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[RP] Chroniques de Vaudalm (2) : Rapprochement avec Deos

Arcadhias


Voici plusieurs semaines à présent qu'ils étaient de retour à Montpellier.
Clémée, la médicastre, avait décidée de poursuivre son enseignement théologique et d'entrer dans la grande famille aristotélicienne.
C'est donc humblement que l'écuyer du Tournel se rendit en la Cathédrale de Montpellier où se trouvait déjà le Héraut d'Armes, toujours Diaconesse de la Capitale pour que Clémée, après avoir réussit sans peine sa pastorale, puisse être baptisée en cette fin de semaine.
Arrivé avant cette dernière, il avait été choisi comme parrain pour la soutenir et l'accompagner au sein de cette Sainte famille, lui même baptisé plusieurs années à présent.
Il se présente alors devant l'Autel où se tenait Enduril, la salua d'une large révérence, avant de s'adresser à elle, en attendant que la principale concernée n'apparaisse.


« Votre Grandeur, mes respects.
Cela va me faire bizarre de vous voir ..d'une autre manière, qu'en tant qu'Héraut Royal.
Mais je suis ravis que vous ayez pu accéder à ma requête, les autres hommes de foy que nous avons contactez n'ont même pas répondu pour la plupart ..
»
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Clemee
Ça y est, c'est le grand jour. Et grâce à qui, doit-on dire? A ce précieux ami que le voyage m'a donné. Avoir pu lui confier mes souhaits à été du plus grand intérêt, en plus de me soulager l'âme de ce désir que je ne pouvais partager.
Ma pastorale ayant été terminée avant le voyage, la crainte de ne plus être approuvée par le Très-Haut m'était venue à l'idée, mais c'est d'un rire qu'Arachias a balayé la crainte. Et puis il a accepté d'être mon parrain pour ce moment si important. Sans doute en remerciement de tous les soins apportés pendant le voyage! Ou peut-être parce qu'une affinité c'est créée entre nous, bien plus profonde, et même, dois-je l'avouer en ce jour saint pour moi? une affinité plus charnelle.

Mais mes pensées doivent rester pures en ce jour, et je ne veux penser qu'à la grande famille aristotélicienne qui va m'accueillir. Il me faut me préparer dignement, c'est pourquoi je mets ma plus belle robe de lin, même si elle est simple et sans fioritures, qui que j'ai pris le temps d'y rajouter de la dentelle au bord des manches, c'est celle que j'ai de plus claire, afin de refléter ma bonne humeur.

Je ne saurais jamais assez remercier la Diaconesse Enduril, dont Acradhias m'a de nombreuse fois évoqué les faits, et qui, pour l'occasion, accepte d'être à disposition. Là encore, c'est lui qui lui a demandé, et c'est envers lui que j'ai une dette.
Ho, Déos, aide-moi à remercier comme il ce doit ce précieux ami!

Allez, il n'est plus le temps de prier mais d'y aller.
La Cathédrale. Il faut que je franchisse cette porte. Un peu tremblante d'émotion, j'entre et me dirige vers l'hôtel en souriant aux présents. Puis je plonge un instant mon regard dans celui de ce bien-aimé en lui chuchotant un
"merci" à peine audible.
Puis je me tourne vers la Diaconesse qui va présider la cérémonie.


Tous les habitants de Montpellier qui passent par là, surtout ceux que Clémée a déjà soignée, sont chaleureusement invités! N'ayant pas eu le temps de réaliser une invitation ou d'en parler en taverne. Le Rp est ouvert
Enduril
Si l'habillement est chose importante pour une femme, il redouble de délicatesse lorsqu'il s'agit d'enfiler les vêtements nécessaires pour servir le Très Haut. Et en ce jour bénit entre tous, elle avait répondu à l'appel d'Arcadhias. Il lui fallait quelqu'un pour officier à un baptême. Le jeune homme paraissait si anxieux de n'avoir aucune réponse des religieux contactés et elle-même n'ayant reçu aucune réponse du curé lorsqu'elle lui avait écrit pour définir comment elle pourrait l'épauler, et bien aujourd'hui, elle serait celle-là.

Sauf qu'à son habitude, le bouillant montpelliérain s'était précipité pour tout organiser, sans même répondre à ses questions, un peu comme un homme à qui on avait annoncé qu'il devait se marier sur l'heure et préférait prendre la poudre d'escampette.

Aussi, se retrouvait t'elle dans la sacristie, à couvrir ses vêtements civils pour effacer comtesse et héraut, pour laisser place à la servante de Deo. Elle avait noué les cordons de l'amict autour de son cou avant d'enfiler l'aube blanche, faisant disparaitre ainsi toute trace de vêtement civil. Aidée de deux enfants de choeur, elle avait ensuite noué en sautoir l'étole verte rebrodée de la croix aristotélicienne, puis ce fut le tour de la dalmatique elle aussi de sinople et rebrodée de feuilles de vignes et de raisins en fils d'or, de venir compléter la tenue. Ses cheveux, bien tirés, étaient dissimulés par un voile et elle portait comme unique bijou, une chaine d'argent au bout de laquelle était suspendue la médaille d'argent émaillée de sable, marquant son rang de diaconesse de la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine. Et c'est munie de son exemplaire du livre des vertus qu'elle avait attendu, fort peu de temps, l'arrivée de son habituel chevaucheur, puis répondu à son salut, acquiesçant à ses propos.


Sans doute que l'époque de l'année les surcharge quelque peu. Mais c'est aussi pour cette raison que l'Archevêque de Narbonne m'a nommée diaconesse de la ville. Je suis là pour aider et permettre aux fidèles de ne pas rester en attente de sacrement.

Mais déjà, une jeune fille arrive et se présente devant eux, silencieuse si ce n'est un merci adressé au Vaudalm. Les cérémonies religieuses sont souvent source de tension. On sait qu'on s'engage sur un chemin, qu'on l'a choisit, mais c'est aussi une nouvelle vie qui commence et peut pousser au questionnement, voire à une certaine appréhension. Aussi, c'est d'une voix douce que la diaconesse s'adresse à elle.

Adissiatz. Je suis Enduril de Noùmerchat, mais entre ces murs, vous pouvez m'appeler soeur Enduril. C'est moi qui vais officier à votre cérémonie et vous accueillir dans la grande famille Aristotélicienne Romaine. Si vous le souhaitez, nous allons nous rendre plutôt dans l'une des chapelles située autour du coeur, celle où se trouve les fonts baptismaux. A moins que vous n'ayez beaucoup d'invités ? La chapelle peut contenir une bonne vingtaine de personnes et sera peut être un peu plus intime que le choeur par lui-même.

D'un geste, elle englobe la nef de près de 30 mètres de hauteur. Une hauteur qui était en concordance avec les 95 mètres de long, faisant paraître presque minuscule le maître autel qui aurait pu servir de table pour un banquet et dont la splendeur était réhausé d'un retable magnifiquement ouvragé en vermeil. Elle sourit à la jeune femme, puis.

Je vous laisse le choix, mais tout d'abord, pouvez-vous me donner votre nom afin qu'il résonne dans sa maison et soit entendu du Très Haut ?
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Ulrika.von.stern
L'agitation dans les rues de Montpellier conférait une certaine tranquillité avec l'anonymat. C'était comme vivre dans une ruche où chaque individu vivait en collectivité non par collaboration, mais un peu chacun pour soit. C'était un bourdonnement incessant qui vous remplissait l'esprit, un état que la blonde Ulrika n'appréciait qu'avec parcimonie et qui, à l'instant, commençait à la peser. Ses pensées n'arrivaient à se fixer sur rien et tout ce qu'elle voulait voir habiter ses rêveries éveillées ne parvenaient à se fixer dans sa tête que quelques secondes avant qu'une bousculade non loin ou un soudain éclat de voix enterrant la rumeur brisait. Il lui fallait du temps, de l'espace pour respirer, mais surtout du calme et du silence. Tirée à quatre épingles, elle se démarquait de la foule non seulement par les étoffes douces qu'elle portait et par les gardes qui veillaient à sa sécurité, mais également par son teint blanc, ses cheveux blonds clairs et ses yeux d'apatite. Ces traits n'avaient rien à voir avec ceux typiquement languedociens et, par ailleurs, on connaissait désormais assez la von Stern -42ième Comtessa du Languedoc- pour savoir que la raison en était fort simple ; elle était née dans une contrée lointaine où la langue n'était pas la même.

C'est avec l'envie de se recueillir et de méditer sur certaines questions qu'elle poussa la porte du lieu saint. Sa main gauche tenait un pan de sa robe pour que ses poulaines ne s'y prennent pas. Avec respect et observant les stricts manières de faire de ses terres natales, elle s'agenouilla et baissa la tête pour saluer la présence divine avant de se relever et de s'avancer dans l'allée centrale en fixant le plancher non loin devant ses pieds. Elle allait se glisser sur un banc lorsqu'elle entendit des voix. Elle avançant un peu la tête, elle vit Enduril avec deux personnes à une vingtaine de mètres.


« Mama? »

Sa voix claire, chantante et pleine de cet accent teutonique résonna un peu trop fort à son goût. Ulrika posa la main sur sa bouche et s'extirpa du banc où elle ne s'était même pas assise pour s'approcher. Le bleuté de ses prunelles se posèrent sur la femme qui était là puis sur Arcadhias qu'elle salua d'un bref geste de la tête avant de revenir sur Enduril. La von Stern la jaugea des pieds à la tête avant qu'elle ne s'arrête à une distance respectueuse.

« Vous n'officiez point un mariage secret je l'espère. »

Le ton était moqueur et le volume plus adaptée à la déférence qu'il fallait observer dans de tel lieu. Bien sûr, la blonde savait trop bien que ni la brune Lengadòc ni le Chevaucheur d'Armes n'oseraient s'associer à un projet pareil. Les conséquences possibles étaient beaucoup trop graves!

« Ah! Mais... Je vous dérange, n'est-il point? »
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Blason en réfection
Clemee
Il en est ainsi dans ce magnifique royaume, sous le bon plaisir du divin qu'une femme puisse présider à l'entrée d'une personne dans la grande famille religieuse. Venant d'un comté un peu plus misogyne, une fois face à Enduril, je me mis à rougir. Non pas que l'idée me déplaît ou m'indispose.. Ne suis-je pas en études pour devenir la plus grande médicastre du pays? Mais la situation me semble étrange. Je sais que je vais rapidement m'y faire, surtout face au ton doux et apaisant de la diaconesse, et à son sourire charmant.

Avant de lui répondre quand au lieu, je me permets de regarder la foule qui assiste à ce baptême, et, ne voyant encore personne sur les bancs, je reviens vers elle en souriant pour avouer:


"Je ne crois pas avoir prévenu grand monde, un endroit plus intime semblera convenir parfaitement, il me semble."

Un regard pour une quête d'approbation à Arcadhias plus tard, c'est mon nom qu'on demande, et je ne peux m'empêcher de rougir de plus belle, de ne m'être point présenter plus tôt. Je manque aux politesses les plus formelles. Sans doute un peu à cause de la nervosité du moment.

"Je me nomme Clémée d'Escayrac, selon le nom de mes feus parents."

Fixant mes pieds de honte, et ayant parlé d'une petite voix, je ne sais comment ce nom chéri dans mon cœur réussi à raisonner dans la maison du Très-Haut, mais je n'ai pas le temps d'y réfléchir alors qu'une femme que je ne connais point s'approche pour s'adresser à notre diaconesse. Ces propos me firent rougir d'autant plus et je me permets de répondre la première:

"Vous ne dérangez pas, nous vous invitons même à rester si vous le souhaitez. Vous assistez à mon baptême. Cet évènement mérite d'être partagé. Et sachez que si mariage il doit y avoir, ce n'en sera certainement pas un caché, mais bien visible ou le comté entier sera invité!"

Hé oui, pour moi ce sera un moment de joie que tout le monde devra partager pour de bon. Pour l'heure je préfère le calme et le la solennité du moment en présence du Très-Haut.
Actarius
Il était à Montpellier depuis quelque temps désormais. Les travaux sur son hôtel particulier progressaient à vive allure grâce à l'aide remarquable des manouvriers et charpentiers de la capitale. L'Euphor pouvait ainsi pleinement profiter de son retour sur sa terre natale, l'esprit presque tranquille. Car au nord, la guerre avait été déclarée au Berry. Chose au combien déplaisante qui doublait, voire triplait son pain quotidien en terme d'investissement et n'était pas loin de quadrupler la mise en terme de demandes et de courriers attendant une réponse. Loin de flâner dans les ruelles de la plus importante ville de France, il passait donc le plus clair de son temps dans l'auberge qu'il avait louée durant le temps des travaux sur sa demeure. L'établissement ne payait pas de mine et pourtant il était donc devenu un des centres névralgique de la surveillance du Royaume de France, où se bousculaient un certain nombre de messagers chaque jour et parfois même la nuit.

Et quand on était aussi bien renseigné, quand on avait connaissance des déplacements militaires, des manoeuvres de la racaille, on manquait toujours d'être au courant des événements qui touchaient l'entourage. Il fallut ainsi un sérieux concours de circonstances pour que le Phoenix apparût dans l'édifice religieux au moment même où allait être célébré le baptême de sa médicastre attitrée. Ce jour-là, il avait bénéficié d'un répit inespéré et avait décidé de mettre à profit ce temps libre pour aller se recueillir et prier pour son épouse, qui ne manquerait certainement pas de rejoindre le front prochainement. Il escomptait également s'en remettre au Très-Haut pour la conception d'un héritier et faire brûler quelques cierges. Bref, il s'était rendu à l'église à des lieues de songer à son écuyer et à sa médicastre.

La surprise le cueillit, lorsque, après s'être signé, il releva le regard et aperçut ses deux compagnons de mer, mais aussi de terre, ainsi que le héraut et l'ancienne Comtesse du Languedoc. Il remonta la nef, la curiosité animée, et finit par planter sa haute stature non loin de ce petit attroupement.


Bonjorn ?
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Armes en révision
Grand Prévôt et Pair de France
Arcadhias
Navré pour le délai, j'ai été busy ces derniers temps


À peine le temps de réciter une prière que l'édifice commençait déjà à se remplir.
La prétendante au baptême tout d'abord, bien sûr, à laquelle il adressa un large sourire suivant ses remerciements murmurés.
Un pas en retrait, il laissa le Héraut d'Ar... la diaconesse, se présenter à Clémée. L'une des questions de cette première lui fit hausser un sourcil. Il était vrai qu'ils n'avaient même pas envoyer d'invitations à quiconque. Cela n'était pas forcément une envie particulière, mais presque un oublie, du fait de la précipitation dû à ces derniers jours.

Puis avant que la médicastre ne réponde, un son se fit entendre, suivit de bruits de pas, raisonnant dans la Cathédrale. C'est ainsi qu'il vit s'approcher la Vicomtesse de Posquières-Vauvert, droite et sérieuse, et que l'écuyer du Tournel salua d'un sincère signe de tête.
À son tour, elle fit hausser les sourcils d'Arcadhias, le rendant silencieusement gêné. En effet, et la Comtesse du Razès en avait été informée, il fut un temps où le jeune homme faisait la Cour à Ulrika, bien que celle-ci ait décidé de refuser ses avances pour accepter celles de Saint-Gilles. Il ne lui en tenait pas rigueur pour autant, mais la question qu'elle posa à la Diaconesse le surpris tout autant, et il restait silencieux jusqu'à ce que Clémée, de par sa douce innocence, lui répondit.

Enfin, une nouvelle personne arriva, accompagné de bruits de pas plus lourd, et une nouvelle surprise pour Arcadhias de voir arriver son maître. C'était également un nouveau moment de gêne, car il craignait, compte tenu de l'événement et de le présence d'une autre personne tierce, que le Phénix ne pense avoir été snobé et par la même pas invité à cette cérémonie particulière, faisant ainsi passer son écuyer pour une personne ingrate. Il s'approcha alors de lui pour l'accueillir chaleureusement.


« Votre Altesse ! Je suis ravis de vous voir en ce lieu ! Nous souhaitions célébrer le baptême de Clémée et ainsi, son entrée au sein de la grande famille aristotélicienne, mais je dois vous avouer que nous nous sommes sans doute trop précipités au point de n'avoir prévenu ni invité personnes.
Mais si vous souhaitez rester, soyez assuré que votre présence nous honorerait.
»

Un large sourire s'affichait sur son visage, avant de se rappeler les tensions passées entre le Comte du Tournel et la Comtesse du Razès qui figèrent son visage. Il espérait à présent que tous oublieraient leurs mésententes passées, pour ne laisser que de la joie en ce jour si particulier.
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Enduril
« Mama? »

Et une teutonne, une ! La voix d'Ulrika venait de raisonner dans le lieu Saint. Enduril marqua une hésitation. devait t'elle l'accueillir d'un sourire, lui montrant la joie que lui apportait sa présence à ce moment précis ? Ou devait t'elle marquer sa désapprobation devant cette entorse aux règles du savoir vivre ? Le problème fut réglé en une fraction de seconde, après tout, rien ne disait dans les écrits saints qu'il fallait garder le silence ou parler à voix basse dans un lieu de culte. Si le Très Haut en était mécontent, il l'aurait d'ailleurs fait savoir en foudroyant l'impudente, ou en la rendant muette, ce qui ferait le bonheur de beaucoup. Celui de la diaconesse en particulier lorsqu'elle entendit la suite de l'intervention de la Vicomtesse. Ulrika avait un sens de l'humour assez particulier et il n'était pas dit qu'il serait apprécié des protagonistes. La suite lui donna raison et elle remercia mentalement le Très Haut que la future baptisés soit le contraire de la tornade blonde. Elle allait d'ailleurs lui répondre lorsque le Phoenix fit son entrée, salué et invité aussitôt par Arcadhias à venir se joindre au groupe. Elle se tourne vers le dernier arrivant et...

Adissiatz, lo meun Fraire e benvengut. Si vous voulez vous joindre à nous...

Elle se tourna vers la jeune fille.

Mestra Clémée d'Escayrac, c'est le nom que vous ont donnés vos parents. Ce jour, l'Eglise Aristotélicienne va vous reconnaitre ce nom, comme celui d'un de ses membres. Elle va aussi vous pourvoir d'un ou deux parents spirituels. Comme vos parents, ils veilleront sur vous, mais ils vous aideront à rester dans le droit chemin tracé par nos Prophètes pour nous guider vers le Très Haut. Vous êtes libre du choix de la ou des personnes que vous souhaitez voir ainsi se tenir à vos côtés, tant qu'il appartient à la communauté des fidèles et se trouve présent dans cette Eglise, pour assister à la cérémonie. Vous ferez part de ce choix à l'assemblée lorsque nous auront rejoint la chapelle.

Oh, Enduril était parfaitement au fait qu'Arcadhias devait être le parrain, mais elle savait aussi qu'il avait quelques inclinations pour la jeune fille, inclinations qui semblaient partagées au vu de l'attitude de cette dernière. Elle savait aussi que certains esprits chagrins pourraient trouver à redire sur un mariage entre parrain et filleule, considérant presque qu'il s'agissait d'un inceste religieux. Aussi, elle avait laissé à la jeune Clémée le temps du trajet pour confirmer son choix ou en profiter pour demander parmi les présents qui en accepterait la responsabilité. La laissant à sa responsabilité, elle pris le bras d'Ulrika. Puisqu'elle s'était faite si bien remarquer et qu'elle s'était vu proposé l'invitation, il n'était pas question de la laisser s'échapper. Elle se retourna alors vers les trois autres protagonistes.

Si vous voulez bien me suivre dans la chapelle.

Invitation du geste, tandis que la main toujours agrippée à la tornade blonde, elle entraine cette dernière vers les fonts baptismaux, lui murmurant.

Un mariage secret, hein ? Toi aussi tu as envie de goûter au savons, comme Nothias, pour t'apprendre à dire des âneries ? Un mariage forcé, avec un vieillard sénile, ça ne te plairait pas ? Parce que je peux te trouver pareil fiancé et t'y marier de force, hein ?

Elle lui adressa un sourire faussement innocent, de toute ses dents, heureuse d'avoir réussit à placer sa taquinerie. L'arrivée à l'endroit d'officier lui fit lâcher le bras d'Ulrika et elle se tourna alors, vérifiant du regard qui avait suivit. Un sourire à la future baptisée, puis...

Clémée d'Escayrac, qui vous parrainera durant votre vie d'Aristotélicienne et vous présente ce jour à notre Eglise ?
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Ulrika.von.stern
À la réponse de la jeune jeune femme, la germanique blonde eût un petit battement de cils satisfait avant de tourner ses yeux d'apatite clairs vers Arcadhias. Un léger frémissement dans son sourcil droit déclara de suite qu'elle n'était pas aussi sotte que voulait le faire croire quelques mauvaises langues. Combien en ce monde ne voyait l'utilité du baptême que lorsqu'il leur fallait se marier ou prendre possession d'une couronne? Ah! La Vicomtesse aurait pu s'élancer en un long discours sur les vertus de la Foy et sur l'importance de l'Amitié Aristotélicienne, mais elle ne souffla mot. Elle ne connaissait pas le Chevaucheur comme étant d'une grande dévotion religieuse, or il savait l'être lorsque le coeur s'en mêlait. Il avait bravé la Forteresse teutonne en voulant lui faire la cour. Il avait même juré de déployer tous ses moyens, tous ses efforts à conquérir un titre pour être digne de cette bégueule d'Ulrika von Stern, issue d'un milieu où il fallait répondre de tout à d'autres ; son Suzerain, mais surtout sa gracieuse cousine de Savoie et, aujourd'hui, sa précieuse « mama ». Le Gaucher avait remporté le combat avant de perdre la guerre après de longues luttes acharnées à tenter d'accorder deux caractères si diamétralement opposés. Elle avait délaissé sa carapace à son côté et si elle avait appris quelques leçons de courage ainsi, elle avait aussi commis ce qui lui paraissait une terrible erreur ; elle avait laissé son coeur bien en vu et y avait reçu plusieurs blessures. Combien de fois avait-elle dit « C'est terminé » que pour lui revenir après quelques jours? Combien de fois avait-elle douté du bien fondé de cette relation? N'avait-elle pas dit à plusieurs reprises : « Cela ne fonctionnera jamais »?

Avant de finir exsangue, la Vicomtesse avait pensé à elle et à son bien-être. Elle avait longuement réfléchie, forcée de se cacher non loin d'un campement brigands en Lyonnais-Dauphiné pour éviter qu'on ne l'écorche vivante pour les quelques écus qu'elle avait dans ses bagages. Ulrika avait rompu sa relation avec le Gaucher définitivement et avec la brutalité qu'on lui connaissait souvent. Elle avait aimé le Comte de Saint-Gilles, mais son coeur avait fini par se conforter dans l'habitude, par prudence. Parce que la Teutonne voulait se prouver qu'elle pouvait être une femme, une bonne épouse et, par dessus tout, une mère, elle était restée là où l'insatisfaction était une gangrène de tous les jours. Combien de fois l'épaule d'Enduril avait-elle recueilli ses larmes de rage, mais aussi d'incompréhension? Les hommes étaient-ils tous ainsi, à vous laissez blessée ou en colère jusqu'à ce que lentement l'étincelle qui fait la vitalité ne s'éteigne et que la vie ne devienne plus qu'une succession de jours menant à la mort?

Le côté sensible et fragile de cette pâle Vescomtessa se cachait au plus profond de ses entrailles, derrière le masque de marbre de son blanc visage. Ils étaient peu à savoir la tempête qui grondait en permanence en elle, dans son esprit, à savoir les larmes qui déchiraient son âme. La von Stern elle-même s'efforçait de ne jamais trop y songer.

Le bruit de pas lui fit tourner la tête. Ses prunelles de glace bleuâtre rencontrèrent un homme qu'elle sut reconnaître à sa physionomie qui avait été vaguement évoqué à quelques reprises puisqu'elle ne l'avait jamais croisé en chair et en os. Arcadhias ne fit que confirmer ses doutes. Ulrika eût un instant d'hésitation. N'était-il point tous frères et soeurs aristotéliciens en ce lieu sacré? Doutant que le surnommé « Phénix » croit vraiment à ce genre de jolies philosophies, la jeune femme exécuta une révérence impeccable, mais qu'elle n'appuya pas trop. Son visage se détourna ensuite dans une expression où se mêlait à la fois son calme froid habituel et une résolution à ne pas attarder son regard sur lui, laissant à interprétation le sentiment qui l'y poussait ; déférence, agacement ou indifférence?

Le temps des réflexions fut interrompu par un bras hardi qui prit le sien. La Vicomtesse eût un léger sursaut et un mouvement de recul voulu par son instinct avant qu'elle se radoucisse en constatant qui bravait ainsi les frontières imaginaires qu'elle mettait aux gens. Il suffisait de ne pas être trop sot pour comprendre que ce geste possessif, presque conquérant, de la diaconesse augurait quelque chose un minimum obscur pour la blonde. Ulrika aurait bien lancé un regard de détresse à Arcadhias, mais elle se l'interdit, gardant la tête haute et cette expression irréelle de placidité. Néanmoins une raideur sembla la gagner au fur et à mesure que le murmure atteignait ses oreilles. Le sourire faussement innocent qui suivit lui apparut comme une oeuvre du Sans Nom et elle s'empressa de répondre :


« Que le Très-Haut m'en garde. »

La Vicomtesse n'eût pas le temps de rajouter quoique ce soit et fort heureusement sans doute. La von Stern ne regarda plus l'officiante, préférant les visages figés des icônes en passant vaguement sur les gens présents. Elle sortie sans même regarder la médaille si joliment ouvragée qui lui avait été offerte. Son pouce en caressa la surface gravée presque distraitement avant que son attention ne se fixe sur la future baptisée, comme si elle attendait sa réponse avec une vive anticipation toute de silence.
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Blason en réfection
Actarius
Sa première réaction avait été la surprise. Celle de voir ces personnes réunies dans ce lieu. La seconde fut une forme de méfiance, née d'un passé un peu trop houleux pour le pousser à faire comme si de rien n'était. Il ne réagit ainsi à l'accueil tant de la diaconesse que de l'ancienne Comtesse que par un sobre et léger hochement de tête ni hostile, ni amical. Mais il ne s'attarda guère sur elles et se tourna vers son écuyer, qui se fendit d'une salutation cordiale et de quelques mots d'explication qui eurent le don d'arquer les sourcils broussailleux du Languedocien. Perplexe, il n'en fut pas vexé pour autant et répondit à l'invitation qui lui fut faite par un léger sourire. Un baptême à la sauvette donc. Cela avait le mérite de l'originalité, la pratique s'appliquant ordinairement plutôt aux mariages interdits. Ainsi donc, rejoignit-il la chapelle où il s'installa sans se formaliser de cette situation étrange, de ce hasard curieux, propre à l'amener à penser qu'il ne s'agissait pas là réellement d'une coïncidence. De quoi mettre à mal en somme son inclinaison à ne pas verser dans ce type de superstition.

Puis, au fond de son coeur, cela le réjouissait. Ce baptême lui paraissait être un premier pas vers un mariage heureux. La proximité de la médicastre et de son écuyer ne lui avait guère échappé, d'autant plus aisément qu'elle avait été trahie à plusieurs reprises par courrier. Le brave jeune homme était transporté, il était passionné et la douce Clémée semblait tout à fait en mesure de lui apporter de cette tempérance qui lui faisait parfois défaut. Il ne jugeait pas méchamment à ce propos, puisqu'il partageait le même penchant à l'emportement, nuancé toutefois et par l'expérience et par cette capacité à ne pas garder rancune éternellement. Bref, les circonstances étaient plutôt agréables et il profiterait de ce sacrement avec une profonde bienveillance avant de demeurer seul, de se recueillir et de prier pour son épouse. Son regard se posa sur Clémée, l'héroïne du jour. Qui serait le parrain ou la marraine ? Il s'excluait automatiquement puisqu'il n'avait pas été prévenu, il excluait l'officiante. Ne restaient donc que la Vicomtesse ou le Montpelliérain. N'ayant eu vent d'aucune relation spécifique entre la future baptisée et l'ancienne Comtesse, il finit par l'écarter également. Ce serait donc le promis. Intéressant.

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Armes en révision
Grand Prévôt et Pair de France
Clemee
Ecoutant avec attention la diaconesse, je me rends compte que sa proposition d'avoir un parrain de plus n'a rien d'anodin et le rose me monte au joues. Alors le temps que tout le monde commence à se déplacer, je plonge mon regard dans celui qui doit être mon parrain dans un espèce d' "au secours" crié silencieusement.
Nous savons tout deux quelle seule solution se pose au problème. N'ayant aucun souvenir d'voir croisé la blonde par le passé, je ne peux décemment pas lui demande cet honneur. Mais Actarius n'est à l'origine pas venu pour cela. Comment trouverais-je le courage d'oser lui demander s'il accepterai d'être mon parrain?

Je lis sur le visage de mon ami, et dans le ton de sa voix lorsque nous en discutons tout bas, tout le piment qu'il trouve à l'idée d'avoir un Pair de France pour parrain, et cela me donne presque envie de rire, malgré la solennité du lieu. A peine plus détendue, je finis par le laisser me convaincre d'aller lui demander. Il est temps de laisser ma timidité dans un pli de mon vêtement, avec un ou deux mouchoirs dessus pour aller m'adresser à lui. En chuchotant pour cacher le tremblement de ma voix:


- Votre Altesse Imp... Hem.. Très cher Actarius... je rougis de plus belle d'avoir oublié que celui-ci n'aime que peu qu'on fasse ressortir ses titres, par humilité et sympathie, et essaye de poursuivre en ne pensant qu'à l'ami face à moi, et non l'Homme.
Je n'ose vous demander de... de me faire cet immense honneur, puisque vous êtes présent, d'être mon second parrain sur le chemin de la foi. Vous n'êtes sans doute pas là pour ça à l'origine, et c'est une décision qui doit se réfléchir, je le sais bien... Mais... On m'a conseillé de.... Et je n'ai d'autre ami mieux estimé que vous, ici.

Dans la chapelle, hein, pas besoin de préciser. Quoi que dans la ville non plus, à part une charmante gitane qui ne doit sans doute pas être baptisée Aristotélicienne, mais ces détails intéressent personne et risquent de jouer en ma défaveur si je m’étale un peu trop.
Pourquoi ais-je toujours l'impression de passer un entretien pour devenir femme de chambre de la Reyne à chaque fois que je dois demander un service à qui que ce soit? Hm? Sans doute éluciderais-je le mystère un autre jour. Pour l'instant, je reste sans voix lorsque Enduril me pose sa dernière question, les yeux emplis de supplications qui vont et viennent entre mon parrain et mon potentiel second parrain.
Réussissant toutefois à offrir un sourire à tout le monde alors que mon cœur rythme l'attente de la réponse de l'Euphor.




Vraiment navrééée pour toute cette attente, vous savez ce que c'est les vacances! =)
Mais je suis de retour!!
Actarius
Depuis leur première rencontre lors de joutes... en Champagne si ses souvenirs étaient bons, il avait eu de la sympathie pour la médicastre. Il fallait dire que son écuyer avait su vendre le talent de cette dernière et la présenter de telle manière qu'il aurait été difficile de la percevoir comme une monstrueuse mégère. Il avait découvert une femme attentionnée, soucieuse du bien-être d'autrui, efficace dans la pratique de sa fonction et non dépourvu d'un certain caractère. Elle avait du répondant, au-delà de cette timidité apparente, pour sûr. La mission en caraque avait montré plus d'une fois qu'elle savait titillé Arcadhias et non sans un certain art. Amusant.

Aussi, lorsqu'elle s'avança vers lui, qu'elle le cueillit par surprise en lui demandant de devenir son parrain, il ne resta silencieux que quelque instant avant d'accepter. A la vérité, il ne pensait pas être ou pouvoir être le meilleur parrain qui fût, mais le fait d'être pris à l'improviste l'empêcha de s'enfuir en pensées et de finir par trouver plus de raisons de décliner que de consentir. C'était le propre d'une nature telle que la sienne, prompte à s'enthousiasmer, et susceptible de s'assombrir lorsque les réflexions se multipliait. Il se leva donc et accompagna son acquiescement par quelques paroles ensoleillées de son accent d'oc.


J'accepte avec plaisir et vous remercie pour l'honneur que vous me faites par cette demande.
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Armes en révision
Grand Prévôt et Pair de France
Arcadhias
Malgré un léger malaise lors des salutations, tout semblait finalement aller pour le mieux lorsque la future baptisée demanda au Grand Prévost de France d'être son parrain et que celui-ci accepta. Certes, Arcadhias n'avait pas pensé aux côtés 'dérangeant' de la chose, étant donné l'affinité certaine qui s'était créée entre eux durant les mois de mission.
Soulagé de ce qui aurait pu être un sujet de polémique antérieur, le jeune écuyer se tourna à présent vers Clémée, ravis de cette journée pleine de surprises et d'arrivées inattendues, attendant presque du coin de l'oeil l'arrivée d'une autre personne distinguée qui franchirai par hasard les portes de l'édifice et participerai finalement à cette cérémonie.

Il regarda ensuite la Vicomtesse, qui semblait mal à l'aise. Elle avait subit de plein fouet les conséquences de la politique, les mêmes qui ont éloigné Arcadhias des comtales pour s'investir plus localement, et il craignait que ceci, mêlé aux aléas de la vie qui se montraient parfois cruels envers elle, ne finissent par lui faire perdre son calme olympien et transforme sa attitude froide et un volcan de colère..

Puis son regard se posa à nouveau sur le Phénix, qui venait d'être pris de court et ne pouvait refuser telle proposition que d'être le père de foy de Clémée. Les affaires montpellieraines l'avait tenu éloigné de celles de son maître, mais certaines rumeurs courraient quant à son mariage avec celle qui l'impressionnait au moins autant qu'elle l'effrayait, Ingeborg.. Il faudra à l'issue de cette cérémonie qu'il s'adresse en privé avec lui, bien qu'il ne savait pas si cela faisait parti des échanges normaux d'un écuyer à son maître, mais qu'importe. L'Euphor avait toujours sû se montrer juste et patient avec lui, se ne serait pas par intéressement ou par curiosité malsaine, mais bien par soucis quant au bien être de celui qui serait peut être son futur suzerain, mais surtout de celui qu'il considère officieusement comme un ami.

Enfin, ses yeux se posèrent sur l'officiante, Enduril, toujours droite et stricte de le déroulement d'une cérémonie. Qui aurait été plus qualifiée ou recommandée qu'elle pour mener à bien ce baptême ?
La réponse de la douce medicastre à la diaconesse était attendue, ensuite la cérémonie débuterait sans doute véritablement.

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Clemee
C'est d'un immense sourire que je remercie celui qui vient d'accepter cette lourde responsabilité. Je trouve à peine les mots que je m'empêche de bafouiller pour finir de le convaincre qu'il n'a pas fait un mauvais choix avant de me retourner vers l'officiante et de lui répondre, ravie et émue:

- Le Très-Haut, dans son immense bonté, me fournit deux parrains pour m'accompagner sur la voie aristotélicienne. Deux hommes que j'admire et respecte plus que quiconque et en qui j'ai toute confiance pour cette mission : Arcadhias de Vaudalm et Actarius d'Euphor.

On fait simple pour les noms, car il m'est avis que le Très-Haut est capable de faire fi des titres et distinctions ici lieu.
Il me tarde maintenant de vraiment commencer la cérémonie de baptême, en espérant qu'aucun imprévu ne retarde le tout. Encore que, quelques entrées fortuites ne seraient pas de refus. Ce n'est sans doute qu'une impression mais si peu de personnes en ce moment solennel me laisse croire que l'événement est secret. Pourtant, qui a-t-il de plus public que de rentrer dans cette grande famille? Entourée de tant de bonnes gens, qui plus est. Je me mets a secrètement espérer que la dame blonde ne regrette pas de devenir la seule assistante passive du moment, et note au fond de ma petite tête d'aller, plus tard, la remercier chaleureusement de sa présence et, pourquoi pas essayer de faire plus ample connaissance. Vraiment, aucun souvenir d'elle ne me revient en mémoire. mais ce sera pour plus tard. Pour l'instant, une autre tâche de grande importance m'attend.

Je retourne donc vers Enduril, me plaçant tout proche d'Arcadhias parce que sa présence me rassure, et j'attends calmement, ou aussi calmement qu'il m'est possible, la suite des événements.
Arcadhias
Il regarde l'officiante silencieuse laissant paraître un blanc saisissant puis toussote
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