elle n'entendit qu'à demi mot, les paroles du jouvenceau.

Elle se signa, prit alors le nourrisson dans ses bras, le serrant contre sa poitrine, comme si c'était son enfant, le berçant et caressant son visage, elle s'avança jusqu'au chevet de la mère et le déposa avec délicatesse sur son ventre. La petite blonde se retourna vers le jouvenceau, baissant ses paupières quelques secondes, lui adressant un sourire d'encouragement et de compassion.

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