Williamss
La compagnie du goulot avait atteint les terres bourguignonne depuis hier. Après un bref passage par sa capitale, occasion de retrouver sur place les premiers sémurois, ils avaient continué sur leur lancée, fonçant droit sur leur village où tout avait commencé...
N'ayant pas fait dexcès depuis bien trois jours, c'était frais et pimpant que Gilly était arrivé à Sémur, un peu avant l'aube ce matin.
Il avait déboulé chez lui comme une flèche, excité comme une puce.
Y découvrant le Gustave encore endormi sur un coin de sa table, litron toujours coincé sous la main, il avait collé dans sa chaise un léger coup de pied.
Alors vieux soiffard c'est comme ça qu'on monte la garde?
Finit il en riant franchement.
Sans même laisser le temps au vieux de se réveiller et réaliser ce qu'il lui arrivait, Williamss avait quitté la pièce de vie, courant presque à sa chambre.
Il lui fallait se faire bonne mine, se changer en coquet et redevenir le petit notable du village, au moins pour ce jour, pour ce rendez vous...
Depuis le temps qu'il l'attendait, son impatience était à son comble, pressé de la revoir, mais en craignant les conséquences...
La bagatelle vite bouclée, Will se tourna vers la glace, s'admirer une seconde, ou du moins s'assurer que tout était en ordre, sans crainte du ridicule.
Ce voyage lui avait fait du bien, l'activité ayant rapidement gommé les quelques bourrelets, de si de là, que lui avait offert sa vie passée de patachon.
Ainsi, on aurait presque pu dire qu'il avait fier allure et lui donner dix ans de moins!
Aussi précipitamment qu'il y était entré, il ressorti de ses appartements, saluant au passage le vieillard, les yeux ouverts, mais le cerveau encore déconnecté, sans réaction.
L'aube éclairait tout juste le toit des chaumière du bourg quand il se présenta en haut du chemin, menant à ce petit déjeuner.
A chacun de ses pas, l'homme devait retenir son coeur, s'emballant sous sa poitrine, le moment approchant.
Par la fenêtre, encore à la lueur d'une bougie, il l'aperçu avant même d'entrer. Belle comme dans son souvenir, toujours à la même place, la dame l'attendait...
Dernière inspiration devant la porte, avant de la pousser lentement, comme cherchant à faire le moins de bruit possible, pour ne pas gâcher cet instant.
Le bonjour Dame!
de sa voix la plus douce et charmante qu'il pouvait.
_________________
Les petits voleurs sont pendus, les grands sont salués.
N'ayant pas fait dexcès depuis bien trois jours, c'était frais et pimpant que Gilly était arrivé à Sémur, un peu avant l'aube ce matin.
Il avait déboulé chez lui comme une flèche, excité comme une puce.
Y découvrant le Gustave encore endormi sur un coin de sa table, litron toujours coincé sous la main, il avait collé dans sa chaise un léger coup de pied.
Alors vieux soiffard c'est comme ça qu'on monte la garde?
Finit il en riant franchement.
Sans même laisser le temps au vieux de se réveiller et réaliser ce qu'il lui arrivait, Williamss avait quitté la pièce de vie, courant presque à sa chambre.
Il lui fallait se faire bonne mine, se changer en coquet et redevenir le petit notable du village, au moins pour ce jour, pour ce rendez vous...
Depuis le temps qu'il l'attendait, son impatience était à son comble, pressé de la revoir, mais en craignant les conséquences...
La bagatelle vite bouclée, Will se tourna vers la glace, s'admirer une seconde, ou du moins s'assurer que tout était en ordre, sans crainte du ridicule.
Ce voyage lui avait fait du bien, l'activité ayant rapidement gommé les quelques bourrelets, de si de là, que lui avait offert sa vie passée de patachon.
Ainsi, on aurait presque pu dire qu'il avait fier allure et lui donner dix ans de moins!
Aussi précipitamment qu'il y était entré, il ressorti de ses appartements, saluant au passage le vieillard, les yeux ouverts, mais le cerveau encore déconnecté, sans réaction.
L'aube éclairait tout juste le toit des chaumière du bourg quand il se présenta en haut du chemin, menant à ce petit déjeuner.
A chacun de ses pas, l'homme devait retenir son coeur, s'emballant sous sa poitrine, le moment approchant.
Par la fenêtre, encore à la lueur d'une bougie, il l'aperçu avant même d'entrer. Belle comme dans son souvenir, toujours à la même place, la dame l'attendait...
Dernière inspiration devant la porte, avant de la pousser lentement, comme cherchant à faire le moins de bruit possible, pour ne pas gâcher cet instant.
Le bonjour Dame!
de sa voix la plus douce et charmante qu'il pouvait.
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Les petits voleurs sont pendus, les grands sont salués.