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[RP – Lédenon] Tous mes os ont commencé à trembler ... *

Landyves
[…] Et je pouvais entendre gronder le tonnerre et voir la foudre claquer
Partout, le monde se réveillait, Je ne pouvais pas revenir en arrière
Car tous les murs du rêve étaient déchirés de l'intérieur
Et finalement il arriva que le sort soit rompu.

* Et tous mes os ont commencé à trembler, mes yeux se sont ouverts […]



La douleur était là, si vive qu’un flot de larmes jaillit des yeux fatigués de l’homme.
Des larmes comme la fois où il s’était retrouvé devant les portes du castel de Lédenon.
Des larmes de joie, mais également des larmes de tristesse. Deux sentiments mélangés, bousculés, et qui finalement permutaient pour ne faire plus qu’une explosion de souvenirs.
Et c’était ça qui était douloureux.

Voilà près d’un an qu’il avait quitté son épouse, ses enfants. Voilà près d’un an qu’il était loin de Lédenon pour ce qui devait être une retraite spirituelle de courte durée.
Et puis il y avait eu une attaque, violente. Très violente. Au point que son esprit avait tout oublié, jusqu’à la parole, jusqu’aux gestes quotidiens ; Une attaque qui avait laissé quelques séquelles physiques facilement camouflées par les vêtements et les cheveux.

Les larmes ne s’estompèrent que lorsque l’homme se redressa et les chassa du revers de la main.

Les premières lueurs du jour laissaient échapper des rais au travers des carreaux de la fenêtre à meneaux qui vinrent inonder la chambre d’une lumière si douce et si belle qu’Yves s’y perdit un instant.
Il était extrêmement tôt, mais après avoir passé une nuit aussi mouvementée, avec des images défilant sans cesse, comment aurait-il pu imaginer somnoler d’avantage ? Comment aurait-il pu garder cela pour lui, faire comme si rien ne s’était produit durant cette nuit ?

Et la douleur était bien réelle, de quoi vous garder éveillé un bout de temps.

Ses yeux étaient rouges et boursouflés, mais ce n’était pas grave. Oui, il avait pleuré, et alors ? Quel homme avait la force de résister après avoir été ainsi touché par la grâce ?
Alors non, l’étranger n’avait pas eu de vision divine, et aucun saint ne lui avait rendu visite durant son sommeil. La chose était beaucoup plus belle ; Elle avait été tant désirée, tant espérée, elle l’avait frappé, enfin !

Se levant, il sortit de la chambre pour rejoindre celle de la dame de Lédenon. Ce n’était pas conventionnel, mais la révélation était trop importante pour jouer de manières.
Il allait lui dire qu’il l’aimait, mais cela était une évidence puisque c’était cette passion, si forte et dévorante, qui l’avait ramené jusqu’ici.
Il pensait que Mounia dormait encore et toqua à la porte par principe avant d’entrer, sans demander son reste ni attendre de réponse. Elle lui pardonnerait peut-être cette intrusion brutale …




Mounia
Son cheval galope dans les landes nimoises. La blonde tente de s'échapper, plus vite, encore plus vite. Des coups de feu?Ses anciens comparses ne sont pas si bien armés...Un grincement...

La blonde s'échappe de ses rêves et entrouvre les yeux. Yves est devant la porte.

La blonde referme les yeux, s'étire pour chasser les derniers restes de sommeil et réouvre les yeux.

Elle ne rêve pas, il est bien là. Elle s'asseoit, sourire aux lèvres, sans prendre attention à sa tenue ou à son allure.


Lo bonjorn Yves. Que se passe t-il?Un cauchemard?
_________________
Landyves
Il se tint adossé à la porte après l’avoir refermée derrière lui. Puis il regarda Mounia en affichant un sourire satisfait.
Oui il avait fait un cauchemar, il avait été terrible et avait duré une éternité, mais bien qu’il en resterait quelques séquelles, tout était revenu dans l’ordre.

Puis cessant de faire durer ce suspens stupide, il s’approcha de la dame. Pour une fois, il était aussi rayonnant qu’elle, et il avait de quoi.
Il alla s’asseoir sur le rebord du lit et prit la main de son épouse entre les siennes. Oui son épouse. Il l’avait oubliée. Comment l’avait-il pu alors qu’elle qui était si fraiche, si belle, si douce. Elle était toute sa vie.


Non, pas de cauchemar … je crois juste être redevenu … moi !

Il gardait le sourire, mais celui-ci était accompagné de quelques larmes qu’il avait pourtant crues taries. L’émotion apportait son lot de déconvenues.
Il était là, de retour, c’était le principal, non ?!


Oh ma chérie je suis désolé.

Cela faisait si longtemps qu’il était désorienté, c’était donc comme une renaissance pour lui. Et il redécouvrait sa tendre Mounia, celle pour qui il avait tissé un fil d’or suffisamment résistant pour rentrer, puis se souvenir.
Et pour se souvenir, il se souvenait. De tout. Du pire comme du meilleur. De ce qui faisait qu’il était Yves Land et que plus jamais il ne laisserait sa famille de la sorte. Ce n’était juste pour personne, et voilà où son égoïsme l’avait mené.


Je t’aime si fort, si tu savais.

Ses yeux ne décollaient plus de ce visage qu’il reconnaissait enfin.
Mounia
Il sourit et il pleure. Il parait changé mais Mounia, embrumée encore de rêves et de sommeil, ne comprend pas. Jusqu'à…

Je t’aime si fort, si tu savais.


Elle sourit, sans s'en rendre compte, pendant que des larmes coulent sur ses joues silencieuses. Ses semaines entières, à attendre, patiemment. La blonde se jette au cou de son mari retrouvé, en larmes, de joie.A peine a-t-elle la force de murmurer...


Mon cher amour…Mon cher amour…Tu nous a tellement manqué!

_________________
Azenor2819
Azénor se trouvait immobile devant l'entrée de l’immense bâtisse. Elle attendait qu'on vint lui ouvrir, inquiète de l'état dans lequel elle allait retrouvé son frère. Sa belle-sœur avait préféré la prévenir, il risquait de ne pas la reconnaître.

Elle ne les avait pas vu depuis si longtemps, sa vie avait bien changée depuis.

Elle avait accouru de Millau dès qu'elle l'avait pu, traçant son chemin d'une traite, puis avais brusquement ralenti sur les dernière lieues qui la séparaient du domaine.

L'instant de vérité était là
Lucie_gouvernante
Lucie faisait la lessive de bon matin près du ruisseau. Il faut dire qu'il faisait très chaud en journée!Saleté de sud, elle aurait mieux fait de rester dans son Anjou natal!

En tournant par hasard la tête vers le château, elle aperçut une dame inconnue.

Curieuse et surtout soucieuse de bien servir sa nouvelle maitresse, elle délaissa son linge et marcha vers l'arrivante en s'essuyant les mains.


Bonjour madame.
Je suis Lucie, la gouvernante de Lédenon.

Je peux vous aider?
Landyves
Le ru se transforma en torrent.
Mounia ne lui en voulait même pas et lui sauta au cou. Yves serra alors un peu plus cette étreinte, il était soulagé.
Puis il s’exprima d’avantage, heureux de retrouver les mots qui lui avaient fait défaut les derniers mois.


Oh vous aussi vous m’avez terriblement manqué. J’étais perdu dans un immense gouffre, je n’arrivais pas à trouver la sortie.

Et là il n’arrivait plus à voir le décor. Trop de larmes, il aurait fallu de quoi les essuyer. Mais ses revers de bras étaient trop occupés à se coller au dos de la blonde.
C’était si bon de ne plus être l’étranger, de pouvoir appeler les gens par leur nom, de demander des nouvelles d’untel ou d’untel … bien qu’à ce moment-là ce ne fût pas cela qui préoccupait le benêt. Non, car il était avec sa femme et après une éternité à être séparés, ils pouvaient bien profiter du moment.
D’ailleurs il plongea son nez dans la chevelure de sa dulcinée et en huma le parfum. C’était encore mieux que dans ses souvenirs.


Je ne veux plus partir, c’est fini. Me pardonneras-tu d’avoir été si lâche ? Et les enfants, me pardonneront-ils ?

Il afficha une mine boudeuse qu’il était bien heureux de pouvoir cacher par l’étreinte.

Je suis si nul … et bête !

Oui et maintenant il allait s’employer à être un homme meilleur. Il avait intérêt. Sa conscience retrouvée sommait au côté imbécile de prendre garde, d’être aux petits soins désormais, qu’il fallait laisser le cœur aimer et chérir cette femme, le laisser panser le mal qui avait été fait, et le laisser, enfin, la faire rire et chanter.*

Et puis un lad qui avait reconnu une des sœurs Land en discussion avec une domestique avait fait prévenir le majordome qui se chargeait désormais d’accueillir convenablement la jeune dame qui avait probablement fait suffisamment de route pour qu’on lui évite de poireauter.


Majordome : Doña, soyez la bienvenue à Lédenon.

Elle était bien matinale, mais n’en méritait pas moins tous les égards.

Majordome : Je vais vous installer au petit salon et prévenir la Mestra de votre arrivée.




Azenor_
Bonjour madame.
Je suis Lucie, la gouvernante de Lédenon.


Azénor leva la tête surprise. Puis elle réalisa qu'elle avait fini par perde l'habitude d'être servie pas des domestique. Bêtement elle s'attendait à être accueillie par son frère ou sa belle-sœur.

Oui euhh bonjour je suis Azénor. Azénor Land. Enfin la sœur de Yves vous voyez?

Oui elle devait savoir tout de même, Azénor avait prévenu son frère de son arrivée. Mais avait-il transmis son message? Elle l'ignorait.

La gouvernante fit pénétrer Azénor dans la demeure où un majordome prit en charge son accueil. Elle s'installa confortablement et attendit de plus en plus impatiente
Landyves
L’ennui lorsque vous perdez la mémoire c’est que vous n’êtes plus capable de gérer grand-chose, à part vous-même, et encore.
Donc pour prévenir de l’arrivée d’Azenor, c’était tout naturellement vers les appartements de Mounia que s’était dirigé le domestique, ne s’attendant pas à trouver Yves enlacé avec cette dernière suite aux récents évènements. Alors imaginez un peu la tête de ce même majordome quand, après avoir frappé à la porte, il entra pour voir les deux tourtereaux en pleines retrouvailles. Une telle chose sans qu’il n’en fût le premier averti le rendit quelque peu amer. Mais en bon employé il fit son travail.


… Azenor …

Quelque peu sonné par l’intrusion et l’information donnée, un peu moins collé à sa blonde mais restant dans son espace vital, Yves resta un moment interdit sur le prénom de la frangine.

Ah, bien, oui Azenor ! Ma sœur, Azenor !

Il afficha un très large sourire. Il ne se souvenait absolument plus de la dernière fois où il l’avait vue, la chose devait dater. Et il n’avait pas la moindre idée du pourquoi de sa visite. Aurait-elle fait le chemin par simple courtoisie ? Le benêt craignait que non car on prenait rarement la route pour le plaisir et encore moins lorsqu’elle n’était pas totalement sécurisée. Pour résumer on s’y promenait rarement.
Alors que venait-elle donc faire ici ?
Yves regarda son épouse interloqué.


Tu savais qu’elle devait venir ? Comme les femmes se disent tout ou presque.

Il tourna la tête pour s’adresser au majordome.

Hum … je crois que c’est à moi d’y aller, c’est ma sœur tout de même ! Autant profiter du plus grand nombre pour le retour de mon esprit.

Il ricana avant d’embrasser joyeusement Mounia, comme si toute la dernière année n’était déjà plus qu’un lointain souvenir.

Elle vous attend.
Beh ça va, j’arrive, j’arrive ! Vous n’allez pas commencer à me presser …

Il s’extirpa du lit qu’il trouvait pourtant douillet.

… Non mais je vous jure … Tu nous rejoins ma chérie ?

Il atteignait la porte quand il se tourna de nouveau, mais en direction de Mounia cette fois-ci.

Est-ce que je t’ai dit que je t’aime ?

Il sourit, encore, puis il sortit de la chambre préférant laisser sa belle émerger. Puis il passa ses doigts dans sa chevelure pour lui redonner un semblant d’allure, bien que son corps fût toujours suffisamment maigrichon pour comprendre qu’il y avait eu un problème.
Après quelques instants il rejoignit donc le salon et ne prit pas le temps de se faire annoncer, après tout c’était sa sœur qui se trouvait dans la pièce, pas besoin de jouer de conventions, d'ailleurs la tenue de nuit que portait le benêt reflétait une certaine originalité dans la façon d'accueillir l'invitée.


Oh toi ! Que nous vaut l’honneur de ta présence ?
Azenor_
Oh toi ! Que nous vaut l’honneur de ta présence ?

Habituée pourtant aux excentricités de son frère, Azénor fut un peu décontenancée par la question ! Que lui vaut l'honneur ? Il y avait tellement de raisons ! Il s'était passé tellement de choses. Allait-elle devoir tout lui raconter des derniers mois ?

Elle se décida à lui poser d’abord la question qui lui brûlait les lèvres depuis son départ :

Tu... tu me reconnais ? Tu te rappelle de moi ?

Il avait l'air en tout cas.

Je suis venue ... pour avoir de tes nouvelles, tout d’abord. Celles que Mounia m'a transmises n'étaient pas très bonnes. Et puis pour te voir, ça fait tellement longtemps ! Il faut une raison? Juste avoir envie de te rendre visite ne suffit pas?

Et puis...
Elle lui avait annoncé la nouvelle mais elle ne savait pas si il s'en rapellait...


J'ai perdu mon époux tu sais. Je suis maintenant veuve et j'ai décidé de revenir m'installer dans le sud, à Millau, non loin de vous et de Gersande. Je te l'ai écrit, tu ne t'en souvient pas ?

Tout se bousculait un peu dans sa tête. Elle était tellement heureuse de revoir son frère, d'avoir tourné la page sur une vie morne et solitaire ... Elle avait l'impression de renaître. Elle avait choisit pourtant de taire un événement important et tellement imprévu de ces dernières semaines, une rencontre à laquelle elle ne s'était pas attendue. Non il était trop tôt.
Landyves
Un sourcil se arqua montrant alors un Yves intrigué tout autant qu’amusé par la clairvoyance dont il avait fait preuve quelques minutes auparavant. N’avait-il pas dit à son épouse que les femmes se racontaient tout ? Même l’état lamentable d’un Land revenu de très loin. D’ailleurs cela avait dû être le principal sujet de conversation des dernières semaines.
Il n’allait pas se plaindre d’être le centre d’attention de la famille et il comprenait qu’on ait pu s’inquiéter de sa situation. Alors effectivement Azenor posait une question qui dans le contexte était justifiée.


Je conçois qu’il y ait un manque d’évidence, mais oui, je me souviens de toi.

Son sourire s’élargit mais il ne pipait mot, préférant l’écouter. Il était plutôt bavard en règle générale, mais même s’il avait retrouvé l’usage total de la parole, ce n’était pas une raison pour piquer la vedette à la frangine.
Jusqu’à ce qu’elle évoque le décès de son époux. Non pas que la chose fut d’une grande tristesse, mais le benêt n’allait pas afficher une mine ravie, ça ne se faisait pas.

Ah euh … oui … c’est possible que tu m’en ais touché quelques mots. Comment est-il mort au fait ?

Le gars vachement au courant quoi. Il faut dire aussi que cela ne faisait que quelques heures qu’il avait retrouvé son identité, alors calmos.

Mais … n’était-ce pas plutôt Mounia qui avait lu ta missive ? Parce que moi, il y a deux mois … enfin je n’étais plus très loin de Lédenon, mais c’était encore le chaos tout de même.

Il ne put s’empêcher de laisser échapper un petit rire qui s’estompa en douceur pour ne laisser place qu’à un sourire timide. C’est alors qu’il vint prendre sa petite sœur dans les bras. Cela faisait tellement plaisir de retrouver un visage familier, de le reconnaitre, et de lui parler. Il exprimait sa béatitude dans un long soupir.
Puis il lâcha son étreinte.


Je suis ravi que tu sois venue nous voir en tout cas, que ce soit pour une raison ou une autre. Hum tiens, toi qui parles de Gersande, t’a-t-elle raconté comment elle s’est souvenue de nous et comment elle a fini par nous retrouver ?

Il resta songeur.

Dommage qu’elle ne soit pas là, on aura fait un sacré banquet ! D’ailleurs, il se tourna vers le majordome faites-nous apporter de quoi prendre un copieux petit-déjeuner, il commence à faire faim.

L’homme s’exécuta laissant les deux jeunes gens entre eux. Yves s’intéressa donc de nouveau à Azenor.

Alors Millau, comment est-ce ? Pourquoi as-tu choisi cet endroit plutôt que de revenir par ici ?

Il lui proposa enfin de s’asseoir.
Mounia
La blonde était sonnée, la tête lui tournait. A peine son mari retrouvé qu'on annonçait la venue de sa belle soeur. A peine avait-elle acquiésé aux propos d'Yves qui avait quitté la chambre pour accueillir Azenor. Machinalement, elle se leva et se prépara.

Ainsi, Yves n'était plus dans l'oubli. Il les avait retrouvé, retrouvé ses souvenirs, ses émotions, sa vie. Ces quelques semaines avaient été si dures...Mounia soupira et aperçut Azenor et Yves dans la cour. Elle se dépêcha.

Bon sang mais il fallait prévenir Samuel!

Elle termina de s'habiller rapidement et fila toquer à la porte de son fils. Elle entra doucement et se dirigea vers le lit où l'enfant dormait paisiblement.


Mon chéri, réveilles toi...
J'ai une belle surprise pour toi...
Réveilles toi tranquillement, prépare toi et rejoins nous en bas.


L'enfant avait à peine broncher, tout embué de sommeil mais la blonde savait qu'il avait tout entendu et compris. Elle l'embrassa sur le front et sortit doucement de la chambre.

Elle descendit les marches. Des voix venaient de la salle à manger. Yves avait du demander le petit déjeuner. Elle sourit et entra à son tour. Immédiatement, son visage s'illumina d'un sourire et elle se dirigea vers sa belle-soeur.


Ma chère Azenor!Quel bonheur de te voir!
As-tu fait bon voyage?


En disant ces mots, la blonde enserra la voyageuse.
_________________
Azenor_
un soulagement, un grand soulagement... C'est ce qu'Azénor ressentait à cet instant. Elle ne savait pas comment elle aurait réagit si son frère ne l'avait pas reconnue... Mais la question ne se posait plus de toute façon.

Mon époux... Elle essayait de ne pas montrer trop de mépris en parlant de lui, mais visiblement son frère ne semblait pas affecté que ça non plus.
Bah, il s'est mis en tête de devenir soldat. Le problème c'est qu'il l'a toujours raté ce qu'il entreprend alors... sauf qu'a la guerre, ça ne pardonne pas. Oui, c'est probablement Mounia qui est au courant de cela.

Azénor appréciait toujours les marques d'affection de son frère. Il avait toujours fait fi des convenances en la matière. Beaucoup de choses s'étaient passées et Azénor avait bien changée. Mais elle se retrouva, l'espace d'un instant, telle la petite fille d'autrefois que son frère serrait dans ses bras.

Gersande, j'ai peu de nouvelles. Elle est en vadrouille, il semble que ce soit une chose courante avec elle. Il me tarde de la rencontrer. Je vis à Millau qui est une petite ville et cela me convient parfaitement. Je viens de traverser plusieurs grande villes du Languedoc et je dois te dire que toute cette animation ne me convient plus.

Azénor saliva à l'annonce du petit déjeuner. Elle continuait à converser avec son frère tout en mangeant, retrouvant vite leurs vielles habitudes. On avait de l’appétit chez les Land!

Elle entendit la voix de sa belle sœur et se leva immédiatement pour la saluer.
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