Lothar.von.frayner
Et encore une prestigieuse fonction pour la famille. Chlodwig était devenu duc. Papa l'avait été une fois aussi. Après Papa, son cousin était devenu l'homme le plus important de Lorraine. Avec Charlemagne qui était l'un des hommes les plus importants de France - ou du moins le petit garçon le croyait-il naïvement - Lothar était comblé. Ses personnes préférées parmi les von Frayner étaient aussi parmi les plus importantes dans le monde. Sa soeur lui avait expliqué que, lorsqu'on devenait duc, chaque noble de la région devait venir promettre qu'il aiderait le duc. Ravi, Lothar avait voulu prêter serment lui aussi, mais on lui avait expliqué que d'une, il n'avait aucune terre à lui, de deux, que l'Empereur n'avait à prêter serment à personne. Cela semblait bien compliqué au garçonnet, mais il n'avait pas insister. Il était seulement déçu de ne pas pouvoir assister à la cérémonie.
Puis une bonne nouvelle était arrivée. Charlemagne allait venir pour ça ! Tout excité, Lothar avait cassé les pieds à tout le monde pour le voir. Il y était arrivé, et son cousin, d'un air las, avait cédé à son désir. Le prince accompagnerait l'autre prince.
Le grand jour venu, Lothar s'habilla proprement, et n'alla pas jouer dehors, craignant de se salir, et de faire honte à son royal cousin. Sagement, il prit place dans la suite. Inconscient de l'aversion de Charlemagne pour la Lorraine, le petit dévorait l'assemblée des yeux. Tant de grandes personnes réunies ! Et par grandes personnes, il ne voulait pas dire adultes, mais nobles. Ils étaient tous drôlement bien habillés. Pas pratique pour courir dans les bois, vraiment.
Charlemagne s'avança pour parler, et présenter son allégeance. Il fit une différence entre ses terres, que Lothar ne comprit pas. Il ne s'y intéressait pas. Trop de mots compliqués, qui n'étaient pas entrecoupés par "manger" ou "jouer" ou "cheval".
Le prince impérial en profita pour bien observer l'assemblée. Beaucoup qu'ils ne connaissaient, et beaucoup de lettres envoyées. Peu de nobles s'étaient déplacés en personne. Décidément, la politesse n'était pas de mise. Le grouillot qui suivait Charlemagne lui chuchota un mot à l'oreille. Le regard du petit prince se posa sur un homme, plutôt jeune. C'était donc lui l'usurpateur... Celui qui se prétendait von Frayner. Un sourire railleur apparut sur le petit visage. Le nom était si prestigieux que les gueux faisaient tous ce qu'ils pouvaient pour faire partie de la famille, au point que ça en devenait bien ridicule. Lothar faisait confiance à Charlemagne et à la hérauderie pour éconduire l'arriviste. N'est pas von Frayner qui veut.
Il se désintéressa rapidement de l'homme, son regard se reporta sur Chlodwig, attendant sa réponse.
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Puis une bonne nouvelle était arrivée. Charlemagne allait venir pour ça ! Tout excité, Lothar avait cassé les pieds à tout le monde pour le voir. Il y était arrivé, et son cousin, d'un air las, avait cédé à son désir. Le prince accompagnerait l'autre prince.
Le grand jour venu, Lothar s'habilla proprement, et n'alla pas jouer dehors, craignant de se salir, et de faire honte à son royal cousin. Sagement, il prit place dans la suite. Inconscient de l'aversion de Charlemagne pour la Lorraine, le petit dévorait l'assemblée des yeux. Tant de grandes personnes réunies ! Et par grandes personnes, il ne voulait pas dire adultes, mais nobles. Ils étaient tous drôlement bien habillés. Pas pratique pour courir dans les bois, vraiment.
Charlemagne s'avança pour parler, et présenter son allégeance. Il fit une différence entre ses terres, que Lothar ne comprit pas. Il ne s'y intéressait pas. Trop de mots compliqués, qui n'étaient pas entrecoupés par "manger" ou "jouer" ou "cheval".
Le prince impérial en profita pour bien observer l'assemblée. Beaucoup qu'ils ne connaissaient, et beaucoup de lettres envoyées. Peu de nobles s'étaient déplacés en personne. Décidément, la politesse n'était pas de mise. Le grouillot qui suivait Charlemagne lui chuchota un mot à l'oreille. Le regard du petit prince se posa sur un homme, plutôt jeune. C'était donc lui l'usurpateur... Celui qui se prétendait von Frayner. Un sourire railleur apparut sur le petit visage. Le nom était si prestigieux que les gueux faisaient tous ce qu'ils pouvaient pour faire partie de la famille, au point que ça en devenait bien ridicule. Lothar faisait confiance à Charlemagne et à la hérauderie pour éconduire l'arriviste. N'est pas von Frayner qui veut.
Il se désintéressa rapidement de l'homme, son regard se reporta sur Chlodwig, attendant sa réponse.
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