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[RP ouvert] Nivernaise cherche A... Ou le voyage initiatique

Mahaud.
Le second marin n'aura même pas eu le temps de voir encore une fois le visage de Mahaud. À peine sa main prise dans celle de Gilly qu'elle avait obéi, et vite !
Forcément, la flaque de sang qui s'était répandue sous le cadavre avait dû donner l'alerte.
Le couple n'avait pas attendu et ne s'était pas arrêté non plus aux cris et vociférations ivres qui provenaient de la ruelle, bien loin derrière eux déjà.
Le claquement de leurs bottes résonnait de rues désertes en rues sombres, où seul leur souffle y faisait écho.
Et puis dans une de ces ruelles sans éclairage, à la première porte cochère, la blondinette essoufflée s'engouffra, entraînant Williams avec elle. Sans un mot, sans un bruit, en retenant leur souffle, ils écoutèrent... Plus rien... Plus aucun son ne leur provenait, juste le silence presque effrayant de la nuit.

Enfin Mahaud prit le temps de regarder Gilly. Dans un murmure à peine audible elle parvint à lui glisser entre deux respirations essoufflées :


Vous êtes fou ! Pourquoi l'avoir tué ?? Le menacer aurait suffi !

Bien sûr, elle aurait pu ajouter qu'il lui avait tant manqué, qu'elle était heureuse de l'avoir retrouvé, mais ça, Williams pouvait le lire dans les yeux de sa blondinette, et ... Sur la veine de son front aussi...
Williamss
Pourquoi l'avoir tué ??
...Ben pourquoi pas? Aurait pu être sa réponse spontanée.

La question, il ne se l'était même pas posée à vrai dire.
Cela lui avait semblé évident sur le moment, l'homme avait empiété sur son territoire et la sanction avait été immédiate, la loi de la nature étant bien souvent impitoyable...
Mais amenée par Mahaud, l'interrogation l'avait tout de même laissé une seconde hésitant.

Comment expliquer ce qu'il avait ressenti quand il l'avait vu entre ces deux vilains?
Jaloux? Oh oui, le sang lui en était monté à la tête de voir un autre homme poser les mains sur sa blonde!
Furieux? Certainement, de la savoir en danger et ressentir cette frayeur qui pouvait l'envahir...
Peur? C'était à coup sûr le pire! Peur pour elle, peur qu'il lui arrive quelque chose, peur de la perdre...


J'ai.. eu peur pour vous...

Gilly s'était tourné dos à la ruelle, rapproché au plus près de la jeune femme, comme pour les dissimuler dans ce recoin sombre.
Bien sur l'attention était de rigueur, mais le calme revenu autour d'eux, laissé supposer que le pire était passé.
Ses océans étaient repassés au calme, berçant lentement l'encre qui s'y avançait, remplaçant leurs mots tous trop insignifiants pour l'instant.


Sa main sur laquelle il s'appuyait jusqu'alors, quitta le mur pour se retrouver à la taille de sa blondinette, Williamss se redressant légèrement face à elle.
Peu lui importait cette vie qu'il venait de prendre. Pour elle, il en offrirait autant que la faucheuse en réclamerait. Tout simplement, il lui sourit...

_________________
Mahaud.
Peur ? Pour moi ? ... Williams... Je n'avais pas peur , vous étiez là ...

Oubliée la terreur qu'elle avait ressentie quand cet homme l'avait emmenée, oubliée l'horreur de ne pouvoir retirer ces mains étrangères sur elle, oublié ce cadavre qui gisait devant la taverne... l'oie blanche avait retrouvé la protection des bras de son loup.

Les océans tanguaient, se troublaient, chaviraient dans ces ébènes qui se rapprochaient et y jetaient l'ancre pour ne plus les quitter ... Leurs lèvres étaient si proches qu'un plume d'oie n'aurait pu s'y glisser...
La lune en croissant bien dessiné les éclairait à peine, juste assez pour que Mahaud réponde au sourire du brun par un sourire attendri, avant de murmurer contre ses lèvres, tandis que sa main remontait le long du bras de Gilly jusqu'à sa joue...


Je trouvais le temps si long sans vous ...
Williamss
Williamss n'avait rien trouvé à rajouter, son souffle se mêlant au sien avant de répondre par un baiser passionné.
Le goût sur ses lèvres était resté le même, rien n'aurait pu le lui faire oublier, et comme rassurant sa main sur sa hanche, il pressa tendrement sa blondinette contre lui.
Tout comme leurs bouches, leurs deux corps se retrouvaient également, se reconnaissant, s'appelant silencieusement.
L'embrassade devenait étreinte amoureuse, Gilly se laissant emporter par son désir, que la privation n'avait fait qu'intensifier!


Viens, rentrons.

Plus de vouvoiement, plus de retenu, juste une invitation lancée sur les lèvres de sa compagne...
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Aloxe_corton

Les mois avaient succédé aux semaines, qui avaient elles-mêmes succédé aux journées sans fin... mais il touchait désormais au but.

Aloxe Corton, qu'on nommait plus communément Aloxe, quoique ses amis l'appelaient Al,... bien que farfouillant dans sa mémoire, il ne se souvenait pas avoir eu quelconque ami... était connu de ses ennemis par le plus simple des pseudonymes... A !

Mais il s'égarait lui semblait-il !

Aloxe donc, était confortablement installé à l'ombre d'une boutique, se curant frénétiquement les ongles de la main gauche à l'aide d'une dague que maniait avec dextérité sa main droite... rien que de plus commun me direz vous !

Ce qui l'était beaucoup moins... de commun, c'était le sinistre sourire qu'affichait à présent son visage alors qu'il observait au loin le couple enlacé qui, tellement à leurs échanges salivaires, n'avaient pas même détecté sa présence.


Profitez mes tourtereaux, profitez... le bonheur est de si courte durée... susurra-t-il pour lui seul...
Mahaud.
Oui...

Rentrer. Comme rentrer à la maison, rentrer chez soi... L'invitation était si belle... En souriant, Mahaud prit la main de Williams. Rentrer, n'importe où, pourvu que ce soit avec lui, pourvu que ce soit à l'abri de tout, pourvu qu'ils se retrouvent enfin.

Et puis, à peine un pied franchi hors de l’encoignure de la porte, elle se figea.
Le sixième sens féminin tout le monde connaît, non ?
Les sens, les autres, en alerte, elle ne bougea plus et stoppa sa respiration.

Attend... Ecoute...

Et puis les secondes s’égrenèrent, sans que rien ne bouge.
Inquiète quand même, elle emboîta le pas à son loup, aux aguets malgré tout... Quelque chose rodait, elle ne savait pas quoi encore, mais restait sur ses gardes.
Et puis, elle avait son Williams.
Williamss
Il s'était figé silencieux et avait scruté dans toutes les directions.
Partout, l'obscurité de la nuit bouchait la vue dans ces petite ruelles étroites, bien loin des grandes avenues éclairées...

Le silence en était presque pesant. Mieux valait il encore être prudent et rentrer discrètement.

Sa blondinette sous le bras, Gilly les avait reconduit chez la Bertille. Durant tout le trajet, plusieurs fois il avait tourné la tête, vérifiant bien qu'ils ne soient pas suivi.

Pas de sixième sens pour lui, mais là bas, dans cette ruelle, il avait bien senti cette odeur infâme qui empestait à plein nez.
La mort n'avait peut être pas fini de faire parler d'elle... Le prédateur resterait sur le guet!

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Aloxe_corton

Mwouais ! L'entreprise s'annonçait plus ardue qu'il n'y paraissait au départ. Les voilà qui décanillaient bras dessus, bras dessous au travers des ruelles bertincourtoises. Les suivre à la trace n'allait guère être aisé, d'autant plus que ces agneaux semblaient sur leurs gardes. Il fallait la jouer finement. Apprendre, observer, patienter, voilà qui n'était pas pour déplaire à notre chasseur, surtout quand la proie était si belle.

Pour la blondinette, je n'aurais su dire... par contre, le balaise à son bras avait flairé quelque chose... ma main à couper... et Dieu sait si je m'y connaissais... (il ne put réprimer un sourire sadique)...

Mortecouille !!! Ils semblaient rendus et à son immense regret, l'escorteur ne comptait pas en rester là car c'est ensemble qu'ils pénétrèrent dans la demeure. Son approche digne de faire pâlir un félin l'amena jusqu'au porche où un furtif coup d'oeil le convainc qu'il n'y avait plus à présent plus close que cette maison.

Il scruta le bâtiment, chercher une issue, une entrée... une faille... mais dans cette obscurité, autant pisser dans un tonneau, l'effet serait identique. Aloxe était trop féru d'Archimède pour ne pas avoir saisi le principe... Il reviendrait... au petit matin... ou plus tard... peu importe, il avait le temps... tout son temps...

Il quitta la ruelle en longeant les masures, se demandant s'il trouverait encore une gueuze à son goût à cette heure avancée...
Mahaud.
Les épaules sous le bras de Williams, comment se sentait Mahaud ?
Protégée ? sans aucun doute. En sécurité ? certainement ! Rassurée ? il en va de soi, pardi.
Pourtant, elle aussi, régulièrement, elle avait regardé derrière, sans rien voir pourtant. Mais elle n'aimait guère cette impression désagréable qu'ils étaient épiés.
Jusqu'à ce qu'ils referment la porte de chez la Bertille derrière eux. Là, oui, elle savait qu'ils ne craignaient plus rien. Ils ? oui ils. Parce que maintenant qu'elle avait conscience que Gilly était prêt à prendre des risques pour elle, elle faisait plus attention encore. Hors de question de le laisser zigouiller à tout va !

Pendant qu'ils montaient les marches, Mahaud devant, Williams sur ses pas, elle réussit à parler, enfin détendue.


Quand partons nous pour Cambrai ?

Ben oui. Parce qu'il ne fallait pas perdre de vue le premier objectif de cette virée artésienne ! le fameux billet mystérieux et toutes les questions auxquelles elle ne trouverait de réponse qu'à Cambrai.

Et puis, arrivée à sa chambre, le brun lui emboîta le pas, tout naturellement. Bien entendu, il était tout à fait hors de question qu'il reste partager son lit ! La blondinette n'était pas fille à coucher, non mais ho.

Elle fila à la fenêtre, qu'elle ouvrit avant d'allumer les chandelles. Un coup d'oeil dans la rue en se penchant au dehors, qu'elle eut bien fait de jeter.
Là-bas, au coin de la ruelle, est-ce que ça ne venait pas de bouger ... ?


Williams ! venez voir !! viiiite !

Mais bien sûr, quand le brun l'eut rejointe, plus rien ne bougeait.
Sans doute une illusion, avec les ombres des arbres...
Mahaud frappa le briquet et alluma les chandelles sur la petite table, avant de se tourner vers Williams en souriant.


Quelle étrange soirée... je pense que nous sommes en sécurité maintenant, non ?
Williamss
Cambrai? Cambrai... Ah mais oui, cambrai!
Avec tout ça, Gilly en aurait presque oubliait l'objectif premier de leur voyage.
Le pépé tout cramoisi qui n'attendait qu'eux pour mourir!
Peut être faudrait il l'y aider si un gros héritage pouvait être à la clé?

Non! Non! Non! Le Comte, sors de ma tête tu n'y es pas invité!


Je pense que nous pouvons être prêt d'ici un ou deux jours.
Quelques courses, un petit parage pour le bourrin et quelques autres bricoles du style que la Bertille l'avait empéché de faire avec ses corvées, et ils seraient fin prêts à reprendre leur chemin vers cette ville aux coutumes si ... intrigantes.

Mais dans l'immédiat, ses préoccupations premières étaient ailleurs, et quand Mahaud l'appela discrètement à la fenêtre, il n'avait pas était si surpris que ça.
Bien sûr, le simple bruit de la lucarne s'ouvrant, avait du faire fuir le rôdeur. Et bien sûr il n'y avait trouvé qu'une rue déserte. Pourtant, plusieurs fois sur le trajet du retour, il lui avait déjà semblait remarquer une ombre qui les suivait.
Jamais bien nette, pour en avoir une certitude, mais suffisament pour s'en persuader.
La dessus, son instinct ne le trompait pour ainsi dire jamais, le couple avait été suivi, il en était certain.


Je ne sais pas...

De retour à la porte, Williamss l'avait verrouillé à double tours, avant d'en bloquer en plus la poignée avec une chaise comme cale.

Fermez la fenêtre je vous prie.
Pour cette nuit, je pense qu'il serait préférable que nous restions à proximité.


La blondinette ne verrait pas le petit sourire en coin de son brun, celui ci le dissimulant dans un dernier coup d'oeil par le carreau.
Les lieux certainement tranquilles pour la nuit, le loup pourrait peut être voir à satisfaire, sa seconde préoccupation...

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Mahaud.
Mais.... Mais ....

Répartie digne d'une réflexion intense n'est-ce pas.
Bouchée bée, la blondinette se rendait compte mais trop tard, que le loup s'était enfermé et bien enfermé, dans la bergerie !


Vous n'allez pas passer la nuit ici n'est-ce pas !?

Même si, de leur unique étreinte elle ne gardait finalement que des souvenirs plus enivrants que révoltants, elle ne s'imaginait pas un instant partager sa chambre avec un homme, fusse-t-il "son" Williams ! Et à bien y regarder, la chambre simplette n'était garnie d'aucun sofa ni fauteuil digne de ce nom. Il semblerait que dans le regard du brun, il n'y avait pas que la chambre qu'il avait dans l'idée de partager !
Alors mi-inquiète mi-offusquée, le chandelier encore à la main, elle le dévisageait, route prête à l'entendre dire que ce n'était que pour un instant, le temps d'être sûr que tout allait bien...
Williamss
Houla!
L'oie blanche avait repris du poil de la bête... Et Gilly en aurait presque explosé de rire, se maîtrisant pour ne laisser passer qu'un sourire amusé.
Enfin, pour l'heure, il semblerait qu'il doive remettre à plus tard l'idée de se glisser entre ces draps tant convoités.
La regardant intensément, tout son désir se reflétant à la lueur des bougies, l'homme recula jusqu'au mur bordant la fenêtre ou il s'appuya.
Invisible de l'extérieur, lui pourrait voir tout ce qui se traficotait à l'extérieur..
.

Schutttt
Bonne nuit...

Murmura t il, sa tête se tournant pour prendre son angle d'observation.
Oh! Il ne passerait surement pas la nuit ainsi, le repos nécessaire pour la journée du lendemain.
Mais suffisamment pour être certains qu'ils pouvaient dormir en toute sécurité.
Si seulement la blanche avait été avec eux, plutôt qu'a gambader dans la nature où était sa place. Les choses auraient été bien plus faciles!

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Mahaud.
Fort bien... Il veillerait donc sur eux... Quel homme merveilleux il était ce Gilly...
Mahaud lui tourna le dos par pudeur le temps de retirer tout ce qu'elle ne gardait pas pour la nuit : jupe et jupon, chemisier et bas. Le temps d'enfiler rapidement sa chemise de nuit de coton blanc épais qui la couvrait jusqu'aux genoux et elle se glissa sous l'édredon léger, en toute confiance.

Mais ... Mais la nuit serait longue.
Williamss
Impossible de mentir, ses yeux n'étaient pas sur la ruelle quand elle se changea. Et rien que de dos, le voyeur en avait pour son sacrifice...

Puis deux bonnes heures, il s'était contenté de fixer la ruelle, l’entendant se tourner régulièrement au début, puis lentement s'apaiser pour trouver le sommeil ou du moins s'en rapprocher.

La nuit avancée, et si leur poursuivant avait dû se manifester, cela serait surement déjà fait maintenant.
Ainsi s'était il laissé aller à la contempler. Allongée, immobile, la simple lumière de la lune traversant le verre, suffisant à deviner ses formes, sa blondinette semblait si paisible ainsi.
Personne, il ne laisserait personne en être autrement!

Doucement il s'accroupit, s'efforçant de faire le moins de bruit possible et ferma le yeux une fois le sol atteint.
En effet, la nuit allait être longue...

_________________
Mahaud.
Un bruit peut-être ou au contraire le silence profond de la nuit ?
Mahaud se réveilla au milieu de la nuit, alors que l'obscurité régnait en maître. Une fois sa vue accoutumée à la faible clarté de la lune, elle se leva, faisant légèrement grincer le plancher de chêne, et se dirigea vers ce qu'elle savait être le souffle endormi du brun.
Après s'être accroupie et l'avoir observé longuement avec tendresse elle hésita, puis se releva et se retourna, puis finalement s'accroupit de nouveau et délicatement, posa la main sur son épaule, avant de déposer un baiser sur sa tempe.


Williams, je vous en prie, venez... Venez dormir... Le lit n'est pas large mais il y a la place pour deux...

Il ne serait pas dit que Mahaud de Nevers n'avait pas d'humanité en elle . Laisser dormir sur le sol celui qui venait de la sauver... C'était quand même indigne. Et puis ... Et puis elle avait bien aimé, tout à l'heure, dans cette porte cochère, sentir les mains de Gilly remonter au-dessus de sa taille, elle ne les avait pas arrêtées...... Non, certes, il ne méritait pas ça. Reste à savoir jusqu'où elle serait prête à être généreuse...
Dormir, avait-elle dit...

Il semblerait qu'il n'y ait pas qu'en maniement du bâton que notre jeune oie blanche ait des cours à prendre ...
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