Mahaud.
Les voix s'étaient tues, comme c'était étrange, cette impression de pouvoir, comme c'était étrange, tous ces regards posés sur elle, à peine le pied posé en bas des escaliers... Mais elle n'en avait cure.
La seule chose qui l'intéressait se tenait là, à quelques pas d'elle. Finalement il n'était pas allé retrouver une traînée, finalement il n'avait pas pris la poudre d'escampette.
Sans doute, à la petite fortune qui gisait sur le comptoir, se préparait-il à arroser ses actes.
Elle serait bien passée là, dans son dos, tout près de lui, sans lui décocher un regard en le méprisant, mais c'est lui qui se déplaça.
Mahaud le laissa s'approcher comme un gosse pris en faute.
Jeune femme tout juste sortie de son enfance volée, elle n'aurait pu dire ce qu'elle attendait exactement, elle n'en savait sans doute rien à ce moment là.
Le visage fermé, le regard droit et dur, aussi dur que ses iris clairs puissent être, elle le laissa s'approcher encore.
Aurait-il sorti quelque chose qui aurait pu vaguement ressembler à des excuses, aurait-il juste essayé, peut-être n'aurait-elle pas réagi de la sorte.
Au son de sa voix, ce fut comme une sorte de réflexe.
Le regard figé dans le sien, la main se leva et frappa. Même pas d'élan, pas de préméditation, rien, juste un réflexe.
La gifle fut nette, sans bavure. Elle n'avait pas baissé les yeux et se tenait aussi droite qu'un piquet de tente. Le silence qui régnait en augmenta l'effet sans doute. Qu'importe ce qui allait se passer, qu'importe qu'il eût la honte de sa vie, il n'avait que ce qu'il méritait.
D'un ton glacial, le laissant seul avec la marque de ses doigts sur la joue, elle ne prononça que quelques mots :
je vais me changer.
Elle aurait pu dire, que c'était pour ne pas les abîmer, ou parce que ce n'était pas du tout confortable pour voyager, mais elle se tut et tourna les talons puis regagna la chambre, un peu tremblante malgré tout.
Ce qui est fait est fait, on ne revient pas en arrière.
La seule chose qui l'intéressait se tenait là, à quelques pas d'elle. Finalement il n'était pas allé retrouver une traînée, finalement il n'avait pas pris la poudre d'escampette.
Sans doute, à la petite fortune qui gisait sur le comptoir, se préparait-il à arroser ses actes.
Elle serait bien passée là, dans son dos, tout près de lui, sans lui décocher un regard en le méprisant, mais c'est lui qui se déplaça.
Mahaud le laissa s'approcher comme un gosse pris en faute.
Jeune femme tout juste sortie de son enfance volée, elle n'aurait pu dire ce qu'elle attendait exactement, elle n'en savait sans doute rien à ce moment là.
Le visage fermé, le regard droit et dur, aussi dur que ses iris clairs puissent être, elle le laissa s'approcher encore.
Aurait-il sorti quelque chose qui aurait pu vaguement ressembler à des excuses, aurait-il juste essayé, peut-être n'aurait-elle pas réagi de la sorte.
Au son de sa voix, ce fut comme une sorte de réflexe.
Le regard figé dans le sien, la main se leva et frappa. Même pas d'élan, pas de préméditation, rien, juste un réflexe.
La gifle fut nette, sans bavure. Elle n'avait pas baissé les yeux et se tenait aussi droite qu'un piquet de tente. Le silence qui régnait en augmenta l'effet sans doute. Qu'importe ce qui allait se passer, qu'importe qu'il eût la honte de sa vie, il n'avait que ce qu'il méritait.
D'un ton glacial, le laissant seul avec la marque de ses doigts sur la joue, elle ne prononça que quelques mots :
je vais me changer.
Elle aurait pu dire, que c'était pour ne pas les abîmer, ou parce que ce n'était pas du tout confortable pour voyager, mais elle se tut et tourna les talons puis regagna la chambre, un peu tremblante malgré tout.
Ce qui est fait est fait, on ne revient pas en arrière.