[RP] Allégeances de novembre 1461 au Duc

Elle avait fait le trajet jusqu'en Lorraine en urgence, mais elle avait réussit à arriver dans les temps.
Revenir en Lorraine lui faisait bizarre, surtout pour une raison aussi officielle que gérer les allégeances que le Duc ré-élu avait désiré refaire pour son second mandat.
Héraut ad interim le temps de l'absence du Héraut normalement en charge de la Marche de Lorraine, Idril avait échangé plusieurs missives avec le Duc pour préparer au mieux les Allégeances.
C'est pour cela, qu'en cette veille du 5 novembre, bien après le couché du soleil, elle était dans la salle avec quelques hommes qui s'occupaient des décorations en fonction de ses directives.

Madame ? Où mettons-nous ces deux gros fauteuils ?

Ah, les fauteuils.
Alors celui-là, avec le tissus rouge brodé de fils dorés va à droite du trône, pour qu'une fois le Duc assis il se trouve à sa gauche.
Et l'autre, au tissus uni, vous le mettez de l'autre côté, mais en arrière part rapport au trône.

Guidant les hommes pour qu'ils déposent les fauteuils au mieux, elle espérait que son choix pour les fauteuils conviendrait au Duc. Après tout cela avait été la seul requête du régnant pour cette cérémonie.

Décorations aux couleurs de la Lorraine en place dans la salle, fauteuils installés, buffet prêt à recevoir plats et boissons reçurent l'approbation du héraut.
Tout était prêt pour le lendemain.
Une fois tout le monde sortit et les portes fermées, les derniers ordres furent donnés.

Faites ouvrir les portes dès le levé du soleil demain.
Qu'un détachement s'occupe de la sécurité des lieux, si cela n'est pas déjà prévu.

Dernier coup d'oeil aux portes closes et la rondouillarde brune quitta les lieux pour aller se reposer avant la longue journée qui l'attendait... sans oublier l'envoie des courriers aux nobles.
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L'aube était avancée quand le Héraut ad interim arriva dans la salle.
Comme demandé, les portes en étaient grandes ouvertes.

Saluant les gens qui finissaient d'installer le buffet, elle alla s'installer derrière le pupitre qu'elle avait fait mettre pour elle et la poursuivante.
Ne souhaitant pas se mettre en avant, après tout pas elle que les nobles allaient venir voir hein, elle avait revêtue une robe à l'italienne qu'elle affectionnait particulièrement et qui était "passe-partout", mais surtout dans laquelle elle ne serait pas engoncée toute la journée.



Ne restait plus qu'à attendre les nobles, ainsi que le Duc et ses invités.


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Colombine arriva devant cette grande salle ,elle s'arrêta un instant ,elle était plutôt livide . Elle se pinça les joues pour qu'elles prennent un peu des couleurs et poussa la lourde porte et entra .
Un soupir se fit entendre quand elle vit que seule la Baronne Idril était là , elle s'approcha ,lui fit un petit sourire et se mît à ses côtés,
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Colombine

Fille De feu BigMetal Von_Frayner et Marjolainne De Réaumont-Kado'ch.
Dame de Maron

Le mot abandonné, il attrapa un fruit dans lequel ses dents croquèrent un bon morceau et quitte le logement, se rendant dans la salle des allégeances. Il y découvrir Idril et Colombe, offrant un sourire à la première, il salua poliment la seconde. Thomas était un grand admirateur d'Idril ce petit bout de femme franche et ronde, assumant pleinement ses formes ce qui n'est pas le cas de certaine. Ce fut donc spontanément qu'il lui offrit un radieux sourire emplit de joie de la revoir.

Baronne ! Vous êtes inchangée. Vous avez fait agréable voyage ? Votre époux va-t-il ? Et vos enfants?

Curieux le Thomas, mais il fallait lui pardonné après avoir raccompagnée la Baronne à Luxeuil, il fut au courant de l'accouchement d'un premier, puis d'un second enfant et finalement des problèmes du Baron Noa lors de la levée de ban, alors forcement n'était-il pas en droit de devenir un poil trop curieux. Prêt des deux femmes, le Duc cependant regardait parfois la porte sachant que sous peu son père sera là. L'impatience devenait grandissante et la boule dans son ventre prenait de plus en plus de place.



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[Quelques heures avant le départ vers Nancy]

Où sont ses fichus bottes ?!! Ah oui, je sais : là !!!

Sauveur, comme à son habitude, en retard sur son programme, se dépêchait de s'habiller, se parfumer, enfin de sortir le grand jeu, quoi ! Et pour cause, il avait été par son fils à la cérémonie durant laquelle les nobles lorrains lui prêteraient allégeance. En bref, une cérémonie qui accueillerait du beau monde. Il n'était pas question, pour Sauveur, de porter atteinte à l'image de son fils. Il était fier de lui !

Crétin !!! Quel crétin a laissé ses chiens dehors ?!

A peine sorti de chez lui et en tant compte de sa chance habituelle, une belle affaire l'attendait !!! Alors que tout semblait, enfin, se dérouler pour le mieux, il aura suffit de 5 centimètres de largeur et de 2 centimètres d'épaisseur pour venir tout gâcher. Et puis l'odeur, n'en parlons pas... Si on regarde le bon côte de la chose, parait que ça porte chances de marcher dessus !!! Enfin bref, Sauveur, un peu grognon, prit la direction de son domicile, histoire que les invités ne tombent pas comme des mouches.

[Quelque part à la frontière entre la Lorraine et la Franche-Comté]

Repartons-nous bientôt ? Il ne faudrait pas arriver en retard !

Accompagné par une petite escorte, Sauveur s'était arrêté sur le bord du chemin. En vérité, il ne l'avait pas décidé : Parmi ceux qui l'accompagnaient, se trouvait un homme. Un homme qui avait cru bon de croire aux sottises d'un charlatan. En effet, le bougre promettait à quiconque qui boirait la potion, qu'il avait confectionnée, une intelligence supérieur à celle de tout autre homme. Pour le coup, l'homme n'était pas plus malin que ce qu'avait écrasé Sauveur quelques temps auparavant. L'homme se tordait de douleurs et de maux au ventre.
Heureusement... ou pas, un autre crut bon de l’assommer afin de faciliter son transport. Certes brutale mais efficace ! Le chemin vers Nancy pouvait continuer.

[A Nancy, devant les portes de la salle]

Enfin ! Après tout se trajet, Sauveur allait enfin revoir Thomas. La joie l'envahissait avant même d'avoir franchit le pas de la porte. Certes, il l'aimait mais pas seulement d'un amour que porte un père à son fils, c'était autre chose. Il était son fils mais en même temps son ami, ou du moins, c'est comme que cela que Sauveur voyait les choses.

Il prit une grande bouffée d'air et pénétra dans la pièce. Éblouie par la salle et ses décorations, il ne prêta même attention à ce et à ceux qui l’entouraient.

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Clovis Sauveur de Chéroy, Seigneur de Dommartin-lès-toul

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Je sais qu'il est temps pour moi d'apprécier la joie
D'oublier les maux, de dire les mots
Pour voir maintenant la lumière *
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Un énième coup d'oeil à la porte désespérément close, il continu courtoisement de regarder la Héraut par intérim et la jeune femme qui ce trouve à coté de celle-ci ne pouvant cependant s’empêcher de regarder cette fichu porte avec un ordre silencieux : '' Ouvre-toi'', rien. Thomas Sauveur était proche de Sauveur comme pouvait l'être deux hommes ayant partagé bien des choses et même si l'un n'était guère plus vieux que l'autre de quelques années, ils étaient tout de même un père et un fils. Sauveur était son refuge, celui qui comblait ses blessures et le poussait à coup de bottes aux fesses à continuer, celui sur qui Thomas s'écroulait parfois pour mieux repartir. Mais les deux hommes vivent dans des Provinces différentes et ne pouvant les quitter ce voyait trop rarement.

C'est pourquoi un jour Thomas décida d'écrire à Riese lui demandant la générosité d'accordé à son père une autorisation d'une journée pour qu'il soit présent aux allégeances, pourquoi les allégeances ? Un détail. Il le voulait pour lui, une simple journée et celle-ci pouvait être n'importe laquelle. Quoi qu'il en soit la Franche-Comtesse avait acceptée et l'homme allait pas tarder à arrivé. Énième coup d’œil à la porte qui cette fois s'ouvre sur l'homme grand et musclé qu'était son père adoptif. Il lu dans son regard l’émerveillement de la salle et constata à regret que plus rien ne l'étonnait depuis bien des années. Chassant ses sombres années, le Duc de Lorraine laissa les deux femmes pour avancé à grand pas auprès de son père, bras ouvert prêt à l'attraper dans son étreinte solide et affective.

Père. Ses épaules enveloppé, il frappa son dos à coup d'accolade masculine et rit aux éclats le coeur déjà bien moins lourd. Les liens du coeur sont parfois complexe à expliquer, mais Thomas auprès de Sauveur n'avait rien qui pouvait lui faire du mal, son père était celui qui le rassurait même adulte, et heureusement en soit, quoi de plus précieux que la famille. Ciel, que vous êtes élégant. Avez-vous fait bon voyage ? Les routes ne semble pas trop infesté en ce moment, une chance.

Il recule un peu, le regarde et plonge ses mains dans les poches de ses braies timidement, son père fut Baron terre qui lui a été reprise et maintenant son fils adoptif portait la couronne du Duc de Lorraine, Thomas ne savait pas vraiment comment réagir face à cela, il décida alors d'offrir un sourire simple et courtois exprimant toute fois la joie de le revoir et d'être si proche de lui.


*AqME, Je suis.
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Votre Grasce, le bon jour.

Le voyage a été rapide mais agréable, je ne voulais point retarder la cérémonie en trainant en route.
Mon époux va bien, je vous remercie

Inutile d'épiloguer sur la santé fluctuante du Baron et qui donnait des insomnies à la brunette quand elle n'était pas à ses côtés.

Et les enfants se portent aussi bien que possible pour leurs âges.

Un fils de 20 mois refusant de lâcher les braies de son père et une fille de 9 mois ne bougeant pas d'un poil ses petites jambes, la routine quoi.

Et votre famille se porte-t-elle bien elle aussi ?

Avant de pouvoir continuer la discussion, un homme fit son entrée.
au vu de la réaction du Duc, qui n'avait pas arrêté de jeter des coups d'oeil aux portes, il s'agissait d'une personne attendu par le régnant.
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La journée avait été longue, et la nuit de se fait si courte... Ils avaient prit la route que très tard, et étaient arrivés seulement au petit jour à Nancy. Bon la faute à qui ? A elle bien évidement, du coup elle ne pouvait pas râler là. Faudrait qu'elle apprenne à arrêter ses caprices parfois, cela lui éviterait le jour de telle cérémonie d'avoir la mine enfariné, c'est vrai que ça le faisait moyen quoi. Donc.. toujours plongé dans les bras si voluptueux de Morphée la tornade se fit réveiller de la meilleure façon qu'il soit. C'était le seul moyens qui ne la faisait pas râler de se lever, ou presque. Un sourire s étire sur ses lèvres s'entend le corps si rassurant et protecteur de son époux surplombant le siens, et ses lèvres venir taquiner sa peau. Un petit soupir endormi s'échappe de ses lèvres, alors qu'elle continue de se prélasser sous les draps et sous ses baisers sans ouvrir les yeux.

Mmmmh.. Non, encore un peu...

Bon là elle savait bien que ses supplications ne serviraient à rien, c'était un jour bien trop important, et Thomas bien trop pressé. Elle par contre ne l'était pas réellement... Son époux partit, elle remonta ses couvertures jusque sous le menton et se tourna vers le coussin de Thomas, plongeant son visage dans celui-ci, profitant encore un peu de la chaleur des draps et du parfum familier de l'époux. Un sourire de pure satisfaction s'étirait sur ses lèvres, Malheureusement... le sourire disparut rapidement laissant place à un grognement râleur. La porte venait de s'ouvrir à nouveau sur une Jeanne bien décidé a se que sa maîtresse se bouge un peu. Et depuis le temps que la vieille connaissait la tornade, elle n'était pas décidé à la laisser tranquille.

Madame, il faut vous lever, nous devons vous préparer si vous ne voulez pas être en retard.
Mmmmhhhhhh !!!!
Bon la méthode douce ne marchait pas, reprenons les bonnes vieille méthode dont elle usait quand celle-ci n'était encore qu'une toute jeune fille.

Hellina-Rose ! Je ne suis plus de toute jeunesse, mais si tu ne veux pas que je vienne remuer moi même ton ducal fessier tu te lève !
La couverture découvre légèrement son visage, pour qu'un azur paresseux vienne scruter la vieille, mains sur les hanches, et la mine déterminé. Bon, encore une fois elle ne gagnerait pas.

C'est bon c'est bon, tu as gagné je me lève !
Un soupire et la brune s’extirpe de son lit, en râlant comme une jeune adolescente qu'on viendrait de réprimander. Mais à peine levé que les rayons du soleil déjà haut dans le ciel vienne taquiner son visage, lui permettant de se rendre compte de l'heure qui commençait à se faire tardive.

Je vais être en retard ! Vite vite, sort ma robe émeraude, tu sais celle d'Atia, Viteuuuuh !!!!

Oui bon maintenant c'était elle qui aller remuer tout le monde. C'était du tout elle ça ! Rapidement sa toilette fut faite, lui redonnant une mine en bien meilleure forme. Il fallait que tout soit parfait aujourd'hui était un jour important pour elle. Bon déjà personne allait la manquer il fallait pas qu'elle ne ressemble à rien non plus, mais surtout, surtout, c'était sa première rencontre avec le père de Thomas. Alors là fallait assurer et pas qu'un peu quoi. Elle qui disait il y'à quelques jours que cette rencontre ne la stressait pas, finalement elle se rendait compte qu'elle angoissait plus qu'elle ne l'aurait penser. Bon même si il venait à ne pas l'aimer, maintenant ils étaient mariés donc bon.. m'enfin elle préférait éviter le pire tout de même. Aujourd'hui, elle serait belle, gentille et sage. Pas de bêtises, de râlement ou de sa langue trop acerbe et son caractère de feu. C'était possible ça ? Elle même en doutait, et Thomas n'en serait pas dupe à coup sur.

Jeanne revint donc quelques minutes plus tard la fameuse robe tout droit sortit d'une des nombreuses malles emporter pour le voyage. Pauvre reki il avait vue sa maison être envahit rien que par ses robes. Sa vieille Jeanne l'aida à l'enfiler avec soin, c' était un tissus précieux d'excellente qualité, comme toute ses robes venant des Doigts d'Or, en même temps elle n'était pas devenue leur égérie pour rien. Ses longs cheveux d’ébène furent coiffé sur le côté, lui retombant sur l'épaule, et une coiffe assortit à la robe vint les couvrir légèrement. Elle savait que son mari n'aimait pas voir ses cheveux noué et couvert, et généralement elle les laissait sauvagement retomber dans son dos, mais une femme mariée ne devait pas aller de t-elle événement ainsi celons l'étiquette, alors une fois n'est pas coutume, elle respecterait les règles.

En descendent, elle vit le petit mot de Thomas prévu pour les grimaud, elle prit la plume posé à côté pour y rajouter une petite ligne :

Le trajet jusqu'à la cérémonie se fit le plus rapidement possible, elle ne voulait pas être en retard et avait promit à Thomas d'être présent près de lui du début à la fin. C'est avec grande anxiété qu'elle arriva dans la salle, et c'est une consort toute intimidée qui fit son entrée. Oui elle, la tornade, intimidée, grande première ! Fort heureusement en un coup d'oeil dans la salle, elle vit que pas grand monde n'était arrivée encore, grand soulagement. De toute façon elle savait qu'il n'y aurait pas foule non plus, il était rare que beaucoup de noble lorrains ne se déplace en personne, les pigeons étaient bien plus nombreux. Elle repéra rapidement Thomas près d'Idril, et directement un éclatant sourire prit place sur son visage à la vue de son époux. Oui oui même après plus d'un an il lui faisait toujours le même effet. Elle s'avança donc gracieusement vers lui lui faisait admirer sa tenue, bien qu'il ai eut préféré la voir arriver en tenue de chasse. Mais en voyant sa tenue à lui une légère moue prit place sur son visage. Qu'avez foutu le couturier Ducal, il était où le costume émeraude ! Tsss celui là, n'en faisait qu'a sa tête. Mais comme toujours Thomas avait été prévoyant, et mit des bijoux émeraude, décidément il la connaissait si bien.. Un chaste baiser fut déposé sur la joue Ducale, avant de se tourner vers l'Heraut et courber respectueusement la tête.

Baronne, ravie de vous revoir. Merci de vous êtres déplacé pour remplacer notre Heraut.

Bah oui quoi elle aussi était mère, et quitter ses propres enfant l'aurait carrément agacée alors elle pouvait comprendre que parfois ce n'était pas des plus agréable. Faisant un tour de la pièce elle aperçut un homme inconnu, mais premièrement elle n'y prêta pas grande attention. Sûrement un noble Lorrain qu'elle ne connaissait pas encore venu prêter allégeance à son mari. Doucement elle s'approcha de son époux, portant un regard bien veillant sur lui, et murmura discrètement pour n'être entendue que de lui.

Tout va bien mon amour ?

Les temps étaient difficiles, et ne pouvait s'empêcher d'être sans cesse inquiète pour lui.

Palogar se présenta à la salle des allégeances. Il passa devant Sauveur qui semblait attendre son heure pour pénétrer dans la salle.

Excusez-moi, je suis quelque peu pressé.

Il ouvrit donc les portes pour entrer.
Un regard circulaire : la salle était encore relativement vide.

Il avait tenu à venir avant de partir. Un projet de voyage qu'il avait longtemps reporté venait de se concrétiser : il serait absent de longs mois.

S'approchant du Duc, il adressa un signe de tête en guise de salut à l'épouse de Duc puis à Idril et Colombine, puis il mit genou à terre pour réciter son serment :

Moi, Palogar de Reaumont Kado'ch, seigneur de Creuë et de Cirey sur Vezouze, vous reconnais Thomas_sauveur de Talleyrand, Duc de Lorraine par la grâce des urnes.

Je vous jure aujourd'hui respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Je vous jure également que si un conflit éclate entre votre personne et un tiers, je vous défendrais avec conviction.
M'absentant hors de Lorraine pour plusieurs mois, je ne puis cependant vous promettre que mon épée soit à vos côtés. Je tâcherais de m'acquitter de ce serment au mieux de mes capacités malgré cet éloignement.

Je jure ici de ne jamais enfreindre ce serment, ou aller à son encontre.
Si cependant j'osais le tenter, que je sache que j’entourerais l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes

Qu’Aristote vous aide et vous guide dans la tâche qui est la vôtre.
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Surpris dans un premier temps, Sauveur ne put s'empêcher de montrer sa joie lorsque Thomas l'interpella. Il était là, si près de lui, les secondes s’enchaînaient à grande vitesse mais l'instant promettait d'être inoubliable, en tout cas dans l'esprit de Sauveur. Lorsque le duc l'étreignit de ses bras, le jeune homme en fit de même. Il aurait aimé passer plus de temps dans cette position mais le protocole imposait une autre façon de faire.

L'accolade terminée, le sourire aux lèvres, il s'adressa à Thomas.

"Fils, je suis fier de toi !"

Oui, il l'appelait "fils" malgré qu'il ne soit qu'à peine plus âgé que le duc. Cependant, Sauveur le considérait vraiment comme tel et de ce fait lui portait un amour égal à celui d'un père biologique, voir plus encore.

Pris, par ses émotions, Sauveur en oubliait même de répondre, à la question qui lui fut posé. Par contre, il n'hésita pas à en poser :

"Tu ne me présentes pas ton épouse ? Où est-elle que je la salue ? Et tes enfants ? Où sont mes petits enfants ?"

Jamais, il n'aurait cru dire ça un jour... Un grand-père aussi jeune ! En fait ce n'était pas si extraordinaire que ça pour l'époque.

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Clovis Sauveur de Chéroy, Seigneur de Dommartin-lès-toul

Cette fois ci elle n'aurait pas la possibilité de venir jusque en Lorraine pour les allégeances , d'ici un ou deux jours elle quittait Dole pour un très long voyage et donc il lui était impossible de remonter a nancy avant , elle pris donc un parchemin puis arpès y a voir écrit son allégeance et apposé son sceau l'attacha a la patte de Filou junior puis l'envoya espérant que pour une fois il ne raterait pas son atterrissage

A Nancy
Le petit pigeon trouva sans peine le lieu puis ne trouvant pas la gentille Dame aux cheveux foncés. se posa le plus dignement possible tendant sa patte avec le message , lorgnant vers le buffet mais il se doutait bien que c'était peine perdue .

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Si je t'avais pas
Si c'était pas toi
Que serais-je, où ça ?
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Thomas auprès de son père souriait heureux d'être contre lui, quel enfant peut-il être loi de son abri et son toit trop longtemps, aucun. Lui, tout Duc était-il n'échappait pas à la règle tant et si bien que lors qu’arriva son épouse, il était de bien bonne humeur. L'homme enlaça sa taille d'un main légère et lui présenta donc Sauveur d'une main ganté et délicate.

Père, laissez-nous vous présenter Hellina-Rose d'Acoma Talleyrand-Cheroy, notre épouse.Un coup d'oeil angoissé à Sauveur, non pas qu'il soit soucieux de la réaction de son père, il savait l'homme intelligent et de bonne famille, mais qui pouvait être parfaitement à l'aise lorsqu'il présentait sa femme à son père, personne! Darling, nous sommes heureux de vous présenter Clovis Sauveur de Chéroy, Seigneur de Dommartin-lès-toul, notre père.

Il avait dans sa voix ce quelque chose de fier et de fort soudainement, son accent anglois ensevelie sous un début de boule dans la gorge. Ce fut à ce moment précis qu'entra un homme que Thomas connaissait bien, étant noble en Lorraine. Il s'excusa auprès de son père puis de son épouse et se tourna vers Palogar qu'il savait pressé car tantôt sur les chemins du Royaume de France. Savoir qu'il prit le temps de venir proter allégeance offrit à Thomas un radieux sourire, et il écouta donc le serment sagement. Celui-ci terminé, le Duc de Lorraine posa ses mains sur les épaules du Seigneur, l'invitant à ce relever.

Nous Thomas Sauveur de Talleyrand-Cheroy, Duc de Lorraine par les urnes et la confiance des Lorrains, avons entendu et reçu votre allégeance. Nous vous accordons à vous Palogar de Reaumont Kado'ch, seigneur de Creuë et de Cirey sur Vezouze protection, justice et subsistance pour vos terres, tant que votre serment restera inviolé.

Il attira l'homme à lui dans une accolade sans exagération aucune et de ses mains frappèrent doucement son dos en guise de lien. Reculant ensuite, il adressa un signe à l'un des domestiques dans le fond de la pièce et prit d'entre ses mains un anneau d'or, simple, mais de bonne valeur.

Recevez ce cadeau Sire Palogar pour vous remercier de votre implication en lorraine et votre bienveillance sur ses terres ou nous sommes Duc. Nous vous souhaitons un agréable voyage et espérons que vous n'aurez aucuns problèmes sur les chemins sinueux, qu'Aristote veille sur vous et votre sœur. N'hésitez pas à nous écrire si tenté que vous soyez en difficulté.

Après lui avoir confié l'anneau dans une petite boite faite de bois, il le laissa retourné à ses préparatifs pour ce tourner vers Idril, un sourire timide et il ce pencha murmurant à son oreille.

Pourriez-vous vous occupez de conservez les courriers ? Nous nous en occuperons à la mi-journée, ainsi l'écriture ne nous perturbera pas pendant que nous recevons les nobles qui se sont déplacés.

Un sourire alors qu'il se redresse et offre son bras à son épouse, l'autre frappant l'épaule de son père.

Chérie, vous irez à gauche, Père à droite légèrement en retrait. Venez allons prendre place.
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