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[RP]La casa Al Andalus et l'atelier Al Alcazar

Sidhi
Le déménagement s'était bien déroulé et l'installation étaient à présent terminée. La casa avait pu être édifiée en bord de mer, au plus près des falaises. Les artisans avaient oeuvré sans diconstinuer depuis plusieurs semaines, mariant savoir faire et techniques d'orient et d'occident.

La casa Al Andalus accueillait le visiteur et l'ami par une belle porte ouvragée...




Le vestibule habillé d'un long et large tapis berbère, faisant office d'entrée, débouchait sur un patio lumineux, aux accents mauresques.



La Casa se présentait comme l'émation des ambiances magiques et envoûtante de notre Cité bien aimée.
Le lieu se voulait propice à la détente et au repos des hôtes. Les meubles et autres objets décoratifs étaient arrivées récemment d'Orient. Agencés autours d'une fontaine, ils ornaient la cour intérieure lui conférant une athmosphère digne des palais des mille et une nuits.

Le Souffle d'Al Andalus se levait en Arles...

_________________
Automne.
La casa Al Andalus. Murmura t'elle devant la pancarte de l'établissement.
C'était un appel à l'évasion, à la rêverie. Elle en rêvait la jeune tavernière de "la brouette occitane" de Montauban. Se voyant déjà se prélasser au milieu des coussins de soie comme une princesse à l'abri des persiennes ou filtrait le soleil provençal.
Le tout était de ne pas se voir refuser l'entrée du lieu et ça c'était une autre histoire...

Elle s'était lentement approchée de la porte le regard sur les volants déchirés de ses jupons sales. Une grimace de dégout étira ses lèvres lorsqu’elle vit ses bottes crottées , ses mollets marbrés d'égratignures et ses coudes écorchés. La bergerie ou elle avait trouvé refuge pour trois nuits dans le maquis aux portes d'Aix serait plus qu'un mauvais souvenir si le taulier des lieux la laissait entrer.
Automne cracha dans sa main et se lissa ses mèches blondes un peu folles,puis sorti de sa poche une bourse qu'elle tenait devant elle et poussa la porte.

Elle observa chaque objet de la pièce fascinée par le spectacle et attendit sans oser dire un mot que quelqu'un vienne à sa rencontre.
Amazzal


Amazzal avait une nouvelle fois répondu à l'appel de Sidhi. Lui le grenadin l'avait suivit lors de son retour précipité de Grenade, par amitié mais aussi par curiosité... jusqu'au Palais d'Al Alcazar, perle andalouse édifiée dans la vallée pyrénéenne de Bethsemale par le "sultan-sans-terre", Al Khalil, père de Sidhi. Il en était devenu le gardien.
Mais c'est en Arles que se dessinait son présent. Sidhi y avait rejoint une partie de la communauté grenadine, en exil.
C'est donc le coeur léger qu'il quitta ses hauteurs pyrénéennes auquelles ils avait fini par s'attacher pour retrouver la chaleur provençale et celle de ses compatriotes.
Amazzal, le Dévoué, était devenu l'accueillant à la Casa Al Andalus, résidence de Sidhi mais qui se voulait aussi un lieu d'accueil et d'échanges entre les cultures.

La porte s'entrouvrit, une jeune femme se présentai.


"Salamaleikoum! Sois la bienvinue! Que puis-je pour toi?"

Automne.
J'admirais l'ouvrage du tapis sous mes bottes avachies quand un bruit de pas résonna dans la pièce. Un homme ou sûrement un prince oriental vu les habits chatoyants qu'il portait avec élégance s'avança vers moi. Je pinçais instinctivement ma lèvre inférieur dans un réel embarras. * Mais qu'est ce que je fous là ? * pensais-je alors que l'homme avec un accent aussi exotique que charmant m'interpella.
"Salamaleikoum! Sois la bienvinue! Que puis-je pour toi?"

B'soir sieur et merci pour votre accueil. J'me nomme Automne, une simple voyageuse du Duché de Guyenne et j'voulais savoir si je pouvais profiter de votre hospitalité pour me reposer après un pénible voyage ?

* J'allais tout de même pas lui dire que j'aimerais me vautrer dans son canapé en soie en dégustant du thé à la menthe...*

Un sourire mutin se dessina sur mon visage, le regard fixé dans le sien.
Amazzal


Citation:
B'soir sieur et merci pour votre accueil. J'me nomme Automne, une simple voyageuse du Duché de Guyenne et j'voulais savoir si je pouvais profiter de votre hospitalité pour me reposer après un pénible voyage ?


L'oeil vif d'Amazzal eût vite fait de remarquer le sourire mutin de la belle et y répondit par un sourire amusé. Il 'avait appris à connaître les manières et le savoir apparaître des femmes de ce pays.
Les égratignures sur ses mollets et les écorchures au coudes laissaient à penser que la belle était plutôt des champs que des routes. Le sourire d'Amazzal se prolongea...


"Sis moi jusqu'au patio, le mître des lieux s'y trouve!"

Errance.



[Fracture spatio-temporelle...]*



Leurs deux silhouettes remontaient silencieuses vers une des grandes portes de Montauban
L’heure entre chien et loup dispensait sa fraîcheur….Les mots s’étaient taris mais certains se promenaient encore en la caboche de la rousse…. Une proposition... renouvelée…
Dame Cyrinea, femme lui inspirant rare respect et confiance, cherchait servante pour s’occuper de son enfant.
L’hiver allait venir, plus difficile de trouver pitance au hasard de potagères rapines, de trouver couche abritée… aussi, souvent en cette saison, vendait elle son labeur contre un peu de chaleur…..
Mais s’occuper d’un gosse…. Pis pas vieux avec ça…. Là ce serait une première…. Pas ben sure de savoir faire….
Mais n’en rien dire bien sur….

Ne sachant que répondre elle avait alors noyé le oui ou le non sous quelques sincères paroles de remerciement, acceptant de rencontrer l’enfant, reportant à plus tard ce choix des frimas….
Et puis elle s’était tue, attentive à retrouver le chemin, le visage impassible alors que les possibles faisaient bouillir ses pensées….

La grand porte passée, suivre un peu les remparts.... là ce chemin sur la gauche….
Et après quelques minutes voir apparaître le toit de toile tendue…

Le désigner du doigt à Cyrinea avec la mine satisfaite du devoir accompli et d’un futur ventre rempli…. Nul service chez la gueuse ne se monnayant pas contre espèces sonnantes ou rassasiantes, si la dame tenait ce jour promesse cela conforterait toujours sa confiance en son potentiel employeur …..

En quelques foulées plus vives, elles étaient face à la tente…
Sous une de ses moitié s’étalaient épaisses couvertures piquées et profusion de coussins chamarrés….
Dans l’ombre, derrière le narguilé, un homme, se relevant lentement à leur arrivée….

Voix douce et posée....
Sid'
Dame Cyrinea souhaiterait passer un moment sous tes mots …


Sourire d’ouvreuse allant de l’un à l’autre et invitant avec mouvement de bras synchronisé et solennel, Cyr à s’installer….





[Il n'y a pas de hasard...ou l'ici et maintenant]

Il y a des surprises qui dépassent l'entendement, il y a un dieu pour les enfants des routes, il n'y a pas de hasard non, jamais, « Il » place et déplace les choses, il suffit juste de rester attentif, comme seul l'enfant le fait naturellement, intuitivement....
Recroiser cet homme, ici, maintenant....c'était si surprenant...évident....
Et cette divine bouffée de joie en cette taverne quand il entra...
Du nectar..

Et deux silhouettes allaient ce soir là, à l'heure entre chien et loup, silencieuses en les ruelles d'Arles... à coté d'elle cette même femme qu'elle avait alors mené vers la tente, mais la généreuse dame était devenue depuis sa cyrzereine,et bien plus encore, une indispensable amie....pourtant que Deos en soit témoin ce terme était bien rare chez la roussette....
ça se mélangeait un peu entre l'avant et maintenant alors que leurs pas résonnaient sur les torchis...
Mais c'était si délectable, enivrant, ce mélange de nostalgie et de présent...
Même les ruelles d'Arles et de Montauban en arrivaient à se confondre, à se fondre.

Te souviens tu de Sidharta ?
Bien sur ! Il est ici ?
Oui
Veux tu qu'on lui rende visite ?





* extrait d'un rp de... pffuuu houlà ça date
Edit pour cohérence

_________________

Beltaine dicte Errance....
Automne.
l'Égyptienne m'avait souvent parlé de l'orient là ou le soleil se lève , ou les senteurs d'épices prennent à la gorge sur des marchés bondés. Et l’œil pétillant du berbère me plongea à nouveau dans les récits colorés d'Ahed.
Elle m'y emmènera un jour m'avait elle promis,dans son pays à l'autre bout de la mer. Mais sous les yeux déjà j'en avais un avant gout
.

"Sis moi jusqu'au patio, le mître des lieux s'y trouve!"
Ces mots chantants m'invita moi, la mal coiffée dans mes habits sales. Quelle aventure !

Un subtil mélange de miel et d'encens titilla mes narines alors que j'épousais son pas plus avant vers le dénommé patio. Mon esprit se faisait jour à travers les mœurs et les coutumes des peuples lointains. Rien de plus à ajouter qu'un ;
Je vous suis sieur.
Sidhi
Allongé au pied d'un oranger, j'embrassais du regard l'ébauche de jardin qui occupait la partie sud du patio. La verdure était encore trop rare à mon goût. Mais la patience du jardinier n'était-elle pas source de réussite?
Quelques flagrances parfumées chatouillaient déjà les narines, et ce malgré la jeunesse du jardin.

Le clapotis de l'eau tombant sur la céramique bleue de la fontaine ornant le centre du patio, berçait les airs parfumés.

C'est un bruit de pas qui me sortit de cet état quasi extatique dans lequel mon être aimait à se laisser aller. Amazzal s'approchait, accompagnée d'une femme à l'allure voyageuse. Je me redressai. Amazzal s'effaça offrant la visiteuse à mon regard franc. Je l'accueillis simplement d'un peut être énigmatique...


"Salamaleikoum!"
_________________
Automne.
Devant moi sur les dalles l 'ombre de l'oriental se dessina .
Un, deux, trois, de la terre jusqu'au ciel je me surpris l'envie de sauter à cloche pied dans un jeu de marelle improvisé. Mais c'est d'un pas sage et mirettes vagabondes que je m'arrêta au milieu du patio.

Le soleil baignait d'un insolent regard les branches au feuillage vert et persistant d'un oranger. Démuni de ses fruits aux écorces solides, car il faudra attendre l'hiver pour cueillir ces agrumes qui hérissent les papilles. Un début de " jardin des Hespérides ", harmonieux mélange de jeunes pousses,de senteurs naissantes et de clapotis aquatiques s'offraient à mes sens. Le décor se finalisa avec la silhouette d'un autre homme assis sous l'oranger.

Seule hombre au tableau : Elle... En guenilles et si peu présentable.


Par le mouvement d'effacement de l'oriental je me retrouvais à la lumière face à mon inconnu ou retenti un unique mot venu d'ailleurs. Un furtif frisson me parcouru, pourtant il ne faisait pas froid.
"Salamaleikoum!"

La main levée à hauteur du regard, une inspiration retenue accompagné d'un sourire je lui répondis.


Que la Paix soit également sur vous.

Je fis deux pas vers la fontaine tout en continuant.

Je vous prie de m'excuser d'avoir prit votre paisible et sublime demeure pour un établissement public ou je cherchais un peu de repos.

Je croisais les bras ne sachant quoi faire de mes membres meurtris et poursuivi d'une voix empreint de gravité.

Et j'espère ne pas abuser de votre hospitalité en vous demandant de récupérer un moment d'un récent voyage qui s'est tragiquement terminer dans le sang.
Sidhi
Le regard droit dans les yeux de la visiteuse, je l'invitais d'un geste de la main à prendre place sur l'un des coussins posé sur l'épais tapis où je me trouvais.

"Aucune excuse n'est acceptée!"

Le ton se voulait faussement sévère. Je repris le sourire en coin...

"Sois la bienvenue en mon humble demeure. Les portes de la Casa Al Andalus s'ouvrent rarement par hasard! Il est de tradition en Orient d'ouvrir sa maison à qui vient y frapper.
Repos ici lieu tu trouveras si c'est ce que tu es venu chercher.

Pardonne la végétation encore peu développée du jardin. Je ne suis installé que depuis peu en Arles."


Je jetais un regard discret à ses blessures.

"Un voyage terminé dans le sang dîtes vous?"

Je fis signe à Amazzal d'un geste rapide et connu de lui, d'apporter le thé.
_________________
Automne.
Le regard indigo planté dans le sien je me laissa porter par le chant mélodieux de la voix de mon hôte et m'avança à petits pas vers le coussin qu'il m'offrait. Malgré ma petite taille j'eus quelques peines à m'installer dessus. Le corps douloureux et courbaturé me ramena sur le champ à ces trois jours cauchemardesque au doux pays des cigales.

Une pointe d'ironie dans les mots de l'oriental me fit oublier mes tourments et un sourire franc fendit mon minois.


Vous êtes très charitable sieur et votre maison est un havre de paix. Mais je manque à toute politesse et ne me suis pas présentée. On m’appelle Automne.

A peine quelques secondes,je leva les yeux vers le bleu du ciel pour suivre une hirondelle virevoltant au dessus de nos têtes probablement à la recherche d'un frugal repas . Un grand soupire me parcourra,mon corps se remplit de cet air parfumé aux essences de glycine et de jasmin. De la douceur et du bien-être m'envahit, alors que je fixa à nouveau mon interlocuteur.

Vous savez, votre tradition orientale devrait être un exemple pour certains provençaux ainsi que ce Comte qui "joue l'Arlésienne" qui malheureusement prennent l'étranger comme une si grave menace qu'ils se persuadent du bien fondé de l'éradiquer par les pires moyens sur terre.

Mon sourire s'était estompé.

Oui, ce fût dans le sang que tout est arrivé. Nous avons été sauvagement attaqué mes amis et moi par une armée comtale aux portes d'Aix. Plusieurs d'entre nous ont été gravement blessés, sans savoir pourquoi d'ailleurs. La surprise fût totale, tout c'est passé très vite. Bien après l'attaque j'ai mis trois jours à revenir vers Arles, sans mes amis.

Une pointe de curiosité anima mes prunelles quand je lui demanda avec l'envie de changer de sujet.
Pour oublier... aller de l'avant, renaitre, vivre.


Et vous sieur, dites moi quel fût le chemin qui vous mena jusqu'à votre installation dans cette charmante ville ?
Sidhi
La jeune femme me contait son parcours chaotique jusqu'en Arles...

Citation:
Et vous sieur, dites moi quel fût le chemin qui vous mena jusqu'à votre installation dans cette charmante ville ?


"Oh ma venue ici lieu fût tout autre... je me nomme Sidhi et j'ai pour habitude d'aller vers où mon coeur me porte... Il m'arrive de trouver alors de grands bonheurs et parfois aussi de connaître de grande désillusion... ainsi soit!"

Amazzal vint déposer devant moi un plateau avec tout le nécessaire pour la préparation du thé.

"Sahit mon ami!"

Je versai un peu d’eau dans la théière afin de la chauffer un peu. Je rinçai la menthe dont la partie inférieur des tiges avait soigneusement été coupée au préalable.
Je vidai ensuite la théière, ajoutai le thé vert que je rinçai brièvement avec un peu d’eau bouillante et jetai l’eau.
Puis de mes mains, je tordai les tiges de menthe afin d'en exalter tout leur arôme. Je rajoutai la menthe dans la théière en petit paquet puis le sucre et l’eau bouillante. Après quelques minutes, à l’aide d’une longue cuillère, je mélangeai le contenu de la théière. Avant de servir je pris soin de nettoyer les verres. Je les rinçai d'abord à l'eau, les essuyai avec le bout de mon chèche puis les disposai sur le plateau en cuivre circulaire méticuleusement gravé de formes calligraphiques et de dessins d'étoiles et de demi-lunes, que je nettoyais régulièrement avec du citron et de la cendre pour le faire briller.
Après avoir bien disposé les verres, le rituel pouvait commencer. D'un geste adroit, je faisais jaillir le précieux liquide. J'en mis d'abord une petite quantité au fond d'un verre, le goûtai puis remplis les verres et en tendis un à mon hôte en souriant.


"Le premier des trois... dur comme la vie! Chaque jour nous sommes confrontés à la dureté de la vie. Que l’on soit malade ou bien portant la dureté de la vie se lit sur tous les visages. Sous le ciel de Provence comme sous celui de notre bien aimée Grenade. Il ne faut certainement pas se laisser terrasser. Il faut lutter et remporter le défi en faisant face à toutes les épreuves quotidiennes. Quand on se laisse abattre on est vite terrassé et bientôt piétiné mais si on se relève on peut recommencer…"

Le sourire n'avait pas quitté mon visage. Je bus une gorgée de thé.


_________________
Cyrinea
Si tout bond dans le passé n'est pas salvateur, il en est d'agréables et d'émouvants. Cheminant à côté de Belt, elle n'aurait pas soupçonné un instant à l'époque, que la nourrice qu'elle avait engagée pour s'occuper d'Alrik deviendrait un jour sa vassale. En revanche, ce qu'elle avait su d'emblée est que la jeune fille lui plairait, lui plaisait déjà, et, la prenant sous son aile, des liens indéfectibles s'étaient tissés.

Elle se souvenait aussi du Maure qui l'avait accompagné dans son voyage vers Montauban. Qui s'y était installé, un temps, sensible à l'ouverture d'esprit et à la tolérance qui régnait à cette époque en la Cité des Saules.

Si bien que c'est un "oui" enthousiaste qu'elle rendit à la rousse lorsqu'elle lui avait proposé d'aller rendre visite au conteur.

Parvenues devant la Case Al Andalus, elle offrit la préséance à sa compagne:


Je te laisse nous introduire?
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Image trop lourde.
Enlevée par Mouchette admin forum.
Automne.
"Oh ma venue ici lieu fût tout autre... je me nomme Sidhi et j'ai pour habitude d'aller vers où mon coeur me porte... Il m'arrive de trouver alors de grands bonheurs et parfois aussi de connaître de grande désillusion... ainsi soit!"

J’offris à mon hôte un sourire aussi naturel que franc
Si je ne me trompe pas , vous êtes un voyageur. Je suis un peu nomade aussi. Mais je ne saurais pas vous dire pourquoi. Ce qui m’importe c’est d’être là à cet instant, à cet endroit.

J’aurais certainement encore parlé de mon gout pour les découvertes mais je me tue avec l’arrivée de l’accueillant prince oriental qui posa un plateau devant Sidhi.

Je me redressais caressant de mes paumes le dessus velouté du tapis persan, les jambes repliées et observais le Maitre du thé œuvrer. Empressée d’aller vers ce plaisir partagé je scrutais chacun de ses gestes. Ses mains agiles manipulaient avec dextérité les ingrédients puis le rituel terminé il m’invita à prendre le verre qu’il avait rempli. Sans le quitter des yeux je l’approchai de mes lèvres. J’attendis qu’il boive pour ne pas me tromper dans la manœuvre.
Une fois fait, mon regard se plongea dans le liquide mousseux et je pris le temps d’inhaler le breuvage. Mon palais s’ouvrait alors que je bu la première gorgée. C’était fort et amer, brûlant et subtilement odorant à la fois. Je fis claquer ma langue pour lui montrer que j’aimais.

Entourant le verre de mes deux mains, je l’écoutais et me laissait portée d’Occident en Orient dans un voyage rempli de surprises.


La vie ne me semble pas si dure encore. Mais elle est un mystère.

Je terminais le contenu de mon verre avec délectation fit à nouveau claquer ma langue puis reposa mes yeux sur lui.

Et le deuxième que dit-il ?
Sidhi
*sourires

"Le deuxième? Il est doux comme l’amour » L'Amour avec un grand A … Celui qui nous prend en entier ou pas du tout. Celui qui nous retire des larmes et qui nous fait chanter des poèmes à longueur de journée...

Citation:
L'amour est venu et il est comme le sang dans mes veines et ma peau, il m'a anéanti et m'a rempli du Bien-Aimé. Le Bien-Aimé a pénétré dans toutes les parcelles de mon corps de moi ne reste plus qu'un nom, tout le reste est Lui.


Ainsi parlait Le Précieux Djalâl-od-Dîn Rûmî!"

Je remplis à nouveau les verres...
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