Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >>

[RP]La casa Al Andalus et l'atelier Al Alcazar

Poema_lilli
.....Un ......deux ....et ..... nous irons aux mûres...... et je ferai pas le mur ......

Surprise par le maître des lieux debout à regarder le mur, je souris en m 'approchant de Sidhi. Approche en mouvements mes jupons au vent, je chante en riant.

Sidhi ,il s 'appelle Sidhi
Je suis pas folle de lui
C'est un garçon comme les autres
Mais moi je l'aime pas , c'est pas d'ma faute
Même si je sais
Qu'il m'oubliera jamais

Sidhi, il s'appelle Sidhi
Je pas suis folle de lui
La première fois que je l'ai vu
Je m'suis jetée sur ses coussins
J'lui ai seulement dit
Que j'avais pas envie de lui

Il était quatre heures de l 'après midi
J'étais seule et j'avais besoin
De parler à personne
Il m'a dit: viens prendre un thé
Et on s'est raconté nos vies
On a rigolé, on a rigolé

Sidhi, il s'appelle sidhi
C'est mon seul sultant
Dans sa tête y'a que d'la musique
Il vend des chansons dans sa casa
On dirait qu'il vit
Dans une autre galaxie

Tous les soirs, il m'emmène me coucher sur ses coussins
Dans un endroit très très gai
Où il a des tas d'amis
Oui, je sais, il aime le luxe
Je devrais me faire une raison
Essayer de lui voler quelques écus

Sidhi, il s'appelle Sidhi
Je suis pas folle de lui
C'est un garçon comme les autres
Et moi je l'aime pas, c'est pas d'ma faute
Même si je sais
Qu'il m 'oubliera jamais.

Lalallalalaaaaaaaaa ♫♪

Mes cheveux maintenus par un peigne sont libérés, chute assurée ils couvrent mes frêles épaules de l 'épaisseur noire. Je regarde le maître des lieux les yeux pétillants de malice. Pose obligatoire avant de me placer face à lui pour me présenter. Déhanché assuré, j 'aime ce que je ressens quand je danse, mouvements sensuels, bouche entrouverte. En appui sur un pied, genou plié, mains sur ma hanche, mes dentelles relevées aux genoux.

- Je suis LILLI....pardon je crie ....

Décoiffée je lisse mes cheveux de la pointe de mes doigts, me refaire une beauté devant l 'homme qui m 'accueille dans sa casa. La soif me gagne, mon index caresse ma gorge pour signifier que mon gosier est sec. J 'ai envie de jouer au perroquet, les propos d 'Hilde me semblent appropriés au moment, d 'une voix gutturale je débite sa flopée de mots.

Citation:
- Tous les grenadins sont ils aussi accueillants que vous Monsieur Sidhi, ou sommes nous tombés sur la perle de l'Orient ?


La perle noire de nos huîtres rares elles sont, pourquoi ne pas profiter du moment qui m 'est accordé, pour découvrir un monde que je ne connais point.

- Ravie de vous rencontrer , merci pour votre hospitalité.

J 'attends que la voix du maître, me dise de prendre place, place choisie près d 'Hilde qui m 'apporte la sagesse pendant mes moments de folie.

Chanson de Starmania Ziggy revue et corrigée par ma Lilli, c 'est un crime ! Voici l 'originale, trop belle. http://www.youtube.com/watch?v=u356tGHcJAQ

_________________
Point voleuse ni menteuse, seulement joueuse
Lisenlou
C'est patiemment qu'elle attendait car ici la patience était de rigueur. Le temps se trouvait presque figé et cela laissait l'esprit librement vagabonder, prier, rêver. A quoi bon se prendre la tête lorsque l'on était si bien. La convivialité était l'une des approches de cette culture.

Hilde et "LILLI" comme elle aimait à le faire entendre, papotait brisant un peu le silence. Puis c'est en haussant les sourcils que j'entendis la mise en place d'une future escapade. Etait ce correct pour le maitre des lieux ? Hum... Elle n'avait pas son mot à dire là dessus, chacun faisait ce que bon lui semblait être juste après tout.

Puis après un instant, une voix s'éleva et la brunette tourna la tête. L'hote était parmi eux les surplombant puisque debout. Lilli l'avait déjà rejointe par ailleurs et c'est en souriant, que Lisènlou l'entendit chanter.

Elle profita de cet instant pour tenter de voir l'expression de Sidhi suite à ses paroles. Elle applaudit doucement quand meme pour la chanson improvisée et réfléchie.

_________________
Sidhi
Chacun et chacune s'étaient laissés aller à s'installer comme il l'entendait. Hidegarde s'adressa à moi.

Citation:
Tous les grenadins sont ils aussi accueillants que vous Monsieur Sidhi, ou sommes nous tombés sur la perle de l'Orient ?


*sourire en coin

"L'hospitalité devrait être l'apanage de chacun, quelque soit son origine ou sa couleur de peau. Les instants de vie ne sont beaux que s'ils sont partagés."

C'est alors que Lilli l'extravagante s'approcha de moi, jupon à l'air et se lança dans une ode tout aussi extravagante...

Citation:
Sidhi ,il s 'appelle Sidhi
Je suis pas folle de lui
C'est un garçon comme les autres
Mais moi je l'aime pas , c'est pas d'ma faute
Même si je sais
Qu'il m'oubliera jamais

Sidhi, il s'appelle Sidhi
Je pas suis folle de lui
La première fois que je l'ai vu
Je m'suis jetée sur ses coussins
J'lui ai seulement dit
Que j'avais pas envie de lui

Il était quatre heures de l 'après midi
J'étais seule et j'avais besoin
De parler à personne
Il m'a dit: viens prendre un thé
Et on s'est raconté nos vies
On a rigolé, on a rigolé

Sidhi, il s'appelle sidhi
C'est mon seul sultant
Dans sa tête y'a que d'la musique
Il vend des chansons dans sa casa
On dirait qu'il vit
Dans une autre galaxie

Tous les soirs, il m'emmène me coucher sur ses coussins
Dans un endroit très très gai
Où il a des tas d'amis
Oui, je sais, il aime le luxe
Je devrais me faire une raison
Essayer de lui voler quelques écus

Sidhi, il s'appelle Sidhi
Je suis pas folle de lui
C'est un garçon comme les autres
Et moi je l'aime pas, c'est pas d'ma faute
Même si je sais
Qu'il m 'oubliera jamais.

Lalallalalaaaaaaaaa ♫♪


Le regard empli de malice, elle se présenta une nouvelle fois à moi.

Je ne pus retenir un éclat de rire aucunement moqueur mais pour sûr amusé. En réponse à sa chansonnette...


"Mais comment vous oubliez Lilli? Point de perle mais plutôt géode aux mille et une couleurs!"

Sadjia et Amazzal firent leur retour parmi l'assemblée, déposant thé, gâteaux et fruits secs devant tous!

"Choukrane! Voici une boisson qui symbolise la convivialité, la détente et l'hospitalité. Elle s'apprécie à toute heure de la journée."

Plateau devant moi, en maître des lieux qui se respecte, je pris l'initiative de servir le thé. Papilles et narines s'enivrèrent de son parfum, tandis que la musique du liquide moussant, versé de haut, charmait l'ouïe. La beauté du geste et la couleur chatoyante du sirop ambré complétaient ce voyage des sens, pour le plaisir des yeux...

"Un thé à la menthe ne se refuse pas. Selon la tradition, il est servi trois fois de suite. Un proverbe dit: "le premier verre est doux comme la vie, le second est fort comme l'amour et le troisième amer comme la mort".
_________________
Hildegardeii
La main de Lilli m'échappa et c'est avec stupéfaction que je la vis faire volte face pour se couler près de Sidhi et entamer une lascive danse des jupons... et une chanson tout aussi surprenante.
Un rapide coup d'oeil vers Lisenlou me confirma que l'attitude saisissante de la brune ne surprenait pas que moi.

Mais qu'est ce qui lui prend.... ?

J'écoutais les paroles troublantes de la chanson puis mon regard alla d'Amazzal qui était entré avec son plateau et Sadjia dans son sillage, à son maître, que Lilli semblait connaître finalement bien plus que je ne le pensais. Je me demandais s'il avait partagé des instants de vie, comme il disait, avec elle...

Le silence qui suivit les vocalises de Lilli me parut durer une éternité. Il fut brisé par Lisenlou, qui devait être aussi désemparée que moi et se mit à applaudir.
Sidhi, ne se départit pas de son calme et accueillit l'impétuosité de Lilli, avec intelligence et tact en lui adressant un compliment imparable. Puis il détourna l'attention de l'assemblée sur le plateau qu'Amazzal tenait fermement face à son maître et s'empara de la théière pour servir le thé. Son parfum mentholé avait déjà envahi la pièce et mes papilles si sensibles depuis ces dernières semaines, en perçurent chaque intonation.....au même titre que la chanson de Lilli !

J'avais envie de rire.
Il ne fallait pas.
J'aurais dû partir car il était tard...
Je ne le fis pas.

J'attendis donc sagement la suite des évènements, tout en glissant du coin des lèvres à Lisenlou, un très digne et très discret

.... qu'est ce que ça veut dire "choux crâne" ... ?

_________________
Hildegardeii
Citation:
Un thé à la menthe ne se refuse pas.


Il n'était pas question de le refuser, j'étais venue pour ça. J'avais même repoussé les préparatifs de voyage et les courses au marché pour pouvoir savourer son thé.
J'étais donc tout à fait disposée à le boire.
Cependant, je crois que le rythme mauresque n'était pas fait pour moi, ou moi, pas adapté à lui, allez savoir. Toujours est il qu'entre mes questionnements restés en suspend (pour ne pas dire en suspens) et la chaleur ambiante de cette chaude journée, je commençais à avoir la tête qui ballotait et je sentais mes paupières s'alourdir sans que je ne puisse lutter.
Citation:

Selon la tradition, il est servi trois fois de suite.


Oh pute borgne... Trois fois ?! ...A cette cadence, on est pas rendus aux préliminaires. Le thé n'allait pas nous brûler la langue, et je voyais bien Amazaal trembler sous son plateau. La crampe était proche. Tiendrait il la distance ?

Citation:
Un proverbe dit: "le premier verre est doux comme la vie, le second est fort comme l'amour et le troisième amer comme la mort".


Je crois qu'en l'occurrence le premier verre allait plutôt être accueilli comme si on avait traversé le Sahara à pied et sans gourde voyez ? Façon langue en carton et pupille dilatée par la soif, à la limite de l'évanouissement. Heureusement que j'étais assise, sinon j'aurai eu le genou flageolant.
Je ne doutais pas un instant que le second serait doux comme l'amour. Surtout s'il l'accompagnait d'un linge humide et frais qu'il passerait sur mon front fiévreux . Mais je voyais plutôt la chose comme une irruption soudaine de Cobra, mon époux, dans ce palais de volupté qui ne ressemblait en rien aux hammams que m'avaient décrits Sadjia mais rappelait étonnamment les saunas de Finlande : étouffants et arides.

Avant qu'il n'arrive au troisième verre fatal, je fis un effort qu'on peut qualifier d'incommensurable pour m'extirper des coussins (allez dérouiller vos genoux vous quand vous êtes resté des heures assis en tailleur, enceinte jusqu'au menton et au bord de la déshydratation dans des coussins si moelleux et profonds que tenter d'y prendre appui relève de la tentative d'évitement d'un naufrage inexorable...).

Vous m'excuserez mais je vais devoir partir.


Tremblement d'Amazaal. Est ce une goutte de sueur qui coule sur sa tempe ?

Vous rencontrer fut un réel plaisir Monsieur Sidhi. Votre maison est une merveille et votre accueil des plus exquis.
J'ai eu le temps de lire
(et relire, même d'en connaître des passages par cœur) le livre que vous m'avez prêté. Je le dépose là...

J'hésitais à le poser sur le plateau d'Amazaal, un gramme supplémentaire sur le plateau et l'homme s'effondrerait.
J'optais pour une tablette proche de la porte d'entrée (de sortie, ouf).

J'espère que je trouverai des maisons aussi délicates que la vôtre à Alexandrie
(penser à acheter des gourdes) (... et des tonneaux de flotte, on ne sait jamais).

D'un geste que je tentais de rendre désinvolte, je saluais l'assemblée endormie, le serviteur vacillant et mon hôte stoïque, puis sortis en chaloupant, mon ventre rond m'entraînant vers la fontaine dans la rue.

Je bus un litre d'eau au moins, à même le tuyau de la fontaine.
Foutu thé à la menthe.
Foutues mœurs que celles des maures, le rythme méditerranéen allait m'en faire baver je le sens.


Foutre Dieu Cobra ! Tu sais si on a déjà inventé la machine à dessaler la mer ?! Va falloir que j'en parle à Poum, c'est une question de survie !

_________________
Sidhi
Quelques lunes plus tard...

Citation:
01/10/1462 09:51 : Vous avez construit une échoppe.
01/10/1462 09:51 : Vous avez détruit votre échoppe.


Les évènements avaient parfois cette drôle d'influence de vous repousser vers des chemins déjà empruntés. Suite à ma nomination au poste d'adjoint à l'urbanisme, j'avais pris la décision de quitter mon moulin afin de me consacrer à nouveau au travail de la pierre.
Le chantier des remparts démarrant, les besoins de taille allaient être conséquent. Ce serait également l'occasion de proposer des produits nouveaux aux arlésiennes et arlésiens... murs en torchis, avec motifs celtiques, puits, cheminées, statues, fontaines...

Ainsi s'ouvrait, accolé à la casa, l'atelier Al Alcazar!



_________________
Sidhi
Dans l'un des champs sur la falaise de la Casa Al Andalus

Alors que je patrouillais avec la milice, le groupe longeait la falaise. Arrivée près des champs de la Casa, nous aperçûmes un navire prêt à accoster. Nous prîmes le chemin qui menait au port.
Le temps de notre trajet fit qu'à notre arrivé, nous pûmes distinguer les arrivants et autres re-venants!

Je reconnus avec grande joie deux grenadins et je cru reconnaître l'une de mes visiteuses d'il y avait quelques lunes... étrangement accompagnée... d'un drôle de volatile obèse... au glou glou glou des plus... disharmonieux!

_________________
Poema_lilli
De retour à Arles après un très long voyage, la liesse est en moi, revoir les Arlésiens, ils m 'ont tant manqué. La Murène accoste le port D 'Arles envie de crier ma joie.

- C ' EST MOI LILLI .... Pardon je crie

Quelqu 'un m 'aura t 'il entendu ? Ma voix est portée par le vent sur les hauteurs de la ville. Je pense à tous ceux qui me sont chers, notamment Sidhi cet homme au grand coeur qui m 'a accueilli dans sa casa aux miltiples couleurs.

Pieds à terre le sens de l 'équilibre n 'est point gagné, trois mois sur un bateau ça vous change la vie de vos points de repères. Mon dindon nouvel animal de compagnie, je le tire par une laisse, le volatile ne s 'y fait pas à être attaché par le cou. Il glousse régulièrement pour exprimer son mécontentement. Caresses appliquées sur le sommet de son crâne, quelques mots murmurés à l 'animal pour le rassurer.

- N 'aies pas peur....nous sommes à la maison, puis tu sais y 'a un homme dans cette ville, il sera heureux de faire ta connaissance...tu sais .... c'est un grand homme....Il m 'a offert l 'opportunité de me rouler sur ses coussins et de chanter de jolies chansons. Allez Indic..... avance ... ne m 'oblige pas à le faire par la force.

Ma besace sur l 'épaule, j 'avance tant bien que mal l 'idée en tête de retrouver peut être Khonsou, que j 'ai délaissé pour partir à Alexandrie. Qelle folie que de vouloir toujours en faire qu 'à sa tête...ma foi je suis née comme ça, futile, insouciante et joyeuse.

- SIDHIIIIIIII TU M'ENTENDS !!!!!!! PARDON JE CRIE !
_________________
Point voleuse ni menteuse, seulement joueuse
Sidhi
Près du port d'Ams... d'Arles

Citation:
C ' EST MOI LILLI ....


Aucun doute c'était elle! Je la vis se tourner vers le volatile tenu en laisse à la manière d'un familier et même s'adresser à l'animal... Je ne pus retenir un sourire amusé.

Citation:
SIDHIIIIIIII TU M'ENTENDS !!!!!!! PARDON JE CRIE !


Je m'approchais un peu plus...

"Comment cela pourrait-il en être autrement?"

*silence taquin

"Bien revenue en Arles très chère Lilli! Alors ce voyage?"
_________________
Poema_lilli
Après avoir transpirer pour atteindre les hauteurs de la ville, avec indic, je criais, criais, criais et encore et encore, le nom Sidhi.
- SIDHIIIIIIII TU M'ENTENDS !!!!!!!

Pas que je sois folle de lui bien au contraire cet homme m 'avait impressionné lors de notre dernière entrevue. Au loin j 'entends l 'écho de ma voix, puis soudainement une voix familière.


"Comment cela pourrait-il en être autrement?"


- Point oubliée par vous bellâtre, dont la voix est charmeuse, charmante, envoûtante.

Il m 'a jamais fait le coup de la danse du serpent, bien entendu avis sera émis auprès de sa personne, juste quelques instants de bonheur à observer avec ce que l 'on peut faire avec une flûte.

"Bien revenue en Arles très chère Lilli! Alors ce voyage?"

- Voyage, long, très, long, mais j 'ai vu ce qu 'est le monde de la méditerranée, tu dois habiter un beau pays. Découverte du monde inconnu fût pour moi mil merveilles à découvrir. Les couleurs chaudes comme dans ta casa, puis cet accent que possèdent ces hommes et femmes, jamais mes oreilles pourront oublier tant de charmes. Et tout et tout les senteurs de vos fruit, le goût différent de ce que l 'on mange ici , sucrés, acidulés un mélange qui emporta mes papilles. Ah Sidhi pourquoi rester ici alors que vers chez toi tout est si différent. Viens....non je viens.... non venons.... heu....

Dépôt au sol de tout ce qui encombre mes bras, paquets , besace, la laisse d 'indic coincée entre deux pierres, j 'avance bras tendus pour le saluer.

- SALAM....pardon je crie Sidhi !

Trop heureuse de le revoir, élan pris je ne peux me retenir de lui sauter au cou, mes jambes enroulées autour de son bassin, la liesse au coeur. Indic impatient glousse à l ' identique d 'une dinde jalouse de son dindon en quête d 'un autre plumage à plumer, sentiment confus entre une être humain et un dindon.
_________________
Point voleuse ni menteuse, seulement joueuse
Sidhi
Elle monte sur la montagne à chev... avec un dindon

C'est en sueur que Lilli se planta devant moi... la côte était rude, il fallait bien l'admettre. L'effort ne lui avait pourtant en rien fait perdre de sa verve... déjà elle se lançait dans un discours dithyrambique, encore chargée comme un mulet... accompagné par un dindon...

"Aaah! Lilli... tout un poème..." me dis-je intérieurement


C'est alors que je la vis poser ses chargements au sol et s'approcher de moi, les bras tendus. Sans la moindre retenue, elle s'agrippa à mon cou et m'enserra de ses quatre membres...

"Tout un poème!" déclarai-je dans un grand éclat de rire.

"Je viens de finir mon tour de garde avec la milice, auriez vous un temps pour vous restaurer à la Casa? Elle n'est plus si loin... et puis après tout... vous avez fait le plus dur!"

Je jetais un oeil taquin sur la montée infernale que Lilli avait gravit.
_________________
Poema_lilli
Joyeusement elle descendit sur la terre ferme, en se laissant glisser le long de ses jambes, les bras accrochés autour de son cou. La sérénité faisait partie de l 'homme, heureusement par ailleurs, car Lilli n 'était pas une mince affaire à gérer, volubile, remuante, parfois bien trop extravertie. Les mains jointes à la hauteur de sa bouche sa joie s 'exprima de cette façon :

- Si je veux venir m 'asseoir sur vos cousins ? Ahhhhh.....mais oui que je veux bien. La quiétude de votre demeure m 'attire, comme un âne regarde sa carotte récompense, j 'en salive par avance.

La pointe de sa langue en appui sur ses incisives, accentuation, lourde sur la prononciation du zzzzzz. . Malicieusement regard porté sur Sidhi, remerciements joyeux lui furent adressés.

- je reconnais bien là votre hospitalité légendaire, je vous promets de me faire jolie pour honorer votre invitation. Un brin de toilette est de rigueur , venue parée d 'atours à votre mode, puis retour sur la pointe des pieds pour mieux vous surprendre.

Ramassage de tout son fourbi, besace, quelques paquets qui encombraient ses bras à la montée vertigineuse, sans oublier Indic son adorable dindon. L 'animal de compagnie au caractère douteux refusa de la suivre afin de manifester sa fatigue.

- INDICCCCCCCC, pardon je crie, tu vas pas me faire ça maintenant, refus absolu de capituler à tes désirs de volatile. Tu viens sinon pendaison par ton petit cou au dessus d 'un puits et celui de Sidhi de préférence !

Mains enroulées autour de son cou afin qu 'il comprenne bien que la menace était sérieuse, cahin-caha l 'animal la suivit en gloussant d 'énervement.

- SIDHI, pardon je crie, retour immédiat annoncé, point envie de louper une invitation, qui met mon esprit en liesse.
_________________
Point voleuse ni menteuse, seulement joueuse
Poema_lilli
La nouvelle année moment propice pour répondre à l 'invitation lancée quelques semaines auparavant. Habillée chaudement, à vrai dire la partie visible pour mieux surprendre son hôte. Quelques coups frappés sur la porte pour annoncer sa présence.

- C 'est moi LILLI, la jeune brune de retour, afin d 'honorer votre invitation !

Tambourinement du pied sur le sol gelé à attendre l 'ouverture de la porte, l 'impatience la gagnait, quelques mot soufflés à Indic pour le rassurer de la venue du maître des lieux. flopée de paroles à débit qui dépassait facilement les dix mots à la seconde sortirent du fond de sa gorge.

- Il fait froid dehors n 'auriez vous point pitié d 'une pauvre âme en peine, refroidie par cet hiver glacial ?


Soudainement Indic se mit à fredonner un air inconnu, curieuse je tendis l 'oreille vers mon dindon qui portait autour de son cou un livre, mais accroché par les soins de quelle personne ? Observation des alentours sans y voir un fantôme. C 'est la magie de la Noël encore présente qui opère dans le coin. Curieusement j 'ouvris le livre.... et ...... WOUAAAAAAAHHHHH ... HEUUUUU.....

Surprise par ce que je venais de voir, maladroitement le livre m 'échappa des mains, puis vola jusqu'à la porte.
_________________
Point voleuse ni menteuse, seulement joueuse
Poema_lilli
Enervée d 'avoir attendu aussi longtemps sans que personne lui ouvre une moitié de porte, elle donna un grand coup de pied sur celle-ci en s 'écriant :

- Pas la peine d 'inviter les gens si vous les recevez pas ! Et pis faudra pas faire de mal à mon dindon.


De rage elle remonta ses jupons jusqu 'à mi cuisses pour courir vers sa demeure. Indic laissé sur place en tant que casse burnes, avait pour ordre de glousser jour et nuit sous les fenêtres de Sidhi.
_________________
Point voleuse ni menteuse, seulement joueuse
Sidhi
Quelques lunes plus tard... au beau milieu de la nuit....

GLOU GLOU GLOUUUU....!

"non... non... non! CE VOLATILE VA ME RENDRE FOUUUU!
LILIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII.... JE TE HAIIIIIIS!"


Des nuits sans lunes, des nuits avec lunes, des nuits de demie, de quart de lune.... toute les mêmes nuits... ma patience et mon humanité me perdaient... mon amour même pour la nature animal était mis à mal. Ce volatile ne dormait donc jamais???
Il n'y avait rien de dindon dans ce dindon là... c'était Lili... pauvre animal... que lui avait-elle donc fait???

... (instant de réflexion nocturne)


"Ses cris... SES CRIIIS.... voilà ce qui a rendu cet animal insomniaque et complètement déboussolé!"

L'inhumaine... la perfide... bourreau en jupon de dindon... vengeance... vengeance...

... (nouvel instant de réflexion)


"un paon... UN PAON dans son jardin... voilà l'idée... l'arroseur arrosé"

Oui mais voilà... ça ne me donnait pas pour autant la solution pour ce dindon... Alors que l'aube pointait... (bah oui fallait bien reconnaître que cette nuit pour le moins agitée avait été ponctuée de nombreux de temps de réflexion, plus ou moins long... l'activité cérébrale se faisant toujours plus lente aux heures des noctambules)... une idée brilla soudainement comme une lame au soleil... (meuh non pas question dégorgement... plutôt une simple et rapide...) ablation des cordes vocales!
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)