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[RP ouvert] Nivernaise cherche A... Ou le voyage initiatique

Mahaud.
Légère. C'était ça, elle était légère. Oubliées, toutes les mésaventures de la soirée. Oublié, le Comte qui l'avait tant effrayée et l'avait soumise de force.
Presque oublié, le vieil inconnu agonisant qui voulait la voir... Lui, il ne fallait pas qu'elle l'oublie. Mais ce séjour artésien, surtout à Bertincourt, avait tout l'air de vacances.

Le regard de Williams ne l'avait pas quittée jusqu'à ce qu'elle disparaisse de sa vue ; elle le savait parce qu'elle ne l'avait pas quitté des yeux non plus, rendant sourire pour sourire. Quelque chose lui disait que l'attention qu'il lui portait, le soin qu'il avait pour elle, tous ces mots qu'il lui avait murmurés le matin... peut-être n'était-elle pas juste une aventure, une passade qu'il jetterait à la première nouvelle poitrine aguichante qu'il trouverait sur son chemin ?
Pour l'instant, Mahaud s'en fichait. Elle était heureuse, elle marchait sur un nuage et ne pouvait se défaire de son sourire. L'avenir reste l'avenir et elle n'était pas sorcière pour lire dans les cendres ou le sang de poulet.
Pour l'heur, elle ne se voyait pas éloignée de son brun, pour rien au monde.

Dans la chambre, elle refit le lit en désordre, dernier témoin de leurs ébats matinaux, plia sa chemise de nuit qu'elle glissa sous son oreiller pour le soir prochain, et s'appuya à la fenêtre grande ouverte.
En contrebas, la vie grouillait. Les marchands tiraient leurs charrettes, les gosses couraient, les ménagères discutaient le bout de gras, tout était bien.
Par réflexe, elle regarda dans la direction où cette ombre s'était faufilée dans la nuit. Bien sûr, à part quelques badauds, que voulez vous qu'elle y vît d'autre.

La vie était belle pour la blondinette, rien ne pouvait venir l'obscurcir, c'était sûr !

Devant son miroir, elle vérifia que tout était en ordre. Dans ce coin là bas, le bouclier et le bâton attendaient sagement le prochain voyage. Sous le bouclier, elle ramassa sa bourse camouflée entre deux chemises, et l'accrocha sous sa jupe, à la cordelette de cuir prévue à cet effet.
Chacun sa cachette.
Par la porte restée ouverte, la voix de la Bertille lui parvint, elle discutait avec Gilly, sans doute quelques corvées à accomplir, à moins qu'il s'agisse de cette histoire de chambres... Le sourire aux lèvres, elle retourna à la fenêtre, pas trop pressée d'affronter le regard inquisiteur de leur hôte.
Après tout, ils avaient toute la journée devant eux.
Williamss
Mahaud était montée, et alors qu'il l'attendait, la Bertille était venue lui prendre le chou, car forcément, plus tôt dans la matinée, elle les avait entendu...

Le mariage... et bien qu'elle s'occupe du sien, la vieille fille attendant depuis déjà de nombreuses années son prétendant peu pressé...
La blondinette libérée, Gilly ne s'était pas fait prier pour renvoyer la frustrée balader et lui expliquer ou elle pouvait se coller ses corvées.
Il en aurait presque pris sa peau de "comte" pour lui faire comprendre ses positions, mais coup de chance pour la logeuse, la matinée l'avait suffisamment bien luné pour qu'il reste courtois.
Alors forcément, la religieuse ne l'avait pas très bien pris, la note serait plus salée que prévue et les pauvres ne s'en porteraient que mieux...

Enfin, au moins, le problème était réglé pour la fin du séjour, la proprio s'y reprendrait à deux fois avant de venir lui chercher des poux! le client était roi et il ne l'entendait pas autrement!

La blondinette avait bien fini par redescendre, et à son retour, la mégère avait fait profile bas, s'éclipsant par la porte des cuisines.
Williamss s'était tout de suite apaisé en la voyant.
Après tout, rien ne devait gâcher leur journée. Il se passerait bien de lui rapporter la discussion.

Large sourire sur sa bouille en lui tendant la main en bas de l'escalier à la manière d'un gentil homme.


Prête?
Il n'y avait pas besoin d'être un grand observateur pour voir que la mignonne s'était apprêtée avec plus d'attention que d'habitude, comme si aujourd'hui, plaire était devenu une envie.

Tu es ravissante.

Petit à petit, les bonnes manières semblaient lui revenir... Pourvu que ça dur...
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Mahaud.
Au sourire charmeur du brun, forcément, elle fut charmée, et lui sourit en retour tout en posant la main sur celle qui lui était tendue, avant de la prendre dans la sienne. Elle n'avait pas ces bonnes manières-là, notre Mahaud.

Puis à voix basse...


Williams, j'ai bien cru entendre des voix monter un peu haut... j'espère que tout va bien ?

Avant de reprendre sur un ton normal :

Prête ! allons les faire, ces emplettes !

Nos deux tourtereaux quittèrent le gîte. Dans le coin de la salle, l'étranger étrange était toujours là... qui vivra verra. Il n'y avait aucun nuage au-dessus de leur tête et c'était bien.

Pour l'instant, il n'y avait pas besoin d'être un grand observateur pour voir que la mignonne était des plus heureuses.
Williamss
Le passage de la patronne, il l'avait déjà oublié... Subjugué par Sa blondinette qui venait de le rejoindre.

oh oui, tout est réglé!
Dame Bertille m'expliquait juste qu'elle allait nous changer de chambre pour un lit plus grand...

Il s'était penché pour finir en lui murmurant à l'oreille, ne retenant pas au passage de l'embrasser rapidement dans le cou.

Alors allons y!
Ses doigts s'étaient resserrés sur les siens et ils s'en étaient allés.

Bien sur, le couple avait commencé par cette formidable échoppe dont elle n'avait pas arrêté de lui parler et où l'on pouvait trouver toutes ces magnifiques choses...

Un paradis pour femme, voila ce qu'il en était.
Bon d'accord, deux ou trois articles, comme elle lui avait parlé plus tôt, avaient bien de quoi faire rêver l'homme aussi. Mais sinon, tout se conjuguait ici au féminin.

Il trouverait facilement cet étui qu'il cherchait. Un modèle en cuir, retenu rapidement son attention. Réglable, elle pourrait aussi bien le porter à la taille qu'au côté de sa bourse...

Elle, et bien pour la femme qu'elle était devenue, le choix semblait beaucoup plus difficile à en juger par le nombre de tenue qu'elle montrait à Gilly, et dont certaines coloraient ses joues au passage.

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Mahaud.
Dans le même lit !?
La phrase avait stupéfaite notre pauvre Mahaud, pour qui c'était impensable. Partager la même couche n'était que pour les couples mariés ! bon, certes, malgré son jeune âge elle était déjà veuve, mais quand même ! De tout ce qu'elle avait appris jusqu'ici, n'était-ce pas le signe d'une vie de moeurs dépravés ?
Les sourcils froncés à l'abri du regard de Gilly, elle garda cette question pour la soirée, quand il faudrait qu'elle explique à son amant qu'il devrait retrouver sa propre chambre... Sans le contrarier ni le fâcher pour éviter les yeux noirs de fond de mine du Comte...
Pour l'instant, l'heure était à la détente.

Parvenant à surpasser sa contrariété passagère, la belle marchait fièrement dans les rues, main dans la main avec Williams. De temps en temps, elle regardait leurs doigts enlacés, pour être sûre qu'elle ne rêvait pas.

Puis vint l'échope. un "Bonjour !" tonitruand qui dut résonner jusqu'à la place de la mairie au moins, des "je peux vous aider ?" qui étaient plus agaçants qu'autre chose... Mais ça valait le coup. Les soieries, les broderies, les velours, toutes ces couleurs chatoyantes qui lui faisaient briller les yeux. Jamais jusqu'alors elle ne s'était tant plue à rêver porter de si beaux atours. Mais maintenant qu'elle avait un homme, pourquoi pas...
"Oh mais ceci est fait pour vous !" ... oh ! mais que ça vous va bieeeen !" Elle aurait pu acheter la boutique !

Cependant, notre mignonne restait prudente, et économe. Elle était venue pour ces braies, là, ces belles, en peau de daim si lisse et si douce.
Pour sûr, ça sera plus confortable pour le voyage, que ces jupons qui volaient à tout vent ! Cette fois, le brun n'aurait pas gain de cause, foi de Mahaud !

Et tandis qu'il cherchait l'étui pour qu'elle porte cette dague qui lui faisait plus peur qu'elle ne la rassurait pour l'instant, elle s'isola un peu avec la tisserande, à l'écart. Ces lingeries, dont elle ignorait tout, et lui faisaient monter le rose aux joues... Etait-ce vraiment pour elle ?
Finalement, ils ressortirent de l'échope contents, chacun son paquet sous le bras. Pour un jour prochain, elle gardait la surprise de son achat pour son Williams. D'abord, ce soir quand elle serait seule, elle l'essaierait... De si jolies dentelles blanches et si fines ne lui déplairaient sûrement pas...

Nos tourtereaux prirent le chemin du marché, pour faire dans l'ordre.
Le départ prochain pour Cambrai nécessitait quelques provisions.
Williamss
Allez, Allez, tout il est bon dans mon cochon!

L'avantage d'un port, c'est qu'on pouvait y trouver vraiment de tout...
Et les étales sur le marché de Bertin ne faisaient pas exception à la règle.

Malheureusement pour eux, leur place était restreinte et ils devraient se contenter que de quelques vivres peu volumineuses.
Le pain et le jambon, avaient l'avantage de ne pas se perdre rapidement et nourrissaient bien son homme quand il n'avait que ça.
Quelques figues sèches en plus, et leurs rations seraient complètes. S'ils voulaient égayer, il devraient trouver sur la route.

La blondinette visiblement affamée aujourd'hui, elle n'avait pu se retenir devant l'étale de pommes, qui c'est vrai, présentait très bien.
Juteuses et croquantes à souhait, les fruits étaient bien murs et ferait parfaitement l'affaire pour leur déjeuner, qui se ferait surement sur la plage...

Une ou deux fois, Gilly s'était bien attardé à regarder autour d'eux, un mouvement, un son, attirant son attention, mais jusqu'ici, la journée continuait comme elle avait commencé.

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Mahaud.
Guillerette et légère, Mahaud virevoltait, passait d'étal en étal et avec son sourire charmeur, négociait quelques pommes par ci, une poignée d'abricots par là, et ici, cette très belle miche de pain d'épeautre qu'ils amèneraient pour leur encas de la mi-journée, sans doute sur la plage. Derrière elle, Gilly suivait, sortait de sa bourse quelques écus là, quelques deniers ici, et s'occupait du choix de belles tranches de ce beau jambon sec et de ce rôti de bœuf cuit. Sans oublier une belle bouteille de cidre frais !
De concert, ils avaient décidé de rapporter leurs achats à l'auberge, où la belle en avait profité pour emprunter un drap à leur hôtesse.

L'endroit était parfait. Au pied d'une dune, à l'abri entre deux avancées de rochers qui les protégeaient de ce léger vent d'ouest et des regards curieux, ils s'étaient installés sur le drap étalé sur la grève de sable grossier.
Mahaud avait retiré ses chausses et ses bas pour être plus à l'aise et s'était assise face à la mer qui faisait rouler de plus grosses vagues, à une trentaine de pas d'eux.

Entre deux bouchées et deux gorgées de cidre, leurs conversations allaient bon train. Sur tout, sur rien, sur eux, sur leurs vies...
Quelques interludes de câlineries et de baisers tendres agrémentèrent leur repas de façon très agréable, Gilly s'avérant être un compagnon des plus charmants.
Pourtant, Mahaud avait une idée en tête. Depuis le matin, elle avait gardé cette histoire de chambre qui la perturbait.

Allongée sur le dos, la tête reposant sur les genoux de Williams, elle se lança.


Cette histoire de lit plus grand c'était juste pour me faire marcher n'est-ce pas ? ... Ce ne sont pas des choses qui se font ...

De son point de vue, la nuit qu'ils avaient partagée n'était due qu'au danger dont il avait voulu la protéger, c'était évident ! A présent qu'ils ne risquaient plus rien, notre blondinette n'imaginait pas risquer d'aller maintenant tout droit en enfer ! Et puis surtout, quand ils rentreraient à Nevers, ja-mais-au-grand-ja-mais son oncle n'accepterait qu'un autre homme partage leur petite maison... Ça, c'était certain !
Williamss
L'endroit était presque idyllique pour nos deux tourtereaux. Le bruit des vagues venant rouler sur la côte, berçait leur conversation et les embruns marins venaient ajouter une touche, plus que dépaysante pour des bourguignons.

Gilly avait toujours était attiré par ce grand large. A deux reprises, il était venu s'y frotter. Mais les coquilles de noix, fabriquées par chez eux, n'avaient pas vraiment apprécié son audace, quand sorties des calmes flots de la Loire, il leurs avait fait braver les océans...
Tempête, pirates, rien n'avait voulu lui faciliter la tache et chacune de ses expériences s'étaient terminées avec pertes et fracas!

Enfin, pour l'heure, sa troisième tentative n'était pas prévu au programme, et cette chevelure blonde qui reposait sur lui, faisait suffisamment diversion pour qu'il n'y songe pas trop en pareil endroit.

Assis au dessus de la jeune femme, Williamss avait tout loisir à la regarder, observer cette petite veine s'exprimer, alors qu'il la sentait tourner autour du pot depuis quelques minutes.
Nous y étions enfin, cette histoire de lit... Ça l'étonnait aussi que l'affaire soit passée si facilement... La chose aurait été trop belle.


Ce qui se fait ou se fait pas... tu sais moi... j'avoue pas toujours y faire attention.

Ou était le problème? de toute manière, quand ils se trouveraient à dormir seuls sur les chemins, croyez vous qu'elle ne viendrait pas profiter de la chaleur de son corps, quand la nuit se rafraîchirait?

Son sourire marquait son calme. Peut être n'avait il pas envie de se prendre la tête pour ça en ce lieux si reposant.


Nous ferrons comme bon te semble, mais c'est vrai que l'idée ne me déplairait pas...

Alors qu'il lui répondait, sa main s'était porté à son flanc, à l'endroit exact où, sous ses doigts, il pouvait sentir l'écrin dissimulé. Son contact le tranquillisé, l'apaisé, l'aidant même surement à garder une certaine maîtrise de soi.
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Mahaud.
Les océans de Mahaud étaient passés du ciel insolemment bleu aux ébènes insolemment sombres qui la surplombaient.
L'idée qui ne déplairait pas à Gilly, lentement, faisait son chemin.
Chaque matin, avoir un réveil comme celui-ci ... chaque soir, s'endormir contre lui... L'idée n'était certes pas déplaisante... Et puis, son amant ne lui avait-il pas dit qu'il aurait tant de choses à lui apprendre ? Si elle voulait les connaître, autant profiter du gîte ici, avant de rentrer à Nevers.
Avec un petit sourire, elle lui souffla :


Alors nous verrons bien...

Elle n'oubliait pas la surprise, qu'elle avait camouflée dans sa chambre un peu plus tôt... Elle trouverait une solution, demanderait à la Bertille de le retenir...
Ouais, ça serait bien... Il s'agacerait sans doute, certainement même, mais le jeu en valait ce risque. Le sourire de Mahaud s'élargit. Le ver était dans le fruit.


Nous allons marcher un peu dans l'eau ?

La blondinette se redressa, dénoua sa ceinture et fit glisser jupe et jupons jusqu'au sol, gardant simplement sa longue tunique de toile fine qui ne tenait que par deux bretelles aux épaules et la couvrait jusqu'au-dessus des genoux, puis tendit la main à Williams en lui souriant.
Williamss
Ses bottes déjà retirées depuis leur arrivée à la plage, il se contenta de rouler le bas de ses braies avant de répondre à la main de Mahaud, ses doigts se nouant aux siens alors que son large sourire s’adressait à sa blondinette.
Lentement, il se releva, s'aidant doucement de la jeune femme en se tirant vers elle.


Pourquoi pas... c'est maintenant qu'il faut en profiter.
Même si les bancs de sable de la Loire ont leurs charmes, rien de comparable avec cette mer de Manche!


Son rire avait suivi et son visage semblait enfin des plus détendu, oubliant même sur l'instant, la menace qu'il avait ressenti la veille au soir.

Sous leurs pieds nus, le sable chauffé par le soleil, leur fit accélérer le pas jusqu'à cette bande humide plus foncé ou la fraîcheur des vagues venant s'échouer, avait laissé le terrain plus agréable à fouler.


Alors que le couple marchait tranquillement le long du rivage, quelques déferlantes un peu plus téméraires, étaient venues à leur rencontre, les mouiller presque à hauteur du genoux avec leurs remous.
D'unissons, ils avaient bien essayé de fuir, se reculant, mais peine perdue, la marée montante était bien plus rapide que nos deux baignassous

L'ambiance était plutôt à la rigolade du coup, le bas de leurs linges humide ne les empêchant pas d'y retourner.
Gilly, vraiment de très bonne lune aujourd'hui, s'était même surpris a déclencher le jeu, bloquant la blondinette pour qu'elle ne puisse pas remonter vers le sable, lui comme elle, finissant du coup un peu plus mouillés.

En riant, il avait rejoins la plage, y jetant sa chemise et ne gardant que ses braies déjà trempées de toute façon.

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Mahaud.
Que c'était bon, de le voir rire, de le voir s'amuser ainsi détendu. A croire qu'il rajeunissait un peu auprès de sa blondinette !
Bien sûr, à marcher ainsi au bord des vagues, ils avaient fini par être mouillés plus que de raison, mais ça n'avait pas grande importance. Ils étaient heureux et c'était tout ce qui comptait.

Williams alla retirer sa chemise et Mahaud le suivit du regard ; les vagues arrivant à ses genoux ne la dérangeaient plus, sa tunique qu'elle tenait légèrement relevée étant déjà mouillée bien au-dessus.
Un large sourire sur les lèvres, elle l'avait admiré sans aucune retenue, fière d'être "à lui". Fière d'avoir retenu l'attention d'un homme comme lui, ce qu'elle n'aurait jamais osé rêver. Oui, promis juré, elle ferait tout, tout, pour ne jamais lui déplaire ou le décevoir.

Puis lentement, elle se tourna vers le large. Ce large, qui avalait les gros navires qui partaient à l'aventure ou pour le commerce. Elle les aimait, ces bateaux, elle avait passé des heures à les regarder sur les quais de Nevers, à sentir ces parfums venus d'ailleurs, à se retenir d'y monter quand ils repartaient. Un jour, peut-être... Williams ne lui avait-il pas dit être marin ?...

Au-dessus d'elle, quelques mouettes passèrent en criant.

Il faudrait qu'elle donne de ses nouvelles à son oncle. Le vieil homme devait commencer à trouver le temps long là-bas...
Williamss
Avec élan, Gilly s'était avancé dans l'eau. Il y avait couru, pour finir par y plonger la tête la première dans une vague.
Puis en ne gardant que la tête à la surface, il s'était retourné vers la blondinette.
La mignonne avait l'air contente, ses yeux bleus s'intensifiant quand elle le regardait. Le papillon semblait continuer sa métamorphose, se libérant de son cocon où il s'était enfermé.

Elle était belle, comme ce rayon de soleil venant se refléter sur l'océan.
Elle était femme, plus que jamais il ne l'avait vu...


Viens, elle est si bonne. Ce serait dommage de n'en faire profiter que nos pieds...

L'invitation s'était faite toujours avec ce même sourire, la plage déserte comme bien souvent, seule témoin de leur moment de détente.
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Mahaud.
En riant et criant après lui de l'avoir éclaboussée au passage, elle s'avança à son invitation. C'est vrai que l'eau était plutôt agréable. Rien à voir avec l'eau glacée qui descendait en cascade dans ses souvenirs d'enfant. Rien à voir non plus avec les étangs autour de chez l'oncle Henri, où elle se baignait sans crainte.
Mais ici, c'était différent. C'était si grand, cette étendue à perte de vue... Et cette eau salée si désagréable dans la bouche...

Pourtant, résolument, elle continua de s'avancer, l'eau jusqu'à sa taille alourdissant sa tunique qui entravait ses pas et, flottait autour de ses cuisses, sans quitter le brun des yeux, son unique repère et unique centre d'intérêt.


Je ne viendrai pas jusqu'à toi, c'est bien trop dangereux !!

Bien sûr elle se fiait à la seule tête de son Williams qui restait hors de l'eau ! Les bras écartés, elle jouait avec ses mains sur l'eau, mimant une lutte inégale contre les vaguelettes qui s'y cognaient avec douceur...

...Je suis très bien là, moi !

Et d'un air malicieux, elle s'arrangea pour que le visage de Williams se trouve en face d'une bonne giclée qu'elle envoya presque sans le faire exprès, un large sourire sur les lèvres...
Williamss
Nan mais oh, si on se plaint du danger, on ne cherche pas derrière...

la giclette ne l'avait pas raté, mais en aucun cas, il lui avait semblé qu'elle ne soit pas volontaire.
Après avoir pris sa respiration, la tête de Gilly disparu sous une vague, profitant du courant pour nager sur le fond et ainsi rapidement se retrouver aux pieds de la blondinette.
C'est vrai que l'eau de mer brûlait un peu plus les yeux, quand il s'agissait de les ouvrir, mais au diable ce détails, son plan machiavélique méritant bien ce sacrifice.

D'une main ferme qui se referma sur une cheville, il attrapa la frileuse avant de se redresser, émergeant en rigolant, tout fier de sa prise...


tu voulais faire la maline?
Le jeu semblait prendre une tournure bien moins amusante pour Mahaud, mais williamss, lui semblait s'en régaler.
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Mahaud.
D'abord la perte de son repère... où était-il passé ??.... inquiète des suites de sa petite farce, Mahaud tourna sur elle-même, sondant l'eau de son regard en vain... un petit cri de surprise s'échappa quand elle sentit la poigne sur sa cheville, et essaya de s'en défaire, encore une fois bien en vain, la poigne était ferme...

Et bien sûr, devant elle surgit son Williams tout fier et riant... Evidemment, sautillant sur un pied, Mahaud fit tout ce qu'elle peut pour garder l'équilibre, enroulant ses deux bras autour du coup du brun...

Riant juste à moitié, elle essaya de se défaire de son emprise ...


Non non non nonn nooon !!! lâche moi !!!
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