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[RP]Inquiétude~Quand une gitane désemparée cherche sa soeur!

Attia.
( RP ouvert et si vous avez des idées et que vous hésitez, contactez moi ! )


Elle avait vidé une nouvelle fois sa maison. Cette fois elle s'installerait pour de bon au campement rrom.
Elle avait attendu de faire le ménage complètement, remettant ainsi un peu d'ordre dans sa vie avant de reprendre une existence Bohême.
A chaque pas qui la rapprochait de cette renaissance plus la présence de sa soeur se faisait pressante dans son esprit.
Comment avait elle fait pour se passer d'elle si longtemps? comment avait elle pu laisser leurs routes se séparer?
La seule pensée de cet événement la fit se morfondre de honte. Elle avait été la pire sœur qu'il soit, abandonnant Bysance pour suivre les pas d'un homme, qui avait fini par la laisser aussi. Elle s'en mordit la lèvre jusqu'au sang, se souvenant de cette promesse faite entre sœurs quand sa sœur était avec ce même homme... rien ne devait jamais les séparer...
Mais la belle avait préféré donner sa chance a l'amour plutôt qu'a sa sœur. l'avait elle regrétté? Elle ne saurait le dire, les moments avaient été doux dans les bras de celui qu'elle considérait comme son premier vrai amour, s'abandonnant a lui comme jamais elle ne l'avait fait avec personne...
Elle soupira. Peut être était ce son seul regret, celui de n'avoir pas gardé l'esprit assez lucide pour penser a elle, pour être un peu égoïste. L'égoïsme elle avait appris qu'il en fallait une pointe pour survivre.
Refoulant tous ses sentiments amers et douloureux elle avait décidé d'avancer. Peut être était ce un peu hypocrite de rechercher sa sœur a présent qu'elle se retrouvait seule, mais elle avait besoin de cette présence si chère a son cœur.
Peut être cette séparation avait elle été bénéfique laissant leur lien unique renaitre. Elle soupira, il lui fallait retrouver Bysance, demander son pardon et essayer de repartir sur les traces du vent. Elle savait que ce ne serait pas facile, Bysance devait l'éviter et peut être même lui en vouloir qui sait... Ses pigeons tous revenus sans réponse... Elle connaissait sa sœur, il fallait qu'elles se voient et elle la chercherait sans relâche.

Elle termina ses paquets et passa une nouvelle fois la clé dans la sérrure, la déposant sous le pot de géraniums.
Son pas tintant la guida doucement loin du petit portillon et elle prit la direction de la prairie près de la rivière ou les vago avaient choisi de stationner.
Lucine était revenue elle le savait le campement ne serait pas désert. Avant son départ Lucine avait dit avoir rencontré Bysance non loin de la rivière avec le bon vieux dagui qui brayait. Elle avait été heureuse de l'apprendre et déçue de ne point trouver de dagui ni de vago rouge près de la rivière. Le bel épi avait pris la poudre d'escampette.
Elle ne devait pas être bien loin, et au fond d'elle Attia espérait qu'elle serait au campement, et a chaque pas qui la rapprochait du lieu dit, elle croisait plus fort les doigts se répétant intérieurement... Sois la... sois la... sois la...

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--Bekel






Le camp des romano se vidait,Bekel n'en était pas désapointer,ces voleurs de poules allaient un peu le laisser respirer!
Bekel en avait assez de devoir tout surveiller dans sa chaumiere pourtant désuete, de rentrer ses poules la nuit a l'interieur meme, la ou normalement le vieux dormait sur sa vieile natte mitée et puant le rance.Son potager pourra enfin lui faire sa soupe,sans que ces maudits gens des chemins se soient servi avant.

La derniere qu'"il ai vu partir, c'etait la ptite blonde avec son ane, une fort jolie donzelle,un peu trop blonde pour etre des leurs...mais faut dire que ces gens la en laisser des batards!
il avait eu l'occasion de voir de prés ses yeux, ils avaient quelque chose de sauvage, pour sur qu'elle etait de ceux qui lui avaient piller le potager , et c'est la mine renfrognée et le visage mauvais qu'il l'avait regarder faire son manege, parler a son ane comme si il était son homme, le vieux lui aurait bien montrer ce qu'etait un homme si si...si il savait encore...
pas qu'il etait mauvais bougre, mais ce genre de gens la, ca meritait ça d'etre remuer des entrailles!

Puis elle avait pris la route,les epaules etrangement voutées pour une oie de son age, marchant a coté de son ane qui tirer la chose rougeatre qui servait de toit.Pas de sourire de malice,pas de regards narguant....la ptiote avait un chagrin...lui qui vivait pres de ce maudit camp avant meme qu'ils en fassent leur repere, il avait eu maintes fois l'occasion de croiser cette batarde mais c'etait la seule fois, ou elle lui inspira autre chose qu'un désir caché ou du degout d'etre comme eux...
pour la premiere fois il lui aurait presque tendu la main.
Mais il la laissa passer lentement , avec le sentiment de ne plus jamais revoir cette fille, elle etait eteinte et terne, rien a voir avec la folle qui vivait la antan .
Il pensait a elle, parce qu'il voyait l'autre arriver, celle qui était toujours avec.IL se moqua intérieurement, les culs et chemises s'étaient ratés a premiere vue, aprés ça ,elles re^parleront de leur don de devin et de leurs grand esprit de famille!
Attia.
Arrivée au camp la gitane regarde la plaine déserte. Point de vago. Lucine a certainement du aller faire un tour encore une fois. Un pincement au cœur l'étreint, point de vago rouge, point d'âne brayant, point d'épi.
Un profond soupir exhale de sa gorge. Ou es tu mon épi?
Elle se sent mal assurée dans cette plaine vide qui avait été autrefois si animé.
Ici et la des morceaux de vide dans les herbes rappelaient la présence de grand feux de joie ou le soir les rrom s'asseyant, chantant, dansant, se racontant leurs aventure au gré des chemins.
Le cœur lourd des souvenirs du temps passé a bord du vago mandragore lui revinrent. Le beau dagaran ( qui donnera plus tard son nom a l'ane de bysance) qui ne perdait pas une occasion de disparaitre avec son épi dans un coin sombre mal éclairé par le feu, le sage kanvael qui courait apres son oiseau sombre, et tous qui rappliquaient quand elle sonnait l'heure du repas, elle la cantinière attitrée.
Elle fit quelques pas jusqu'à un arbre dont elle s'assit au pied, le regard toujours perdu dans cette plaine déserte.
Un vent léger souffle et un soleil timide la réchauffe doucement. Elle se souvint avec mélancolie des siestes sous les arbres. Elle soupira a nouveau.

- raaa Attia, la roue tourne... il ne sert a rien de remuer le passé...

Elle se tapa la tête, en colère contre elle même, comme si ce geste aurait pu éjecter de son esprit tous ces souvenirs. Sa mémoire n'avais jamais été une bonne amie, lui rappelant sans cesse un passé qu'elle devait laisser de coté pour avancer. Et présentement il lui fallait trouvé bysance, au moins avoir de ses nouvelles d'une façon ou d'une autre.
Elle fronce les sourcils. Réfléchir, se mettre dans la peau du fragile épi.
Bon sang ou a t' elle bien pu aller? un vago rouge et un ane bruyant ça se remarquait pourtant.
Elle parcourut une nouvelle fois la plaine de ses yeux. Légèrement éblouie par le reflet du soleil sur le lac a proximité elle détourna le regard vers le village. le village n'était pas bien loin, mais il y avait tout de même une distance raisonnable entre le camp et les gadgo.
Il y avait cependant cette petite bicoque prise dans ce no man's land. Oui.. elle ouvrit un peu plus les yeux. Elle s'en souvenait de cette petite fermette. Habitée par un fantôme qu'il disait le Dagaran. Le fantôme elle n'en avait jamais rien su, mais elle se souvenait très bien de cette planche cassée dans sa palissade par laquelle ils allaient allègrement se servir dans son potager. elle se souvenait aussi des grognements qui émanaient de la demeure lugubre au petit soir.
L'homme qui habitait la les épiait continuellement. Fasciné ou appeuré elle ne saurait pas le dire, mais un vago rouge et un âne au braiment assourdissant ne lui avaient certainement pas échappé.
Elle déglutit, l'homme qui habitait la bas n'était pas commode, et l'aborder toute seule pouvait s'avérer risqué. Elle se leva du pied de l'arbre les yeux toujours fixés vers la petite exploitation.
Il lui fallait essayer. c'était elle qui cherchait l'épi et non le contraire, elle y mettrait les moyens.
Elle défit doucement le fourreau de sa dague du dos de sa botte pour l'accrocher a sa ceinture, les doigts serré autour du manche.


- L'a intérêt a être bien gentil le fantôme...

Elle prit une profonde inspiration et se dirigea a pas légers vers la ferme en question. Tout en marchant elle se demandait comment aborder le gadjo qui vivait la. Il devait certainement les haïr. Entrer par la faille de la palissade ou par l'entrée principale?
La planche si familière ne cédait plus, consolidée de l'intérieur par une autre planche. Le vieux devait se méfier depuis le temps. Il ne restait plus qu'a se lancer. Par l'entrée principale. Elle grimaça. Il fallait rester a distance raisonnable, le fantôme pouvait lui faire du mal.
Elle se planta a plusieurs mètres de l'entrée et se pencha, légèrement cachée derrière un buisson. Elle ramassa au sol quelques pierres.
Un œil fermé elle visa la porte jetant une après l'autre les pierres. Aucune réponse.
Elle râla de dépit.


- Tu vas sortir de ton trou oui vieux fou !

Elle ramassa une pierre plus grosse que les autres et visa cette fois les carreaux d'une fenêtre.
Le bris de verre la fit sursauter et elle se dissimula complètement derrière le buisson attendant un signe de vie de la masure délabrée.


_________________
--Bekel



Quand Bekel vit arrivé l'autre furie au sale caractere prés de chez lui, il s'enferma avant qu'elle ne le voit.Il n'aimait pas trop les gens mais les romanos y avait rien de pire.
Quand elle s'attelait a la boustifaille, le fumet lui chatouiller les narines,lui mettant chaque fois l'eau a la bouche,
pourtant elle devait y mettre des trucs immonde!
C'est comme ça qu'il l'avait repérée un peu plus aussi celle la,
de toute façon avec son clapet digne d'une crieuse de marché,
elle risquait pas d'etre inaperçue.

Derriere la lucarne, le seant posé sur un tabouret,
parce qu'a son age on a les guiboles flageolantes,
il epiait plus ou moins la tenebreuse.

Il se dit qu'il avait pas rentré ses oeufs et que crénon de non cette fois elle les auraient pas!

Quoi que ça c'etait la fantaisie de celle qu'ils appellaient l'épi,
la garce s'amusait a faire un trou a chaque extremités de ses oeufs,
elle les gobait et les remettait en place, ni vu ni connu!
combien de fois il etait resté l'estomac dans les talons a cause d'elle!

Il avait chercher ce qui arrivait a ses oeufs oui c'est vrai que c'est niais, mais le malheureux croyait que ses poules les faisaient vide!
et a force de guetter, il vit la blonde faire qui d'ailleurs ne se cacher de lui qu'a moitié, trop heureuse de le bousculer un peu.

Il ricana quand la pulpeuse a qui il aurait aussi fait son affaire si..enfin si ça flageolait pas quoi,tenta de passer par la palissade.
He oui ma belle se dit t'il, les vauriens y rentrent plus!

Mais c'est 'y pas que cette sauvage parmis les sauvages envoyer de la caillasse sur sa chaumiere!
elle gueula quelque chose, mais ces oreilles c'etait comme ses guiboles et son...ca fonctionner plus toujours, il ne comprit pas ce qu'elle dit.




-cliiiiiinggggggggg!!!!!!!!
Crénon!!!!!!!!!!! la malheureuse!!!!!
ha cette fois tu vas y voir de quoi chuis fait!
Sorciere!!!!!!!!mécreante!!!!!!!!!
saletée de nomade sans foi ni loi!!!!


Tout en pestant, le vieux ouvrit large sa porte,
lui qui ne se montrait jamais, dévoilait sa face edentée,les restes d'un cheveu autrefois hirsute et ses yeux tourmentés.La cuisinière c'etait planquée.
Il chercha des yeux et souffla, essayant d'etre effrayant et surtout de ne pas flageoler devant elle.Aprés tout il était un homme et comme tous ,avait l'abrutissement d'en etre fier.
Attia.
Cachée derrière le buisson, la gitane crut percevoir du mouvement dans la vieille demeure.Le fantôme se montrerait enfin. Elle prit une profonde respiration, il fallait qu'elle lui demande, il fallait qu'elle affronte le fantôme.
Elle perçut quelques mots marmonnés. Objectif atteint, il était sorti.
Elle serra ses doigts autour du manche de son poignard et se redonna du courage. Elle sortit tout d'abord un bout de sa tête. Il lui fallait voir ce a quoi elle aurait affaire.
Du premier coup d'oeil elle ne vit rien. Elle froncé légèrement les sourcils. Ou était il ?
Elle se déplaça un peu plus sur le coté pour mieux apercevoir la porte. Elle vit enfin quelque chose qui bougeait.Elle regarda mieux et vit le vieil homme. De surprise elle ferma les yeux secouant la tête pour les réouvrir et mieux voir.
C'était ça le fantôme? Un vieillard édenté et dégarni? Qui tenait a peine sur ses jambes?
Ses doigts se décrispèrent de sa dague et elle regarda avec plus de calme la vieille silhouette la détaillant de son regard minutieux. Elle ne put retenir un rire. C'était cette vieille chose décrépite qui vivait la et faisait si peur a dagui et son épi? Ce vieux machin en lambeaux qui semblait plus fragile que du verre?
Elle rit plus franchement ne se souciant plus de se faire entendre du vieux. Elle riait encore, presque nerveusement, puis dans un denier éclat elle se dit qu'il fallait qu'elle le questionne avant qu'il prenne la mouche et se barricade a nouveau.
Elle se redressa et fit un pas en avant lançant une petite pierre au pieds du vieillard.


- Hey vieux mach...!

Elle se retint, il fallait etre gentille si elle voulait un résultat positif.

- Euh... vieil homme... Oui toi la!

Elle regarda le vieux un sourire moqueur aux lèvres alors qu'il la repérait enfin.

- hummm c'est toi le fameux fantôme qui passe ton temps a épier le camp rrom non?

Elle rit doucement entre ses dents avant de se reprendre, il fallait aller droit au but.

- Vu que tu en sais beaucoup plus que quiconque sur nous, tu pourra p't'être me renseigner. Je recherche une rromni. Une donzelle, pas bien grande, d'une blondeur de blé accompagnée d'un âne et trainant un vago rouge. ça a pu t'échapper non ? En plus elle a du bien changer depuis le temps, elle doit avoir une belle p'tite poitrine maintenant... ça ça t'a pas échappé n'est ce pas?

Elle avait parlé fort et lentement articulant ses mots des fois que le vieux aie l'ouïe déclinante. Dans son dos elle croisait a nouveau les doigts, il fallait que le vieux sache, si Bysance était passée par la il fallait qu'il lui dise.

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--Bekel






Bekel ne fut pas surpris quand la romni se releva de derriere un buisson,
il avait entendu son rire qu'il trouvait débile,
elle croyait ptete qu'il voulait jouer avec elle?
Ses sourcils se fronçerent de colere lorsqu' a nouveau un pierre roula a ses pieds ,
qu'il recula pour ne pas en etre touché ,instinctivement.

Elle le héla, et le vieux attendit qu'elle finisse de parler,
lui parlant dabord de fantome épiant,pis de la belle batarde qui trainait habituellement ces guetres avec celle ci...



- Vu que tu en sais beaucoup plus que quiconque sur nous, tu pourra p't'être me renseigner. Je recherche une rromni. Une donzelle, pas bien grande, d'une blondeur de blé accompagnée d'un âne et trainant un vago rouge. ça a pu t'échapper non ? En plus elle a du bien changer depuis le temps, elle doit avoir une belle p'tite poitrine maintenant... ça ça t'a pas échappé n'est ce pas?


-Dis donc ma jolie,tu crois pas que quelques ecus pour reparer ma lucarne seraient avant tout les bienvenus?
J'comprend rien a ton histoire de fantome,
c't'un truc de jeune gamins morveux ça, et pis j'épie rien du tout!
j'me contente de preserver c'que vous m'avez pas encore pris!
Alors tu paies tes degats parce que t'es pas prete d'avoir des indications d'ma part!



Ainsi donc, elle avait remarqué qu'il aimer regarder les femelles de ce genre d'animal,
elle avait du deja mainte fois sentir ses yeux sur elle,
parce que sans son clapet et sa fougue de sorciere,y aurait rien eu a jeter!
Mais la elle lui paraissait encore plus détestable qu'a l'accoutumée,
elle essayait d'etre supérieur a lui et ce, alors qu'il etait au pas de sa propre porte! qu'elle était chez lui, elle demandait des renseignements comme un du, se fiant a l'aspect qu'il avait.

IL la savait forte tete, mais jusque la a parts les gosses de ces maudits, jamais il avait eu a dire sur les ainés,
qui semble t'il n'avaient que faire en bien ou en mal d'un isolé comme lui, lui aussi avait ses differences par rapport au village,
ça y jouait ptetre....
Attia.
-Dis donc ma jolie,tu crois pas que quelques ecus pour reparer ma lucarne seraient avant tout les bienvenus?
J'comprend rien a ton histoire de fantome,
c't'un truc de jeune gamins morveux ça, et pis j'épie rien du tout!
j'me contente de preserver c'que vous m'avez pas encore pris!
Alors tu paies tes degats parce que t'es pas prete d'avoir des indications d'ma part!

La gitane fit une moue. Le vieux s'avérait pas très commode. elle avait pourtant besoin de ses renseignements. Elle le regarda mieux et fit quelques pas en avant. Changer de stratégie et etre plus gentille. Elle fronça un peu les sourcils, vla qui la génait en effet, elle avait pas envie de perdre trop de temps avec ce vieil hirsute.


- hummm en effet vieil homme... Oublie l'histoire du fantôme! J'suis désolée mais je ne savais pas comment te faire sortirde ton tr... enfin de chez toi... J'suis un peu sauvageonne faut croire ... et pis c'est pas cque j'voulais dire, tu vis pres du camp donc t'en sais plus que les autres villageois sur nous...

Elle lui lança un large sourire se rapprochant encore plus.

- Tu dois certainement me connaitre mieux que je ne te connais, mais laisse moi me présenter, je suis Attia, et la blonde demoiselle que je cherche est ma sœur, bysance dite l'épi.


On discute beaucoup mieux quand on se connait disait on. Mais que faire ensuite, comment pousser ce vieillard a parler?
Elle le regarda. Il avait des yeux plein de malice, ce vieillard devait être bien coriace. Elle lui sourit.

- Et si on faisait la paix hein? Tu vas me dire ton blase et puis on va discuter un peu d'accord? tu dois pas avoir beaucoup d'amis dans le coin! j'trouverai bien quelqu'un pour v'nir réparer ta fenêtre ensuite.

Elle arrangea un peu sa robe tirant un peu plus sur son décolleté; il fallait mettre le vieil homme a l'aise. Elle sourit, la fin justifierait les moyens.

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--Cassandre


[ quelque part en castel...]

Allongé sur le dos les yeux plantés au delà de la mansarde d'où il peut contempler le ciel, il prend une profonde inspiration, un soupir d'aise s'en suit.

Voila un petit bout de temps qu'il avait quitté le vieux. Combien exactement il ne sait pas, il n'a pas compté les jours. On ne compte les jours que quand on a des regrets pensait il.
Des regrets pour sur il n'en avait pas. certes ça n'avait pas été facile. Les premiers jours seul et sans argent il avait du se débrouiller pour manger.
La mine, endroit qu'il avait toujours refusé de fréquenter, il y avait tout de même signé. La il avait compté les jours, et aussi les ampoules dans ses mains, les nuits blanches pleines de courbatures. Mais pour rien au monde il n'aurait échangé tout cela car ce qu'il y gagnait, c'est ce formidable sentiment de liberté. Il pouvait décider de sa vie et n'était plus le pantin de personne.
Gagner sa vie honnêtement il essayait. D'abord a la mine, puis ensuite de diverses manières au gré des rencontre en taverne, car s'il y avait quelque chose qu'il avait gardé de son ancienne vie c'est le gout de la taverne, cet endroit ou il se sentait chez lui n'importe ou.
Les journées passaient, il travaillait uniquement quand il en avait besoin, et se permettait des intermèdes un peu plus malhonnêtes a l'occasion, et en savourait tout le plaisir.
Il n'avait pas encore de logement, couchant ici ou la, au gré de ses employeurs ou des demoiselles avec qui il s'acoquinait . Il lui arrivait cependant de coucher a la belle étoile et alors il se sentait encore plus libre.

Il ferme un instant les paupières et s'allonge sur les cotés. Il peut a présent jouir d'un tout autre spectacle. De superbes cheveux bruns, un dos joliment dessiné. Il porte sa main au drap qui lui masque la voluptueuse courbe fessière de son hôtesse. Elle bouge, sans doute un courant d'air sur sa peau qui se hérisse doucement. Elle s'allonge sur le ventre, il sourit. Il se rapproche d'elle, dégageant sa nuque pour venir y déposer un léger baiser, descendant sur ses épaules. Du doigts il taquine le creux de son dos, soufflant sur sa peau pour l'éveiller...
Elle soupire et susurre son prénom.


- mmmm cassy... jamais fatigué dis moi...

Il sourit et continue de la taquiner, d'éveiller son désir, se rapprochant toujours plus de son corps tiède. Elle se retourne doucement, il perd son regard sur les courbes de sa poitrine remontant a sa jolie frimousse. Son sourire s'efface l'instant d'une seconde. Elle est brune, pulpeuse, joliment faite , mais ce n'est pas elle, la femme de ses rêves, celle qui allumait son désir, celle pour qui il n'aimait a présent qu'un certain type de femme. Mais il n'était qu'un homme, et un homme qui ne pouvait rester indifférent a une femme pleine de désir.
C'est le sourire aux lèvres qu'il se plante au dessus d'elle, prenant possession de sa bouche, puis de son corps, inlassablement et avec fougue.

Ce n'est qu'au petit matin qu'il quitte sa belle maitresse, déambulant dans les rues que les premières lueurs du jour peinent a éclairer. Un petit vent frais le rafraichit et il marche sans trop savoir ou il va, se laissant guider par son instinct, laissant le coin des rues le guider dans les dédales d'une ville qui s'eveille doucement.
Bysance
C'est étonnant comme parfois jouir de toute sa liberté peu laisser un gout amer.Pourtant l'épi l'avait toujours était ,
libre d'aimer, de jouir, de vivre, de chanter de rire de pleurer...

Mais cela avec pour toile de fond,
pour béquille indispensable a son équilibre, a sa joie de vivre, sa famille.Particulierement sa soeur Attia,
qu'elle fuyait autant qu'elle l'aimait.Il y avait plusieurs mois qu'elle ne l'avait vue.
Les jours et les nuits sans elle avaient defiler,
lui laissant le temps de compre,dre, d'avaler, que quelqun d'autre qu'elle, petit épi, avait pris la premiere place du coeur de sa soeur.

Le plus dur ne fut pas qu'il sagissait tout bonnement de son ancien amour, qui avait était se refugier dans les bras d'attia des que leur histoire pris fin.
Le plus dur, fut de ne plus reconnaitre celle avec qui elle avait tout partager, des plus vilains méfaits aux plus belles choses.

Le plus dur en fait , était de continuer cruellement a l'aimer,
de ne pas savoir oublier le regard bienveillant qu'elle portait si souvent sur elle, de ne plus ressentir le soutien et la sécurité qui jusqu'ici l'avait aider a rester le joli épi,
plein de vie et repu de l'amour que les siens lui portait.

Elle changer d'idée chaque jour,
retrouver sa soeur quand elle lui manquait trop,puis se ravisait pensant le detester de l'avoir laisser seule.
Mais l'épi ne revait que du bonheur de sa soeur au detriment du sien,
et c'est comme ça qu'elle avait fait mine de vouloir faire un peu sa vie seule,
sentant de toute façon que sa soeur avait autre chose a vivre.

Bien sur le moral vacillait souvent, l'appetit lui manquait, alors qu'elle etait deja une jeune pousse d'allure gracile, elle fini par devenir l'ombre d'elle meme.
Elle se cachait de ses connaissances essayant de rassurer de vieilles connaissances qu'elle apprecier particulierement,
tel trolkabu et damenic qui avaient un regard bienveillant sur elle et qui, lui semblait t'elle veillait de loin en loin sur elle.

puis elle decida de quitter une nouvelle fois castel,
elle n'arrivait qu'a en faire le tour.prise par un invisible fil a la patte et rester discrete, quand son ane Dagui ne brayat pas trop.

Dagui ,vestige du passé qui lui rappeler son premier et plus fort amour, Dagaran, qui avait pris une partie de son ame en mourant....
Dagui son ane, qui recevait plus d'amour et de secrets qu'un vrai ami aurait supporter, Dagui,dernier lien avec la vie.....

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--Bekel
Pret a batailler ferme avec la dure a cuire, Bekel bombait le torse,aprés tout si vraiment elle avait besoin de savoir ou était passer l'autre phenomene, elle lui payerait son carreau et ptete meme un coup a boire!

Quand elle s'avança, il fut quelque peu decontenancer . v'la ti pas qu'elle devenait avenante! Il aurait parier qu'un sourire non moqueur etait passer sur ses levres gourmandes.

Elle lui raconta quelques salades, lui parla encore de ce foutu fantome! comme il ne pipait que quelques mots,il n'avait pas compris que c'est de lui qu'il sagissait;A coup sur son sommeil se fera encore plus leger,pas qu'il était trouillard mais avec ce genre de bonne femme romano, fallait s'attendre a tout! on lui avait comter qu'ils parler aux moribonds!

Elle se rapprocha un peu plus...


Tu dois certainement me connaitre mieux que je ne te connais, mais laisse moi me présenter, je suis Attia, et la blonde demoiselle que je cherche est ma sœur, bysance dite l'épi.


-Je sais vot nom mamzelle!pis çuis d'vot machin blond aussi, j'n'ai souper deja d'vos histoires!

elle s'approcha encore laissant les vieux yeux admirer toute sa volupté.

Et si on faisait la paix hein? Tu vas me dire ton blase et puis on va discuter un peu d'accord? tu dois pas avoir beaucoup d'amis dans le coin! j'trouverai bien quelqu'un pour v'nir réparer ta fenêtre ensuite.

le flageollement des jambes de Bekel reprit,
la gitane lui adressa un sourire pleins de promesses en mettant en avant des miches qu'il aura en tete jusqu'a son dernier souffle.
Crenon de non pensait 'il,
la femelle arrive a faire remuer l'sang dans ma troisieme jambe!


Et les yeux dans le decolleté et la bouche ouverte, laissanr depassant le peu de dents restantes et pourries.
- Bah heu.....faut voir hein, a faire reparer ca de suite pendant qu'on cause, ou a m'donner la monnaie.....

et la glotte qui montait et descendait avalant avec peine la salive,
les mains moites, la bouche seche et de la sueur perlant au front.


J'crois que j'lai vue vot épi..et la le sourire de celui qui espere mettre la main, juste caresser,
pour en rever pendant des lustres et avoir le plaisir de redevenir un homme plein de sang la ou...y avait longtemps qu'y en avait plus...
mais j'vieillis hein, ma memoire me joue des tours....
Attia.
Premiers résultats d'une stratégie offensive, le vieux semblait tout aussi avenant qu'elle. Elle sourit, regardant les yeux absorbé par ses atouts subtilement exhibés.
Ces hommes tous pareils pensa t 'elle pour elle même...
Le vieux marmonnait plus qu'il ne parlait bavant presque a la vue de son décolleté qui avait exactement l'effet escompté. Elle aurait volontiers ri, mais on ne se moquait pas d'un homme dans cet état, ce serait cruel de sa part, d'autant que le vieux n'avait encore lâché aucune information et ne semblait pas être mauvais bougre. Vla qu'il se mettait dans tous ses états le vieux. Elle fronça légèrement les sourcils, fallait l'ménager le bougre, fallait le faire parler mais pas le faire clamser, a cet age la c'était tout de même fragile.


J'crois que j'lai vue vot épi...

Le cœur de la gitane fait un bond. ça y est le vieux machin parle, il est fébrile mais il a bien mentionné l'épi... Elle pose des yeux insistants sur lui, attendant le reste de sa phrase avec impatience.

mais j'vieillis hein, ma mémoire me joue des tours....

Un éclair de colère passa dans le regard sombre de la gitane. Le vieux se moquait d'elle a présent. Elle soupira de dépit, elle était sur la bonne voie, il ne fallait pas risquer de tout gâcher. Elle eut une petite moue de dégout mais il fallait qu'elle en sache plus. Elle s'approcha encore un peu du vieux.

- Hummm ça ne m'étonne pas m'sieur qui n'a toujours pas dis son nom... tu es bien vieux en effet...

Elle porta la main a la besace qui lui pendait aux hanches.

- J'pensais faire v'nir quelqu'un pour quelques travaux chez toi mais apparemment tu ne veux que de la monnaie...

Tout en disant ces mots elle fouille dans la besace et en ressort une petite bourse qu'elle laisse glisser de ses doigts.

- Oh zut.. quelle maladroite je fais... rooo

Un sourire coquin aux lèvres, la belle se penche en avant pour mieux ramasser la petite bourse qu'elle fait mine de chercher lentement, fouillant un peu a la base de ses jupons qu'elle remonte légèrement dévoilant un peu ses jambes.
Après une longue minute a chercher faussement elle se redresse et plante son oeil dans celui du vieux.


- Humm dis moi vieux père c'est que tu t'rinces bien l'oeil hein! Tu dois te sentir seul ici n'est ce pas...

Elle fait un pas en avant et saisit délicatement la main du vieux dans laquelle elle glisse doucement la bourse.

- Tiens pour ta vitre... Tu sais... j'ai quelques amies en ville qui pourraient venir te tenir un peu compagnie ... ça te ferait plaisir n'est ce pas?

Elle lui sourit largement, se passant la langue sur les lèvres les yeux plongés dans les siens, serrant doucement la main du vieux dans la sienne. Elle y allait peut être un peu fort pour un vieux machin de son genre mais tant pis, il fallait qu'il parle et vite!

_________________
--Cassandre


[ quelque part en castel...]

Il déambule toujours dans les rues étroites encore peu éclairées. Seuls quelques chats le gratifient de miaulement apeurés alors qu'il continue de se laisser porter par ces rues ou un frai courant d'air continue de le rafraichir. Sans s'en rendre compte il s'éloigne du centre ville. Sa maitresse de la nuit dernière n'habitait pas tout près, il se rappelle avec sourire le chemin qu'ils avaient parcouru tous les deux ivres de la taverne au petit appartement qu'elle louait a un couple de vieux lascars. Ah il les aimait ces rues de Castel, pleine de surprises et de souvenirs.
Il lève le nez quittant la vue de ses chausse usées. Il se trouvait a l'entrée du village certainement, il pouvait distinguer au loin la plaine et les champs ou il lui arrivait de travailler et tout autour quelques fermes. Il marque une pause.
S'il avait appris a être si matinal c'est parce que le travail a la ferme payait mieux que les autres, mais c'était un emploi qu'on ne décrochait qu'aux aurores. Il fouille rapidement dans sa besace.
Il compte rapidement puis soupire. Vingt écus, Ce sera suffisant, pour la journée, il travaillerait le lendemain. Un petit tour aux bois et il aurait son petit déjeuner, et peut être même qu'il pourrait récupérer un peu de sommeil. Il préférait cela que de s'éterniser auprès de ses conquêtes, elles finissaient par s'attacher et il était bien décidé à rester libre de ses mouvements et de sa vie.

La ville s'éveille, les bruits s'élèvent timidement ça et la, et le jeune homme sourit arrivant enfin à l'orée de la forêt. L'endroit est désert et il pouvait y être tranquille.Il n'est pas très gourmand, quelques baies décrochées a la va vite ont vite fait de le rassasier. Il s'allonge dans la mousse au pied d'un arbre et ferme les paupières.
Il commence juste a s'endormir quand des cris se font entendre a ses oreilles. Le cheveu hirsute commençant a réellement sentir les effets du manque de sommeil, il peste doucement, ignorant le bruit pour pouvoir récupérer de ses ébats nocturnes.
Le bruit persiste pourtant. Fichtre que n'est il pas resté au chaud contre les reins de son amante? Il râle de dépit et se redresse. A qui sont ces hurlements?
Le jeune homme se lève déjà l'oreille tendue vers le bruit.
Il traverse une bonne part du verger et plus il s'approche puis il comprend, ces cris ne sont pas humains, ce ne sont même pas des cris, ils appartiennent à ... un âne.
Cassandre le découvre seul en train de braire inlassablement.


- Par tous les dieux maudite créature vas tu te taire?

Il s'approche de la bête et lui caresse le flanc.

- stupide âne, heureusement qu'on est pas en ville! tu serais bon pour garnir les pâtés de la femme du boucher!

Il passe une main nonchalante dans sa chevelure en bataille, regardant ça et la a qui peut appartenir l'animal. Qui avait bien pu laisser s'échapper cet âne malade la dans les bois? Il se saisit des rennes pendantes du baudet et le tire doucement, son propriétaire ne doit pas être loin, enfin il l'espère, car que ferait il d'un âne aussi bruyant ?
Bysance
Impossible de savoir si bysance avait fait exprés d'oublier de prendre des vivres pour la route,
ou si elle tente de se tuer a petit feu.

Dagui lui avait toute l'avoine qu'il lui fallait,
du foin et des pommes a foison.
Il adorait les pommes et Bysance s'amusait souvent a le faire courir derriere elle,
ou a le lui faire sentir et se cacher derriere quelques arbres.

Malgré sa fatigue,l'épi avait entreprit de jouer avec dagui,
cela lui permettrait de laisser filer quelques heures et d'oublier son estomac qui devenait douloureux de malnutrition.
Elle ne prenait meme pas la peine d'allumer un feu le soir.. a se demander ou est la difference entre se laisser vivre et se laisser mourir....

Dagui avait ouvert grand les naseaux, ses belles oreilles grises a la pointe noire c'etaient redresser et ses sabots trepignaient d'impatience quand il comprit que c'etait l'heure du jeu.

La pomme pourrie a moitié manger par les vers exaltait son odeur juteuse a le rendre chevre, le pauvre ane.
L'épi tournoya un peu autour de lui et prise d'un vertige,
se calma et alla derriere un bosquet se cacher.
Elle savait que Dagui allait braire comme jamais et en riait doucement, avant qu'a nouveau un vertige la reprenne, laissant de loin en loin l'echo du braiement de son ane retentir dans sa tete,
sans qu'elle ne puisse plus bouger ni appeler.

Ses esprits lui revinrent,
elle tenta de se relever entendant son ane juste a coté, mais ses membres refusait de lui obeir,
Dagui sentait quelque chose, elle l'entendait a sa façon de braire mais que pouvait 'il pour elle? il n'était que son ane.

Soudain quelqun ,une voix, dans un effort elle pense crier mais ne dit que tres doucement,


-Je suis la....
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--Bekel
Un taureau en rut devait respirer moins fort que Bekel a l'instant présent.Bien sur qu'il n'etait pas niais au point de croire qu'elle lui faisait miroiter ses belles courbes parce qu'elle le trouvait a son gout.

De toute façon il avait deja vu la belle et sa soeur se preparé pour aller ceuillir la bourse des honnetes hommes aveugler par leur beauté charnel.
Mais bon elle etait si belle, si proche..et ..et elle sentait si bon. Pis surtout elle était curieuse de savoir ce qu'il savait de l'autre ptiote.Bien que dans tous ses etats, foi de Bekel, il allait pas laisser passer ça.

Bekel sorti son vieux mouchoir elimé ,sale et troué de ses vieilles braies pour s'eponger le front.
Il n'entendait plus, non pas que ses oreilles etaient encore indisponible, mais surtout que la vue, ne laisser plus de place a l'ouie.

Elle jouait la rebelle, a un jeu qui lui plaisait fortement,
un jeu qu'il n'avait plus jouer depuis bien longtemps.
Pouvait plus trop faire le beau lui, il en etait conscient,
la parade, ya que la belle qui la faisait mais Boudiou!!!! quelle parade!
avant qu'il n'ai pu enfin avaler sa salive qui deborder des levres et allait finir par l'etouffer s'il ne se souvenait pas comment on déglutit,
la prénommée Attia avait dévoiler le fin d'une cheville,
la courbe d'une hanche et planter ses miches si proche,
si proche de lui que le Bekel se trouva le cul sur la souche de l'arbre qui lui servait a couper le p'tit bois.

A un poil pres, la raie lui aurait etait redessiner par la hache qu'il laisser dessus.
La bourse qu'elle avait detacher de sa taille qu'il aurait bien enserrer était a présent dans sa paume, accompagnée de la main de la gitane.

Bekel ne pus soutenir le regard allumeur qu'elle lui destinait, il avait beau savoir qu'elle jouait un jeu,son souffle etait bien prés du sien, et le reste....avec.
Une quinte de toux digne d'un vieux croulant au bord de l'étranglement vint deranger ce splendide paysage d'une jeune et belle gitane avec un vioque pas encore ,mais surement grace a elle, bientot grabataire.
Obsedé par la gitane,il continuait de regarder le valonnement de ses seins alors qu'il virait au bleu, avec des rales et raclement qui aurait fait degobiller n'importe quel ame sensible.
Attia.
Elle avait ptetre présumé de la résistance du vieux machin. Le voila qui se mettait a respirer bruyamment le regard lubrique, bavant presque comme un chien affamé.
Elle se retint de grimacer, il fallait que le vieux parle.
Elle avait bien cru qu'il se tuerait avec la hache qui lui avait effleuré le postérieur mais le vieux avait encore des réflexes fort heureusement.
Elle était a présent très proche de lui. Elle se rendit compte que cette proximité était plus qu' inutile et une image des plus horrifiantes lui traversa l'esprit, celle du vieil édenté le nez littéralement dans son décolleté.
Elle se prépara a reculer d'un pas quand le vieux se mit a lui tousser dessus. Le pas de recul se justifiait d'autant qu'il postillonnait allègrement ce qui mit la gitane mal a l'aise.
Elle fronça les sourcils et le regarda, fallait qu'il reprenne son souffle le vieux. Au lieu de cela il s'obstinait a regarder sa poitrine. Elle se mordit la lèvre, peut etre y est elle allée un peu fort.
Dans un geste de pudeur elle tire sur sa robe pour masquer un peu ses atouts au vieux qui virait a présent au bleu.
Cette fois elle était vraiment inquiète, regardant autour d'elle comme prise de panique. Le vieux toussait gras et semblait au bort de l'asphyxie.
Elle réfléchissait a toute vitesse. Que faire? Car s'il était dans cet état c'était bien de sa faute. Non contente d'être une mauvaise sœur la voila qui devenait une garce qui aurait bientôt eu raison d'un vieux qui ne demandait qu'a vivre en paix.
Elle panique la belle gitane, le vieux ne doit pas clamser, non. Elle le tire doucement pour le faire se redresser et le penche en avant, une grimace ne quittant pas son visage alors que le vieux tousse toujours. Elle tapote son dos.


- Allons vieux père respire! J't'interdis de me clamser entre les doigts tu m'entends!

Elle tape plus fort pour l'aider a dégager ses poumons. Et si c'était le coeur?
Oh merdouille de merdouille, qu'est ce qu'il fallait faire.


- Écoute le vieux, reprend toi! pense a tout ce qu'il te reste a vivre hein! je te promets que mes amies viendront te voir, et ma sœur et moi viendront aussi, seulement si je la retrouve, c'est tout ce que je veux la retrouver... Allez...


Elle ne sait si le vieux l'écoutait mais elle sentit qu'il ne tiendrait pas debout longtemps. D'un geste ferme elle l'attira a même le sol se fichant bien des postillons gras qu'elle recevait a meme la peau, elle l'avait bien cherché. se pouvait il qu'elle était maudite au point de tuer un pauvre vieillard?

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