Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Chroniques de Vaudalm (1) : La fin de l'aventure navale

Arcadhias_


Plusieurs mois s'étaient écoulés depuis qu'il avait embarqué en Bourgogne sur le Prinzessin, la caraque du Phoenix. Une expérience nouvelle, et relativement exigeante.
Engager le combat contre des navires irlandais, les aborder, et les couler aura été intense et rude. Mais les quelques bâtiments coulés et le maigre butin récolté ne permettaient pas de compenser la longue et pénible attente sur les flots du détroit séparant les côtes françaises de celles anglaises.
S'il avait pu avec quelques autres personnes conviées, participer aux combats au sabre, les abordages étaient restés suffisamment rare pour que les canonnades occupent la grande majorité du temps de bataille, ces dernières étant gérés par un équipage de marins chevronnés et dirigés par un capitaine ferme, l'Euphor.
De brefs, mais intenses moments de combats donc, contre de longs et pénibles moments d'attentes, avec beaucoup d'escales sur les côtes normandes. L'avantage de celle-ci est de permettre de découvrir des us et coutumes bien différents de ceux du Languedoc et des pays occitans, une autre vie, sans doute plus rude et brute loin des côtés ensoleillés de la méditerranée.
La dure vie en mer amenait également son lot d'étrangetés, le jeune écuyer ayant appris à ses dépens les symptômes du scorbut et ses conséquences sur la santé.
Fort heureusement, et faisant dérogeance aux règles de superstitions, quelques femmes étaient présentes au bord du navire, dont la montpelliéraine qu'il avait réussi à embrigader dans cette aventure, Clémée, la jeune médicastre qui avait fait profiter à plusieurs reprises de ses services au Grand Prévost de France lors de blessures survenues aux nombreuses joutes dont il finissait la majeure partie du temps, premier.

De longs instants d'attentes et d'oisiveté donc, auxquels il fallut trouver occupation. C'est d'ailleurs à cette occasion qu'il put longuement échanger avec la médicastre, simulant parfois la maladie pour qu'elle vienne s'occuper de lui.

Aujourd'hui, l'aventure touchait à sa fin. Le résultat était mitigé, mais il avait eu le plaisir d'accompagner et de servir l'homme à qui il avait juré allégeance, bien que le terme d'écuyer ne voulait cette fois plus dire grand-chose sur un navire aussi imposant que le Prinzessin.
Direction donc la Champagne, où le navire devait être désarmé, avant de reprendre la route en compagnie du Comte du Tournel et Baron de Florac vers la capitale languedocienne, Montpellier.

La Seine s'était annoncée tumultueuse et difficile à naviguer, mais la cité de Troyes était en vue à l'aube, et l'équipage allait pouvoir amarrer le navire avant de le quitter.

Appuyé contre la rambarde, profitant de la fraîcheur et de la tranquillité du matin, Arcadhias distingua au loin les formes de leur ville de destination. À l'approche du port donc, il retourna dans la cabine qui était à sa disposition, où il retrouva la douce médicastre encore assoupie dans le lit.
S'approchant de celle-ci en tapinois, il lui adressa un doux baiser sur la pommette de sa joue, avant de lui susurrer ;


« Debout ma belle, on arrive bientôt. »

La laissant émerger des bras de Morphée, il la laissa ouvrir les yeux et s'étirer avant de croiser son regard encore endormi et de lui adresser avec un large sourire ;

« Bonjour. »

Qu'il suivit d'un rapide baiser sur ses lèvres.
Il n'était que peu bavard dans ce genre de situation avec les femmes, non par timidité, mais par choix, préférant profiter de ces moments privilégiés de douceurs et de tendresse où les gestes et les sourires valaient plus que de simples mots.
Après quelques caresses, il se redressa ensuite et agrippa ses effets pour aller voir le Capitaine et prendre les directives quotidiennes.
Il laissa ainsi Clémée seule quelques instants, le temps pour elle de se préparer pour cette ultime journée sur l'embarcation.

Il y a quelques mois encore, il ne se doutait pas que cette proximité avec la Montpelliéraine allait ainsi modifier les relations qu'il entretenait avec elle, celles-ci étant purement professionnelles il y a quelques mois encore.
Aujourd'hui, force est de constater qu'un lien important s'est créé entre les deux personnes, passant graduellement de ballades sur le pont à quelques baisers échangés à l’orée du soir, en passant par les escapades nocturnes sulfureuses dans la cale aux marchandises désertes du navire avant de finalement faire cabine commune pour la fin de la traversée.

L'esprit et le cœur pleins de promesses, il appréhendait cette fin de périple. S'agissait-il d'une amourette créée par la situation elle-même, et qui allait s'arrêter dès lors qu'ils reposeraient le pied en Languedoc, ou était-ce le début de quelque chose de plus sérieux et durable ? Approchant des vingt-deux ans, il réfléchissait un long moment sur le pont, se disant que, finalement, elle était peut-être son âme sœur ?

____________________________________
Clemee_
« Debout ma belle, on arrive bientôt. »

Comment mieux se réveiller d'un cauchemar que par cette phrase susurrée avec douceur au creux de l'oreille? On évite bien sûr de sauter à la gorge de la personne qui parle, tout comme je m'apprêtais à le faire pour l'horrible démon des mers qui venait de sauter sur le bord du bateau pour venir me gober sans demander l'avis du capitaine. On griffe plutôt le drap en faisant mine de se réveiller d'un long et profond sommeil, tout en s'étirant tel un chat sous les délicates caresses qui suivent. Finalement, la réalité à bord est tellement mieux que dans mes rêves. Depuis que j'ai quasiment épuisé le stock de plantes apaisantes, mes nuits sont peuplées de monstres et de guerres. Oui, c'est arrivé dès la première escarmouche. Voir tous ces gens prendre l'eau dans des cris atroces. Les morceaux de bois exploser de toutes parts, l'anarchie, le chaos. Puis plus rien. Le calme soudain revenu, encore plus inquiétant que le bruit des combats. Et moi, impuissante, admirant le massacre en priant le ciel pour que tout s'arrête.
Mais j'avais signé pour ça. J'avais accepté la traversée en connaissant les risques. Je voulais aider les blessés par mes soins. Ce que j'ai pu faire, bien sûr. Une blessure à l'épée par ci, une amputation par là... Quand la gangrène avait commencé son travail dans ce lieu humide et malsain de toutes parts.
Heureusement, s'il est heureux que certains en réchappent, le capitaine et ses invités n'avaient que bien peu souffert. Et Arcadhias, tout feu tout flamme pour les combats, n'avait rien eu de bien méchant. Je le soupçonnais même parfois de faire semblant, allez savoir pourquoi...


« Bonjour tendre ami »

Et puis je crois avoir compris.
Outre les nombreuses parties de ramponneau ou nous nous taquinions comme deux bons copains de tavernes, à se vider mutuellement les poches, Nous avions vite pris goût à nous promener sur le pont par temps clair, échangeant sur nos projets, notre passé ou a rire des méthodes vestimentaires de l'équipage. Et puis le vent avait tourné. Et l'amitié avait changé.
Les bateaux ont ce mystère étrange de vous transformer au fond de vous-même, au point de ne plus être celui ou celle que vous étiez à terre. Est-ce le fait de vivre dans un monde à part, entouré de bleu et d'incertitude ? Avançant non à notre gré mais à celui des forces divines incarnées par le vent et les tempêtes, ne côtoyant plus que ceux qui vivent avec vous sur cette île en déplacement, et guettant au loin, chaque jour, si ce sera la mort qui viendra vous cueillir, ou la vie qui ressemblera à la veille.

A la fin du voyage, plus d'eau seine à bord. Que du rhum ou du vin. Pour échauffer le cœur, c'est bien possible. Et enfin la Seine. Turbulente autant que la mer, mais prometteuse de retour à terre, de calme et de paix. La Seine qui a visité la France, qui a caressé la peau des français, qui nous crie parmi la brise ''tu rentres à la maison''. Enfin.

Ses caresses m'abandonnent et il me laisse là, seule, au cœur de sa cabine. Je ne sais comment nous avons tenu ces dernières nuit sans passer par dessus bord, à deux sur cette minuscule couchette, mais la promiscuité devait nous rassurer. Nous réconforter.
Mes yeux vagabondent un instant sur les murs, comme pour m'en imprégner alors que le débarquement est proche. Bientôt la maison. Bientôt mon échoppe qui doit être à l'abandon et qui me manque terriblement. Ces odeurs de plantes séchées, de baumes aux plantes épicées, le bois de travail, les habitants si aimables avec des bobos partout... Montpellier.

Montpellier sans lui à mes côtés. Sans doute me faudra-t-il aller à l'église confesser tout ça ! Alors que je venais juste de finir ma pastorale ! J'enfile ma tunique, comme pour cacher quelque chose d'impur sur mon corps, rougissante et pécheresse. Puis je repense à ses mains, sa voix.. Son regard si doux sous ses yeux rieurs. Oh ! Très-Haut ! Comment réussirais-je à me passer de lui ?...
Arcadhias_
Enfin débarqués à Troyes, où de nombreux badauds admiraient le spectacle d'une caraque de guerre s’amarrant dans un port fluvial. Les invités du Pair quittèrent le navire, tandis que l'équipage s'affaira à désarmer le navire avant que la ténébreuse femme de celui-ci en prenne possession pour des raisons qui ne lui avaient pas été confiées.
La journée étant libre puisque le départ ne se ferrai que le lendemain matin, le Secrétaire d'Etat quelque peu dépaysé, profita de la terre ferme pour se rendre dans l'une des tavernes de la ville afin de se tenir informer des dernières actualités du Royaume et plus particulièrement, du sud.
Quelle ne fut pas sa surprise d'apprendre que le Comte des Corbières était justement devenu porte-parole du Comté local, mais malheureusement le temps pressant, ils n'eurent pas le temps de se rencontrer, le Comte ignorant sans doute jusqu'à la présence de son ami mais aussi fidèle aristotélicien en les terres bourboniennes.
Enfin, il trouva un marchand revenant du Languedoc qui put le tenir informer des derniers événements du Sud, où comme dans l'ensemble du Royaume, les villes s'étaient prises d'une envie frénétique de monter des fortifications afin de protéger sa population d'éventuelles attaques. Une autre nouvelle qui le fit davantage grimacer fut la réélection à la tête du Comté du Languedoc de l'ancienne régnante controversée de par sa façon autoritaire de gouverner. Paraîtrait également qu'un combat de "coq" eut lieu lors de la passation de pouvoir, que la nouvelle régnante souhaitait traîner la comtesse sortante devant le tribunal pour une sombre histoire de prestige ...
Le jeune écuyer laissa échapper un large soupir en apprenant cela, constatant que les mentalités n'avaient pas changé et que certains étaient trop occupés à se contempler le nombril et à entretenir leur ego surdimensionné plutôt que de s'occuper des véritables questions importantes du Comté. Malheureusement le jour où ces règlements de compte privés cesseraient de polluer la vie publique du Languedoc apparaît encore très loin, et est sans doute même utopique. Il n'avait cependant rien de personnel contre l'une ou l'autre des belligérantes, tant que celles-ci restaient correctes avec lui il n'avait aucune raison de véritablement rejoindre un coup ou un autre, les deux ayant finalement sombré dans la bassesse pour résoudre leurs petits conflits.

Continuant la soirée à trinquer avec le marchand sur des sujets plus légers, frôlant parfois la satyre avec certains, il fut ramené au monde réel lorsque la douce main de la médicastre vint se poser sur son épaule et qu'elle vint s'asseoir sur ses genoux.
Après plusieurs heures de joyeuses camaraderies, rejoints par l'équipage ayant fini son devoir, les deux amants s'absentèrent aux alentours du changement de jour, pour trouver un endroit plus calme et intime où ils passèrent une nuit passionnée.
Tellement passionnée qu'ils n'arrivèrent pas à sa réveillé et le convoi, ne sachant pas où chercher, parti sans eux !
Se réveillant en catastrophe, le couple dû aller acheter des montures pour pouvoir rejoindre le groupe à la prochaine ville étape au galop, à Autun...
Clemee_
Enfin la terre ferme.
C'est l'occasion pour moi de reprendre de bonnes habitudes. Déjà, lutter contre le mal de terre. Après tant de temps à profiter des vagues et du tangage, on a parfois du mal à supporter un sol plat et stable. Pour ma part, je crois avoir été plus touchée par le mal de mer que celui de terre. Je continuerais à jeter un œil sur les gens qui voyagent avec nous jusqu'à Montpellier.
Apprendre qu'Actarius rentre avec nous me remplit d'une douce joie. La compagnie de cet éminent personnage est toujours un plaisir, car s'il est capable de parler de choses très importantes pour l'avenir de notre Royaume, capable de gérer des relations d'ordre politique et agir en conséquence, il sait toutefois se garder du temps pour sa famille, ses amis et être, en leur compagnie, le plus charment des hommes. Ce n'est donc jamais mal à l'aise que nous osons nous adresser à lui, préférant d'ailleurs qu'on n'utilise pas ses titres lorsqu'ils ne sont pas nécessaires. Qui aujourd'hui est capable d'une telle humilité, je me le demande bien. Et le contact de cet homme ne peut qu'être bénéfique à tous. Je ne suis donc pas mécontente d'avoir été choisie pour être son médicastre, mais aussi pour se voyage qui fut riche en émotions.

Toutefois, l'aventure ne semble pas s'arrêter, et, redécouvrant un Arcadhias toujours aussi féru d'évènements concernant la scène de son comté, je le vois qui se précipite sur les nouvelles du monde. Je reviendrais plus tard m’enquérir des nouvelles, car je dois admettre que pour ma part, tout ce qui ne ressemble pas à un livre ancien ne m'attire pas des masses. Je me dirrige donc dans les rues de la cité à la recherche d'un botaniste pour remplir ma sacoche d'onguents, faisant maintenant cruellement défaut après tant et tant d'utilisations en tout genre. Et puis comme toujours, les plantes du nord n'ont pas les mêmes pouvoirs que celles de mon cher bord de mer. J'irais donc finir ma promenade à la lisière de la forêt pour ramasser quelques rares espèces.

Quand arrive le soir, je vais enfin rejoindre la petite troupe à la taverne où je partage un peu d'alcool, de joie de vivre mais surtout de la tendresse avec le doux ami dont je ne sais plus me passer. Celui-ci m'invite donc à poursuivre la nuit dans un lieu tout à fait à nous... Mais voilà... Bien épuisés, nous avons loupé le départ.
Rougissante à l'extrême en écrivant à l'Euphor, comment allons nous rattraper le convoi. Les faire revenir pour ne pas risquer les brigands ?
C'est en me posant mille questions que je vois revenir mon brave chevalier, luisant au soleil sous son armure, assit sur un fidèle destrier en me tendant la solution : Un licoul. Nous allons cavaler à brides abattues. Jamais à court d'incroyables solutions lors de voyages avec Arcadhias, je ne peux m'empêcher de rire en voyant celle-ci comme une extraordinaire histoire de plus à raconter à nos enfants. Nos enfants... L'idée me fait rougir à nouveau.
J'ai le temps d'y réfléchir alors que le vent fouette mon visage et me glace en s'engouffrant dans mes vêtements. Fichtre. Une famille avec cet homme ? Mais c'est la porte ouverte à une catastrophe planétaire ! A chaque fois que nous nous retrouvons seuls, il arrive une bricole. Je me demande comment le bateau n'a pas coulé avec nous deux dessus. Toutefois, je n'oublie pas les tonneaux que nous avons brisé en nous cachant dans la cale ! Mais notre voyage touchant à sa fin, le manque de réserves ne s'est presque pas ressenti. Le Très-Haut est avec nous !

La course se termine enfin, je descends de mon cheval, toute échevelée mais aidée par la délicate main de l'écuyer de mon cœur. Nous sommes fin prêts à repartir sur les routes en bonne compagnie. Direction la maison. En passant... Deux fois par Murat !
Arcadhias
Le groupe était de nouveau réuni, et il ne restait plus que quelques journées de voyage avant que le Languedoc ne soit atteint et avec lui, la fin d'un périple qui aura duré plusieurs longs mois. Plus rien ne semblait donc pouvoir perturber l'ancien équipage durant sa traversée.
Malheureusement, et contrairement à une nuit sur une mer d'huile, la nuit près d'une lisière recelait quant à elle de nombreux dangers.
Tapis dans l'ombre, plusieurs regards éclairés par une haute lune pouvaient se distinguer dans l'obscurité de la forêt contiguë.
Les montures s'agitant, le membre du groupe qui avait été chargé de la surveillance à ce moment de la nuit se dirigea vers elles pour les calmer, quand un bruit de broussaille l'interpella.
Main droite posée sur le fourreau tandis que l'autre tenait haut une torche, il se rapprochait en alerte et lentement des buissons.
Soudain, une clameur infernale vint mettre fin à la tranquillité des voyageurs se reposant et un groupuscule vêtu de noir sortie en toute hâte du bois jusqu'au feu de camp encore allumé et la sentinelle cria de toutes ses forces pour réveiller ses compagnons de route.

Réveillé en sursaut, chacun se précipita sur leurs armes qui pour certains, se trouvaient sous leurs selles servant d'oreiller, et commencèrent à se défendre des coups portés par la troupe assaillante.
Malheureusement pour les bandits de grand chemin, les personnes qu'ils tentaient de dépouiller avaient pour la plupart vécus à plusieurs guerres et étaient formées aux maniements des armes.
Si le Grand Prévost parvint à planter sa lame dans le buste de l'un des agresseurs, le Garde Royal eut plus de mal à se défendre face à un adversaire beaucoup plus imposant muni d'une hache, jusqu'à ce que l'un de ses compagnons de route décocha un carreau d'arbalète en plein dans la tête de celui-ci.
Face à la résistance du groupe et après la mort inopinée de ce qui semblait être leur chef, les sombres capuchons sans doute pris de panique commencèrent à reculer puis à courir jusqu'à être hors d'atteinte dans les méandres obscurs de la forêt.

Plusieurs minutes plus tard, alors que le silence environnant est perturbé par les halètements d'efforts de la troupe, cette dernière commence vainement à comprendre ce qui venait de se passer et devait à présent panser les quelques plaies subies durant l'assaut. Fort heureusement, Clémée, la médicastre du groupe, quasiment "la" médicastre du jeune écuyer, les accompagnait et était parfaitement qualifiée dans ce domaine.
Encore plus tard, lorsque tout le monde semble convaincu que le groupe de bandits ne reviendra pas, le Phénix, ordonna à ce que le camp soit levé pour que nous repartions immédiatement et poursuivions notre route jusqu'au Languedoc.
Muni d'un bandage posé sur la jambe, due à une coupure superficielle durant l'assaut, Arcadhias remonta sur sa monture après avoir aidé sa douce aimée avec la sienne, et suivit de près le meneur, en espérant que cette fois, le reste du périple se ferra sans autre incident.

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)