Williamss
Une douce fraîcheur l'envahissait lentement au travers du néant. La mort n'était donc pas si désagréable que ça...
Puis rapidement, les douleurs se réveillèrent. C'était donc en enfer qu'il avait eu sa place, sans grande surprise.
Quelques instant de plus et ses esprits s'éclaircissaient, abandonnant son coma pour un dur retour à la réalité. Serait il possible que... Mais oui, il n'avait pas encore péri!
Certes il lui était possible de sentir toutes ses côtes, certainement cassées pour certaines, et son bras le lançait d'un mal de chien, mais il était en vie...
Ouvrant un il, Williamss aperçut face à lui un de ses bourreaux occupé à lui verser une gourde sur la tête.
Ne pouvant bouger, ni tenter quoi que ce soit, il se contenta d'observer sans un mot.
On l'avait ligoté et comme si ça ne suffisait pas pour l'humilier, dans le plus simple apparat...
Passez celui qu'il avait aperçu immédiatement, les trois autres étaient eux aussi encore là. Deux s'essayaient déjà avec ses vêtements, tandis que le troisième, celui qu'il avait réussi à empaler, se tenait assis, une bouteille à la main. La sueur lui coulait sur le visage et sa mine blême contrastait avec la rougeur du bandage qui lui entouré le ventre. Ayant passé suffisamment de temps sur les bancs de l'université pour avoir développer quelques connaissance en médecine, Gilly n'avait pas besoin de lausculter pour savoir qu'il était mourant.
Et joe, s'réveil le bonhomme
le petit voulu se lever mais ne pu y arriver.
Aide moi averrell, j'veux causer à c'fils de chien
Aidé du plus grand, il se planta devant will, regard méchant.
Ça fanfaronne moins d'un coup. Tu vas m'dire ou qu'ta planqué tes affaires. Pas possible qu'un col blanc comme toi voyage avec si peu...
Williamss le fixa calmement et ne disant toujours rien. Une calotte du revers de la main lui fit tourner la tête.
tu vas parler bâtard ou j'te les coupe.
Will pouvait sentir le froid de la lame sur ses bijoux de famille, l'homme ayant ajouté le geste à la menace.
les supplier de l'épargner aurait sûrement était peine perdu et leur faire trop honneur. Le regardant de nouveau, le prisonnier se décida à lui répondre
Tue moi petit homme et qu'on en finisse. Tu n'auras rien de moi et je t'ai déjà emporté dans la tombe...
Si y'a qu'ça pour te faire plaisir!
Joe avait armé son poignard, prêt à porter le coup fatal quand un de ses frère l'interrompit.
Joe, joe, j'crois qu'on vient par ici!
Regarde, on voit des torches s'approcher au loin.
En effet, sortant de la pénombre, il était possible d'apercevoir plusieurs flambeaux semblant se diriger à vive allure vers eux.
L'vioc a dû donner l'alerte, suis sûr que c'est la garde. faut qu'on file.
Crève, espèce de chafouin puant, hurla le gredin, bien décidé à exécuter l'homme à sa merci. Mais sa propre blessure l'en empêcha, pris d'une soudaine quinte de toux sanguinolente, il manqua de s'écrouler.
vite vite faut y aller les gars, plions tout et tirons nous
Ramassant tout autour d'eux, y compris leur petit frère mal en point, les frères Dalton mirent les bouts bien vite, se fondant rapidement dans l'obscurité comme ils étaient venu...
Williamss relâcha un soupir. C'était pas passé loin...
Tout son corps endolori, il laissa la souffrance l'emporter et reperdit connaissance.
_________________
Les petits voleurs sont pendus, les grands sont salués.
Puis rapidement, les douleurs se réveillèrent. C'était donc en enfer qu'il avait eu sa place, sans grande surprise.
Quelques instant de plus et ses esprits s'éclaircissaient, abandonnant son coma pour un dur retour à la réalité. Serait il possible que... Mais oui, il n'avait pas encore péri!
Certes il lui était possible de sentir toutes ses côtes, certainement cassées pour certaines, et son bras le lançait d'un mal de chien, mais il était en vie...
Ouvrant un il, Williamss aperçut face à lui un de ses bourreaux occupé à lui verser une gourde sur la tête.
Ne pouvant bouger, ni tenter quoi que ce soit, il se contenta d'observer sans un mot.
On l'avait ligoté et comme si ça ne suffisait pas pour l'humilier, dans le plus simple apparat...
Passez celui qu'il avait aperçu immédiatement, les trois autres étaient eux aussi encore là. Deux s'essayaient déjà avec ses vêtements, tandis que le troisième, celui qu'il avait réussi à empaler, se tenait assis, une bouteille à la main. La sueur lui coulait sur le visage et sa mine blême contrastait avec la rougeur du bandage qui lui entouré le ventre. Ayant passé suffisamment de temps sur les bancs de l'université pour avoir développer quelques connaissance en médecine, Gilly n'avait pas besoin de lausculter pour savoir qu'il était mourant.
Et joe, s'réveil le bonhomme
le petit voulu se lever mais ne pu y arriver.
Aide moi averrell, j'veux causer à c'fils de chien
Aidé du plus grand, il se planta devant will, regard méchant.
Ça fanfaronne moins d'un coup. Tu vas m'dire ou qu'ta planqué tes affaires. Pas possible qu'un col blanc comme toi voyage avec si peu...
Williamss le fixa calmement et ne disant toujours rien. Une calotte du revers de la main lui fit tourner la tête.
tu vas parler bâtard ou j'te les coupe.
Will pouvait sentir le froid de la lame sur ses bijoux de famille, l'homme ayant ajouté le geste à la menace.
les supplier de l'épargner aurait sûrement était peine perdu et leur faire trop honneur. Le regardant de nouveau, le prisonnier se décida à lui répondre
Tue moi petit homme et qu'on en finisse. Tu n'auras rien de moi et je t'ai déjà emporté dans la tombe...
Si y'a qu'ça pour te faire plaisir!
Joe avait armé son poignard, prêt à porter le coup fatal quand un de ses frère l'interrompit.
Joe, joe, j'crois qu'on vient par ici!
Regarde, on voit des torches s'approcher au loin.
En effet, sortant de la pénombre, il était possible d'apercevoir plusieurs flambeaux semblant se diriger à vive allure vers eux.
L'vioc a dû donner l'alerte, suis sûr que c'est la garde. faut qu'on file.
Crève, espèce de chafouin puant, hurla le gredin, bien décidé à exécuter l'homme à sa merci. Mais sa propre blessure l'en empêcha, pris d'une soudaine quinte de toux sanguinolente, il manqua de s'écrouler.
vite vite faut y aller les gars, plions tout et tirons nous
Ramassant tout autour d'eux, y compris leur petit frère mal en point, les frères Dalton mirent les bouts bien vite, se fondant rapidement dans l'obscurité comme ils étaient venu...
Williamss relâcha un soupir. C'était pas passé loin...
Tout son corps endolori, il laissa la souffrance l'emporter et reperdit connaissance.
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Les petits voleurs sont pendus, les grands sont salués.