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[RP]Campement DB : Lachez les aiguilles ! Sortez les épées !

Andaine
[Andaine contre Azzera]


Ainsi donc il s'agissait d'un entraînement. Un duel au bâton !

Tandis que Kali sa sœur et marraine s'adressait à Aengus, petit sourire narquois au coin des lèvres l'aspirante cogitait. Il fallait se faire une raison. Impossible d'y échapper.

Petite moue boudeuse affichée sur le joli minois de la saumuroise. Le bâton n'était pas vraiment son arme de prédilection. La blondinette afficha un visage inexpressif pour ne point montrer sa faiblesse mais elle savait qu'elle partait déjà avec un sérieux handicap.

Un Licorneux accueilli par Azz venait d'arriver au campement et s'était ajouté au groupe. Andaine l'avait déjà aperçu auparavant au domaine de Saint-Paterne. Le compagnon de Fifi.

Retour sur l'esquire et gardienne. Annonce des duels. Andaine contre Azzera. Morbleu ! La mimizannaise. Une adversaire de taille en plus.


Les deux jeunes femmes allèrent se préparer et se retrouvèrent face à face. Azzera semblait de mauvaise humeur. Hum... cela promettait.

L'angevine se débarrassa de son épée au profit du bâton. Mille pensées se bousculaient dans sa tête alors que le duel commençait.

Rapidité d'entrée de jeu de l'écuyère. Les yeux gris perle arrondis, la bouche formant un O parfait, Andaine vient d'être surprise par la première attaque de sa sœur. Elle se défend piteusement avec son bâton laissant Azzera la toucher sans la blesser mais la jeune femme est déstabilisée.

Reprends toi ma fille ! Ce n'est que le début ! Hum attends p'tite soeur c'est à mon tour d'attaquer. Bon on respire, on se concentre, on ne lâche pas la brunette du regard.

Les deux jeunes filles reprennent place.

Prendre le bâton bien en main cette fois-ci et viser. Première attaque de la blonde mais pas assez convaincante, l'offensive n'est pas assez forte. Azzera la contre facilement, le coup est paré.

Zut alors !

L'écuyère attaque de nouveau rapidement mais Andaine prend ses marques et se défend correctement. Azzera arrive tout de même à toucher l'aspirante. Gémissement de la blonde.

Les deux jeunes femmes ne se quittent plus du regard, elles se lancent toutes les deux en même temps mais se ratent. Trop de fatigue accumulée, trop de questions qui se tournaient dans sa tête. A cela il fallait ajouter le manque de sommeil aussi.

Ne pas se décourager. Nouvelle attaque de sa soeur, Andaine prend confiance en elle et réussit à parer efficacement le coup porté par Azzera.

Tandis que les offensives de la brunette se succèdent, alors même que Andaine se défend correctement et pare les coups de bâtons, d'aucuns verront la supériorité de l'écuyère face à l'angevine, un brin trop timide dans ses attaques.

Une offensive de trop, l'aspirante, surprise se défend piteusement mais est touchée. La saumuroise est essoufflée, le manque d'entrainement certes mais aussi la faim qui la tenaille.

C'est alors qu'Azzera attaque mais faiblement.

Ma sœur présenterait-elle les premiers signes de fatigue ?

Sourire sur les lèvres, Andaine baisse alors sa garde et l'écuyère en profite pour lui asséner le coup de grâce.


Aieeeeeeeeeeee !

Cri douloureux. La jeune femme lâche le bâton. Sa main vient d'être blessée.
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Filleule de Kalimalice - Soeur en deuil
Fildais
Dès le premier instant, son regard azurin s’était accroché sur la haute silhouette qui se détachait dans l’aube naissante du petit matin, même de loin Fil l’avait reconnu et à son approche sentit la célérité de son palpitant devenir de plus en plus importante. Pourtant le minois fildaïssien garda son impassibilité, l’apprentie ne bougea pas une once, demeurant immobile, les mains toujours laissées dans le dos, il n’y avait que ses prunelles brillantes qui le suivaient à chacun de ses mouvements.

La Gardienne donna l’explication au son du cor, rien d’alarmant, ça la castelroussine le savait, sinon l’agitation aurait été toute autre. Kali annonça le programme du jour, entraînement aux bâtons, pourquoi pas, cela faisait longtemps que la jeune fille ne s’était servie de son bourdon à cet escient, et se frotter au géant gaélique ne lui faisait pas peur, d’ailleurs elle préférait même. Elle pourrait se montrer plus intransigeante dans ses coups que si c’était une de ses sœurs, la berrichonne ne se freinerait pas par crainte de faire mal à une compagne, le combat n’en sera que plus équitable d’après son avis.

Air circonspect à la vue des bouts de bois qui devaient servir à l’entraînement, moue dédaigneuse à leurs égards, Fil détacha le ceinturon auquel était rattaché le fourreau de son épée qu’elle laissa à terre, rangé soigneusement.


M’excuse Kali mais je vais chercher mon propre matériel.

Ses pas souples l’entrainèrent jusqu’à sa tente et lestement la blondinette revint avec son compagnon de chemin, une longue baguette épaisse dans un beau bois de châtaignier. Son bourdon dernier vestige de son ancienne vie de pèlerine.

Pas un regard vers son compagnon licorneux, elle ne voulait pas être déstabilisé par ses yeux là, pas maintenant. Elle installa sa frêle carcasse face à son adversaire, l’œil fauve le jaugea de pied en cape, Aengus était si massif, qu’il marquait encore plus la petite silhouette rendant la Blanche presque minuscule. La blonde savait que les grands costauds, étaient plus lourds au déplacement, moins agiles et elle comptait là-dessus pour avoir une once d’avantage. Se mit en garde, le bâton dans les deux mains bien devant elle, son pouce caressant inconsciemment la coquille qu’elle avait gravé dessus il y a bien longtemps, fit un signe bref de la tête en direction de Kali pour lui signaler qu’elle était prête et qu’elle pouvait lancer le duel.

Avant de débuter Fildaïs fit un vague salut de la tête en direction de son vis-à-vis, et donna le premier coup sans attendre, tout légèr, juste pour explorer ses faiblesses, voir où les lacunes défensives se trouvaient, les prunelles de la castelroussine scrutèrent la manière dont l’irlandais prenait possession de son espace. Comme elle l’avait prévu, il para facilement.

Les yeux de Fil ne quittèrent pas les mouvements habiles de l’homme, elle y nota une certaine habitude de l’usage du bâton, la Blanche devrait être encore plus sur ses gardes, et elle resta concentrée, il feinta à plusieurs reprises mais ne trompa pas la Blanche en alerte. Enfin il attaqua, surprenant un peu la petiote qui contra prestement et tenta même une touche qui rata. Cela ne fit qu’aiguiser la combativité fildaïssienne.

Immédiatement l’amoureux des poissons-femmes éprouva la jeune blonde d’un nouvel assaut, peu probant et sans vraiment y croire lui- même, une sorte de tentative « au petit bonheur la chance », y arrivera ou pas et là en l’occurrence, l’apprentie Blanche bien attentive contrecarra son plan avec une parade défensive propre et nette.

Sentant un léger relâchement du grand brun chevelu, la petite berrichonne avança de deux pas, l’attaqua, et le toucha de justesse, son mouvement gênée par sa défense, un peu tardive mais néanmoins vigoureuse. Fildaïs ne s’arrêta pas là, ayant appris de la Cap’ qu’il fallait profiter de la moindre ouverture pour harceler l’assaillant jusqu’à lui faire baisser la garde. Bien remontée, Fil l’estoqua durement avec le bout de son bourdon sur le côté, là où son adversaire avait laissé vacant ses défenses. Il n’était pas une de ses sœurs et faire abstraction de complaisance fut aisée avec le sieur, un mince sourire se dessina sur le minois poupin de la castelroussine, satisfaite d’avoir touché.

Par prudence, Fil se mit un peu en retrait, pour elle l’irlandais aller préparer une contre-attaque musclée et ne se sentant pas de taille à parer un coup puissant fort préféra se montrer avisée, puis ne voyant rien venir, se replaça, son regard glacé appuyé sur le gaélique, imperturbable.

La berrichonne assaillit son adversaire, sentant chez lui une once d’hésitation, Fil abaissa un peu sa garde pour permettre à son coup plus de puissance et de précision, habitée de sa froide détermination à menée l’assaut à bien. L’homme contra avec agilité, mais la petite ne se démonta pas le moindre du monde, et se servit de son agilité de mouvement et de son expérience à tâter le coquillard pour de nouveau frapper, là où encore la surveillance manquait, le flan gauche, l’irlandais encaissa en grimaçant.

Fil fronça les sourcils un peu déstabilisée par le visage un brin chiffonné d’Aengus, puis se ressaisit immédiatement et tenta le tout pour le tout, une frappe toute en subtilité, si finaude qu’elle échappa aux yeux affûtés de l’homme en tartan, toucha à peine l’épaule ne voulant pas trop l’abîmer pour ne pas subir les foudres d’une Azzera furibonde. De toute manière à quoi bon faire mal, elle avait déjà remporté le duel.

La jeune blondinette reçut les félicitations du combattant. Fin sourire sur sa frimousse, lorsque la petite d’un geste furtif de ses doigts, écarta une partie du tartan irlandais qu’il venait de réajuster, coup d’œil rapide à sa blessure. Et lui répondit en accentuant ses paroles par un bref mouvement de menton à l’encontre de l’endroit douloureux.


J’aurai eu p’têtre moins de chance si vous étiez au meilleure de votre forme, je peux donc m’estimer heureuse d’avoir gagné. Vous avez su acquérir mon estime, vous faites un bien fier combattant.

Inclina sa tête dans un signe de respect et se retira de la lice improvisée. C’était accompagné d’un large sourire qu’elle alla enfin saluer son promis, s’arrêta devant lui remontant son regard jusqu’au sien, teintant ses gestes de sa pudeur habituelle, ses doigts effleurant juste sa main qu’il avait posé sur la garde de son épée.

Bien le bonjour mon cher Vicomte, vous m’avez manqué…
Pinça ses lèvres et baissa les deux opales bleutées qui s’étaient mises à se troubler et tendrement lui prit le bras.


Venez, j’aimerai voir mes sœurs combattre.

Fil s’assit en tailleur dans l’herbe, y déposa son bourdon bien près d’elle et l’invita d’un mouvement de la main à l’imiter.
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Soeur en Deuil
Apprentie Dame Blanche, femme-lige de la Baronne Bitterly. Mie de son pain.
Bradbury
Rassemblées, elles attendirent de connaître l’objet de l’appel du cor. Au mot d’entraînement au bâton, elle sourit, mais grimaça à l’idée de le faire le ventre vide.
Par contre elle retrouva le sourire en sachant que son adversaire du jour serait Pherea.

Elle s’approcha de l’apprentie et lui glissa à l’oreille malicieusement :
Alors Phe, prête à recevoir du bâton pour nous avoir réveillée de si bon matin ? A moins que ce soit moi qui est le retour du bâton. Allons nous préparer et profitons en pour regarder les autres duels.

Elle s’en alla dans la tente chercher un bâton, celui qu’elle avait eut pendant très longtemps avait servit de troc pour trouver un peu de nourriture pour survivre. Une belle aventure !
Puis elle revint et attendit le retour de Pherea, tout en observant les autres duels.

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Ecuyère Dame Blanche- En deuil- 45 à jamais !
Azzera
Écouter la gardienne annoncer un entrainement.
Ne pas sourciller, et penser qu’il ne pouvait s’agir que de cela puisqu’il ne semblait pas il y avoir de remue-ménage aux alentours.
Andaine… Petit regard lancé à l’apprentie discrètement.
Azz ne l’avait jamais vue combattre… Ne pas sous estimer son adversaire, jamais.
Une promesse de combat au sommet en entendant le nom de l'adversaire de la blonde Fildais. Frémissement des lèvres signifiant, à qui savait y regarder d'un peu plus près, le contentement de l'écuyère.

En un instant, elle se souvenait des prestations de la lieutenante à la commanderie. Cette fille était aveugle, et pourtant, se montrait bien plus « attaquante » que certaines.
Les autres combats devaient aussi être intéressants à voir…
Se recentrer sur Andaine et aller chercher un bâton.
Hésitations ! Lequel choisir ?
Ne pas prendre un gourdin, elle n’avait aucune envie d’assommer sa sœur en un coup… non, son choix se porta vers un bâton mi-long, solide, il devait être fabriqué en frêne… oµ en chêne peut être…
Peu importe après tout, l’essence du bois n’assurera pas l’écuyère de gagner.


Andaine VS Azzera

Pieds solidement maintenus écartés, jambes souples, arme tenue à deux mains, visage fermé.
Ne pas voir une sœur devant elle, mais un ennemi potentiel.
Moulinets rapides des poignets pendant que sa sœur se prépare.
Mise en garde sans quitter sa sœur d’un regard déterminé et froid.
Et hop… à l’assaut. Première tentative de l’écuyère, trop rapide pour que l’angevine puisse parer.
Sans se laisser adoucir par cette touche, la mimizannaise se replace, feinte une attaque sur le flanc, retient son coup et le dévie au dernier moment… Sans succès. Les bâtons s’entrechoquent dans un bruit sourd.


**Allons ! Azz… tu te laisses aller !**
Respiration haletante, tempes battantes, le teint rosi, la fatigue se ferait-elle déjà sentir ?
Ne pas abandonner, ne pas faillir.
Concentration sur l’adversaire !
Et la voila repartie, un coup à gauche, non à droite, Azz ne quitte pas Andaine des yeux. Le bâton, maintenant pris dans une seule main, s’abat sur sa sœur en un « tac » reconnaissable, touche !
La faim les tenaille sans nul doute, et Andaine en profite pour se montrer plus combative.


**Mortecouille… tiens…. Prends ça…**
Geste rageur qui marque la fin du duel…
Un cri.
Elle est blessée.
Sur le coup, et sans penser à son Irlandais, Azz se précipite sur sa sœur…

Hum… ça va Andaine ?

Sans attendre la réponse, elle sort enfin l’esprit de ce duel… diantre, Aengus… comment s’est-il débrouillé ?
Elle n’a pas vu la fin de sa rencontre avec Fildais.
Cœur battant la chamade tout à coup.
Plus aucun signe de mauvaise humeur.
Tiens ! voila une parade à l’énervement matinal ! à méditer…

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Bradbury
Alors qu’elle s’apprêtait à commencer son duel avec Pherea, après les deux premiers, elles furent interrompues.

Elle avait reçue l’autorisation de retourner dans son Comté. Chez elle, un étrange sentiment après tant de mois à arpenter les routes du nord au sud, d’ouest en est.
Un peu de repos sur ses terres ne seraient pas de trop, d’autant qu’il y aurait sûrement d’autres mobilisations plus tôt qu’elle ne le supposait très probablement.

En attendant, elle se dirigea vers la tente pour ranger ses affaires, seller sa monture et alla saluer ses compagnes.


Ne m’en veuillez pas de vous laisser ainsi, mais cela fait bientôt dix mois que je n’ai pas revue le Limousin et puisque notre Capitaine nous donne l’autorisation, je rentre donc !
Puis après un dernier signe de la main, elle prit la direction du retour.
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Ecuyère Dame Blanche- En deuil- 45 à jamais !
Kalimalice
Le duel s’effectuait et les dames blanches avaient acquis de l’expérience .La gardienne était fière de ses sœurs .Elle ne perdait en rien de l’œil les coups portés .Le silence régnait sur le campement .Des bruits de sabots sur la terre battue, tout proche de ses oreilles .Un messager s’approche et demande

Je cherche dame Kalimalice esquire et gardienne de l’ordre des dames blanches .Je dois lui remettre ce pli.

La blanche s’approche et tend la main, ote le sceau et lit la missive .Les ordres étaient clairs et nets


Kali tapa dans ses mains et relit la phrase de démobilisation


Zya a écrit:
.Je relève les troupes. Vous rentrez chez vous, pour celles qui sont restées.


Mes sœurs ainsi qu’a vos compagnons, vous pouvez préparer vos affaires et quitter l’orléanais .Notre capitaine vous relève de cette mission. Je tiens au non de mon duché à vous dire merci, d’avoir accourue à l’appel d’aide .Je vous souhaite à toutes et tous un bon voyage et qu’Aristote vous protège. A vos paquetages …..

Le duel s’arrêta et chacune et chacun retourna préparer ses affaires pour rentrer,retrouver maisons et amis et souffler un peu .
Mais pour la blanche dame de St Firmin les choses ne s’arrêtaient pas la .Elle allait reprendre sa place auprès de la défense de la noblesse et rejoindre son village .Bras trop heureuse de la mobilisation, lui laissa à peine le temps de finir et s’empressa de courir vers sa tente, non s’en donner quelques mots d’excuse .comme si on avait à s’excuser d’avoir envie de rentrer chez soi

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Andaine
Andaine se tenait encore la main quand elle aperçut un messager remettre un pli à sa marraine l'esquire Kalimalice.

Après en avoir pris connaissance, la gardienne se tourna vers les duellistes et tapa dans ses mains.


Mes sœurs ainsi qu’a vos compagnons, vous pouvez préparer vos affaires et quitter l’orléanais. Notre capitaine vous relève de cette mission. Je tiens au non de mon duché à vous dire merci, d’avoir accourue à l’appel d’aide .Je vous souhaite à toutes et tous un bon voyage et qu’Aristote vous protège. A vos paquetages …..

La nouvelle venait de tomber. Zya notre capitaine relevait les troupes.

La stupeur apparut sur le visage de la jeune fille, effaçant l'expression de douleur.


Brad fut la première à réagir et se dirigea vers sa tente.

L'angevine ramassa son bâton, salua ses soeurs. Avant son départ, elle voulait les aider à désinstaller le campement et faire place nette. Dans un premier temps l'aspirante rassembla ses affaires et prépara son maigre bagage.

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Filleule de Kalimalice - Soeur en deuil
--Fildais


Son compagnon assis à ses côtés, où plutôt couché dans l’herbe, éreinté par le voyage, semblait avoir sombré dans un demi-sommeil. Fil, elle, restait attentive à ce qui se déroulait, observant les gestes d’Azz et d’Andaine et ainsi, apprendre des nouveaux mouvements ou des techniques qu’elle n’aurait pas eu l’idée. Car dans les duels, la petite berrichonne fonctionnait beaucoup à l’instinct et comptait beaucoup sur sa rapidité et son agilité plutôt que par sa force. Il était bien visible que l’écuyère avait de l’expérience, de jolies feintes et une certaine combativité, Andaine manquait encore un peu d’entraînement mais elle se débrouillait pas mal, et avait eu de belles tentatives qui avaient malheureusement échouées, mais le geste était là.

Les duels furent interrompus par une annonce, leurs démobilisations à toutes (et tous), d’un bond la petite castelroussine se leva, laissant son vicomte à un repos bien mérité. Aidant ses sœurs à défaire les tentes et les pliées. Il fallait aller à la recherche des moindres affaires éparses dans le campement qui s’était déjà réduit aux premiers départs. Il fut plus vite démonté qu’installé ce camp là, certainement la fébrilité des Blanches à retrouver leurs foyers, les rendaient pressées.

Une fois que la jeune damoiselle, eut fini son maigre paquetage, elle sella son cheval et celui de Maxime, dans la vue du départ imminent et y fixa leurs affaires. Du coin de son œil bleu, Fildaïs put s’apercevoir que Phé était déjà prête, les yeux encore cernés de sa garde, pour la noiraude le voyage jusqu’en Berry promettait d’être épuisant.

Un dernier tour pour saluer ses sœurs, et leur souhaiter aussi un bon voyage. Un dernier salut militaire pour sa marraine avant d’aller réveiller le poitevin et l’installer tel un spectre endormi sur sa monture. Le cœur serré, Fil se hâta de partir, elle n’aimait pas les au revoir qui s’éternisaient…

Aengus


Je n'avais pas le sentiment d'avoir "perdu" le duel.
Pour moi, un combat - réel, s'entend - se solde par la mise à mort d'un des combattants. Cette fois, il ne s'agissait que d'un jeu, en quelque sorte.
Nous en pratiquions assez en Irlande pour que je sache que les perdants n'étaient que des grincheux qui avaient, à leurs yeux, quelque chose à prouver.
Quant à nous, à cette époque, nous nous affrontions en des joutes qui se terminaient toujours par une solide beuverie entre visages hilares et tuméfiés !

Cependant, j'étais un peu inquiet pour ma blessure et je redoutais le moment où Azzera viendrait l'examiner... Aussi, je m'isolai, sans quitter l'espace de joute et entrepris d'y regarder de plus près.

Ce que je craignais était arrivé... deux fils avaient cédé sous les coups et avaient provoqué un saignement spectaculaire, mais sans gravité : les lèvres de la plaie étaient déjà soudées et en bonne voie de cicatrisation.
Néanmoins, pour ne pas alarmer inutilement ma Douce, je sortis de mon "sporran" un linge propre et me mis en devoir d'éponger le saignement. La plaie nettoyée ne saignait déjà plus, mais il me fallait ôter les fils qui commençaient à "tirer" un peu douloureusement.
Discrètement, tout en suivant les combats engagés, je tirai ma dague de ma botte et entrepris de sectionner les fils restants, puis, les arrachai un à un avec une petite grimace.

J'avais à peine terminé que l'annonce de lever de camp fut donner pas l'Esquire...

Joie... Libérés de nos engagements, nous allions pouvoir rentrer chez nous !

"Chez Nous"... Mmmmmmm... Fonder notre foyer... enfin !

Azzera a gagné son duel... me cherche du regard... Ouf... elle n'a rien vu... encore qu'avec elle, je m'attends à tout... elle me regarde intensément en s'approchant de moi. Elle semble m'inspecter, me sonder... une lueur d'inquiétude passe dans ce merveilleux regard sombre.
La rassurer !

- Oui, ma Sirène... ça va bien....
- Nous rentrons ?... C'est cela ?... Allons nous préparer... il me tarde d'être chez nous.


Je l'entraîne vers notre tente... Le paquetage est vite fait... Impatience contenue... regards fiévreux échangés sans un mot... comme toujours.
Nous savons ce que ce retour signifie pour nous. Désormais, plus que jamais, nos vies sont liées.. enchaînées. Nous savons aussi que le passage devant un prêtre n'est qu'une formalité... importante certes, mais même sans les Sacrements, nous sommes l'un à l'autre pour le meilleur et pour le pire.

Dès nos préparatifs terminés, nous rejoignons les Blanches pour un au revoir bref, mais intense.
Je m'adresse à Dame Kalimlalice :

- Madame... sourire, oui, je sais... Kali... Je voulais vous exprimer ma gratitude pour m'avoir accepté parmi vous. Je suis honoré de la confiance que vous m'avez accordée. Mon bras est désormais vôtre s'il arrivait que je doive encore accompagner ma Promise en mission.

Je m'inclinai humblement devant elle, puis j'ajoutai ;

- Ce serait aussi grand honneur de vous voir à nos épousailles.. si j'ose me permettre cette invitation.

Je me retirai discrètement et attendis non loin que ma Douce Fiancée salue ses Soeurs.

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Azzera
Il y a des choses auxquelles on ne s'attend pas, qui arrivent très rapidement, tel un messager qui apporte un pli à l'esquire, et qui, d'un seul coup, vous font perdre le fil de vos idées.
Et revoila la mauvaise humeur qui reprend le pas sur le désir de combattre, de toute façon, Kali vient le l'annoncer, elles sont démobilisées.
Elle s'est pas levée du bon pied, l'écuyère, maintenant, c'est une certitude.

Agir promptement.
Entrainée vers sa tente par un irlandais pressé de prendre la route, pour peu elle aurait presque oublié que cette démobilisation signifiait leur retour à Mimizan.
Regards échangés sans un mot, il sait comment faire pour la calmer.
Les soeurs s'activent toutes à replier les toiles, éteindre les feux, ranger les armes, disposer les différents ustensiles sur la charrette que l'esquire ramènera à la caserne.
C'est pondérée par l'ardeur de la tâche que la jeune écuyère salua ses soeurs avant de regarder un Aengus souriant.
Il parlait avec Kali... d'épousailles... de leurs épousailles... décidément, si cet homme avait pu faire porter la nouvelle dans tout le royaume, il l'aurait sans doute fait.
Moue enjouée se dessine sur son visage.

Aengus, il est temps Amour.
Kali... ne t'en fait pas, tu seras la première avertie...

Distante d'ordinaire, elle ne sait pourquoi elle serre Kali ainsi dans ses bras.
Sans doute pour assurer l'esquire que tout va bien se passer.
Les deux montures sont prêtes.

Déjà les pas des chevaux les emportent vers la Gascogne tant espérée par l'un comme par l'autre.

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Kalimalice
Tout allait très vite elle les regardait partir vers la tente, s’affairaient à démonterleur hôtel de campagne et ranger leur paquetage .Chacune la saluant rapidement.Les effusions n'étant pas de mise chez les blanches . D’abord Bradbury, suivit d’Andaine ,Pherea ,Fildais à son tour et son licorneux ,puis les derniers Azzera et l’homme au kilt

Ravi d’avoir rencontré celui qui faisait battre le cœur de celle qu’elle considérait plus qu’une sœur, des liens s’étant tissés au fil du temps et des missions .C’est drôle la vie quand on marche côte à côte sur le fil du rasoir comme cela rapproche.
L’homme plein de courtoisie la remercia de la confiance qu’elle lui avait accordé .Cela la fit sourire la blanche .Elle l’avait forcé à ce duel et il ne lui en voulait même pas.
Et voila que tout de go il l’invitait à leurs épousailles.
La gardienne allait répondre mais Azze plus rapide surenchéri


Kali... ne t'en fait pas, tu seras la première avertie...

Elle les regarde tour à tour ,bouche baie ,se sent enlacée ,elle lui murmure à l’oreille

Allez ,allez va ma sœur et qu’Aristote vous garde et le jour venue je serais la .Je ne manquerais cela pour rien au monde .

Aussi rapide qu’une trombe ils sont à cheval et le bruit des sabots raisonnent, sur la terre battue entourant Orléans.
L’esquire les regarde partir .Pour elle, il le temps de quitter à son tour le campement et de se ranger aux ordres du duc

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