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[RP]Inquiétude~Quand une gitane désemparée cherche sa soeur!

Attia.
Elle avait peur. Peur de trouver une sœur inconsciente, une sœur morte.
Le spectacle qui s'offre a son regard est quelque peu déconcertant.
Elle la voit, sa byby, celle qu'elle cherchait depuis plusieurs jours.
Elle n'est pas seule. Elle vient visiblement de se remettre quelque peu en état.
Ses yeux se posent sur le jeune homme, lui valant un haussement de sourcil...


- Je vous connais vous...

Un pincement de lèvre suit cette phrase quasi murmurée avant que son regard ne se repose sur la blonde.
La gorge soudain sèche elle ne sait pas trop comment s'y prendre.


- Byby...

Elle se rapproche doucement sans trop considérer le jeune homme, puis s'agenouille au niveau de l'épi assis sur le tapis de mousse.

De son regard sombre elle la scrute, constatant l'amaigrissement de sa sœur. Un main hésitante s'avance. Elle a peur et son cœur bat fort. Et si l'épi la rejetait... L'envoyait au diable.
Elle avance sa main et la pose doucement sur sa joue, regardant avec peine les cernes de l'épi lui caressant doucement la peau. Ses yeux s'embuent et comme pour ne pas se bruler elle retire sa main.

- Je... Je suis revenue... Je t'ai cherché... Tu m'as manqué... petite sœur...

Sa voix s'étrangle et de honte elle baisse les yeux, détournant son regard du regard devenu adulte de la blonde. Seule elle pouvait décider a présent de leur relation. Son regard croisa celui de Cassandre qu'elle fixa presque de manière implorante avant de détourner a nouveau les yeux.

_________________
--Devy



Lui qui se voyait tel un preux chevalier ammener Byby a pardonner Attia et etre celui dont elles se souviendraient toutes deux, comme l'homme qui les avaient réunis,voila qu'il était là les bras ballant,revoyant bysance etreinte par un jeune homme dont il n'avait jamais entendu parler.

Elle lui avait pourtant dit etre seule dans la vie, etait t'elle de ses filles faciles qui allait de bras en bras? il n'avait jamais remarqué ce coté de personnalité..il se rendait compte que bien des choses d'elle lui était inconnu.Bekel lui avait dit que ses femmes la n'avaient pas froid au yeux,mais elle était si gracile, si fragile, si pleine de douceur qu'il avaiit vite oublier ces ragots,qui pour le coup n'en étaient pas....

Il se sentait trahi il ne saurait dire pourquoi.Dévy n'attendit pas de savoir comment les retrouvailles se passaient,il n'attendit pas qu'on lui presente celui qui tenaint compagnie..tres bonne compagnie a Bysance,il alla caressait Daguy qui lui rendit comme il le pouvait,lui mordillant les braies au niveau des fesses,esperant encore la carotte.
Forcement dévy ria un peu, ramassa quemques bruns d'herbes savoureux ne s'etant pas promener avec des carottes et les presneta aux naseaux du bon Dagui.



-Tiens mon brave, n'oublie pas fait le pour moi, veille sur ta maitresse,aime la comme elle t'aime,je défi le moindre homme, meme ce saligaud present, a te detronner dans le coeur de Bysance.


Aprés une derniere caresse, dévy s'éloigna, sans savoir si un jour il reverrait les deux soeurs, sans savoir si celles ci allaient retrouver leur complicité d'antan.
Bysance
Comment, d'un instant a l'autre, le cours de notre vie peut changer,
comment une multitude de signe du destin,
peuvent amener a se faire rejoindre des gens pas forcement d'accord et dans des moments innoportun?innoportun..peut etre pas,
peut etre justement que les faits arrivent au bon moment,
avant de changer a jamais le cours d'une vie, le cours de plusieurs vie.
Le destin avaient séparé deux soeurs qui s'aimaient trés fort pourtant,
la cause en était un homme, qui avait fait chavirer l'une puis l'autre,
que l'une appreciait simplement,
que l'autre aimait eperdument,qui aimait au point d'oublier les promesses faites,
celles dont les soeurs depuis leur plus jeune age se faisaient,
celles qui disaient que meme par amour aucun homme ne saurait les separer.
Ce qui était rester vrai pour l'une, c'était avérer faux pour l'autre.

Quand l'épi avait entamer une relation avec le beau azkaban, il était hors de question pour elle de vivre sans sa soeur.
Il l'avait aider a la retrouver, elle qu'elle avait crue noyée.Les filles s'étaient retrouvées, pour leur plus grand bonheur, mais c'est la que le maléfique destin était entré en scene.

Bysance n'était résolument pas heureuse en couple,la tristesse l'envahissait et quand elle se confiait a sa grande soeur qui jusque la l'avait toujours écouter, celle ci lui disait qu'elle était fautive,fautive de la moindre dispute fautive du moindre pas de travers.
Bysance n'en devenait que moins heureuse,sentant que quelque chose n'allait pas, que sa soeur était différente.

Plusieurs fois elle se dit que pour le déféndre tant, Attia devait en etre amoureuse,mais elle enlevait vite ses pensees de sa petite tete, preferant vivre que ce qu'elle savait vivre, c'est a dire en osmose avec sa soeur.
Mais le destin avait oeuvrer, l'atmopshere devenait invivable pour Bysance, elle avait rompue, se doutant de ce qu'il serait arriver, et était revenue seule vers Castelnaudary, a 1 mois de marche d'ou elle était.Elle avait laisser libre arbitre, esperant que sa soeur la suive,
sans lui demander.
Mais celle ci, amoureuse avait vécu son histoire,laissant le blond épi vivre seule, livrée a elle meme,
et totalement destabilisée.Multiples sentiments étaient passé dans la tete de l'épi, pour Attia comme pour lui.

Lui ayant droit a la haine parfois, se s'etre immiscer entre elles.
Quand a sa soeur, elle lui en voulait, lui en voulait terriblement d 'avoir ressenti cette epreuve comme un abandon,
d'avoir etait délaissée pour un homme.

Bysance n'avait ressenti aucune réjouissance quand elle apprit que sa soeur revenait vers castel, seule.
Un gachis monstrueux, pour un homme ,qui le valait ou non n'était pas la question, le coeur d'attia l'avait penser , pas celui de l'épi.
C'était simple, jusque la, pour Bysance, aucun homme ne méritait ni ne saurait les separer, pour Attia,un homme avait su.

Les mois étaient passés, et l'amour pour sa soeur restait intacte, mais la rancoeur de ne pas etre la premiere de son coeur aussi, et Bysance tenter soigneusement d'éviter de la croiser, se sachant trop rancuniere pour etre amical ou sincere si les événements se precipiter.
Puis la mort l'avait froler,puis le passé avait ressurgi, puis le fantome de Dagaran l'avait hanté,un homme l'avait retrouvée quelques heures auparavant, un homme ayant les traits de dagaran.Coup de pouce de son fantome pour qu'elle vive?simple fait du destin?

Bysance avait senti la vie revenir en elle,les emotions la penetrer a nouveau, elle qui devenait imperméable a tout.Et maintenant Attia...
elle aurait du se douter qu'un tel pas en arriere allait forcement la faire revenir dans sa vie.

Comme sous le choc, elle la laissa lui caressait la joue, cela faisait longtemps, si longtemps qu'elle ne l'avait vu !!
L'émotion lui serrait la gorge a en faire mal,
Attia decouvrait l'étendue des degats que leur separation avait provoquer chez l'épi, sans d'ailleurs que celle ci ne s'apercoive vraiment qu'elle se laisser mourir.

Elles étaient la, toutes les deux,
ne sachant pas encore vraiment se regarder, a regarder le Cassandre, comme si il etait la clé,comme si il saurait gerer la situation.

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--Cassandre


La petite blonde répond avec douceur a ses caresses et très vite la voix de l'ange s'éteint complètement dans sa conscience alors qu'elle susurre délicatement son prénom. Il la regarde dans les yeux et s'apprête a lui voler un fougueux baiser ses instincts primitifs éveillés dans son corps, quand il sent la jeune fille se crisper? Des voix proviennent de l'extérieur de leur cocon naturel. Il se redresse et tourne la tete. Un jeune homme vient de tirer le rideau de feuilles pour les surprendre.
Surpris il regarde Bysance qui semble connaitre le jeune homme. Dans un soupir mi agacé mi gêné il se défait d'elle pour lui permettre de se remettre un peu en ordre.
Une main nonchalante vient remettre de l'ordre dans ses mèches sombres alors qu'il établit une distance raisonnable entre la jeune demoiselle et lui, des fois que l'homme qui vient de les surprendre est un soupirant de la belle.
Il n'était pas de nature bagarreuse et préférait éviter les affrontements, surtout lorsqu'il s'agissait de souris.
Il soupire, une ombre se dessine a nouveau derrière le rideau de feuille, il grimace, un mauvais moment a passer en vue... puis aussi surpris que Bysance qu'il peut apercevoir hébétée, il peut admirer la créature qui avait longtemps peuplé ses pensées et ses nuits... Attia...
Un sursaut de son cœur dans sa poitrine et il perd son regard d'encre dans le sien. Elle le regarde d'un œil presque indifférent... Oui elle le connait, oui il la connait... Mais elle est différente de leur dernière rencontre. Elle est blessée... Se serait elle battue? lui était il arrivé quelque chose?
Elle détourne le regard de lui très vite, avant de poser des yeux inquiets dans ceux de sa sœur.
Il les regarde. cette rencontre plus qu' impromptue a l'air de laisser les deux demoiselles dans l'embarras... Dans les yeux de la gitane brune, une tristesse plus accentuée que celle qu'il lui avait connue, dans ceux de la petite blonde de l'incertitude. Ces deux regards croisés dans le sien.
Il soupire passant du regard sombre au regard clair, de la chevelure d'ébène a la blondeur de blé. Que peut il faire? Il n'est qu'un quidam dans l'affaire... Quelle affaire? Savait il les griefs qui désunissait les deux sœurs? Non il n'était au courant de rien.
Il se sentit très embêté. Que faire?
Partir? les laisser s'expliquer toutes les deux?
Il se relève doucement et les regarde toutes les deux. Accepter l'évidence, il ne peut rien pour elles.
Il lance un petit sourire qu'il veut réconfortant.


- Je vais vous laisser... Je crois que vous avez des choses a vous dire...

Il fait un pas en avant du rideau de feuilles et s'arrete dos aux filles.

- je sais qu'il y a entre vous beaucoup d'amour... préservez le...

Il passe le rideau. Il grimace en apercevant la silhouette de l'homme près de l'âne. Il ne voulait surtout pas d'histoires.
Un soupir de soulagement est lâché lorsqu'il voit le jeune homme s'éloigner.
Qui est il ? Il n'en sait rien et ne veut pas le savoir. Nonchalamment il s'avance vers l'âne l'esprit pensif.
Rester la...ou partir? Il se plante près de l'âne. Non il n'a pas envie de partir, et puis il fallait un arbitre au cas ou elles se battraient. Il sourit. Un combat de gitanes, et quelles gitanes! Il y avait cependant un handicap de chaque coté, une très amaigrie, l'autre blessée... et la boue de la rivière ferait une excellente arêne...
Il rit doucement, il était fou de penser a un combat de femmes alors que ces deux cœurs pleuraient d'être restés si longtemps l'une sans l'autre.
Il regarde l'âne.


- n'empêche qu'ça aurait été bien...

Il s'installe dans l'herbe.

Attia.
Impuissante elle regarde le jeune homme s'en aller. Après tout, il était étranger a leur histoire, il ne pouvait rien faire. Un instant elle se demanda ce qu'il faisait la, avec sa sœur... Elle se mordit la lèvre. L'épi et elle avaient elle le même gout en matières d'homme... ?
Un soupir de lassitude ponctue le départ de Cassandre. Beaucoup d'amour... Elle n'en était pas si sure... Bysance devait certainement lui en vouloir... Elle savait qu'Az n'en serait pas la cause... seulement sa décision a elle... la promesse brisée...
Quand sa sœur lui avait laissé le choix, elle avait laissé son cœur prendre le pas sur sa raison et interprété cela comme une autorisation a convoler librement avec celui dont elle était tombée amoureuse sans s'en rendre compte.
A aucun moment elle n'avais songé a faire du mal a sa sœur, tout s'était passé sans qu'elle en soit vraiment consciente.
Le fantôme de bysance dans leurs consciences les avait suivi Az et elle, étouffant peu a peu l'amour, l' handicapant jusqu'à en avoir raison. Az avait eu peur et n'ayant pu aller au bout, était parti, la laissant la, au point de départ, seule et malheureuse.
Le bonheur ne se bâtit pas sur le malheur d'autrui. Même si celle ci n'aimait plus Az, Attia était consciente d'avoir rendu malheureuse sa sœur, plus même que Az n'avait jamais fait.
Elle soupira. Tout cela était passé, les choses s'étaient mises elles mêmes dans l'ordre, le destin avait prohibé cet amour interdit et attia se trouvait maintenant en face de bysance.
Un lourd silence s'installa pendant lequel les deux sœurs ne pouvaient se regarder. Avec douleur Attia constatait l'état de sa sœur, rajoutant a sa culpabilité. Elle l'avait laissé partir seule sur les routes si dangereuses, sans rien...
Cette dernière pensée lui inonda les yeux de larmes qui roulèrent sur sa joue. Elle les essuya très vite. Il fallait briser le silence.


- Je... Je sais que tu ne voulais pas me voir... Devy me l'a fait comprendre...

Pause, de sa voix presque étranglée elle laisse sortir les mots, maintenant, car après elle n'est pas sure de pouvoir parler.

- Je sais que tu m'en veux...

Nouveau silence.

- A... Az est parti... On n'a pas réussi a rester ensemble...


Toujours un silence pesant. Que faire? Que dire... La gorge est serrée, douloureusement, chaque mot nait dans la douleur pour s'écraser dans le silence.

- Oh byby si tu savais comme je m'en veux !

Dans un sanglot les mots sont sortis.

- je me déteste... je sais que je suis horrible, de te laisser et de revenir maintenant que je suis seule... Mais j'ai tellement besoin de toi! Je n'arrive a rien toute seule tu sais... Même garder un homme je sais pas...

Les mots sortent, secoués par les larmes, le désespoir...

- Pardonne moi... Pardonne moi petite sœur... Pardonne ma faiblesse... pardonne mon égoïsme... Pardon...

Sans plus pouvoir rien dire elle baisse la tête, dans ses mains, laissant les sanglots la secouer de spasmes, le gout de sang de sa lèvre déchirée dans la bouche.

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Bysance
Cassandre avait fait le choix de les laisser entre elles, que pouvait t'il faire d'autre? le curieux avide d'histoire dramatique?
Bysance l'avait regarder dispraitre derriere les branches du saule pleureur,pleureur..
elle s'était souvent pourquoi demander ce nom, et peut etre que venant surement de la façon dons les branches tombaient,
tel des cascades de larmes, mais peut etre aussi parce qu'il abritait aussi bien les amants que les ames en peine,
soucieuses de se retirer du monde pour verser ses larmes.

Bysance prit une profonde inspiration,
elle regarda a la derober le visage abimée de sa soeur.
Aucun sentiment ne transparaissait de son visage,
elle n'arrivait pas a décrire ce qu'elle ressentait.
Elle voulu se lever et partir mais des larmes qui roulerent sur les joues de sa soeur la retinrent.

Bysance restait muette, immobile.Elle écouta chaque mot,
chaque soupir,
a aucun moment elle ne tenta de couper la parole d'Attia, a la fois libérée de ne plus la fuire et incapable de lui montrer une quelconque tendresse.

Quand Attia, aprés maintes hesitations et silence de plomb,lui avoua ses pensees, ses faiblesses,lui implora son pardon, c'était plus que ne pouvait supporter l'épi.
Elle parla a son tour,sur un ton que personne, encore moins sa soeur pouvait soupçonner,un ton glacial, dénué de sentiments.


-Je ne veux pas de ton pardon, Attia n'implore pas le pardon, Attia continue d'avançer.Ce fut ton choix, c'est ainsi.

Avec une fierté qui lui etait méconnue, Bysance se leva, regardant sa soeur droit dans les yeux.

-J'ai reçu une missive de Dat,je pense qu'il nous croint toujours toutes les deux, et veux que l'on le rejoigne....

Puis le ton de sa voix s'adoucit, faiblit malgré elle, ses sentiments restait confus, surement qu'elle mettrait longtemps a pardonner reellement au fond de son coeur, mais sa soeur était la, prés d'elle, avec toujours cette beauté insaisissable dont l'épi etait si fiere en la regardant.

-Si tu le veux, nous irons toutes les deux, voir notre père.....
Un bref instant, bref mais intense moment, elle posa la tete sur l'epaule de sa soeur comme dans leurs calins de petites filles et sortit, incapable de retenir le flot de larmes qui tambourrinaient a ses paupieres.
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Attia.
Elle tente de calmer sa respiration, les larmes qui sans qu'elle puisse les contrôler lui brouillent la vue. Elle parvient a recouvrer un minimum de calme levant des yeux rougis sur sa sœur qui parle enfin.
Ton glacial qu'elle ne connaissait pas de l'épi... Bouche bée, le souffle court, c'est une autre personne qui est devant elle. Un jeune femme adulte, plus rien de la post adolescente qu'elle avait laissé... Même ses traits amaigris exprimaient la dureté qu'elle avait acquise.


-Je ne veux pas de ton pardon, Attia n'implore pas le pardon, Attia continue d'avancer.Ce fut ton choix, c'est ainsi.


Attia n'implore pas...Attia continue d'avancer... Oh si elle savait comme Attia avait changé... Attia avait commis l'erreur d'aimer, elle qui jusque la ne faisait que batifoler, de ci de la se jouant des hommes qu'elle avait en son emprise... Lui donnant cette force... force qu'elle avait perdu, pouvoir qu'elle avait laissé lui dérober... Et oui ce n'était plus la gitane désinvolte qu'elle était, mais bel et bien une femme blessée au plus profond d'elle même, pour avoir aimé...
Oh si attia pouvait implorer, car a cet instant elle avait perdu le panache qui la caractérisait la fougue qui jadis lui aurait fait tirer les oreilles de sa cadette.
Elle avait fait un choix, un choix qu'elle ne regrettait pas, mais elle avait brisé une promesse... ah comme la vie était injuste...

Le regard de l'épi se fait métal et elle continue. Attia écoute sans écouter. La missive du père elle l'avait reçue aussi, elle n'avait pu y répondre. Bien sur qu'elle avait envie d'y aller, mais pour jouer une comédie? celle des deux sœurs dans l'osmose alors que Bysance ne veut lui pardonner?
Elle pose sa tête contre elle. Le geste se veut tendre, mais attia ne peut rien faire que rester pétrifiée, incapable d'aucun mouvement.
Puis Bysance s'en va.
Qu'elle est belle et cruelle... Belle et cruelle...

Attia n'arrive plus a penser. Toute douleur se ravive en elle partout comme si elle allait imploser. Dans sa tête tambourinent les mots glacés, dans son cœur brule le métal tranchant du regard. A genoux elle se serre le ventre étrangement douloureux. Comme elle a envie de crier...
Belle et cruelle... Non pas cruelle... fière... tout ce qu'elle était avant...
D'une main elle s'appuie sur le tapis de mousse retenant dans sa gorge ce que son corps voulait cracher de détresse.
Même ses yeux se tarissent de larmes. Ce qu'elle avait réussi a extérioriser quelques temps plus tôt s'évertuait a présent a demeurer muré. Elle serra les poings.
Les paroles de Lucine lui revinrent en tête, des paroles pleines de sagesse, qui l'avaient aidé à accepter le départ de celui qu'elle aimait.
Les faits étaient la.
Elle n'avait pas été la sœur qu'elle aurait aimé être, et peut être qu'a ce moment la elle avait eu besoin de prendre le large, se donner le temps de découvrir ce sentiment si nouveau qui l'avait étreinte et qu'elle voulait garder pour elle seule.Un peu d'égoïsme ... Elle s'était autorisée a être elle même différemment et ça l'épi ne l'avait pas accepté, mais comment aurait elle pu en faire autrement? Elle n'avait jamais connu de sa sœur la femme amoureuse... Chacune avait sa réaction a l'amour, l'épi devenait une tigresse défendant son territoire, et elle, elle perdait tout pouvoir face a l'amour, se laissant submerger par ses sentiments au détriment de sa raison.
La première fois qu'elle avait aimé, l'épi était allé jusqu'à la traiter de nymphomane lorsqu'elle se trouvait trop près de Dagaran, la première fois qu'elle avait aimé a son tour, elle avait abandonné sa sœur... Rapport peu égal, mais réaction différente... c'était comme ça.
Elle soupira. C'était fini tout ça. La roue tourne, pas question de perdre du temps a se justifier. L'épi la connaissait et avait tout résumé. Attia est ce qu'elle est. Il fallait que toutes deux acceptent cela.
Elle rassembla ses forces pour se relever réarrangeant son visage avant de sortir a son tour, le visage impassible.
Elle trouva l'épi de dos et sans hésiter elle s'approcha l'enlaçant de ses bras avant d'approcher ses lèvres de son oreille.


- Rappelle toi ceci, le hasard n'existe pas et les choses arrivent comme elle le doivent...Je ne regrette rien, c'était mon choix.

Brève respiration, crainte d'être repoussée ou pas... petite pause.

- Tu prendras le temps qu'il faudra pour me pardonner... mais sache qu'à aucun moment je n'ai cessé de t'aimer et de penser a toi petite sœur... Je t'aime et je suis fière de toi...

Elle ponctua sa phrase d'un léger baiser au creux de son cou.
Elle ne se sentit pas plus légère de culpabilité, mais plus légère en acceptant qu'elle pouvait ne pas être infaillible, et que cela faisait aussi partie d'elle.
Le hasard n'existe pas... Elles avaient eu besoin de se perdre de vue, de cultiver un peu leur jardin personnel, pour grandir. Elle se retrouveraient certainement. Cela ne serait plus comme avant, mais qui a dit que les choses se devaient de ne pas changer? Le changement, cela était l'essence même de la vie, une roue qui tourne, un temps qui fuit, et ce présent qu'il fallait vivre et accepter tel quel.
Elle serra doucement le corps frêle de l'épi contre elle, la tête posée contre son épaule.


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Bysance
Le bel épi avait quitter le saule,
ne sachant quel comportement adopter face a sa soeur.
Elle était heureuse de la voir,
mais se demander si elle l'aurait revue si le couple que celle ci formait avec Az avait durer...

Elle fut a peine surprise lorsqu'elle sentit les bras tant de fois consoleur de sa soeur autour d'elle.
Elle écouta, chaque phrase
, chaque mot prononcé sur la défensive,
prete a se liberer de ses bras qui pourtant lui manquait tel l'amour d'une mere.

Des mots lui firent mal,d'autres rejoignaient ses pensees.

Bysance essayait vainement de retrouver dans la plaine la silhouette de Dévy, elle voulait courir a lui,
se réfugier dans ses bras amicaux,
se cachait a jamais du monde a ses cotés,
sans sentiments d'amour,ni de haine,
un juste partage de la vie qui ne fait pas mal...

Mais il n'était plus la.Seules les silhouettes de son cher ane ,
accompagné du beau Cassandre étaient visible.
Bysance tentait de se concentrer sur eux,
les regardait l'apaisée,
et lui permettait de prendre conscience qu'il était inutile de reculer encore les retrouvailles avec Attia,
elles avaient toutes deux changé,
la complicité seraint sans doute absente...ou plutot différente mais Bysance avait quand meme malgré elle,
retrouvé une partie d'elle meme,
la partie qui lui manquait pour vivre, la partie qui lui manquait pour redevenir elle meme.
Certes elle n'allait pas sauter au cou de sa soeur,
mais celle ci la connaissait assez pour savoir que si elle ne voulait pas la voir, le contact serait déja perdu;

Lentement, l'épi se libéra des bras se sa soeur,
mais avec une douceur infini,elle se retourna face a elle,
lui prit les mains dans les siennes,
pour couper court a une discussion sur laquelle de toute façon la comprehension manquerait de chaque coté,
sur une discussion qui ne ferait que les éloigner encore, alors qu'il était evident qu'elle avaient un besoin mutuel de se retrouver.


-Tu as drolement manquer a Dagui tu sais..je lui parlais toujours de toi...
on va lui dire que tu es de retour?


Les mains toujours liées a celles de sa soeur,bysance lui souriait, des choses était dites, d'autres étaient encore a dire,d'autre encore ne seraient jamais dites.mais c'était ainsi, l'age adulte amenait son lot de concessions de choix, et le reel amour qui unissait les deux soeurs saurait les réunir dans l'adversité.
_________________
--Cassandre



Assis dans l'herbe il regardait le saule. En son sein les deux femmes. Il avait senti la tension palpable entre elles, et espérait qu'elles en trouveraient l'issue. avec comme compagnie celle de l'âne qu'il commençait a apprécier.
Il s'allonge dans l'herbe, les mains sous la tête, le nez planté dans le ciel. A quelques minutes près il aurait été dans une posture un peu plus délicate que celle dans laquelle on était venu le surprendre.
Attia a qui il n'avait réussi qu'a voler un baiser, et Bysance qui ne demandait que des caresses de sa part.
Dans chacun des cas il ne lui avait pas fallu longtemps pour être attiré. La première par la beauté sauvage, la fierté farouche et le mystère qui l'entourait, la seconde par son naturel, sa beauté ingénue, sa sensualité candide. Il soupire le regard dirigé ver l'âne.


- de quoi devenir fou dagui...

Il croit percevoir un mouvement et se redresse. Il aperçoit la blonde qui semble toute retournée. Un plissement de nez vient déformer ses traits. ça n'avait pas l'air de s'être bien passé. Il sait que dans des moments pareils mieux valait laisser la personne un peu seule, aussi il ne fait aucun mouvement , se contente d'observer.
Quelques instants plus tard la brune sort a son tour.
Dans une scène d'une intensité palpable, Cassandre est touché, regardant le sourire aux lèvres les deux sœurs s'étreindre. Les choses n'étaient pas simples dans la vie, mais quand on s'aimait mieux valait faire au mieux pour rester ensemble que seul. Il était seul et a certains jours dieu sait comme ça le pesait. peut être est ce pour cela qu'il aimait s'accommoder du confort des bras des femmes qui croisaient sa route. Il rivait ses yeux d'encre a ceux de la blonde un sourire encourageant aux lèvres avant que celle ci ne se retourne vers sa sœur.
D'un geste vif il se relève. Un pincement au cœur l'étreint qu'il masque derrière un soupir. Nonchalamment il se lève et sans quitter les demoiselles des yeux il flatte la croupe de dagui qui du museau lui chatouille la paume.


- rien a manger cette fois mon petit...

Il sourit, regardant les gitanes s'approcher. Il devrait bientôt les laisser s'en aller, une nouvelle fois...
Attia.
Son cœur battait, peur? Appréhension ? Elle ne s'attendait pas a une effusion de joie de sa soeur, juste une sorte d'apaisement, prémisses d'une entente a retrouver.
L'épi se défait d'elle... Non ne me laisse pas pense t'elle très fort... Puis elle se retourne, lui attrape les mains. Attia lève les yeux et retrouve le regard doux de sa sœur, des larmes aux yeux alors qu'elle recevait enfin au sourire auquel elle répondit avec plaisir.


-Tu as drôlement manquer a Dagui tu sais..je lui parlais toujours de toi...
on va lui dire que tu es de retour?

Elle refoula ses larmes laissant le sourire totalement illuminer sa face.


- On y va... il m'a terriblement manqué également... Mes matinées étaient bien silencieuses... regarde Abyss est la aussi...

Elle sourit en se dirigeant doucement vers l'âne qu'elle caressa doucement, de discrètes larmes lui roulant sur les joues. Elle flatta le museau de l'âne le regardant tendrement.

- Tu manque d'exercice mon brave, abyss pourra tirer le vago, mais tu feras ta part en route hein!

Du revers de la main elle s'essuya les joues.

- Je n'avais pas répondu a Dat, mais je sais que Lucine doit partir aussi, elle doit certainement attendre qu'on la rejoigne...

Elle regarda sa sœur avec tendresse. Oui il faudrait du temps, et elle en avaient encore devant elles. Ses yeux croiserent ceux de Cassandre. Elle lui sourit.

- Comme on se retrouve... je ne savais pas que vous connaissiez ma sœur... encore moins que vous vous entendiez si bien avec ce brave dagui!

Elle sourit en regardant tour a tour le jeune homme et sa sœur. Le visage de Dagaran a travers celui de Cassandre lui rappelait les premiers et magnifiques jours du vago mandragore. Elle lâche un bref soupir. Les beaux jours devaient revenir.Et pourquoi pas...
S'adressant a Bysance.


- Je suis sure qu'en le rencontrant tu as cru voir Dagaran...

Un sourire se dessines sur ses levres alors qu'elle continue de caresser l'âne.


- Hum on devrait partir bientôt... Par contre je ne sais pas si Dagui supportera la séparation avec son nouvel ami... On pourrait l'emmener avec nous... Qu'en pense tu ?

L'idée la effleurée. Conserver Cassandre avec elles, conserver cet arbitre silencieux qui par le souvenir qu'il évoquait en elle leur ferait se rappeler des beaux jours. Il deviendrait comme un ciment nouveau, témoin empêchant le silence de s'installer entre elles... Encore fallait il qu'il veuille les suivre... La Bretagne c'était pas la porte a côté.

- Enfin, qu'en pense t' il lui ? P'têtre que le tavernier a encore besoin de son petit larron...


Elle le regarda intensément de ses yeux sombres, comme pour l' éprouver, ignorant qu'il avait quitté le tavernier, et quasi sure que sa sœur accepterait de l'emmener. Après tout il permettrait d'éviter toute gêne entre elles du moins le temps qu'elles arrivent a nouveau a se regarder sereinement.

- Que décidez vous?

Son regard passa de sa soeur au jeune homme attendant une réponse.

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--Cassandre


Dans un roulement de hanches qu'il a tant et tant révé, la brune gitane se rapproche de lui et de l'âne. A cet instant son expression n'en disait pas plus long que celle de l'âne.
Elle est la, elle le regarde, elle sourit. Sa voix est pareille que dans son souvenir, veloutée et sensuelle. Elle regarde sa sœur, il en fait autant. Comment deux choses aussi différentes pouvaient aussi bien aller ensemble...
Il ne sait plus parler, il essaie de prononcer quelques mots.


- Je... oui j'ai ... je connais Bysance oui et ... et l'âne et bien je l'aime bien...

Il passe une main penaude dans sa chevelure ébène, se grattant l'arrière du crane, réflexe imbécile qu'il avait quand... quand il se sentait bête.
Encore l'évocation de ce Dagaran, pourquoi diable ne voyaient elle pas en lui simplement Cassandre... léger voile devant ses yeux, il soupire. Et c'est la qu'elle propose ce dont il n'aurait même pas rêvé. Partir avec elle.. découvrir la vie de Boheme... donner un sens a sa vie... très rapidement les idées s'enchevêtrent, il attendait cette opportunité depuis toujours, et c'est elle, elle qui était a l'origine de son premier sursaut de liberté qui lui proposait de vivre cette expérience.
Un large sourire illumine son visage pendant que son regard passe de l'une a l'autre une tendresse et une gratitude inouïe dans le cœur.
Il s'apprête a donner son accord quand elle évoque le tavernier, le nomme larron... Un froncement de sourcils fait disparaitre le sourire. Tranchante comme sa dague, la gitane n'a pas la délicatesse pour elle pense t'il. Il plisse la lèvre et la regarde de ses yeux d'encre.


- Je ne vis plus avec cet homme... je suis libre et ne suis le larron de personne.

Il se sent vexé, légèrement blessé, elle ne sait pas ce qu'elle a éveillé en lui, elle n'en saura rien. Il préfère regarder la blonde, se nourrissant de la tendresse qu'elle lui inspire.

- Si la jolie fée est d'accord je veux bien v'nir, j'me suis donné pour mission de lui faire regagner le gras de ses joues...

Il ponctue sa phrase d'un sourire puis d'un clin d'oeil adressé a Bysance.

- Et puis Dagui et moi formons un très beau couple... d'ailleurs z'etes sur que c'est un âne et non une mule?

Il sourit. Manquait plus que la blonde donne son accord. Il n'avait pour bien que la besace qui qu'il avait sur lui, et pour richesse sa liberté et sa soif de découverte.
Bysance
Bysance sourit a son tour, elle avait attendu de voir si Cassandre serait d'accord pour voyager avec elles avant d'emettre son avis.

Soulagée de voir qu'il en serait heureux, Bysance répondit a son clin d'oeil,
meme si elle était heureuse d'avoir enfin retrouver sa soeur, il ne serait surement pas de trop durant ce voyage et serait le lien
entre elles.

-dans ce cas, si vous etes vous aussi libre comme l'air, il est temps de retrouver le monde a plusieurs!quand au gras des joues, si vous retrouver d'auusi bonnes crepes..je gage qu'il arrive vite!

Bysance attrappa le bras de sa soeur , ainsi que celui du beau Dagaran..heu pardon Cassandre et ils se dirigerent tous trois vers le vago de Bysance, les animaux a leur cotés, pour preparer le voyage.
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Attia.
Un sourire de contentement au lèvres alors que sa sœur lui saisit le bras a elle et Cassandre, elle sent son cœur a nouveau vibrer de l'excitation du voyage.
Retrouver le vago, retrouver ses affaires, retrouver ses casseroles, elle la fameuse cantinière.
Ses yeux se perdent un instant dans ceux de Cassandre, non il ne sera pas de trop. Contente de savoir qu'il était libre a présent c'est avec grand plaisir qu'elle considérait sa présence parmi elles.

Vite vite préparer le Vago, les provisions, rejoindre Lucine, elle serait certainement contente de voir le Vago rouge de retour sur les sentiers.
L'aventure reprenait et déjà le crane de la gitane bouillonnait de tout ce qu'elles pouvaient vivre sur les routes menant a cette terre froide de Bretagne.

Dans les émotions et la précipitation des choses, elle n'avait pas vu que Devy avait disparu. Parti sans doute... Le chevalier que l'épi aura su faire rêver...
Elle sourit en regardant au loin, des qu'elle serait tranquille elle lui écrirait, même su les mots ne sauraient jamais remplacer la gratitude.

Elle soupira, le choses allaient bon train... la roue tournait sans relâche.
Prochaine étape, retrouver leur père, les restes de la famille a ressouder.



Merci a tous les lecteurs. Attia, bysance et Cassandre s'en vont faire un tour mais tout sera toujours posté sur RPartage si vous souhaitez les suivre. Hésitez pas a laisser des commenraires, ça fait toujours plaisir hihi.
A bientot.

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Lysam
Merci à vous tous pour ce rp, persos et pnj ! Moments plus qu'agréables passés en votre compagnie... au plaisir de vous lire très vite donc sur RPartage, que nous puissions suivre vos aventures... un régal ! Encore bravo et merci

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