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[RP ouvert] Nivernaise cherche A... Ou le voyage initiatique

Williamss
N'avez vous encore jamais ressenti, lors d'un réveil traînant ou d'une petite sieste relaxante, ce moment entre rêve et réalité, où il vous semble être conscient que vous dormez?
C'était ainsi qu'elle l'avait surpris. Peut être était il resté une heure comme ça, peut être cinq minutes. Pour lui, il lui avait semblé juste cligner des yeux et comme par magie, la retrouver à ses côté quand il les avait rouvert.

L'esprit encore embrumé par ses songes, Gilly se redressa, essayant d'analyser la proposition.

...Dormir....Lit...
Il se leva, s'aidant du mur contre lequel il s'appuyait


Merci...
Le timbre de sa voix avait cette résonance caractéristique de celui qui moitié somnolait.

Après sa blondinette, il s'approcha de la couche, la laissant d'abord choisir son côté du lit, pour s’asseoir sur l'autre.
Machinalement, il avait retiré d'abord ses bottes, puis sa chemise et enfin ses braies, pour se retrouver dans le plus simple apparat.
L'homme n'avait pour une fois, pas pensé à mal en s’exécutant. Simple réflexe et habitude de dormir ainsi...

Enfin, à côté d'elle, il s'était allongé. Son bras par dessus elle, la serrant contre lui, il s'était tortillé deux ou trois fois pour trouver sa place.
Qui sait, la chaleur des draps allait peut être lui remettre les idées en places...

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Mahaud.
L'aube les avait trouvés sagement enlacés, bien rangés l'un contre l'autre, le dos de Mahaud épousant le ventre de Williams, dont le bras la retenait encore contre lui.
Le sommeil avait dû les prendre très vite et très fort, ils n'avaient pas bougé de la nuit.

Tournée vers la fenêtre, la blondinette resta encore immobile, le regard observant le coin de ciel déjà bleu. La journée serait belle.
Elle profitait de ce doux moment du réveil où l'on est si bien, où rien ne vous atteint, où tout est encore cotonneux et où vous n'avez pas vraiment envie d'en sortir...
Et puis elle finit par s'étirer doucement et laisser l'air rentrer plus fort dans ses poumons.
Dans sa nuque, le souffle du brun changea et son bras se resserra sur elle...
Williamss
Hmmm... la nuit n'avait pas été si mal que ça.
Un léger mouvement contre lui, comme dans son rêve et son bras s'était refermé sur ce qu'il enlaçait.
Cette douce chaleur qui l'entourait, jamais il n'aurait voulu s'en éloigner, refusant ce nouveau jour qui se levait.
Encore dans ses rêvasseries, sa main s'était lentement mise à caresser ce qu'elle recouvrait.
Le tissu était doux au touché et semblait vivre sous ses doigts...
Ses esprits s'éveillant progressivement, Williamss retrouvait avec plaisir le souvenir d'où il avait fini la nuit.

Un oeil qui s’entrouvre sur la chevelure de paille. Large sourire de satisfaction en retrouvant la réalité. Tout ça n'était pas le fruit de son imagination.

Doucement, il s'était étiré à son tour, son corps s'allongeant contre celui de la jeune femme avant de se replacer, profiter encore de ce moment privilégié pour la câliner.
Sur ses cheveux à l'arrière de sa tête, ses lèvres étaient venues se poser et déposer un discret baiser.

Pour sûr, il était bien là avec sa blondinette, comme elle pouvait certainement le sentir contre elle d'ailleurs... Gilly au réveil n'échappait pas à la règle...

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Mahaud.
Un large sourire qu'il ne verrait pas s'était dessiné sur les lèvres de Mahaud en sentant ce doux baiser. L'homme s'était bien réveillé et s'était déjà mis à l'oeuvre, faisant courir ses doigts sur la jeune femme. Le sourire s'estompa quelque peu, laissant place à une vague crainte, qui se confirma en sentant contre ses reins que tout le corps de Gilly était bel et bien réveillé.

Certes, les caresses étaient si douces et agréables, certes elle se sentait si bien contre lui et dans ses bras... Certes elle n'oubliait pas le plaisir qu'elle avait découvert ce soir là dans le verger de l'abbaye... Mais on n'efface pas comme ça juste en clignant des yeux et en se disant que tout ira bien désormais, on n'efface pas trois années de sévices et d'humiliations alors qu'on sort à peine de l'enfance.
Malgré elle, son corps se raidit par réflexe et elle chercha à s'écarter un peu de cette raideur dans son dos.
Se dire que c'était "son" Williams n'y changeait rien, l'appréhension demeurait et la conditionnait. Evidemment, dans leur position il ne pourrait pas y avoir lutte et elle le savait.

En tournant légèrement le visage vers lui, la voix encore endormie, elle lui susurra :


Bonjour Will... Avez-vous bien dormi ? La journée sera belle, et ... j'ai mille choses à faire...

Peut-être bien, se disait-elle, que lui aussi !
Williamss
Des choses à faire... Oh, il en aurait bien trouvé un million s'il n'avait pas eu cette envie ravageuse de toute volonté qui l'encourageait à traînasser encore au lit...

Le parfum de la blonde l’enivrait, et son seul désir était de s'en saouler, inspirant profondément, le nez encore blottit contre son crane.

Elle eut beau se décaler légèrement, on aurait dit que le corps de l'homme compensait par automatisme ce vide qui aurait pu se créer.


Très bien...

Doucement, sa bouche avait glissé dans sa coiffure, se rapprochant de sa joue qui venait vers elle, comme cherchant une compagne, pour bien commencer la journée.

L'attirance était trop forte... et déjà sa main longeait son épaule, pour descendre sur son bras dans une lente caresse au contact sensuel.


Des choses... je suis sûr qu'il y en aurait plein... mais...

Ses lèvres s'étaient écrasées sur sa peau, la croquant avec gourmandise et coupant court au "mais".
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Mahaud.
Comment peut-on lutter contre les réactions de son propre corps ?

L'esprit avait beau faire, les baisers de Williams étaient les plus forts, encore une fois, et Mahaud sentit que le combat serait difficile à tenir, il semblait presque certain qu'elle céderait bien plus tôt que la première fois.
Sans doute parce que son cerveau était encore emmêlé dans le coton de son réveil...
Sa main libre était venue se poser sur la joue du brun, à présent à sa portée.

D'une voix étouffée, elle reprit le dernier son qui lui était parvenu...


Mais ...?
Williamss
Mais j'en vois une qui...


Sa bouche étaient restée à frôler la joue de Mahaud, alors qu'il s'était redressé pour s'avancer d'avantage.
Comment aurait il pu résister à l'envie de l'embrasser plus encore...
Avec délicatesse, il avait pris possession de ses lèvres. C'était d'ailleurs un peu, comme si la main de la blondinette l'y avait volontairement conduit, l'encourageant à son approche.

Les doigts de Williamss avaient caressé tout son bras, pour atterrir sur le ventre de la mignonne, qu'ils pressaient affectueusement vers lui.
Peut être pourrait il lui faire ici découvrir, que le plaisir ne se donnait pas forcément de force...


...me semblerait tout à fait appropriée...
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Mahaud.
Qui lui jetterait la pierre ?

Les lèvres de Williams qui l'avaient déjà conquise depuis longtemps avaient dompté sa bouche, et entre ses mains expertes qui la cherchaient, l'attiraient vers lui, son corps se rendait.

Ne s'était-elle pas promis, d'obéir, de ne plus le fâcher, de ne plus provoquer la colère du Comte, pour ne pas perdre son Williams ? Ce matin, elle n'éprouverait peut-être pas trop de difficulté à la tenir, cette promesse...
Lentement, sous les caresses sensuelles, les défenses de Mahaud ne tarderaient pas à tomber, lentement, mais sûrement. Qui aurait pu résister...

Au clocher tout proche, l'angélus du matin sonna.
Pour une fois, la blondinette ne courrait pas à la mairie voir les premiers affichages d'emplois... Et tout compte fait, elle s'en moquait.

Ses lèvres abandonnées à celles du brun, elle avait encore à apprendre quelques leçons.
Que le plaisir n'est pas une maladie, et que le désir n'a rien de honteux. La route était encore longue, encore plus à sa sortie du couvent où elle avait été bien instruite, mais elle avait à présent un bon professeur.
Il lui fallait aussi apprendre la confiance, et aussi... aussi apprendre à ne plus craindre le corps de l'autre, ni même son propre corps, apprendre à l'écouter, à se laisser guider, sans cette appréhension qui sourdait malgré tout et la faisait se raidir instinctivement...

Sa bouche occupée à leur baiser, elle ne répondit pas. Toute parole, même venue d'une jeune oie blanche, aurait été stupide en cet instant.
Williamss
La leçon fut des plus douces qu'il soit possible d'être.
Williamss redécouvrait son corps comme s'il s'agissait de la première fois.
La tendresse s'était substituée à la force, les caresses à la contrainte et la lenteur à l'empressement.

Rapidement, la chemise de nuit avait été un obstacle, dont ensemble, ils s'étaient débarrassés, laissant leurs deux corps nus l'un contre l'autre se retrouver enfin...
Le temps s'était stoppé autour d'eux, leur étreinte s'éternisant dans un rythme nonchalant, respectueux, amoureux...
A plusieurs reprises, la danse avait changé, les danseurs modifiant leurs pas au grès de leurs désirs, pour terminer sur un final digne des plus grandes chorégraphies.
Jamais il n'aurait pu rêver meilleur petit déjeuner au lit...

Les cloches avaient déjà depuis longtemps sonné les dix coups, quand les deux amants se séparèrent enfin, quittant la couette encore brûlante de leurs ébats.
Il y avait bien longtemps que Gilly n'avait pas posé le pieds par terre avec une si bonne lune...
Espérons que rien ne pourrait venir gâcher cette journée si bien attaquée.
Enfin, nous verrons bien! En attendant, c'était avec un sourire radieux que le bourguignon s'était présenté à la table de la Bertille.

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Mahaud.
La leçon fut des plus douces et des plus agréables.

Lentement, avec patience, le loup devenu tendre avait dompté l'oie. Sans crainte aucune, elle s'était dévêtue pour lui, l'avait laissé lui apprendre les caresses et la sensualité.
Gilly était un artiste, et des plus doués. De ses mains et de ses lèvres il avait redessiné chacune de ses formes, avait sculpté chacune de ses courbes. A chaque caresse, le corps de Mahaud avait appris à répondre.
Enfin ivre de désir, elle s'était rendue et s'était offerte à son homme, pour leur plus grand bonheur.

Williams était déjà descendu dans la salle, la laissant seule à sa toilette. Tout ce temps, elle pensa à son vieil oncle. Ô combien il avait raison.
Ses paroles lui étaient revenues, tu verras ma Fleur, le jour où tu trouveras le plaisir et l'amour, tu ne t'en passeras plus.

La leçon était apprise : si le désir est une maladie honteuse, le plaisir en est le remède.
Et le remède pour Mahaud, s'appelle Williams de Gilly.

Et puis, rapidement apprêtée, toilettée, parfumée légèrement de ce lait de jasmin, les cheveux relevés en chignon lâche et vêtue de sa jupe aux reflets violets, elle était descendue à son tour.
Cette fois, pas de brouhaha dans la salle, le calme régnait.
Une personne attentive aurait pu lire dans son regard, que notre jeune fille avait changé. Son regard était plus clair encore, et son sourire confiant. L'oie avait quitté le nid et prenait son envol.

D'un regard circulaire, elle chercha Gilly, croisa le regard d'un client qu'elle n'avait jamais vu encore, attablé dans un coin, qui ne la quittait pas des yeux. En réponse, elle lui sourit ; ce matin, plus rien ne lui faisait peur. Elle était heureuse.
Puis de sa démarche souple, elle rejoignit son loup et retrouva les ébènes où elle ancra ses océans clairs, sans se départir de son sourire de bonheur.

Elle s'assit face à lui et en se penchant légèrement par dessus la table, elle lui souffla :


Je doute que Dame Bertille apprécie que nous partagions la même chambrée...
Williamss
D'une simple petite moue, il fit mine de réfléchir, mais rien n'aurait pu entraver la joie qui l'avait envahi.

La prude n'aura qu'à veiller toute la nuit si elle veut m'en empêcher.
Lui avait il répondu tout aussi bas.

C'était vrai qu'à la regarder, la blondinette avait un je ne sais quoi de changé. Comme si la fleur avait enfin vu le soleil et s'épanouissait pour la première fois...
Elle était belle et Gilly était sous le charme, les dés avaient été jeté il y avait bien longtemps.

La table d’hôte était plutôt du genre tranquille et déserte d'une façon générale. Aussi, malgré l'espèce de béatitude qui s'était emparée de lui, il n'avait pas pu louper cette nouvelle tête installée dans le fond.
A tout bien y repenser, il avait même déjà vu cet homme à une ou deux reprises, sans y prêter plus d'importance que ça...
Simples politesses échangées à l'entrée ou à la sortie d'une taverne. Il ne se rappellerait même pas de son nom tellement cette rencontre lui avait laissé un souvenir inoubliable...
Mais après les événements de la veilles, pas le moindre inconnu n'échapperait à son attention tant qu'ils n'auraient pas quitté ce comté.

Alors, en déjeunant tranquillement avec Mahaud, entre deux sourires enjôleurs, le brun avait régulièrement lancé un coup d'oeil par dessus l'épaule de la blonde, observant et sondant l'étranger, installé un peu plus loin.

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Mahaud.
Elle dévorait avec appétit son plat, autant qu'elle le dévorait du regard, son Williams.
Bien sûr, elle ne pouvait rater ses regards à lui, qui la frôlaient parfois, pour observer alentours... Ca pour sûr, elle se sentait en sécurité avec lui !

Mais d'humeur joyeuse, notre blondinette faisait déjà ses projets pour le restant de la journée, qu'elle partageait avec son compagnon sans baisser la voix.


J'ai vu une échoppe, où je pourrai retrouver une paire de braies, j'en ai vu de très belles en cuir de daim, ça sera mieux pour le voyage... et... et aussi, j'y ai vu de très belles dentelles, sur un vêtement bien plus près du corps...

Tout le monde peut aisément imaginer la rougeur qui s'était installée sur ses joues ! Notre Mahaud n'était guère habituée aux lingeries fines et encore moins à en parler !... Mais pour son loup, elle était prête à franchir bien des pas...

Et ensuite, j'irais volontiers profiter encore de la plage... Tu as prévu quelque chose de ton côté ?

Bien entendu, plus de vouvoiement... Ce pas là, elle l'avait franchi dans la matinée...
Williamss
La regarder engloutir de la sorte faisait plaisir à voir! L'appétit preuve de bonne santé, la mignonne ne risquait rien de ce côté là.

A l'écouter ensuite prévoir sa journée, l'homme avait retenu son rire, certains détails ne manquant pas d'éveiller sa curiosité, mais sentant déjà la douloureuse s'abattre sur sa bourse.
Coup de chance, la dessus, Gilly n'était pas radin!
Les écus, ça va, ça vient, répétait il régulièrement.
S'il ne fallait que du textile pour la rendre heureuse, alors il embaucherait un tisserand à plein temps pour la satisfaire, s'il le fallait!

Certes, la blondinette parlait sans aucune prudence, sa voix enjouée portant surement dans toute la salle. Mais au moins, l'occasion avait été trop belle pour surveiller les réactions alentours...


Passer au marché et chez le maréchal ferrant, rien de plus... Nous pourrions faire tout ça ensemble.

L'idée de la laisser vaquer seule, n'était pas du tout envisageable au vu des soupçons de la nuit passée. Mais un pressentiment l'avait poussé encore plus loin dans sa méfiance. Ainsi, avait il discrètement détacher sa dague de sa ceinture, puis la dissimulant sous son bras, l'avait posé à l'abri de tout regard sur la table pour la pousser vers la jeune femme.

J'aimerai que tu gardes ça avec toi.
Lui avait il murmuré en se penchant au dessus de la table.
C'était peut être ça qui marquait le plus la transformation. Ce "vous" transformé en "tu"... lui aussi n'y avait pas prêté attention.

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Mahaud.
En voyant l'arme poindre sous le bras de Gilly, la belle avait d'abord fait non de la tête. Et sur le même ton que lui, elle lui avait répondu, à son tour penchée sur la table...

mais je ne sais pas m'en servir !

Douée comme elle était, elle pourrait même se blesser !
Et puis évidemment, elle avait cédé, là encore. Après tout, mieux valait l'avoir, on ne sait jamais. Un marin ivre n'est jamais bien loin.
Alors elle l'avait glissée à son tour sous son bras.


Et je la mets où ? je n'ai pas d'étui moi !... Garde la, le temps que je m'en trouve un...

La dague avait reprit le chemin inverse, toujours aussi discrètement !

Son repas terminé, Mahaud se recula dans sa chaise et s'étira. Que cette journée était belle !


Je monte chercher ma bourse et on y va ?

En jeune femme habituée à être indépendante, elle avait prévu de faire quelques économies depuis leur départ de Nevers, en travaillant sans relâche dès qu'elle le pouvait. Ne rien devoir à personne, c'était sa devise. Déjà qu'elle avait eu la jupe... inutile de revenir dessus...
Sur ces paroles, elle recula sa chaise et se leva, sans oublier d'envoyer un large sourire à son loup.
Williamss
Et bien, dans cette magnifique échoppe, ils y trouveraient bien un étui assorti à tout le reste...
De toute façon, il serait avec elle jusque là et il n'oublierait pas d'y regarder.
Will se doutait bien que Mahaud ne savait pas utiliser une telle arme, pourtant, sa réponse n'avait pas été dans ce sens.


Tu verras, si elle t'est utile, tu seras t'en servir le moment venu...

D'un simple signe de tête affirmatif, Gilly avait donné le départ pour leur journée.
Sourire complice, il l'avait regardé remonter les escaliers alors qu'il replaçait la dague à sa place pour l'immédiat.
Si aller chercher ses quelques économies lui semblait nécessaire, fallait surtout pas l'en empêcher... Il valait mieux de toute manière si elle voulait une braie... Pour le reste, il paierait, ça lui faisait plaisir...

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