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[RP]Inquiétude~Quand une gitane désemparée cherche sa soeur!

--Devy




Il avait était trop loin, s'en meme s'en rendre vraiment compte.Bysance lui avait dit que sa soeur etait aussi sauvage que belle, qu'elle démarrait au quart de tour.IL aurait du s'en souvenir avant, avant d'etre dans cette situation au combien inconfortable .La peur commençait a l'envahir, au depart il avait écouter, meme compris la colere de la gitane, elle etait avant tout en colere contre elle meme, et elle lui en voulait a lui pauvre inconnu qui etait devenu sa clé pour atteindre sa soeur.Clé qui avait oser emettre un avis, qui avait oser se mettre entre elle et bysance.

Il l'avait tout d'abors laisser faire quand elle etait venue se mettre sur lui comme s'il etait sa chose.IL avait prit peur quand la colere qu'elle avait en elle pris possession de son visage,une presque folie emanait d'elle, et il n'en menait pas large quand elle sortit sa dague.Il ne s'y attendait tellement pas,cette fille etait tellement insaisissable qu'il etait en position de faiblesse,la peur l'ayant tétanisait,ce cour instant, elle aurait pu le tuer sans aucun effort.

Puis le sang jaillit, coula sur sa chemise, il regardait le sang qu'il pensait a lui, et regarda le visage diabolique de la gitane.Elle s'ecarta de lui comme d'in pestiferer, il avait jouer, il avait perdu.Et la elle lui jeta une bourse comme a un chien un os, avec des mots et un ton qui resonnerent longtemps dans sa tete.


- Pour la chemise... Payez vous une putain avec le reste, cela vous fera passer le temps au lieu de m'en faire perdre...

Sa machoire se crispa; il se releva, redevenant un homme avec un regard qu'il ne se connaissait pas, de la rage, du mépris pouvait s'y lire, lui qui n'avait jamais lever la main sur une femme, qui ne se battait que pour des causes nobles; la cette sorciere avait chambouler le caractere meme de l'homme.
-Vous etes totalement folle,pour me payer une putain?c'est ça?

d'un geste lent mais pourtant rageur il deboutonna sa chemise ensanglanté, mis la bourse en son centre et enroula le tout.puis il lui jeta au visage.

-Vous etes putain pour les vieux comme mon grand pere ?je suis trop jeune a votre gout?

Il s'avança vers elle, lui tenant les poignets fermement avant que celle ci ne puisse ressortir sa dague.

- Je ne cherche rien ni personne moi, je ne charme pas les vieux pour obtenir quelque chose , et si vraiment vous aimiez votre soeur,vous n'en seriez pas ou vous etes.Vous n'etes qu'une pauvre folle qui sort la dague des qu'elle n'a pas ce quelle veut.Vous n'obtiendrez rien de moi, moi qui ne suis rien a vos yeux, moi qui console votre soeur de vos folies diabolique!
vous croyez vraiment que je n'ai pas vu votre manege avec bekel?


Le Sang s'ecoulait encore de la main de la gitane; et sentir sa chaleur sur sa propre main rappella a devy les mots de la gitane.
"je le retrouverais....sur mon sang."
il avait envie de la brusquer, de la molester, sa fierté de male en avait pris un coup, mais il comprit vite que la douelur la faisait agir.A present elle tenter de contenir des larmes...larmes de peine ou de rage...les deux sans doute.IL relacha un peu l'etreinte de ses mains sur les fins poignets, tout en surveillant etroitement les gestes qu'elle faisait.[/i]


-Prenez votre bourse et votre mechanceté et partez! partez loin de de mon grand pere, partez loin de moi et croyez moi, Bysance sera averti de votre façon de faire vos recherches, je doute qu'elle apprecie le fait de rudoyer ses amis apres etre parti avec son ex petit ami.....



La derniere phrase allait prouver a la brune qu'il en savait plus qu'il n'avait dit, et que surement il etait plus cher au coeur de l'épi que sa soeur ne pouvait le savoir.Qu'elle se morfonde tiens pensa t'il, sale peste!
Attia.
Elle aurait aussi bien pu etre morte, son coeur venait de s'arreter.
La méchanceté n'avait jamais été bonne conseillere, mais elle n'avait pas eu assez de volonté pour retenir ses levres mordues au sang de prononcer les mots vénémeux et plein de fiel dictés a son coeur par la colère.
La colère, en plus de l'orgueil étaient les vices qui la caracterisaient, et elle en payait le prix, prise entre sa honte et son degout d'elle meme.
Les mots de devy resonnerent en elle comme un acte d'accusation auquel elle plaidait coupable consciente d'avoir commis des erreurs qui remettaient en cause son amour pour sa soeur.
Elle regarda le jeune d'un oeil vide de toute émotion. Plus de larmes, plus rien, juste le temps pour sa fierté de reconnaitre que ce jeune homme pouvait sincerement l'aider. Mais elle venait de perdre une bataille certes, mais l'heure des pourparlers attendrait encore un peu.
Elle le regarda avec comme de l'indifference. Le sang s'ecoulait toujours de sa main qu'il serrait un peu moins fort.


- Otez vos mains...

Les mots s'étaient a nouveau échappés de sa gorge et c'est les mains libres, qu'elle lui tourna le dos. Une lassitude extreme dans les epaules et le corps elle fit quelques pas hésitants avant de continuer son chemin sans un seul regarrd vers l'homme.
Elle avance sans but, aussi fantomatiquement certainementr que son épi. La tete vide, elle errait sans trop savoir ou aller. Et ses mots dans son esprit, les mots de ce devy. Qui était il? le fait d'etre l'oreille confidente de l'epi lui donnait il le droit de lui cracher ainsi a la face des mots qui la blessaient profondement? L'avait elle mérité? Sans doute... mais cela restait une bien cruelle manière de lui faire payer.
Elle ne se rendait pas compte de ou ses pas la menaient. c'est alors que levant les yeux elle le vit. Le moulin... Ultime cadeau de son amour, lot de consolation de celui qui l'avait abandonnée au profit de la liberté.
Drole d'endroit pour cacher sa peine aux yeux du monde mais au moins personne ne viendrait l'y chercher.
Elle était imposante la batisse de pierre, il y faisait frais.
L'endroit respirait encore de sa presence, meme si elle était deja venue pour y installer un four pour faire son pain.
Le coeur lourd elle fit quelque pas a l'interieur du moulin, et referma derriere elle la lourde porte, se coupant ainsi au monde.
Dans un coin enfin, lasse et presque sans forces elle se laissa tomber dans un coin, le visage contre la pierre froide.
Elle n'avait jamais aimé etre seule, seule au monde sans ceux qu'elle aimait. Quand elle s'était séparée de l'épi, il avait promis, de ne jamais la laisser toute seule. Ou était il la maintenant ? Alors que l'épi la fuyait et se jouait d'elle. Ou était il? Quelque part dans la froidure bretonne, sur qu'entre elle et l'épi les morceaux se recolleraient d'eux memes.
Savait il tout ce qu'elle endurait la? Savait il la souffrance qui était la sienne quand elle cherchait deseperement sa soeur sans cesser de penser a lui...

- Az...

Elle lacha son nom dans un sanglot, laissant enfin les larmes se liberer en spasmes de sa gorge alors qu'elle appuyait sa main ensanglantée et sa tete contre la pierre.

Comme elle les haissait en ce moment, ces deux etres chers a son coeur, ses deux etres qui se jouaient d'elle.
Comme elle était sévere bysance de lui infliger ça... Il est vrai qu'a l'instant ou les levres d'azkaban s'étaient posées sur son cou elle n'avait rien voulu savoir d'autre que le chemin qu'elle ferait avec lui.
Lui, l'homme qui l'avait regardée dans les yeux pour lui dire Je t'aime... certainement apres avoir fait pareil avec sa soeur...
Elle avait laissé cet amour interdit par la morale prendre plus de place en son coeur que l'amour fraternel et elle en payait le prix, car cet amour qu'elle croyait infaillible n'avait pas tenu.

Tu n'étais pas la... Ces mots retentirent dans sa tete. Le crime qu'elle avait commis, qui lui valaient son amour et sa soeur. Oui elle n'avait pas été la...

Elle poussa un cri de vraie détresse, de rage contre elle meme, la poussant meme a se taper la tete contre la pierre.
Il fallait qu'il sorte de son esprit, qu'elle l'oublie, qu'elle revienne aux sources. Il était parti, il avait menti, et il ne pouvait remplacer sa soeur, celle qui l'aimerait toujours et inconditionnellement.
Elle se frappa la tete plus energiquement la tete contre la pierre.


- Sors... Sors de mon esprit...

Elle pleurait toujours entre rage et desespoir. Tout en criant pour qu'il sorte de son esprit elle aurait tout donné pour qu'il soit la, pour sentir ses bras protecteurs, sa voix. Elle donna un coup plus fort.
Il lui fallait reprendre le dessus, se retrouver pour retrouver sa soeur , redevenir la gitane forte qu'elle était avant.
Elle se leva energiquement et commenca a renverser tout sur son passage, l'envie de détruire les vestiges de cet amour qui l'eloignait de ses vrais liens.
Ivre de colere et de rage elle finit par tomber.
Seule sur la pierre froide elle entendait les batements de son coeur.
Et si elle abandonnait... Si l'epi ne voulait plus la revoir pourquoi ne pas lui laisser le temps... si elle changeait d'avis elle saurait la trouver... et az.. az ne reviendrait pas... Elle pouvait vivre seule, meme si ça faisait mal elle apprendrait... Ses yeux embrumés se fixerent sur la plaie beante dans sa main... Non elle ne pouvait pas... Elle avait juré... Il lui fallait affronter sa soeur... Et puis elle n'était pas seule, la casa était la, sa chère tante, sa cousine... Elle ne serait jamais seule, la solitude c'était elle meme qui la construisait.
Elle ne sut pas tres bien ce qui avai suivi ces pensées, peut etre avait elle perdu connaissance, peut etre s'était elle endormie... Elle ne sait.
Elle se reveilla un peu dans les vapes et constata le desordre autour d'elle.
Elle se redressa avec peine. Les larmes lui vinrent a nouveau au yeux. Elle se mordit la levre.


- ça suffit de pleurer... t'es pas une victime

Elle se reprimanda intérieurement. Elle tira un des foulards de sa ceinture et se l'enroula dans la main. Il fallait agir plutot que de s'apitoyer sur son sort.
Il lui fallait retrouver Devy, cela l'embetait dans son orgueil, mais il était sa seule piste.
Une nouvelle fois, cette fois le soir tombait déja, elle prit la route de la petite maison du vieux pervers et cette fois ci ce n'était pas l'épi qu'elle cherchait.

_________________
Bysance
Elle pensait avoir mis de la distance entre elle et celui qui ressemblait si fort a Dagaran!
mais voila qu'elle chancelle contre son torse,
et laisse ses forces la quitter lorsqu'il la maintient contre lui ;
bysance n'a ni la force ni l'envie d'échapper a ses bras protecteurs qui l'enveloppe.



- Vous etes sans force... depuis quand n'avez vous pas correctement mangé Bysance ?


-Je ..je ne sais plus..

La façon dont le dénommé cassandre remet les cheveux de l'épi en arriere lui fait fermer les yeux,son contact est doux, fraternel, amical.L'apparence de Dagaran, la douceur de Kanvael, décidemment cet homme la tire vers le passé, et la fragilité de l'épi n'en ai que plus visible.

- Bysance, vous n'irez nulle part. Je vous ai cueillie je vous garde jusqu'à ce que vous puissiez vous occuper a nouveau de l'âne plutôt que le contraire.
- Vous avez un bien bel âne Bysance, fort intelligent pour son espèce!


Le voila qui la souleve de terre, elle se retrouve a nouveau préssée contre lui ,soulagée sans se l'avouer d'etre prise en main.
Elle leve des yeux pleins d'une tendresse indéchiffrable vers son ane quand cassandre lui parle de Dagui, dagui pour qui elle s'accroche, qui l'aime sans conditions et qu'elle aime comme jamais elle n'a aimer un animal.


-Oui c'est dagui,bien plus qu'un ane, une ame....

Elle se tait, trop faible pour parler,se laissant bercer au grés des pas de l'homme.

- J'connais une adresse pas loin d'ici, une p'tite auberge a la lisière des bois. LA tenancière y fait d'excellentes crêpes, l'es bretonne d'origine ! Vous verrez et c'est pas cher pour le bonheur que c'est!


Une douleur lui saigne l'estomac, le fait de parler de nourriture rappelle au corp de l'épi qu'il a faim, qu'il devient vital qu'il soit nourri.L'odeur de crepes vient aux narine de Bysance pourtant encore loin de toute batisse.C'est juste la faim qui lui rappelle cette delicieuse odeur, pour qu'elle est envie , pour qu'elle n'oublie plus, de se nourrir.Bysance ne se red pas compte que son visage exprime la douyleur qu'elle endure, elle est deja attablée dans sa tete, parmis un tas de victuailles allechantes.

- Nous arriverons bientôt, c'est pas bien loin... Êtes vous seule avec votre âne ou avez vous des membres de votre famille que vous souhaiteriez qu'on prévienne?

La bouche pleine d'une crepe imaginaire,bysance revient sur terre, et c'est avec sa bouche pateuse, ses joues pales et creuses qu'elle répond simplement et dignement.

-Personne, personne a prevenir...sauf..sauf...si je meurt, dites a Attia que je l'aime ,Attia desjuli sitomni, et que je rejoint ceux qui m'ont aimer...
Elle saura prevenir toute la famille ensuite...

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--Bekel





Bekel en avait eu froid dans le dos de voir la donzelle s'en prendre a son ptit fillot ainsi.Meme qu'il allait presque sortir le defendre!

Il avait passer le reste du temps de l'autre coté du mur, l'oreille collée a celui ci.Les jeunes gens parler fort, et le ton n'etait pas conciliant.
Mais le vieux etait resté prostré chez lui, cette journée lui avait fait monter plus d'adrénaline qu'au moins deux années entiere, et il était complètement aneanti.

Il etait resté sur sa natte quand Devy etait entré dans la chaumiere, les poings serrés de rage, qu'il avait eu vers lui un regard dépité et grave, Il l'avait laissé lui raconter les détails, comment il avait connu l'autre blonde, pourquoi il la protegerai coute que coute, et comment il la ferait prevenir que sa soeur la cherchait de plus en plus fébrilement,qu'il lui dirait que celle ci n'etait pas celle que l'épi lui avait comté,qu'elle avait du vendre son ame au diable...

Bien sur c'est la colere qui le faisait parler, la colere et la peur qu'il avait eu.La colère contre lui meme aussi, parce que le seul but qu'il avait, c'etait de voir Bysance sourire, il savait que sa soeur comptait plus que tout pour elle, et il avait esperer etre l'entremetteur de leur reconcilition.

Bekel avait écouter calmement,avait donner son point de vue, qui consister a laisser ses deux sorcieres mourir, que la paix reviendrait a castel sans ses oiselles de malheur!
puis devy etait parti chercher du peiti bois, laissant le vieux roupiller du sommeil du juste, un sommeil mérité.
--Cassandre
]

Il la sent se detendre quelque peu contre lui. Elle est si légère, aussi frêle et fragile qu'un épi de blé.
Il sourit en jettant un regard furtif sur la demoiselle qui parle de son ane. L'animal méritait bien l'éloge.
Lorsqu'il lui posa la question concernant des personnes éventuelles a prévenir, il pensait a une famille, un père, une mère, une si jeune demoiselle ne pouvait pas etre seule au monde.
Les premiers mots qu'elle prononce a ce sujet le font grimacer.
Personne, ça ne doit pas être possible. Cela lui fait cependant penser que ce qui est vrai pour lui peut également l'etre pour bysance.
Et la voila qui evoque la mort. Si je meurs...
Il grimace et plonge son regard sombre sur le visage de la demoiselle qu'il continue de porter. Il la laisse continuer.

...dites a Attia que je l'aime ,Attia desjuli sitomni...

A t'il bien entendu ou est ce son esprit vagabond qui lui joue des tours?
Il s'arrete brusquement se surprenant lui meme et regarde la jeune blonde. Son sang ne fait qu'un tour et etrangement son coeur bondit un peu plus que d'oridinaire.
Attia... Ce prenom qu'il se répète continuellement dans l'intimité de ses nuits. Assez rare pour etre presque unique, mais assez désiré pour etre le fruit de son imagination et son désir grandissant pour cette femme chimérique qu'il n'a plus eu l'occasion de croiser.

Il prend une longue respiration, ne pas montrer son trouble et enquêter discretement.
Il se remet a marcher et d'une voix calme s'adresse à l'épi.


- Une chose pour commencer...

Il plante ses yeux d'encre dans les siens.

- ... Vous ne mourrez pas... et j'ai bien l'intention de m'en assurer...

Il sourit pour rassurer la jeune fille.

- Deuxiemement, cette Attia dont vous parlez... Est ce...

Il se fait hésitant. Peut etre se trompe t'il, peut etre... trop de peut être.

- Est ce cette jeune femme a la peau mate, dont les longs cheveux bruns lui retombent sur les épaules, dont les grands yeux sombres vous scrutent d'un regard fier et malicieux pouvant etre aussi tranchant que la dague qu'elle dissimule sous ses jupons...

Le description qu'il fait de la femme qui hante ses nuits, celle a qui il devait son emancipation, n'a rien de neutre et il s'en rend bien compte. Il Detourne le regard comme si de rien n'était.

- ... une gitane en somme... s'agit il la de votre famille? Les rrom ?

Il ne regarde plus la demoiselle qui sans doute le regarde d'un oeil inquisiteur.
La batisse abritant l'auberge au crepes se laisse appercevoir et c'est le pas plus vif que Cassandre essaie de l'atteindre.


- Nous allons pouvoir nous régaler, nous arrivons déja!

La fumée montante se rapproche. Mais les delicieuses crepes de la taverniere bretonne ont depuis longtemps quitté son esprit laissant place a l'image d'une gitane sulfureuse.
Attia.
Le pas légèrement vacillant, elle sort du moulin. Elle fait quelques pas a reculons et scrute la batisse dans la soleil declinant. Y mettre le feu? L'idée lui traverse l'esprit... Mais elle vaut beaucoup mieux que ça, ce n'est que de la pierre, la pierre ça ne brule pas... Les souvenirs peut etre... Alors c'est sa mémoire qu'elle devait bruler, cette partie si douloureuse qui occupait son esprit sans répit, la détruire, l'anihiler...
Elle soupira...


- La roue tourne...

Elle sourit en jettant un regard furtif sur les palets du moulin. Drole de métaphore, drole d'image.
Elle se retourne le coeur lourd. c'est dans la douleur qu'on apprend et qu'on grandit, quoique... Certains n'apprendront certainement jamais a grandir...
Elle porta une main a sa tete douloureuse. Entre métaphore et réalité, la douleur restait un lien unique, aussi bien moral que physique.
Elle s'était abimée le front contre cette pierre rêche et dure et la blessure dans sa main la lançait.
Etrangement cela la fit sourire. Des semaines qu'elle portait une douleur qu'elle n'arrivait pas a extérioriser, et la elle se sentait enfin en vie.
LA douleur dans sa main lui indiquait qu'elle avait encore une soeur a trouver, et celle sur son front lui indiquait qu'il fallait libérer son esprit et son coeur.
Drole de maniere de ressentir la vie. L'autre manière étant de partager des moments avec les personne aimées...
Elle se mordit la levre et la trouva elle aussi meurtrie. Elle rit franchement.


- Ah bah ma attia tu t'es pas ratée...

Elle caressa doucement son front essayant de menager sa main blessée. Il lui fallait sa hater.
Le chemin a rebours en direction de la maison du vieux lui sembla étonnament long. Avait elle parcouru toute cette route sans s'en rendre compte choquée de son altercation avec devy ?
Elle marcha encore de longs instants avant d'appercevoir la demeure. Un gout amer dans la bouche elle avança.
Elle ne ressemblait pas a la jeune femme qui quelques heures auparavant se jouait d'un vieux qu'elle croyait esseulé. Cette fois elle n'avait rien a faire de son apparence qui ne refletait pas qui elle était.
Elle n'était pas une femme frivole, une vulgaire fille de joie, venale et manipulatrice, elle était Attia, une femme, et une rrom fière et libre.
Elle vérifia cependant que rien ne pouvait plus preter a méprise. Elle defit le chale qui lui ceignait les hanches pour s'en recouvrir le cou et la poitrine et en profita pour remettre sa dague a sa place habituelle cachée contre sa botte.
La tete haute elle s'avança. Faire preuve d'humilité, ce que sa fierté lui laissait peu de temps a pratiquer, cette fois elle en avait besoin.
Elle croisa les doigts et s'avança.
Cette fois, plus besoin d"un manege quelconque. Elle s'avance vers la porte et donne quelques coups.
Bekel, bekel, bekel, bekel...
Intérieurement elle espere que ce soit le vieux qui vienne ouvrir.

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--Bekel






Un sommeil de plomb agité...tout a fait paradoxal mais c'est pourtant de ce sommeil que Bekel dormait.
IL se revoyait jeune homme, aux prises avec la gitane aux yeux d'ebene,elle lui souriait, l'incitait a la toucher,Prenait ses mains pour lui indiquer les caresses appreciées,c'etait le flou autour d'eux, il la penser voluptée,puis elle sortait sa dague, le menaçait en pointant celle ci a sa gorge, Son regard etait tout autre ,dement, elle était le sans nom.....Puis il voyait devy son ptit fils,baignant dans un sang qui n'etait pas le sien...

Bekel suait, haletait et souffrait dans son sommeil,il criait de temps a autre,quelques cris étouffés par le tissu empli de plumes d'oies.Il pestait,se doutant quelque part dans son subconscient que ceci n'etait qu'un vilain reve,porteur des emotions du jour.Il pestait car ce reve avait si joliment commençé et que meme en reve il ne pouvait avoir acces a la peau satinée de la belle.
Un sursaut, du bruit a la porte,des coups doucereux mais des coups...etrange, Devy ne toque pas.
Péniblement le vieux se releve et par la fenetre ouverte au vent grace au carreau manquant, il la voit, elle est la ,revenue, le visage ensanglanté et tuméfié.Bekel étouffe un cri de peur et de surprise,elle est couverte de sang, puis c'est couverte comme une pucelle.
Il tente de ne pas se montrer de suite,attrappe le baton de berger ,vestige de sa jeunesse quand il allait aux paturages ave ces betes;Puis du bout de celui ci, pousse sa porte,pret a se defendre si la realité ressemblait trop a son reve.
Prenant son courage a deux mains, il tente de ne pas jouer les impressionés.



-Ouais!!! on vous a pas dit de deguerpir a vous!!!!!

Le ton se veut feroce, mais un doute l'assaille, lui fait peur et si c'etait devy qui...Le jeune homme avait la rage, se pourrait t'il qu'il l'es rejointe pour lui donner correction?

- heu....C'est quoi tout ce sang?pourquoi vous etes revenue?
Bysance
Soulagée d'avoir, dit a quelqun qu'elle aimait sa soeur,
soulagée qu'elle sache que malgré tout l'amour qu'elle lui portait était invincible,
Bysance ne vit pas de suite le changement d'attitude du jeune homme.

Elle entendit qu'il ne la laisserait pas mourir,
et bien que se sentant trés trés mal elle en doutait mais il réussit a lui faire admettre.

Attia, Quand elle avait prononcé son prénom,
elle etait a mille lieux de penser qu'il aurait su qui elle était.
Mais la description qu'il fit ne laissa aucune place au doute, il savait qui elle était.
Bysance prit peur,qu'Attia sache qu'elle l'aime une fois morte,
c'était une chose,
mais déclarer tout de go a sa soeur des mots d'amour sans avoir trépasser en était une autre.
Malgré sa faiblesse, la peur et la curiosité la poussauit a en savoir un peu plus.


Et il avait beau changer de sujet pour cacher son trouble en disant que les crepes etaient enfin a leur portée,
L'épi avait bien vu qu'Attia ne le laisser pas indifférént.
IL l'avait decrite en femme forte et belle ce qu'elle était bien sur,
mais sa force, Attia ne la montrer pas forcemment,
a moins de se sentir en danger, ou encore d'avoir envie de punir...
Comment savait t'il qu'elle posseder une dague?et comment savait t'il ou elle la cacher?

Dans sa faiblesse, l'épi ne comprit pas que l'homme était si ce n'est attiré par Attia, au moins admiratif.


-Vous...vous la connaissez d'ou?oui c'est Attia, c'est bien elle..elle..elle va bien?
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--Cassandre


Il regarde fixement devant lui un demi sourire aux levres. La batisse se rapproche. Il baisse les yeux sur la frele demoiselle qui le questionne a present.
Comment lui dire? Il ne connait attia que parcequ'il l'a croisé un soir, mais comment dire que cette soirée seule avait suffi a changer sa vie. Il sourit.


- J'ai eu le plaisir de croiser Attia oui.. Quand je l'ai croisée elle allait plutot bien, elle semblait cependant... triste... Elle avait beaucoup bu... trop bu meme...

La proximité de la batisse le fait s'arreter.

- Bon je vais vous poser, mais je vous aiderai a faire les quelques pas qui nous separent du paradis.

Il sourit et la pose doucement. Il la regarde mieux. La blondeur de la jeune fille contraste avec la noirceur des cheveux de la gitane farouche qu'était Attia. Que pouvait donc unir ces deux personnes?

Il laisse le jeune épi trouver son equulibre et lui attrape le bras.


- Attia est elle de votre famille?

Il pose la question d'un air détaché et tire doucement la jeune demoiselle vers la batisse d'ou une odeur allechante s'echappe doucement.
Bysance
- J'ai eu le plaisir de croiser Attia oui.. Quand je l'ai croisée elle allait plutot bien, elle semblait cependant... triste... Elle avait beaucoup bu... trop bu meme...

Les doutes qui assaillaient Bysance l'instant d'avant laisserent place a de la curiosité.
Ainsi puisqu'il avait parler de plaisir au sujet d'attia,
la dague ne lui avait pas était réservé,et la mine reveuse qu'il avait certifié qu'il avait encore en tete la beauté qu'était sa soeur.
Mais lorqu'il parla de tristesse, d'alcool, l'épi baissa les yeux.

elle avait entendu qu'Attia était dorénavant aussi seule qu'elle,mais elle esperait que l'alcool lui fut festif et non triste comme le jeune sosie de Dagaran le laisser entendre.

L'épi soupira. si seulement Dat était présent,
par la magie de sa présence, de sa sagesse, de son amour,
il saurait les guérir toutes les deux de ce mauvais passage.
Mais voila, bien que refusant de croire a sa mort,
l'épi n'avait eu que tres peu de nouvelles de lui, heureusement que sa tante lucine l'avait réconforter a ce sujet parfois.

Cassandre troubla les divagations d'esprit de l'épi en lui annonçant qu'elle allait marcher,
n'étant plus qu'a quelques metres d'une odeur délicieuse.
Lui reprenant le bras avant qu'elle ne vacille,
le jeune homme dont elle avait déja oublier le prénom reprenait la conversation sur sa soeur.


- Attia est elle de votre famille?

Bysance releva le visage délicat vers lui, son coeur refaisant un bond,
la ressemblance avec Dagaran était trop stupéfiante pour que l'épi ne retourne pas a chaque fois qu'elle posait les yeux sur cet homme quelques années auparavant,
au temps ou elle était heureuse, au temps ou elle et sa soeur ne se quittait pas...

Oubliant qu'il etait difficile pour un inconnu , de savoir q'Attia et Bysance était soeur,puisqu'elle meme avait oublier qu'aucun lien de sang n'unissait les deux filles,
et qu'elles étaient physiquement totalement opposés, BYsance le regarda comme si il posait une question stupide tant c'était évident pour elle.


-Attia?Bien sur qu'elle est de ma famille! Elle est...était ma famille...
c'est ma grande soeur.


Bysance avait passer la porte de l'auberge, et sans regarder qui que ce soit, ni l'aubergiste, ni la clientele,elle s'était assise,attendant une répise de cassandre et surtout, attendant qu'il commande les crepes dont il lui avait parler.
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Attia.
Le vieux la regarde et toute lueur lubrique a quitte son regard. Elle a envie de sourire, mais l'instant ne s'y prête pas. Elle le regarde l'air grave alors qu'il la questionne sur son état. S'il s'imagine que c'était le fait de son insolent petit fils il se mettait le doigt dans l'œil bien profond. Elle fit une moue indiquant qu'elle n'avait aucune envie d'en parler. Elle avait déjà expose assez de faiblesse comme sa.

- Vieil homme inutile de me questionner, je n'ai ni le temps ni l'envie de répondre.

Elle jeta un œil curieux par l'intérieur. Ou pouvait bien être le rustre petit fils?
Elle se mordit la lèvre comme un vieux réflexe, lui arrachant une petite grimace.


- L'est parti ton petit? J'ai besoin de lui parler...

Elle leva la tête comme pour ajouter un ton digne a sa phrase, qu'il n'aille pas encore s'imaginer autre chose.
Elle pensa a Devy. Arriverait elle a prendre sur elle et rester humble afin qu'il accepte de lui dire ce qu'il savait de sa sœur?
Elle avait ses torts, mais s'il se disait vraiment l'ami de l'épi il devrait comprendre, l'urgence de la situation, la détresse de l'épi, sa propre détresse.

Elle soupira.


- Bon alors? Je me ferais le plaisir de déguerpir une fois que tu m'auras dit ou est devy... Faut croire que dans votre famille la rétention d'information est un trait de caractère...

Elle regarda a gauche a droite comme si elle s'attendait a ce que le jeune homme qu'elle cherchait allait débouler d'un coup.

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--Bekel





La gitane ne perdait décidemment pas de son panache,il fallait voir de quel regard elle l'avait gratifié pour couper court a tout commentaires sur son état .Cela soulagea Bekel sans meme qu'elle lui disent que ce n'était pas son petit fillot le coupable.

le ton et la fierté qui émanait d'elle disait clairement que personne n'avait su encore lui botter les fesses. Et bien qu'elles les ai charnues a voir l'xquise façoàn dont retombé son jupon, Bekel n'y aurait pas mis le pied, déja parce qu'il n'avait plus l'age de le soulever si haut, mais surtout parce qu'avec sa main cela aurait était sans aucun doute plus"parlant".
CRénon qu'elle l'énervait tout en l'émoustillant le bougre,il detsestait cette façon de revenir a la charge avec des airs de princesse en terrain conquiq, faisant terre d'un regard le vieux qu'il était en examinant furtivement l'interieur de sa chaumiere.

Ouvrir la bouche sans pouvoir en placer une,cette sorciere la, si elle n'avait pas ces attributs qui lui remuait le sang comme une multitude de piqures d'orties,il l'aurait bien envoyer au diable!
Et vas y que la belle, redemande celui qui avait réussu tantot a l'éloigner d'eux.

la voix de bekel resta assez faible tandis qu'il pestait,tel un vieillard outragé et incapable de mieux.



-Suffit maintenant hein!! ca se voit qu'il es pas la nan?Gare a vous si j'ai pu ne nouvelles de Devy! j'vous colle la marechaussée aux fesses moi!
non mais...non mais....NON Mais.....hum...haaaaa mais y en a marre hein!!!!! filez donc avant que je m'enerve pour de bon maint'nant!
l'es a la foret le dévy oust!!!!!
--Devy





Amasser du petits bois avait réussi a calmer Devy,la foret et son calme, le chant des oiseaux, les craquements si commun a celle ci, mais qui vous faisez toujours vous retournez, tout cela avait eu raison de la rage folle dont il avait été la victime.
Victime car Dévy etait tout sauf méchant, et la saletée de gitane pouvait se feliciter, personne d'autre n'avait réussi a le mettre un jour dans un tel état.Il revenait tranquillement vers la chaumiere de son grand pere,imaginant deja un feu crépitant, et un chaudron de soupe prenant toute sa saveur dessus.
Il pensa a Bysance, plus prés d'ici qu'il avait bien voulu le dire, comment une fille aussi tendre pouvait aimer une personne aussi dure et peu aimbale quecelle qui se disait sa soeur?Mes deux filles irradiaient d'une beauté peu commune, cela il ne pouvait l'oter ni a l'une et pas meme meme a l'autre...la folle a liée.. mais l'une avait la beauté d'un ange, l'autre les attributs d'une diablesse .Il avait été subjuguait tout d'abord, puis une forme de haine, de méchanceté malsaine et perfide avait déformer les traits de la brune, rien qu'en y repensant ses poils se hérissait, il ne conçevait pas qu'elle fut le joyau que l'épi idolatrait..

Mais qu'allait t'il donc lui dire? qu'il avait vu sa soeur? qu'il l'a detester?ou allait t'il simplement lui dire qu'elle etait plus prés d'elle qu'elle ne le croyait, et que su bysance ne se cachait pas un peu , l'autre allait la trouver.

Devy tendi l'oreille, Bekel...le vieux bekel criait, pas de peur, il entendait une forme de colere dans cette voix,Devy se mit a courir, ses longues jambes se déployant souplement, coupant hors des sentier, il se sentait pas les ronces lui déchirait la peau et les braies,pressé de voir a qui Bekel en avait, bien que la certitude que ce fut la gitane était déja encré en lui.
En trombe,il pénétra dans la masure et face a Attia, dont il vit le visage ensanglanté sans en tenir compte,il imposa sa stature se palcant entre elle et le vieux, instinctivement.


-Il me semblait avoir était clair tout a l'heure, nous n'avons rien a vous dire de plus, partez avant que mes actes ne dépassent ma pensée, Partez avant que je ne puisse plus regarder Bysance dans les yeux.

La rage qui s'était alors envoler refaisait surface,Devy était plus que jamais sur ses gardes, et il n'hesiterait pas s'il se sentait en danger, quitte a avoir a en patir toute sa vie face a l'épi.
Attia.
Le vieux prenait la mouche bien vite. La gitane leva les yeux au ciel plus de dépit que d'agacement. Pourquoi fallait il que les gens se méprennent a son compte?
Le Devy déboula a son tour le regard brillant la menaçant de ses paroles.
Elle soupira profondément blessée par le ton qu'il employait. Elle aurait pu se mettre une nouvelle fois en colère, mais pourquoi faire? Cet homme ne la connaissait pas et avait d'elle une opinion qui lui faisait envisager de lui porter la main dessus. Elle sentit un sanglot irriguer ses yeux et se ravisa comme elle put, masquant sa tristesse par un léger sourire plein de lassitude.
Il n'y avait personne la pour leur dire a ces deux la qui elle était vraiment. Personne... l'épi avait elle pu dresser un portrait d'elle qui aurait mis le jeune homme dans l'erreur? Elle chassa cette idée de sa tête et soupira une nouvelle fois levant des yeux brillants sur le jeune homme les poings serres, un sourire toujours aux lèvres.


- Je ne vous savais pas homme a lever la main sur une femme... encore moins a en avoir la pensée... Qui serais je pour m'attaquer a un vieillard?

Un regain de fierté la saisit a nouveau alors qu'elle parlait.

- ce n'est pas l'occasion de vous faire du mal qui m'a manque pourtant... Puis vous parlez de regarder Bysance dans les yeux... Pensez vous que je la chercherai si c'était mon genre de m'attaquer aux vieux sans défense ?

Sa pensee aurait la mener bien plus loin. Ce jeune homme pensait accorder plus d'importance a bysance qu'elle meme! Quelle aberration, l'amitie de bysance lui donnait peut etre des elans de chevaliers aux grand coeur qui sait!
Elle serra sa main blessée plus fort. De l'humilité, rester humble...
Elle soupire une nouvelle fois et fais un pas de recul.


- Vous vous méprenez sur moi, vous vous méprenez sur mes intentions et le but que je poursuis... Vous croyez me connaitre, mais vous ne voyez pas plus loin que ca...

Elle recula a nouveau d'un pas en souriant.

- Oui , j'ai abandonné ma sœur pour partir dans les bras de celui qui a été son compagnon, oui j'ai aime a corps perdu et j'aime encore sans regrets aucun que celui de n'avoir pas été la pour Bysance ... oui j'ai tente de séduire votre grand père pour lui soutirer des informations... oui j'aurai pu en faire autant avec vous, mais vous vous êtes senti en terrain conquis avec moi... Oui je suis folle et sauvage. Alors! Vous croyez me connaitre?!

Les larmes lui roulent sur le visage alors qu'elle sourit toujours.

- Moi je dis non... Non monsieur... Car si vous me connaissiez vous ne verriez certainement pas en moi une fille légère, une vile manipulatrice, une mégère ou je ne sais quel autre qualificatifs visant de mauvais desseins...

Du revers de sa main intacte elle s'essuie la joue.

- Je me suis trompée je l'avoue... orgueil et préjuges ne sont pas bon conseillers... L'épi a trouvé en vous un ami, j'aurais du en faire autant. J'aurais pu...n'eussent été vos manières de m'aborder et de me parler...
Et vous devriez savoir que si l'épi a trouvé en moi une sœur c'est certainement que j'en vaut la peine...


Le fixant de son regard sombre un peu plus dur elle continua.

- Vous avez le choix et c'est votre droit de me dire ou non ce que vous savez de ma sœur, et quelque soit votre choix, une chose est sure, je continuerai de la chercher, je la trouverai peu importe dans combien de temps... parce que... parce que je l'aime plus que tout et j'ai besoin qu'elle me pardonne... mais ca... peut être que vous ne pouvez pas comprendre...


Un nouveau soupir vient la couper dans son discours, lasse soudain d'être la a se justifier devant quelqu'un qui ne voyait en elle qu'une harpie.

- oh et puis vous avez raison... Je vais aller me faire voir ailleurs et harasser d'autres honnêtes gens... restez donc la avec votre grand père ... Protégez le... de moi ou de n'importe qui...

Elle sourit en regardant le vieux un furtif clin d'œil a son égard puis tourna une nouvelle fois les talons maudissant l'instinct pourtant juste qui l'avait emmenée a questionner le vieux fantôme.

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--Cassandre


Il sourit en regardant la frele blonde regagner un peu de vie et de couleur aux joues.
Il la détaille mieux, difficile de croire qu'il avait affaire la a la sœur de la brune gitane. Mais il sait depuis longtemps que la ressemblance ne voulait rien dire.
Il la regarde se précipiter pour ainsi dire vers l'auberge son propre estomac grondant déjà de faim.
Il s'assoit nonchalamment devant elle et passe une main trainante dans sa chevelure sombre.


- Humm vous êtes sœurs... ca ne se voit pas du tout!

Il sourit. Elle lui rappelle la Marie, frêle et fragile d'apparence mais toute autre la chandelle éteinte. Il sourit. Que devenait sa petite souris? Il n'en savait rien. Il soupire avant de hausser les épaules.

- Je meurs de faim!

Ses yeux parcourent rapidement la salle et trouvent ceux de la bienveillante tavernière et lève la main.
Il sourit a l'aubergiste avant de replonger ses yeux dans ceux de la jeune blonde.


- Je crois que la bretonne a un faible pour moi...

il rit doucement.

- humm que de drôles de dames en castel... Attia est un oiseau de proie farouche et indomptable... et vous? hummm laissez moi voir...

Il regarde inconsciemment par la fenêtre.


- Pas un âne! Même si le votre m'a fait changer d'avis sur le genre baudet...

Il rit doucement puis penche une tête nonchalante sur le coté regardant avec intensité les prunelles bleues de la jeune fille... Puis il sourit interrompu par l'arrivée de l'aubergiste a laquelle il commande les crêpes promises a la blonde.

Il reporte son attention sur elle, oubliant tout non d'oiseau, des pensées confuses lui traversant l'esprit. Il la regarde de ses yeux d'encre comme pour la cerner. Peut être se révèlerait elle aussi mystérieuse que celle qu'elle considérait comme son ainée.

- Je crois savoir qu' Attia est en ville sauf si elle l'a quittée depuis notre rencontre furtive...

Il la regarde plus durement un ton inquisiteur aux lèvres.

- Pourquoi êtes vous dans un si piètre état si vous avez une famille comme vous le prétendez... Si Attia est votre famille pourquoi n'est elle pas a vos cotés ?

Il la fixe encore quelques instants sans se rendre compte de son ton plus qu'intrusif. Il se ravise.

- Pardonnez moi ... Je suis indiscret...

Il soupire , sauvé par l'arrivée de la bretonne, qui pose un plat de crêpes sur le banc un sourire bienveillant lancé aux jeunes gens.

Il sourit un peu penaud. Manger ne leur ferait pas de ;al a tous deux.


- Mangeons! Nous discuterons ensuite!

Un regard en coin a la blonde il se saisit d'une crêpe dans laquelle il mord allègrement.
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