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[RP]La casa Al Andalus et l'atelier Al Alcazar

Poema_lilli
Au loin une voix émana de derrière les murs, surprise la réponse fut donnée à l 'invisible du moment:

- Bonjour moi c 'est LILLLI....Oh pardon je crie....

Mains posée sur mes lèvres l'esprit inquiet de ne point m 'être présentée sans crier. Regard circulaire, je vois la dame brune, puis la reconnais en poussant un petit cri, désolée de ne point l 'avoir salué, un petit signe en mouvant mes doigts lui fut adressé, silencieusement, pour lui signaler que je la reconnaissais

Le tournis me gagnait avec tout ce monde, la voix du maître des lieux nous invita à entrer dans la casa. Restée en retrait du groupe j 'observais intriguée Sadjia s 'arrêter devant la porte avant de poser pied à l 'intérieur.

Approche à pas de loup pour mieux voir l 'intérieur du lieux qui m 'était inconnu. Oh merveille , la tête me tourne , jamais vu endroit tant coloré, brillant aux couleurs de l 'été.

Cri d 'exclamation pour exprimer cette surprise teintée de voiles, tapis et de coussins placés sur les sols et murs délicatement. Finesse et élégance mariage de la beauté, ma bouche resta figée le wouahhhh prononcé, tant l 'admiration était à son apogée. Hissée sur la pointe des pieds, une main posée sur le mur, j 'attendais que le passage se libère afin de pouvoir entrer et prendre aisance dans la casa.
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Point voleuse ni menteuse, seulement joueuse
Lisenlou
Elle arriva devant la porte alors que celle ci s'ouvrait. Elle se mit aux cotés de Hildegardeii, dont la grossesse faisait rayonner ses traits, et de Sadjia qu'elle avait entraperçu assez rapidement au palais. L'occasion serait donc propice à plus d'échanges avec la nouvelle grenadine.

Il y avait aussi ce couple qu'elle ne connaissait pas mais autour d'une tablée de thé, les langues se délieraient très certainement. Elle suivit donc le mouvement et salua l'homme à l'entrée et du nom de Amazzal, qu'elle voyait pour la première fois. Qui était il au juste ? Une question qu'elle poserait plus tard à Sidhi.

Une fois à l'intérieur, elle hésita quant à savoir quoi faire. Elle avait été acceptée telle qu'elle était dans la communauté grenadine, à savoir aristotélicienne, mais en savait peu sur les us et coutumes de ses amis. Rivaldo lui avait bien expliqué un peu les prières, ce qui avait été fort intéressant, mais là ne fallait il pas faire quelque chose de particulier voir plusieurs choses ?

Pour le coup, elle se sentit un peu perdu et elle se machouilla l'intérieur de la joue tout en se renfrognant quelque peu.

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Sadjia..
Serait-il possible d'avoir un peu d'eau et une serviette.
Je marche pied-nu vois-tu.

Elle pointa ses propres pieds, qui n'étaient pas spécialement propres ni sale et se retient d'agiter bêtement les orteils.

Je risque de marquer de mon empreinte cette charmante demeure. Chose que je ne veux pas. Pour le moment du moins.

Elle joignit ses deux mains pour appuyer sa demande et ajouta:

Ce serait donc génialissime si tu pouvais faire cela pour moi, s'il te plait. Et bien évidemment tu auras mon aide pour préparer le thé puisque je t'aurai mis un peu en retard. Ou pour autre chose, à toi de voir.

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Amazzal


A l'entrée


Citation:
Serait-il possible d'avoir un peu d'eau et une serviette.
Je marche pied-nu vois-tu.

Je risque de marquer de mon empreinte cette charmante demeure. Chose que je ne veux pas. Pour le moment du moins.

Ce serait donc génialissime si tu pouvais faire cela pour moi, s'il te plait. Et bien évidemment tu auras mon aide pour préparer le thé puisque je t'aurai mis un peu en retard. Ou pour autre chose, à toi de voir.


La belle venait me chercher loin dans mes retranchements. Mes yeux se posèrent sur ses pieds nus qui ne me semblaient pas si sales que cela et mille et une idées me vinrent en tête....
Je ravalais ma salive et lui répondis.


"Ne t'inquiète pas! Je vais te chercher ça et ensuite tu me montreras comment tu prépares le thé!"

Ni une ni deux je filais rassembler de quoi décrotter les pieds de la douce Sadjia et revint lui apporter une cruche d'eau et une serviette, bien décidé à la regarder faire...

Sadjia..
Sadjia esquissa un large sourire en voyant Amazzal revenir avec la cruche d'eau.

Merci Amazzal tu es merveilleux!

Afin d'éviter de faire attendre davantage de monde Sadjia se dépêcha. Elle posa son séant sur le sol et laissa couler un léger filet d'eau sur un peton tout en frottant délicatement, jusqu'à ce qu'elle ne sente plus aucun petit grain de poussière. Lorsqu'elle arriva à un résultat suffisant et passa à l'autre. Une fois prête elle entra, oui, oui tout ça pour ça!

Je te suis! A vrai dire tout ceci tombe bien, j'ai l'intention d'ouvrir un salon de thé. Monsieur Siddi Sidhi et ses invités seront les premiers à tester le thé comme je le prépare.

Elle jeta un petit coup d’œil à Amazzal en ce disant que plus tard, lorsqu'elle aurait moyen de se construire une casa comme celle-ci, elle aurait absolument besoin d'un garde aussi efficace que lui! Autant dire que ça risquait d'être compliqué de trouver.

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Hildegardeii
Je franchis la porte ouvragée à la suite de Lilli, amusée par l'affabilité d'Amazzal envers la jolie Sadjia et son enthousiasme à lui apporter de quoi nettoyer des pieds qui, à mon sens, étaient tout à fait présentables.

Sans doute une coutûme de cette communauté... ? me dis je tout en jetant un oeil sur mes propres sandales.

Puis estimant que la poussière des rues n'avait pas trop recouvert leur toile, je pénétrais dans l'entrée pour découvrir le patio et notre hôte qui nous attendait.
Une fraîcheur agréable m'assaillit dès les premiers pas. L'homme avait eu la sagesse de garder les ouvertures closes aux rayons du soleil et j'appréciais cette atmosphère moins étouffante que celle de la rue.

Tendant le cou pour regarder par dessus l'épaule de Lilli, j'aperçus la porte d'un salon ouverte sur un décor oriental, tout en notes épicées et cuivres étincelants. Des boiseries richement travaillées, des tapis épais, des tentures carmines donnaient au lieu une atmosphère où l'on sentait l'aisance et le gout de la belle ouvrage. Pas étonnant que Lilli s'émerveillât en découvrant les lieux.

Machinalement, ma main vint caresser mon ventre et mes pensées se tournèrent immédiatement vers cet endroit que Sadjia avait en projet de créer. Nul doute que s'il s'inspirait de la maison de Sidhi, cela serait un succès.

L'hôte se tenait là, dans le patio et attendait que tout le monde fut entrée. Mon attention revint à lui et c'est avec un franc sourire que je m'approchais de lui pour le saluer et le taquiner gentiment.

Le bonjour Monsieur Sidhi. Alors c'est ici que vous comptez nous faire une démonstration de danse ottomane ?

Certes l'espace était grand mais j'imaginais toute l'assemblée des présents se mettre à tourner sur eux même... il avait intérêt à prévoir davantage de coussins autour en cas de projection de corps !
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Poema_lilli
La présence d 'Hilde non loin de moi m' oblige à avancer de quelques pas, grosse jusqu 'au cou , la coincer entre moi et le mur serait entrave à la beauté de la maternité.

Point de retournement j 'aime ce que je vois, mon esprit me dit non, me corps me dit oui, divagation du moment direction vers les coussins. Débottée je m 'assieds les jambes croisées , puis me laisse glisser doucement afin que mon corps soit étendu, le regard porté vers les nuages.

- Ah ciel que j 'aime cette vision de la vie !!!! Une position idéale pour se la couler douce, boire manger, échanger quelques paroles ma tête bien ancrée sur mes épaules. Oh oui .... encore ...j 'en veux .....HUmmmmmm

Je rougis de honte de m 'être laissée emportée par un moment d 'égarement, soulève mon buste en appui sur mes deux coudes, les regarde, les yeux brillants .


- Je vous prie de m 'excuser , je suis LILLI pardon je crie ! Mesdames je ne vous connais point, heureuse de vous découvrir dans un univers qui est proche de celui de mes rêves.....Afin le rêve des coussins ...hein !


Sourire à la commissure je regarde Hilde l 'air interrogateur, afin de savoir si j 'ai été impolie ou pas de me vautrer dans les coussins, comme une mère grand en quête de plaisir longuement oublié.

Les jambes allongées, croisées, toujours en appui sur mes coudes, je chantonne ma chanson préférée celle de Khonsou, tous les soirs il me la chante avant de m 'endormir.
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Point voleuse ni menteuse, seulement joueuse
Lisenlou
Ne voyant rien venir, Lisènlou décida de suivre les autres et alla prendre place sur l'un des coussins présents. La cour intérieur était typique à ce qu'elle avait pu déjà voir au palais. Dans ce cadre, elle pouvait facilement oublier les soucis de la vie quotidienne et se sentir en paix.

Elle rigola en entendant et voyant l'une de ses dames se prélasser sur les poufs tel un pacha. En même temps, elle la comprenait un peu ayant ressenti la meme chose. Pourquoi se prendre la tête au final.


Je suis Lisènlou et pour le coup, je me doute bien que vous avez sans doute des interrogations sur ce mode de vie. Toutefois, ayant été "adoptée" par la communauté, je serai bien mal placée pour vous en dire plus. Il y a bien des choses que je connais mais on va dire que je suis en apprentissage.

Ce qui était effectivement vrai. Aussi, c'est sagement qu'elle attendit que tout le monde soit présent en zieutant ici et là ce qui se trouvait autour d'elle.
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Hildegardeii
Lilli m'arracha à la contemplation de notre hôte qui se faisait mystérieusement silencieux. Peut être attendait il quelqu'un encore ? Peut être qu'il comptait sur son majordome pour nous inviter à investir les lieux ?

En tout cas notre pétillante amie n'avait pas attendu pour prendre place au milieu des coussins accueillants et c'est avec un soupir de bien être que je la rejoignis.

... Que nous chantes tu là, mignonne ? lui soufflai-je à l'oreille. Est ce cet air là que tu comptes nous chanter lors des après midis de sieste ?

Un sourire et je jetai un regard circulaire pour découvrir la pièce chaleureuse. Lou venait d'entrer à son tour et tout en m'installant plus à mon aise près de Lilli, je fis signe à Lou de venir nous rejoindre.
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Poema_lilli
Murmure à l 'oreille d ' Hilde, je donne réponse à sa question :

- J 'aime chanter surtout les chansons paillardes, et oui au moment de la sieste. Je me demande si notre hôte aime m 'entendre chanter finalement.


Jambes allongées les bras tendus, je me trémousse dans les coussins, moelleux, la sensation qu 'ils me procurent engendre une relaxation plus qu 'espérée.

- Hilde je vais sortir de cet endroit en faisant le mur, la porte d 'entrée est fermée. Le maître des lieux point présent pour nous accueillir, je ne vais pas passer l 'éternité à attendre une ombre, la vie est bien trop courte.

Je me lève en tortillant du popotin, nouvelle chanson en tête, l 'idée de faire le mur m 'inspire. Je tends une main à Hilde..... on ne sait jamais si l 'envie lui vient de faire le mur, vaut mieux que je sois présente afin de l 'aider à se hisser sur le bord.

- A trois on court vers le mur si tu es d 'accord.....Un ......deux ....et .....

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Point voleuse ni menteuse, seulement joueuse
Sidhi
Répondant à mon invitation, ces dames et messire Khonsou prirent place sur les coussins offerts à leurs séants. Sadjia n'avait pas encore apparu dans le patio. Nul doute qu'Amazzal, parti en cuisine, s'en préoccuperait. Interpelé par dame Hildegardeii, je me tournais dans sa direction, plantant mon regard dans le sien.

Citation:
Le bonjour Monsieur Sidhi. Alors c'est ici que vous comptez nous faire une démonstration de danse ottomane ?


Sourire aux lèvres, je répondais.

"Une fois mon grand ami Afaw en ces lieux, nous fera t'il le privilège d'une scéance de Samâ.
Quelque chose me dit que vous sauriez apprécier les poésies mystiques qui y sont associées. L'amant, l'aimée, l'ivresse spirituelle sont autant de thème abordés."


A ses côtés, son amie à la verve étoffée, semblait connaître une ivresse quasi semblable en s'affalant dans les coussins. Semblant ne point me voir, ou du moins cherchant mon ombre, elle se mit à compter en prémice à un possible départ...
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Amazzal


Dans la cuisine

C'est l'esprit quelque peu troublé que je conduisais Sadjia jusqu'en cuisine. Sa beauté me perçait le coeur et je me surpris à tenter de m'enivrer de son odeur épicée. Retrouvant un semblant d'esprit...

"Sadjia! Le thé se trouve ici et le sucre sur cette table. Tu trouveras de la menthe fraîche par là!"

De mon côté j'attrapais la théière et la remplis d'eau. Puis j'allumais le feu dans le kanoun.

Hildegardeii
Je ne savais pas qui était Afaw... Un membre Mevlevi ? Un poète de ses amis ? Je ne savais pas non plus quelle attitude adopter face à cet homme que j'avais à peine croisé et qui nous offrait déjà l'hospitalité.

Il prit le temps de nous laisser prendre possession de l'espace, de découvrir les lieux et de nous en imprégner.
Lilli, impatiente, tentait une échappée et il s'en fallut de peu pour qu'elle ne le fasse avant que Sidhi ne prenne la parole à nouveau. Fort heureusement, mon état ne me permit pas d'être aussi vive qu'elle, je lui saisis toutefois la main pour la retenir et lui souffler :

Lilli ! ... Attends !

Amazzal avait entraîné Sadjia dans une autre pièce, Lisenlou nous regardait, confortablement calée entre un gros coussin et un pouf. Moi qui espérais un soutien de sa part pour ne pas avoir l'air d'une idiote inculte, voilà qu'elle se dérobait en se prétendant "apprentie".

Fort heureusement, Sidhi s'adressa à nous dans un français impeccable et mon malaise à l'idée de ne pas le comprendre se dissipa aussitôt. Je m'étonnais de sa parfaite maîtrise et m'interrogeais sur les origines de l'homme qui semblait vivre dans l'aisance. La culture, le savoir-vivre et le partage semblaient régner dans cette maison. Voilà qui me changeait de ce à quoi j'avais été habituée jusqu'alors, on était loin de l'étiquette ampoulée des salons français !

Tous les grenadins sont ils aussi accueillants que vous Monsieur Sidhi, ou sommes nous tombés sur la perle de l'Orient ?
dis je en jetant un petit regard aussi discret que malicieux vers Lilli.
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Sadjia..
[Pendant ce temps côté cuisine...]

Lorsque Hilde avait décrit Monsieur Sidhi comme une personne raffinée, elle avait tapé juste. La décoration des lieux lui rappelait le palais de grenade en proportion plus raisonnable. Sadjia laissa courir ses doigts sur les murs et suivit silencieusement Amazzal jusqu'à la cuisine. Là, il lui présenta les lieux et lui indiqua où trouver ce dont elle avait besoin pour faire le thé. À la fin de la visite, elle se planta devant le garde et déposa une main sur le torse tout en déclarant:

- "Une fois encore merci, je pense que je pourrai me débrouiller et nous préparer du bon thé."

Elle esquissa un léger sourire puis pas à pas elle le fit reculer jusque-là sortie. Une fois arrivée à la porte elle déclara:
momentanément je fais de cette cuisine mon Harem, avec un grand "H" et tu connais la règle. Pas d'homme dans ce lieu.


- "Je n'en aurai pas pour longtemps, rassures toi et je ne devrais rien casser."

Elle tourna les talons, et rideaux! Place au thé. C'est ainsi que le Dévoué Amazzal fût jarté de la cuisine, sa cuisine même, enfin celle de Siddi Sidhi, sans même pouvoir ajouter le moindre mot.
Assez rapidement Sadjia passa à l'action. Pendant que l'eau était en train de bouillir, la jeune femme versa l'équivalent d'une cuillère à soupe de thé dans une théière. Elle versa un peu d'eau bouillante sur le thé tout en faisant un mouvement circulaire avec la théière. Une fois arrivée à un résultat qui la satisfaisait, elle remplit le théière d'eau bouillante et laissa frémir le temps de sélectionner les feuilles de menthe fraiche qu'elle comptait y ajouter.
Par moments, elle jetait un petit coup d'oeil en direction du couloir afin de voir si Amazzal respectait ou non son harem improvisé.
Elle retira la théière du feu et y déposa les feuilles de menthe fraiche et l'équivalent de 10 à 12 morceaux de sucre. Le tout soupoudrer d'épices spéciales Sadjia, car selon elle, la vie est faite de mille et une saveurs et il faut toutes les apprécier même si c'est parfois difficile. Chaque acte, parole comporte au moins une saveur.
Alors, avec quelles saveurs allait- elle relever son thé?
Le partage, l'amitié en espérant apporter une touche de séduction gustative pour envoyer tout ce petit monde voyager vers les terres d'Orient.
Enfin, le dressage. Un brin de menthe dans chaque verre qui encerclaient la théière le tout sur un plateau bien lustré. Le thé serait servi devant les invités.
Satisfaite du résultat, elle releva le rideau et déclara un sourire aux lèvres:


- "Le thé est prêt, nous pouvons y aller. j'espère que je n'ai pas fait attendre trop longtemps tout le monde."

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Amazzal


Derrière la porte de la cuisine

Je retrouvais bien là le caractère et les manières des femmes d'Orient et bien que je me retrouvais mis à la porte de la cuisine, cela me réchauffa le coeur.
Je ravalais donc avec sourire, ma fierté d'homme, bien conscient que la cuisine était bien souvent le royaume des femmes. Sidi Sidhi se plaisait à les nommer gardienne du foyer, du feu.
Je tentais bien de jeter un regard au travers du rideau faisant office de par-vue et m'amusais de cette situation.
J'écoutais chaque bruit, imaginant ses faits et geste.


Citation:
- "Le thé est prêt, nous pouvons y aller. j'espère que je n'ai pas fait attendre trop longtemps tout le monde."


Je me redressais, l'air de rien, comme si ma tenue avait été des plus sage. Je l'accueillais dans le couloir, l'air aussi innocent que souriant, prêt à la conduire jusqu'au patio où on les attendait.

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