Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, ..., 13, 14, 15   >   >>

[RP ouvert] Nivernaise cherche A... Ou le voyage initiatique

Williamss
Plus elle approchait, plus ses lèvres s'avançaient avec elle et ses charbons à lui décrochaient, hypnotisés par ce souvenir, du goût qu'il y avait trouvé.
Serait il différent s'il était offert plutôt que volé?

Leurs deux mains déjà réunies, avaient rejoint son torse, dernier rempart séparant leurs deux corps. A la différence de la veille, aucune pression dans un sens ou un autre pour se dégager.

Oser s'avancer? Non, pas tout de suite... observer l'oiseau atterrir en douceur, trouver le signe qui lui permette.

Sentir son souffle s’accélérer, sa gorge se serrer alors qu'on essaye d'avaler sa salive, affreux comme certaines secondes peuvent vous paraître si longues...

_________________
Mahaud.
Il était beau et aurait pu sentir le sable chaud...

Ce qui est sûr c'est qu'elle aurait pu. Aurait-elle dû ? C'est une autre question.
Les océans de la blondinette étaient devenus buvards, absorbaient les braises de Gilly sans pour autant les éteindre.
Leurs mains s'étaient rejointes sur le torse de Williams. Elle aurait sans doute pu entendre son cœur, si le sien n'avait fait autant de bruit.
La peur... La peur de ce qui s'annonçait à cet instant, leurs visages si proches, la peur de ce vrai premier baiser.
Elle aurait pu, faire ce tout petit mouvement vers ses lèvres, relever le visage vers le sien. Mais quand on est une jeune oie blanche, on ne sait pas tout ça.
Dans sa timidité, la blondinette ferma les yeux.

Le souffle coupé, Mahaud sentait sur son front battre sa veine, aussi vite que son coeur. Maudite veine qui trahissait ses émotions aussi facilement que le rose à ses joues, tant la suite était inévitable.
Williamss
Cette petite veine, Gilly avait déjà eu l'occasion de la remarquer, son teint qui rosissait en même temps, ne faisait qu'en intensifier la visibilité. Énervement, stresse ou même gêne, n'était qu'une poignée des facteurs, qui alimentaient cette symbiose avec la jeune femme. Ce fut avec léger soulagement qu'il accueillit cette nouvelle démonstration.

Quand ses yeux se fermèrent en guise d’acquiescement, retenant son dernier souffle, Williamss s'était penché vers elle, sans pouvoir s'abstenir de la regarder.

Ses lèvres avaient tout d'abord happé les siennes, lentement, tendrement, avant de s'écarter à peine, débloquer sa respiration et revenir, œuvrer avec plus d’insistance.
Progressivement, leurs bouches s'étaient trouvées, adaptées pour s'épouser parfaitement dans un élan de passion.
Visiblement, la blondinette avait bien vite appris à danser, leurs langues se rencontrant dans un tourbillon sensuel et pressé.

Le goût n'avait pas bien grande différence à vrai dire... Mais la sensation qui accompagnait le premier vrai baiser n'avait rien de comparable au plat de celui vilement arraché.

_________________
Williamss
Ces deux derniers jours de trajet les avaient comme légèrement ébranlé, dirons nous, alors leur choix s'était bien vite imposé en se retournant chercher le gîte.
Nos nouveaux "tourtereaux", s'il était possible que l'union d'une oie et d'un loup puisse ressemble à ça, resteraient quelques jours ici pour se remettre...

Coup de chance ou pas... Gilly avait une promesse à honorer et il allait s'y tenir!
A son dernier passage, il avait promis à la Bertille d'honorer son lit, et bien que prévenu de la réputation redoutable du lieu pour vous attacher à la région, l'occasion étant, sa fierté lui induisait l'idée, que ses motivations seraient bien suffisantes pour s'en dépêtrer...

hannn! mais oui que j'vous explique! j'vous vois avec vos gros yeux et vos sabots...
La Bertille, c'était une sorte de religieuse, pas une nonne, non... mais diaconesse qu'elle se disait! Parfaitement du genre à distribuer ses miches aux pauvres à la sortie de la messe, étalant parfois même sa générosité aux plus riches dans son élan...
Mais bon, toujours était il que cette brave dame tenait une sorte de chambre d’hôte avec vu imprenable sur cette mer de Manche.

En plus, c'était pas loin...
C'est vrai que notre couple fut accueilli à bras ouvert, l'addition serait pour plus tard... Pour les nécessiteux qu'elle dirait!
Avec la Bertille donc, la question ne s'était pas posée.
Monsieur, madame?
Ah damoiselle!
Deux chambres pour nos amoureux...

La grimace de Williamss ne put rien y changer.

Ainsi commença leur séjour à Bertincourt, la propriétaire de ce petit paradis ne perdant pas une occasion pour profiter d'avoir un homme à la maison.
Faudrait fendre du bois, faudrait aller m'chercher d'l'eau, faudrait porter mes étoffes aux marché... Tyrannisé, le pauvre will s'était caché quand il avait entendu le mot moisson.
Faudrait voir à pas trop pousser surtout. Lui, s'était le client ici quand même!
Enfin, la cohabitation semblait bien arriver à se faire et en surface, les jours s'écoulaient tranquillement...

_________________
Le_comte_dutrouperdu
En surface seulement car en sous sol, le Comte bouillait d'impatience...
Dès le lendemain, la moitié de bonne soeur, voyant bien le petit manège qui se jouait entre ses deux là, avait encouragé, non plutôt lobotomisé, la jeune femme la poussant à élire domicile au couvent pour une retraite de quelques jours.

Non mais d'quoi elle se mêlait cette mégère? Depuis quand le Comte devait il se marier pour consommer?
Pourtant, il n'avait pas bronché plus que ça, laissant ce qui devait se faire, être fait...
Mais à présent, privé d’anesthésiant, plus rien ne pourrait l’empêcher de reprendre le contrôle sur lui même.
L'affaire ne fut pas bien compliquée, la grenouille de bénitier ayant généralement de bonnes cuisses, ses sombres pensées avaient vite pu se deviner au fond de ses ébènes, quand il regardait la vieille fille se pencher...
Charité, qu'il te la ferait crier si... grrrrrr

Mais il n'y toucherait point, bien que fort tentant, le maraud, plus intelligent qu'il n'en avait l'air, savait tirer conclusion de ses erreurs.
La blondinette tenait le brun, le brun le tenait lui, donc lui devait tout logiquement tenir la blondinette pour que la boucle soit bouclée.
Mais pour ça, il lui faudrait tirer doucement sur les ficelles en coulisse, pour guider les choses en son sens et parvenir à amadouer sa blondinette


Sa Mahaud... Son précieux... Sa meute... décidément, avec l'age, le loup devenait de plus en plus dominant et possessif, mais avec cela plus vulnérable aussi... chaque maillon de son monde, venant s'accrocher aux autres comme un nouveau point faible à surveiller.

Alors il avait laissé filer le temps, rongeant son frein la journée, aux profits du gracieux mais un peu feignant Williamss, pour au soir venu, se faufiler dans l'ombre des ruelles proches du port,où il allait se saouler dans les pires bouges qu'il soit.
Là bas, il y retrouvait l'ambiance chaude et malfaisante des bas quartiers. Ici, les filles de joie venaient s'offrir aux marins trop longtemps restaient en mer et l'alcool déferlait comme un jour de tempête, les vagues sur la jetée.
Pour quelques piécettes, les plaisirs et désirs les plus fous se monnayaient sous la table. En ces lieux,où le vice était patron, la luxure sa cavalière, la mort régnait en matriarche, planant à chaque coin de rue, se trouvant d'un simple regard...

Oh, le Comte n'était pas là pour ces putains généreuses en chaudes pisses qu'il connaissait pourtant si bien. Et d'une bonne claque sur la croupe, il les envoyait lui rechercher à boire, quand à sa table, elles venaient dandiner sous son nez.
L'atmosphère était sienne, et il s'y plaisait tout simplement.
Immergé dans son élément, l'homme venait juste se ressourcer, réfléchir, restant assis pendant des heures à écouter, observer autour de lui.
Dans le fond de cette salle, on aurait dit un loup tapi au fond du bois, attendant patiemment son petit chaperon rouge, prêt à le dévorer...

_________________

(PJ masqué, incarnant son côté obscur)
Mahaud.
Les jours s'étaient succédés, les nuits aussi, en repos et prières, en aides diverses et variées au jardin du couvent, mais elles s'étaient avérées bien longues pour notre oie blanche qui ne rêvait plus qu'à son loup.
Si bien qu'elle avait pris la décision de sortir de ce petit coin de paix un peu plus tôt que prévu et s'était empressée de rejoindre l'homme de des pensées à leur gîte, lorsque le soir fut venu.

Chemin faisant, elle souriait en repensant à la grimace de Williams lorsque sa fameuse Bertille les avait conduits à des chambres séparées. Il s'imaginait quoi hein, que la blondinette allait de métamorphoser en docile petite concubine et partager la couche d'un homme comme ça, aussi vite ? Héhé ! C'était mal la connaître ! Et puis qu'aurait pensé son vieil oncle hein ? Lui ... Oh, que du bien sans doute à bien y réfléchir... Quoique... Le vieillard n'était pas prêt à laisser l'oiseau quitter le nid !

Et puis faute de loup à la tanière, elle s'était mise à sa recherche en écumant les tavernes, jusqu'à ce qu'elle le retrouve enfin dans un bouge sans nom, dans ce quartier où elle avait même hésité à mettre les pieds tant la faune était glauque.
Son sourire heureux fut de courte durée quand son regard de posa sur celui qui avait pris les traits de "son" Will. Tapi au fond de la taverne, il ne l'avait sans doute même pas aperçue...
Une main sur la poignée, l'autre resserrant par réflexe son châle autour de ses épaules, écarlate sous les regards vicieux de la clientèle égrillarde, Mahaud s'apprêtait à ressortir. Si c'était pour ça, autant retourner au gîte et bien fermer la porte de sa chambre surtout !
Le_comte_dutrouperdu
Oui il observait, alors comment aurait il pu rater son entrée?
La surprise était de taille, mais il n'était pas encore assez saoul pour ne plus réaliser.
Le comte s'était rapidement levé, pour se diriger droit vers sa blondinette. Qu'elle idée avait elle eu de venir le chercher ici?
Surement sur le chemin du retour, il en serait ravi, mais pour l'heure, toute son attention s'était focalisée sur ces deux marins qui avaient eux aussi repéré la mignonne.

Le bourguignon pressa le pas, bousculant au passage l'une des serveuses venue essayer de le faire changer d'avis sur ce qu'elle avait pris pour un départ


Pousses toi donc! Avait il vite grogné, agacé de cet obstacle supplémentaire.
Il n'avait pas besoin de ça, la distance le séparant encore de la jeune femme trop important, comparé à cette menace qu'elle ne voyait pas s'avancer en douce.
Jamais il n'y serait le premier... L'instinct n'était plus à la chasse...

_________________

(PJ masqué, incarnant son côté obscur)
deux marins trop saouls, incarné par Williamss
Assis à la table juste à côté de l'entrée, deux matelots vidaient choppe après choppe et commençaient à être déjà bien assez saoul pour ne plus avoir de retenu.

Houla, regarde moi donc que p'tit lot qui vient d'arriver! Hips...

Hmmmm mais c'est qu'au sent l'frais à plein nez...

Et ça a l'air tout seul en plus!

Ça doit hips r'chercher la compagnie....


En ricanant, les deux s'étaient levés, lorgnant la Mahaud en s'en approchant par le côté.
le premier à sa hauteur avait aussitôt passé le bras à sa taille, la tirant vers lui, rapidement rejoint par son compère.
En mer depuis trop longtemps,les deux hommes sentaient la transpiration et la crasse.

V'la t'y pas hips, qu'les sirènes sortent la nuit maintenant
Mahaud.
La porte refusait de s'ouvrir. Et pour cause, une main était venue se plaquer à hauteur du visage de Mahaud et une autre à sa gauche. En moins de temps qu'il n'en fallut un bras s'était enroulé autour de sa taille... Deux figures rougeaudes devant la sienne, notre pauvre blondinette n'en menait pas large, et bien qu'elle y mît toute sa force pour de dégager de ce piège elle espérait que la silhouette qui fonçait droit vers elle arriverait assez tôt pour la sortir de là... Faut croire qu'elle avait le chic pour se fourrer dans le pétrin jusqu'au cou !
Bien sûr ce qui devait arriver ... Arriva.
Une main bien trop baladeuse et une figure bien trop proche de la sienne...
La gifle partit. Une belle, bien forte. Elle avait la main leste Mahaud !


Lâchez-moi !!!

Et comme un appel à l'aide ....

Wiiiiill !!!
Le_comte_dutrouperdu
Fallait bien le croire oui... comment une oie blanche pouvait venir se promener ici et se l'imaginer autrement...
Jetez un bout de bidoche au milieu d'une cage aux fauves et vous verrez bien combien de temps il tient!

Cette gifle n'avait surement rien arrangé, mais le loup l'avait vu s'écraser avec la plus grande satisfaction.
Les nonnettes n'auraient pas raison de la vivacité de sa louve...

L'agitation à l'entrée ne semblait choquer personne, l'ambiance bruyante couvrant à peu près tout, les conversations continuaient comme si de rien n'était.
Celui qui s'était fait calotter, avait resserré son bras sur Mahaud, la soulevant pour l’entraîner alors que son complice lui ouvrait déjà la porte qu'il bloquait jusqu'alors.

La sortie allait être plus rapide que prévue, mais au moins, ils éviteraient que ça dégénère en baston générale.
Avec l'élan, le Comte s'enquilla dans l'homme qui tenait sa blondinette, les poussant dehors sous le nez du second lascar leur tenant la porte presque avec courtoisie.

Pas la peine de discuter, l'heure était à agir et ça, notre prédateur savait le faire...
La dague serait plus pratique que l'épée pour venir mordre ce dos qu'il bousculait devant lui.

_________________

(PJ masqué, incarnant son côté obscur)
Mahaud.
Ce n'était plus le moment de rigoler, là. Les deux costauds avaient sans doute des idées bien précises sur leur programme du soir, qui n'était pas du tout du tout au goût de la blondinette ! Elle s'efforçait de se dégager mais navire une fois vainement, quel poids avait-elle face à ces deux brutes avinées ?
Alors, qu'importe, si le Comte avait le regard plus noir encore, qu'importe si elle ne lui faisait guère confiance... Derrière lui, c'était Williams et lui, n'était là que pour l'aider.
Ses océans paniqués ne le quittaient plus...
Le premier de ces matelot, incarné par Williamss
,était breton jusqu'au mégot...

Même pas deux secondes, et c'est tout une vie qui avait basculé.
Il était là, tranquillement en train de chahuter cette petite qu'ils allaient croquer. Quand soudain, le matelot n'avait plus rien compris, ni même vu venir.
Propulsé en avant,il s'était fait mettre dehors, ni plus ni moins, et la drôlesse avec lui par la même occasion.
La charge avait été propre, juste assez autoritaire pour qu'on ne puisse pas s'y refuser.
Puis, une douleur vive l'avait piqué d'un seul coup au niveau des reins, lui faisant relâcher la blonde en douceur.
La souffrance s'était allongée, le mal suivant son système nerveux pour se rependre à tout son corps, lui arracher ce cri qu'il ne pourrait sortir. En parfaite synchronisation, une main était venue se poser sur sa bouche, le condamnant au silence.
L'agonie ne serait pas bien longue, l'organisme bien fait, s'abandonnait déjà à l'inconscience pour tout abréger...
Le_comte_dutrouperdu
Sa lame avait percée comme dans du beurre, d'un geste sec et précis. Une légère rotation du poignet, pour finir de saccager tout ça et le breton s'était laisser aller dans ses bras, libérant la blondinette au regard affolé.
La noirceur de ses yeux vint s'y refléter alors qu'à ses pieds, le comte relâchait le cadavre du pauvre fou venu marcher sur ses plates-bandes.
Surement aurait il pu mieux faire comme présent pour leurs retrouvailles, mais dans l'improvisation, il n'avait pas trouvé mieux...

La surprise lui avait permis de réduire le nombre, mais les quelques secondes gagnées ne laisseraient sûrement pas la cavalerie sans réaction.
Immédiatement, Gilly avait rejoint Mahaud, enjambant le mort qui les séparait. Appuyée contre lui, entre ses bras protecteurs, il l'avait fait reculer de quelques pas, comme si maintenant qu'il était là, cela suffisait à la mettre à l'abri.
Ces lèvres, qu'il avait tant attendu, devraient encore patienter et se contenter de ce simple coup d'oeil avant qu'il ne leur tourne le dos pour faire face à la suite.

_________________

(PJ masqué, incarnant son côté obscur)
Mahaud.
Mahaud n'aurait pas pu le jurer mais quelque chose dans le regard déterminé de Gilly le lui avait soufflé, tout ça ne mènerait à rien de bon... Quand le bras du Breton la relâcha elle fit quelques paséo arrière juste assez pour s'éloigner suffisamment de l'homme, tandis que sous ses yeux la main du Comte le réduisait au silence pendant que la vie le quittait.

Le poing serré sur la bouche, la jeune femme considérait avec effroi son second cadavre, sa fichue veine palpitant sur son front... Celui-ci, elle ne resterait pas le regarder froidement brûler dans les flammes de son cabanon de chasse. Loin d'être sotte quand même, notre oie à l'abri des bras protecteurs de son loup, savait que ce n'était pas terminé, l'acolyte allait arriver...
Williams se tourna vers la porte, prêt à en découdre. Le cœur de Mahaud s'affola... Ce ne serait pas la même histoire...
Elle recula vers la sortie de la rue en le tirant par la manche.
Sa voix tremblait quand elle lui souffla :


Venez... Ils ne sauront pas nous reconnaître demain... Vite ! Partons d'ici !

Elle avait certainement raison, tout ce petit monde était bien trop soûl pour les avoir étudiés de près et ne s'était même sans doute rendu compte de rien ... et puis quoi, une bagarre de rue entre marins ivres, est-ce que ça n'arrivait pas tout le temps sans que personne n'y prenne garde ?
Mais il fallait faire vite...
Williamss
La femme et sa raison... On pourra faire ou dire ce que l'on veut, mais quoi qu'il arrive, la gente féminine sera toujours plus raisonnable que son équivalent masculin.

Bien sur qu'ils devaient fuir et vite! Mais la fierté du Comte le lui permettrait elle?

Sûr que non, le mot ne faisant pas parti de son vocabulaire. Pourtant, l'homme reculait sans résistance, entraîné par sa blondinette vers l'angle de la rue.

Il lui fallait rapprendre à penser à deux. Penser à la sécurité de Mahaud avant son orgueil de mâle déplacé. Ça, le Comte n'en serait certainement pas capable, mais heureusement pour eux, la bête n'était pas seule au commande...

Le visage de Williamss se tourna rapidement vers la jeune femme alors qu'à la porte, le second de ces matelots, surement corse dans toute sa peau, apparaissait déjà.


Cours! Cria t il en lui attrapant la main.
Gilly n'avait pas décidé de fuir, mais de protéger sa compagne,par la plus sure des solutions...

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, ..., 13, 14, 15   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2025
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)