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[rp] Allégeance des nobles au duc Chlodwig_Von_Frayner

Elianor_de_vergy
La quintefeuille était fraîchement arrivée en Lorraine. Très fraîchement même, puisque leur petit groupe avait franchi le matin même les portes de Nancy pour gagner l'une des auberges de la ville, la plus cossue qu'ils avaient trouvé. Simple halte, le temps d'envoyer deux gardes de par la ville: l'un chargé de localiser l'hôtel particulier de son époux, l'autre de repérer le palais ducal. C'est le second qui revint le plus vite: le palais était à quelques rues de là et en pleine effervescence: ce jour avait lieu la cérémonie d'allégeance de la noblesse.

Une moue amusée s'afficha sur le minois de la poupée. Qui eût cru qu'un jour elle se rendrait à une telle cérémonie sans y être obligée? Il faut dire que le spectacle d'un Chlo obligé de se farcir un tel pensum vaudrait sans doute, et largement, le détour. Et puis, elle ne savait même pas le genre d'accueil qu'il allait lui réserver puisqu'il n'avait pas daigné répondre à sa dernière missive. Autant se présenter à lui en public donc, ça éviterait le genre de retrouvailles "agitées" dont le couple terrible était coutumier.

Sachant d'expérience que ce genre de sauterie occupe largement une journée entière, la quintefeuille ne se pressa pas outre mesure. Elle prit le temps de se faire baigner, coiffer et vêtir de l'une de ses dernières acquisitions, pestant au passage sur le foutue grossesse qui empâtait sa silhouette.

Ce n'est qu'une fois ces préparatifs achevés qu'elle gagna le palais. S'arrêtant sur le seuil de la grande salle, elle balaya du regard le spectacle qui s'offrait à elle. L'assemblée était relativement clairsemée, si l'on exceptait le troupeau de pécores occupés à brailler dans un coin de la salle. L'une des nobles, genou en terre, venait visiblement de renouveler son serment et attendait la réaction du duc. Et l'attente semblait durer depuis un petit moment, le duc en question paraissant plongé dans une "réflexion" intense.

Fort amusée par la situation, la miniature ne put s'empêcher de mettre son grain de sel. S'avançant pour se placer bien en évidence dans le champ de vision de son époux, elle s'inclina à demi dans cette posture moqueuse qu'elle lui réservait si souvent.


Et bien messire mon époux, faire attendre l'une de vos nobles dans une si inconfortable posture n'est guère galant. Auriez-vous perdu toute courtoisie à force de fréquenter vos catins habituelles?
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--Blanche_rosee


De retour du couvent et ayant eu vent que son futur parrain était le nouveau régnant de Lorraine, Blanche-Rose décida de quitter le castel familiale pour voir à quoi ressemblait ce que tout le monde appelait les allégeances au duc.
Pff tu parle d'un duc ce parrain quoi que..hummm cela devait être drôle à voir.

Elle se glissa discrètement dans la salle restant près d'une grande colonne pour pouvoir à tout moment cacher sa petite frimousse.
Ses émeraudes observaient chaque mouvement de ces nobles. Au loin elle vit sa mère.Aie! Pourvue qu'elle ne la voye pas. Ses oreilles écoutant le moindre bruit....


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Blanche-Rose de Réaumont_Kado'ch
Fille de Marjolainnne de Réaumont_Kado'ch
Jeune jouvencelle de 16 printemps
Chlodwig_von_frayner
Toujours en forme lorsqu'il s'agissait de raconter n'importe quoi, le duc regarda Constance s'avancer et s'agenouiller pour la terrible et néanmoins éculée prestation d'allégeance. Et alors qu'il s'apprêtait à répondre de toute sa verve, à peine s'était il sentit d'une humeur épique pour lancer d'une traite une tirade cyranesque, qu'un brouhaha retentit à l'autre bout de la salle. Un instant de flottement s'installa alors que sous ses yeux ahuris, une bande de bruns assez bizarres se mit à hurler une sorte d'encouragement. Il cligna des yeux, un peu surpris par cette cacophonie. Il reconnut alors les types bizarres que son intendant avait payé pour venir l'acclamer lors de sa victoire... Mais que faisaient ils donc là ? Dans une cérémonie d'allégeance ?

Mais... mais... mais cassez vous !

Sous ses yeux ébahis, les types se regardèrent entre eux et commencèrent à se diriger vers lui.

Mais non ! Garde à vous !

Sans demander leur reste, les bruns se carapatèrent par la porte de la salle, laissant celle ci soudainement vide. Il cligna des yeux, se demandant si il n'avait pas rêvé la scène qui venait de se dérouler à l'instant... C'est alors qu'une voix malheureusement bien connue se fit entendre. Il leva les yeux au ciel et repris sa tâche.

Constance de Clève, vicomtesse de La Fère et dame de Maintenay, de Vavincourt et de Montigny, nous Chlodwig von Frayner, Duc de Lorraine, recevons en ce jour votre serment d'allégeance pour votre terre de Vavincourt. Nous vous accordons donc Justice, Protection et Subsistance. Nous vous remercions d'accorder à la Lorraine votre ligesse, puisse le Très Haut vous garder, vous et votre foi pour les années à venir.

Il tendit la main pour la faire se relever... Les deux parties du serment... le genou à terre le futur vassal est un inférieur... il se relève, il entre dans la maison du suzerain et arrive à une relation horizontale. Toute la symbolique du geste était là.

Nous nous contenterons de l'accolade.

Il eut un léger sourire avant de ponctuer l'allégeance et se recula... pour mieux dévisager la femme qui venait de faire son entrée en décidant de lui adresser plusieurs piques bien senties. Il la dévisagea, remarquant au passage les terribles ravages causés par la grossesse. Il lui adressa un grand sourire.

Ma très chère épouse, décidément, ce matin je me demandais ce que vous deveniez. Je me disais que votre gentillesse, votre bonne humeur, votre tact et votre douceur me manquaient presque... Mmmmh... mais en fait non.
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Marjolainne
Marjolainne ,se demandant bien ce qui se passait quand elle attendit tout se bruit que faisait quelles personnes dont on de savaient d ou elles sortaient . À se demander si les gardes ne dormaient pas au lieu de faire leur boulot et de ne laisser passer que les nobles .
tout à coup une femme qu elle n avait jamais vu , s approcha et apostropha le duc Chlodwig , elle failli se lever et demander à un garde de jeter cette femme dehors quand elle vit son petit fils adresser la parole a cette femme .
elle eu un sourire de mécontentement , mais ne dit mot espérant qu elle se mettrait sur le côté et laisserait la cérémonie continuer .

elle posa un nouveau parchemin

Citation:
Par la grâce d'Aristote, nous, Sepa von Strass, humble Vicomte de Gérardmer en Lorraine,

à vous, Chlodwig Von Frayner, Duc de Lorraine par la grâce des urnes,

salutation.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Chlodwig Von Frayner, Duc de Lorraine par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),Pour nos Terres de Gérardmer.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Chlodwig Von Frayner, Duc de Lorraine, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Nous Sepa von Strass, humble Vicomte de Gérardmer en Lorraine, a écrit et ratifié,

à Vesoul, le 10 aout 1461

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Elianor_de_vergy
Sourire pour sourire, la poupée en afficha un qui valait largement en hypocrisie celui que venait de lui servir son ducal époux. Elle ne prêta en revanche aucune attention à l'air contrarié de la porteuse de caducées; ayant elle-même longtemps été héraut d'armes, elle était fort bien placée pour savoir qu'on n'avait en ces occasions-là qu'un rôle de scribouillard et non de décideur.

Non, elle préféra profiter du fait qu'aucun autre noble ne s'avançait pour continuer sa passe d'armes conjugales.


Je suis sûre, messire mon époux, qu'ils vous ont manqué autant que je me suis languie de votre délicatesse, de votre affectation et de votre prévenance. Et pour dissiper vos interrogations sur ce que je deviens et bien comme vous le voyez vous-même, grâce à vous je deviens... grosse. D'ailleurs puisque nous parlions de prévenance, vous aurez bien la délicate attention de me faire amener un siège?
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Carlotta_isabel
Voyant Constance faire son allégeance, la poupée observa la scène et remarqua enfin la présence d'une autre femme, inconnue. En y regardant et en écoutant de plus prêt, elle découvrit qu'il s'agissait de la Duchesse Consort de Lorraine. Cela ne faisait-il pas longtemps que la Lorraine n'avait pas eu de couple sur le trône ? Des lustres, elle-même n'ayant connu que de célibataires, il faut dire qu'avec le caractère de certains ex régnants c'était limite normal. Enfin, elle profita du calme et du peu de mon pour s'avancer à son tour, n'étant pas ici pour elle-même mais, plutôt pour Jade, sa lettre d'allégeance en main.

Plongeant dans une révérence qu'elle voulait gracieuse qui montrait presque les progrès de sa platitude, comprendre ses seins qui ont gagné un peu plus en volume, Carlotta attendit que le couple ducale soit de nouveau calme et que le Duc lui adresse la permission de commencer et de déposer sa lettre.
Pigeon_blanc
Constance comme probablement toutes les autres personnes présentes n’avaient pas compris les acclamations des non nobles entrés on ne sait comment dans la salle de réception. Elle aurait bien voulu se retourner pour voir ce qui se passait mais elle ne pouvait car elle attendait la réponse du Duc. Lui ferait-il l’affront de refuser son allégeance pour une quelconque raison ? Est-ce qu’il prenait un malin plaisir à voir une femme agenouillée devant lui ?

C’est alors que le temps était déjà bien long pour la Vicomtesse que la Duchesse consort de Lorraine fit son entrée. Constance ne connaissait que son nom : Elianor de Vergy. Elle n’avait toujours pas la possibilité de se retourner mais puisque la femme appelait le Duc « mon époux » ce devait bien être sa femme. Elle lui fit une réflexion sur le fait de faire attendre une vassale.

Constance aurait pu sourire mais elle avait bien peur qu’en disant cela la femme aggrave les choses : elle faisait une réflexion au Duc en pleine cérémonie, en pleine représentation. Pire encore la femme évoquait les « catins » de son époux devant tout le monde !! Peut-être que le Duc il s’ennuyait de sa femme qu’elle ne savait même pas en Lorraine : vrai ou non ce n’était vraiment pas le lieu et encore moins le moment !!

Puisque l’attente risquait d’être longue elle pensait au nom « de Vergy », elle avait lu quelque part le nom de l’épouse du Duc mais ça ne lui avait rien dit sur le moment et là… Cela lui faisait penser à Constantin de Vergy, ce devait être de la même famille, elle se demanda si ce n’était pas sa sœur mais le Duc abrégea les réflexions.

Il chassa tant bien que mal les acclameurs, et rendit le serment avant de la faire se relever pour sceller le lien vassalique d’une simple accolade. C’est seulement à ce moment-là que la Vicomtesse fit un sourire.

Ensuite le Duc accueillit d’une façon bien particulière son épouse et Constance recula un peu pour regarder la femme en question. Un vrai spectacle prenait place dans les lieux : les retrouvailles d’époux éperdument amoureux ou pas. Le Duc allait avoir un enfant sous peu, il devait être ravi et oui il devait faire apporter un siège au plus vite !!

Avec tous ces imprévus Constance en oubliait presque qu’elle avait une missive à remettre. Elle la sortit de sa manche pour la remettre directement au Duc mais Carlotta s’avança pour faire une révérence. Elle devait penser que la Vicomtesse en avait fini et qu’elle pouvait prendre la place. Un petit moment d’hésitation : attendre tout près ou avancer et en finir. Finalement elle avait assez attendu pour la journée. Elle tourna la tête vers Carlotta puis vers le Duc.


Excusez-moi mais j’ai une missive à remettre avant de céder la place.

Elle avança donc et tendit la missive de son amie au Duc.


Moi, Yarwelh de Lacombe, baronne de Tennengau et dame de Fraize vous salue.

Par la présente, je reconnais Chlodwig von Frayner, duc de Lorraine par la grasce des urnes.
Par notre fief de Fraize, nous avons pour devoir respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium) envers les lorrains, la Lorraine et son suzerain.
Si un conflit venait vous opposer à un tiers, je jure que je prendrais cause pour vous.

Toutefois, étant baronne de Tennengau et que les dites terres sont sises sur le duché de Salzbourg, ma prime allégeance va à ma suzeraine Jade de Sparte, duchesse impériale de Salzbourg et maistre de la forteresse de Hohensalzburg.

De fait, si un conflit venait à vos opposer à elle, je prendrais faits et causes pour elle. De mesme, mon aide et mes conseils lui seront prioritaires et plus favorables.


Moi, Yarwelh de Lacombe, baronne de Tennengau et dame de Fraize, à écrit et ratifié le huitieme jour du mois d'aoust de l'an de Grasce 1461.


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Marjolainne
marjolainne déposa encore deux allégeances

Citation:
A sa Grasce Chlodwig Von_Frayner  , Duc de Lorraine

De nous Telya d'Harlegnan, Duchesse de Chaligny,

Par la présente, nous vous reconnaissons, vous, Chlodwig Von_Frayner   , Duc de Lorraine par la grâce des urnes, vous rendons hommage tout en reconnaissant l'égalité de la dignité de nos rangs.

Nous déclarons notre allégeance lige à notre Empereur, par conséquent, si un conflit venait vous opposer à lui, nous prendrions de suite fait et cause pour lui. Si un conflit venait à vous opposer à n'importe quel autre tiers, alors notre personne se rangerait avec fierté à vos côtés.

Fait à pau  le 1 er du mois d'Aout  de l�an 1461
Signé et scellé de nostre main



Citation:

A vous Chlodwig Von_frayner , duc de Lorraine par la voie des urnes
Salut,

Nous,
Bambou de Réaumont Kado’ch Von Strass dite « la discrète », Duchesse de Neufchâteau, Vicomtesse d’Ancerville sur Meuse, Dame de Charny et d'Avricourt et Commandeur de l’alérion lorrain.

Vous reconnaissons vous, Chlodwig Von_Frayner , comme étant le duc de Lorraine légitime, Nous vous prêtons allégeance  et reconnaissons par la même notre état de vassalité.

Vous prêtons également allégeance pour nos terres d’Ancerville sur Meuse et vous promettons, à vous notre suzerain ,obsequium, auxilium et consilium en tous temps et en tous lieux.

Déclarons également que par nos terres de Neufchâteau, notre allégeance lige va, comme elle l'a toujours été, à notre empereur.

Par conséquent, si un conflit venait à vous opposer à lui,, nous prendrions de suite fait et cause pour lui.

Pour que la provenance de cette missive ne puisse être mise en cause, nous l'avons scellée par l'impression de notre sceau et la confions à notre maître d’hôtel en qui nous avons toute confiance en le chargeant de  la remettre au héraut .

Fait sur les routes
le 1 jour du 8 ème mois de l'an grâce 1461

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Hathor1
La salle de réception était superbement décorée.
Comme à chaque fois j'étais impressionnée par la cérémonie d’allégeance.
Je me dirige vers le Duc et lui déclare d'une voix aussi ferme que possible

Par la grâce d'Aristote, nous, Hathor de Réamont Kado'ch de la Tour de bois Forts, humble Baronne de Girecourt, Commandeur de l'Alérion Lorrain ,

A vous, à vous, Chlodwig_von_frayner, Duc de Lorraine, par la grâce des urnes,
Salut.

Par la présente, nous vous reconnaissons comme suzerain, vous, Chlodwig_von_frayner, Duc
de Lorraine, par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium), Pour nos Terres de Girecourt en Lorraine.

Que si un conflit venait vous opposer , vous, Chlodwig_von_frayner, Duc
de Lorraine, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.


J'attends l'autorisation de me relever et de rejoindre l'assemblée des Nobles présents dans la salle
_________________
Marjolainne
Citation:

Nous, Einskaldir Ruhnenson de Toul,
Seigneur de Barthélémon-les-Bauzémont,
Sénéchal de l'Ost Lorrain,
Commandeur de l'Ordre du mérite de l'Alérion Lorrain.

A vous, Vostre Grasce Chlodwig Von Frayner , Noble Duc de Lorraine par la grâce des urnes, nous tenons en ce jour à vous prêter une indéfectible allégeance.

Nous vous jurons obsequium en vertu de notre rang, auxilium en vertu de notre état de sénéchal des armées lorraines et consilium en vertu de notre noblesse et de notre attachement à vostre personne.

Nous le jurons au Duché de Lorraine, et à son légitime duc, Vostre Grasce Chlodwig Von Frayner, envers qui va notre prime allégeance, et nous jurons de les garder de tout ennemi extérieur ou intérieur, au péril de notre vie.

Par conséquent, si un conflit venait à nous opposer, nous prendrions de suite fait et cause pour lui.

Quel le Ciel nous garde et nous aide à œuvrer pour le bien.

Rédigé et scellé le deuxième jour d'aoust de l'an de grasce mil quatre cent soixante et un, en la cité d'Epinal.

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Brynden
Citation:
De Nous, Cecilia von Wittelsbach-Frayner, Duchesse de Remiremont & noble de maintes autres terres, Ecuyère de l'Alérion Lorrain, Présidente de la chambre des Nobles de Lorraine,
A Sa Grasce Chlodwig von Frayner, Duc de Lorraine par la grâce des urnes,


    Par la présente lettre, nous vous reconnaissons vous, Chlodwig von Frayner, comme suzerain pour nos terres de Charmes, de Deuilly et de Rambervillers. Que nous vous devons désormais obsequium, consilium et auxilium.

    Que si un conflit venait vous opposer vous, Chlodwig von Frayner, Duc de Lorraine, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

    Déclarons également que de par nos terres de Remiremont, nous reconnaissons l'égalité de nos rangs et que notre allégeance lige va à l'Empire et ainsi à Sa Très Gracieuse Majesté l'Empereur. Par conséquent, si un conflit venait à vous opposer à lui, nous prendrions de suite fait et cause pour lui.

    Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons signé de notre main et apposé notre sceau à cette présente missive.


Rédigé à l'Hôtel de la Marmotte, le XXXI ième jour du mois de juillet de l'an de grâce MCDLXI
--Uriel.
Citation:
    A vous, Chlodwig von Frayner,

    Que voici que nos plumes ne se sont plus croisées, et nos regards plus encore ; l'éloignement et le destin n'aidant en rien.

    Moi, Uriel de Réaumont Kado'Ch, Duc d'Herbéviller, Baron de Chambley et Seigneur de Laneuvelotte, vous reconnais, comme Duc légitime de Lorraine élu par les urnes.

    Que pour mes terres de Chambley et de Laneuvelotte, soient prêtés à la Lorraine, respect (obsequium) et conseil (consilium). Quant au service armé (auxilium), si il est dû, il faut tenir compte que mes charges cléricales ne me permettent aucunement de porter les armes, ni plus que d'être intégré à une armée, à moins que celle-ci ne fut sainte.

    Que pour mes terres d'Herbéviller, mon allégence va à l'Empire et ainsi à l'Empereur, Sa Majesté Impériale Ludwig von Frayner ; si vous vous opposiez à lui, je prendrais fait et cause pour lui.

    Enfin, que ma prime allégeance va à l'Eglise Aristotélicienne, de par mon état de prêtre. Et dès lors, que si un conflit devait vous opposer à elle, ma cause rejoindrait invariablement celle de l'Immortelle Cité.


    Recevez, votre Grâce, mes bénédictions apostoliques pour que votre règne soit calme et profitable au bon peuple lorrain,

    Rédigé et scellé à Marseille, en ce dix-neuvième d'Août de l'an MCDLXI

    Uriel


Elendra.


Le sceau sceau n'était pas arrivée!

J'étais à court de mirabelle!

Je répète :

Je-n'ai-plus-de-mirabelle-à-me-mettre-sous-la-dent!

Et il fallait pourtant que j'envoie mon allégeance, sinon, Adieu Clémery, Adieu champ de mirabelle que j'y ferai pousser, Adieu mariage! Et je n'étais pas encore prête à renoncer à tout cela! C'est que qui dit mariage, dit 10 kilos de mirabelle bien fraîches et plus encore!

Vous ai-je dis que je n'avais pas mangé de mirabelle depuis 10 jours? Dix-jours!

C'est donc le ventre creux et l'âme en peine que je sors tout l'attirail pour rédiger ma lettre d'allégeance, alors que, pour une fois! j'avais l'intention de me déplacer en personne. Après tout... ce Cousin, il m'avait bien aidé à enlever Luisa - même si ça avait échoué au bout du compte - je lui dois bien ça!

Mais bon, en Bretagne comme en Bretagne, je sors la bouteille de Chouchen que j'ai acheté plus tôt sous conseil d'un Breton, car il semblerait que le Chouchen soit la mirabelle des Bretons...

En Bretagne et Alcoolique?

Non point! C'est une offrande pour le Duc! Pour me faire pardonner de mon absence! Et aussi parce que j'ai entendu dire que les cérémonies d'allégeances c'est ennuyeux à en mourir d'ennui et que la boisson, peu importe si c'est bon ou pas, ça rend tout un peu plus joyeux! Dit-on...

Le Chouchen, la lettre, tout y était. Même le coursier pour ramener tout ça en terre Mirabelle. Or, le sceau lui, était toujours porté manquant et moi je commençais à ne plus avoir le temps d'attendre.


Baaaah! Je vais le dessiner! Ils y verront que du feu!

Et une fois le chef d'oeuvre accompli, la lettre prenait la direction de la Lorraine. Parce qu'elle le valait bien.



À s'y méprendre! N'est-ce pas?

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Charlemagne.


De Bolchen à Metz, puis de Metz à Nancy, par des routes pavées et nouvelles. La Lorraine est peut-être un sommet d'absurdités, mais au moins a-t-elle de belles routes, grâce aux italiens dont le commerce avec les Flandres et la Hollande est fructifiant. Braves italiens.
Charlemagne de Castelmaure-Frayner pénétra dans la salle du trône du palais des ducs de Lorraine entouré de deux gardes teutons et moustachus. Derrière lui, un grouillot en livrée nivernaise trottait, tenant un nécessaire toujours utile à l'Aiglon entre ses mains. Et puis dans la suite princière, on pouvait trouver Lothar von Frayner, prince d'Empire. Le souverain de Bolchen devisait, austère, avec un notaire qui se trouvait à sa droite à propos des exportations inconséquentes de Chiantos. Elles étaient forcément la cause de l'état du duché de la mirabelle. Tous des abrutis.


Bonjour.

Lancé à un abruti, sans doute, les lèvres mimant un sourire, l'esprit proprement hypocrite.
Le fils de l'Implacable fut laissé seul après qu'un geste eut congédié le vieillard et ses listes de chiffres. Son regard, le même que celui de son défunt père, embrassa la foule. Il se mordit la commissure des lèvres et soupira. Des lorrains. Partout, des lorrains. Charlemagne n'aimait pas la Lorraine. Ses terres étaient des enclaves, imperméables à l'épidémie de stupidité que l'on sentait partout au dehors. Il y avait des petites bulles autour de Bolchen, de Baudricourt et de Thuillières, pour purifier l'air.
Enfin, le duc de Nevers fixa ses yeux bleu-marine sur Chlodwig von Frayner. Tuteur, cousin, âme damnée du père, ce dernier n'inspirait qu'une vague aversion dans le coeur du prince. C'était une sorte de gloire passée que l'Infant n'avait pas eu l'heur de trop connaître, et s'il gardait des souvenirs d'instants passés au Louvre en compagnie de Guise et de son dauphin, Charlemagne ne reconnaissait pas ses souvenirs dans le visage blafard de son parent qui l'avait délaissé, lui, progéniture aînée de son mentor. C'était une trahison. Mais c'était un Aigle ou pire.
Le pas altier, le col dressé dans sa tunique de velours noire et ornée d'or, la crête levée sur son crâne et le topaze luisant à son oreille, les bottes claquant au sol et le port droit, le chef de famille von Frayner s'avança jusqu'au trône, jusqu'à son cousin.
Il ne s'inclina pas. Un prince ne choit pas devant un duc. Rien qu'un duc. Et puis, au royaume des aveugles...
La voix claire, il tint à peu près ce langage à son parent :


Votre Grâce. Par devant vous aujourd'hui, je présente mon allégeance à la Lorraine. Je vous reconnais comme son duc, souverain en vos terres. Par conséquent, pour mes terres de Baudricourt et de Thuillières, vassales du duché de Lorraine, je vous jure tout à la fois aide, fidélité et conseil, soit pour les latinistes du dimanche : obsequium, consilium et auxilium.

Recevez en sus mon hommage en marche, car en tant que duc de Bolchen, souverain sur ce territoire, j'affirme devant vous l'égale dignité en rang de nos terres et malgré l'insoumission de fait de Bolchen à la Lorraine, sachez que vous recevrez toujours le soutien des boulageois par mon truchement.
Là.


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Ersinn
Citation:


D
e Nous, Ersinn de Warenghien, dict L'Intransigeant, Vicomte de Vigy, Seigneur d'Aingeray et d'Ogéviller,
A
Vous, Chlodwig Von Frayner, Duc de Lorraine par la grâce des urnes,

Salutations.


    Par la présente, nous vous reconnaissons comme Duc de Lorraine et notre suzerain,

    Nous vous devons désormais respect, aide et conseil pour nos terres de Vigy et d'Aingeray,

    Si un conflit venait vous opposer vous à un tiers, nous jurons de prendre cause pour vous.



Scellé à Vigy, le premier août de l'an mil quatre cent soixante et un.


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