Landyves


La tête se tourna et le rire s’estompa aux paroles d’un homme qui s’adressait à Yves. Si ce dernier comprenait bien, le messire était un déterminant adressé aux personnes qu’on ne connaissait pas, ou peu. Pour une fois le voilà donc sur un pied d’égalité avec celui qui lui faisait face.
N’ayant que ça pour s’exprimer, l’étranger lui adressa un signe de tête agrémenté d’un sourire. Yves.
Jusqu’à ce qu’apparaisse un rayon de soleil dans le champ de vision du bonhomme dont le visage s’illumina d’avantage. La dame de Lédenon semblait d’ailleurs tout aussi ravie de le voir à cette course.
Mais encore une fois le vocabulaire était restreint. Quelle plaie ! Il n’y avait pas plus homme que lui en cet instant : réservé dans ses gestes et peu loquace. Si seulement il se souvenait de cette langue occitane qui était la sienne et qu’il aimait tant employer quand la parole n’était pas une difficulté pour lui.
Alors il fit ce qui pour lui devait être adapté à la situation, un baisemain. Rien de plus, mais ainsi elle comprendrait peut-être qu’il allait effectivement assez bien pour profiter des couleurs printanières - qu’il trouvait magnifiques - ainsi que des gens, et de cette course.
En tout cas il y avait plus de boisson. Et la chose tombait plutôt bien car Yves sentait que sa gorge s’asséchait. Non pas de trop parler vous l’aurez remarqué, mais simplement parce qu’il n’avait pas l’habitude que cela de se retrouver dans la chaleur languedocienne avec son poids plume.
Puis vint l’heure de la course. L’étranger alla se chercher un coin où poser son séant sans même prendre le temps de se désaltérer, il avait omis sa soif en se concentrant sur ce qui se passait avec les chevaux, et surtout les cavaliers. Ca promettait d’être drôle !
N’ayant que ça pour s’exprimer, l’étranger lui adressa un signe de tête agrémenté d’un sourire. Yves.
Jusqu’à ce qu’apparaisse un rayon de soleil dans le champ de vision du bonhomme dont le visage s’illumina d’avantage. La dame de Lédenon semblait d’ailleurs tout aussi ravie de le voir à cette course.
Mais encore une fois le vocabulaire était restreint. Quelle plaie ! Il n’y avait pas plus homme que lui en cet instant : réservé dans ses gestes et peu loquace. Si seulement il se souvenait de cette langue occitane qui était la sienne et qu’il aimait tant employer quand la parole n’était pas une difficulté pour lui.
Alors il fit ce qui pour lui devait être adapté à la situation, un baisemain. Rien de plus, mais ainsi elle comprendrait peut-être qu’il allait effectivement assez bien pour profiter des couleurs printanières - qu’il trouvait magnifiques - ainsi que des gens, et de cette course.
En tout cas il y avait plus de boisson. Et la chose tombait plutôt bien car Yves sentait que sa gorge s’asséchait. Non pas de trop parler vous l’aurez remarqué, mais simplement parce qu’il n’avait pas l’habitude que cela de se retrouver dans la chaleur languedocienne avec son poids plume.
Puis vint l’heure de la course. L’étranger alla se chercher un coin où poser son séant sans même prendre le temps de se désaltérer, il avait omis sa soif en se concentrant sur ce qui se passait avec les chevaux, et surtout les cavaliers. Ca promettait d’être drôle !