Le_comte_dutrouperdu
Limpidité parfaite...robe intense tirant sur le rubis et éclatante sur ses abords... ouvert, son premier nez laissait déjà s'échapper des arômes de fruits rouges... légèrement remué, arrivait ensuite un bouquet remarquable, mélange de framboises et cassis bien mûrs légèrement boisé... hmmmm et cette mise en bouche, franche, très légère note d'acidité, bien vite gommée par une rondeur et une astringence équilibrées. Ses tanins soyeux laissaient supposer que ce vin avait vieilli quelques années avant d'arriver là, devant lui.
Agitant son verre sous son nez, le comte était en train de déguster un Nuit saint George, qu'il appréciait en temps que connaisseur.
Pas stressé pour un sou et ayant appris sur la route, la disgrâce royale du Berry, le mercenaire était venu s'offrir quelques jours de "vinothérapie" en sa bonne vieille bourgogne.
Il avait profité du séjour pour remettre de l'ordre dans ses affaires...
Passage par Dijon, se remémorer l'avancement de son hôtel particulier. N'y ayant pas mis les pieds depuis l'époque, ou avec son épouse, ils se promenaient encore, main dans la main, la capitale avait bien eu le temps de changer, et lui presque de s'y perdre...
Il s'était aussi arrêté chez lui, possédant dans les parages un petit domaine, lui assurant quelques revenus minimums, grâce à la production d'un petit rouge, pas dégueulasse non plus...
Enfin bref, vous l'aurez compris, ici, l'homme était surtout connu comme un petit notable lambda et non comme un coquin prétentieux, celui qu'il pouvait être aussi...
Ne tenant guère en place plus de quelques jours, accompagné de la blanche, nouvelle compagne fidèle, il avait laissé la compagnie, s'enfonçant un peu plus à l'ouest, ou, comme il lespérait bien, s'approchant d'une zone en conflit, chose potentiellement intéressant pour sa bourse.
Mais bien déçu il avait été de voir qu'ici non plus, La grande Bourgogne n'aimait pas plus qu'avant partir pour la guerre...
Ah ça, il en avait bien vu, des armées, autour du château, juste avant les élections! Bien loin des villes exposées...
Leurs éternelles disputes stériles ne cesseraient donc jamais! Et toutes ces jérémiades leurs seront bien utiles, quand leurs terres se feront piller...
Pas même trois jours que le comte s'était posé un peu pour observer, que déjà, les nerfs en pelote, il commençait à cogiter.
Qu'est ce qu'un marchand de nougat irait faire chez des édentés...
Avancer encore un peu, passer chez l'ennemi voir ce qu'il s'y passe... l'idée lui frisait bien les moustache à vrai dire... Il avait bien connu le poussin à une époque et le revoir pourrait être distrayant.
Mais comment? Se lancer tête baisser serait surement acte de suicide peu glorieux, le vieux loup le savait bien.
Sans un plan, il n'y parviendrait jamais.
Et puis il y avait eu cette gamine, peut être deux fois moins âgée que lui, avec sa question toute bête... Dis, tu memmènerais?
Pourquoi lui?? Peut être tout simplement car il semblait le seul clampin désuvré du coin...
Certes, ladolescente ne lui offrait pas sur un plateau son billet pour le soleil du Berry, mais elle lui ouvrait déjà les porte du nord, ou pour sûr, il trouverait bien une armée pour senrôler.
Comment refuser pareil opportunité?
c'était il interrogé, son regard sombre jaugeant la blondinette de la tête aux pieds ...
Sa chevelure de paille, légèrement ébouriffée, lui descendait jusqu'au épaules, que ses habits de paysanne ne couvraient guère trop, guidant le visiteur sur un corps gracieux, généreusement gâté par mère nature.
Tous ça, déjà fort appétissant pour la fine bouche qu'il était, locéan azur, brillant au fond de ses yeux de jeune femme, finir de faire sauter toutes ses réticences.
Après tout, quinze, seize ou dix sept ans, cela faisait il une différence? A cet age, elles faisaient déjà de bonnes épouses...
Joignant utile et agréable, sur la route, peut être trouverait il le temps de l'éduquer un peu cette mignonne.
Et si jamais,elle devait se montrer trop farouche, alors il pourrait toujours en tirer un bon prix, dans un de ces bordels du nord...
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Il y a plus de philosophie dans une bouteille de vin que dans tous les livres.
(PJ masqué, incarnant son côté obscur)
Agitant son verre sous son nez, le comte était en train de déguster un Nuit saint George, qu'il appréciait en temps que connaisseur.
Pas stressé pour un sou et ayant appris sur la route, la disgrâce royale du Berry, le mercenaire était venu s'offrir quelques jours de "vinothérapie" en sa bonne vieille bourgogne.
Il avait profité du séjour pour remettre de l'ordre dans ses affaires...
Passage par Dijon, se remémorer l'avancement de son hôtel particulier. N'y ayant pas mis les pieds depuis l'époque, ou avec son épouse, ils se promenaient encore, main dans la main, la capitale avait bien eu le temps de changer, et lui presque de s'y perdre...
Il s'était aussi arrêté chez lui, possédant dans les parages un petit domaine, lui assurant quelques revenus minimums, grâce à la production d'un petit rouge, pas dégueulasse non plus...
Enfin bref, vous l'aurez compris, ici, l'homme était surtout connu comme un petit notable lambda et non comme un coquin prétentieux, celui qu'il pouvait être aussi...
Ne tenant guère en place plus de quelques jours, accompagné de la blanche, nouvelle compagne fidèle, il avait laissé la compagnie, s'enfonçant un peu plus à l'ouest, ou, comme il lespérait bien, s'approchant d'une zone en conflit, chose potentiellement intéressant pour sa bourse.
Mais bien déçu il avait été de voir qu'ici non plus, La grande Bourgogne n'aimait pas plus qu'avant partir pour la guerre...
Ah ça, il en avait bien vu, des armées, autour du château, juste avant les élections! Bien loin des villes exposées...
Leurs éternelles disputes stériles ne cesseraient donc jamais! Et toutes ces jérémiades leurs seront bien utiles, quand leurs terres se feront piller...
Pas même trois jours que le comte s'était posé un peu pour observer, que déjà, les nerfs en pelote, il commençait à cogiter.
Qu'est ce qu'un marchand de nougat irait faire chez des édentés...
Avancer encore un peu, passer chez l'ennemi voir ce qu'il s'y passe... l'idée lui frisait bien les moustache à vrai dire... Il avait bien connu le poussin à une époque et le revoir pourrait être distrayant.
Mais comment? Se lancer tête baisser serait surement acte de suicide peu glorieux, le vieux loup le savait bien.
Sans un plan, il n'y parviendrait jamais.
Et puis il y avait eu cette gamine, peut être deux fois moins âgée que lui, avec sa question toute bête... Dis, tu memmènerais?
Pourquoi lui?? Peut être tout simplement car il semblait le seul clampin désuvré du coin...
Certes, ladolescente ne lui offrait pas sur un plateau son billet pour le soleil du Berry, mais elle lui ouvrait déjà les porte du nord, ou pour sûr, il trouverait bien une armée pour senrôler.
Comment refuser pareil opportunité?
c'était il interrogé, son regard sombre jaugeant la blondinette de la tête aux pieds ...
Sa chevelure de paille, légèrement ébouriffée, lui descendait jusqu'au épaules, que ses habits de paysanne ne couvraient guère trop, guidant le visiteur sur un corps gracieux, généreusement gâté par mère nature.
Tous ça, déjà fort appétissant pour la fine bouche qu'il était, locéan azur, brillant au fond de ses yeux de jeune femme, finir de faire sauter toutes ses réticences.
Après tout, quinze, seize ou dix sept ans, cela faisait il une différence? A cet age, elles faisaient déjà de bonnes épouses...
Joignant utile et agréable, sur la route, peut être trouverait il le temps de l'éduquer un peu cette mignonne.
Et si jamais,elle devait se montrer trop farouche, alors il pourrait toujours en tirer un bon prix, dans un de ces bordels du nord...
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Il y a plus de philosophie dans une bouteille de vin que dans tous les livres.
(PJ masqué, incarnant son côté obscur)