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[RP] De la dangerosité de l'Homme

Aeternitae
Défiez-vous donc des bruits que le vent porte...

Qui donc mieux qu'Æternitæ pouvait comprendre et acquiescer ces paroles. Le vent ...
Le vent, le souffle, et la rumeur ... Quelques mots lui revinrent à l'esprit.
    Je ne suis qu'une rumeur qui passe,
    sans nulle autre pareille,
    pour apaiser vos peurs ...
    Je vous aime, mais vous ne le savez point ...
    Je vous aide, mais vous ne le croyez point ...
    Je vous vois, mais ne vous surveille point ...
    Je ne suis qu'une rumeur qui passe,
    susurre à vos oreilles
    pendant votre torpeur ...
    Je suis un rêve, effacé le matin,
    Je suis un songe, oublié le lendemain,
    Mais un cauchemar pour qui se souvient ...

Il la regarda s'éloigner, et son sourire laissa place à une mine songeuse.


Je ne le sais que trop, Princesse, je ne le sais que trop ! lui lança-t-il en guise d'adieu.

Reprenant ses esprits, il se tourna vers Venitia.


Veni, je ne veux plus que ça se reproduise ! Il n'y a nulle gloire à hurler avec les loups, et ton mépris ne se justifiait pas.
Je ne sais que trop ce que c'est que de subir une haine aveugle et sans fondement, et je suis persuadé qu'elle le sait autant que moi.
Tu peux mépriser ce qu'elle représente, tu peux te montrer irrespectueuse, peu me chaut ... mais ne méprise pas la femme sur la simple réputation que lui font tous ceux qui la jalousent.

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Georgepoilu
George arrive sur la place de Sancerre et aperçoit son amie Venitia discuter avec la catin de bourgogne comme il aimait appeler l'adepte de la promotion canapé qui l'avait mené jusqu'à sa fonction de Grande maitresse de France...

Sans un regard pour Armoria


allons venitia ne te laisse pas importuner par ces étrangers, demain ils seront loins, dieu en soit loué ! et viens plutôt au castel me raconter ce que tu deviens depuis notre dernière rencontre et me présenter tes amis !


édit pour le lieu du rp, sancerre pas bourges
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Armoria
A Sancerre, donc, Armoria continuait son tour de marché. Et sans perdre de temps à penser à George.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Venitia
Venitia attendait en tapant du pied que Aet se décide afin à reprendre la route, Sancerre n'était pas la fin de leur voyage et ils leur faudrait encore avancer.

Au revoir votre Altesse, moi aussi j'ai beaucoup apprécié notre discussion. Au plaisir !

Dis dis dis, Veni, c'est quoi son parfum à la princesse ? J'y trouve un goût de pomme ! Non ?


Veni tourne légèrement la tête frôlant le visage du Duc de ses boucles. Elle monte alors sa main à son cou et fait mine de descendre un col inexistant avant que de tendre son cou vers Waleran afin de le porter à son nez.

Ah pour sur mon Duc, l'odeur est bien meilleure que la mienne, mais en attendant ce n'est pas la pomme que tu suis mais la suie.

Eclat de rire vite interrompu par un Aeternitae qui semblait avoir un léger souci avec la réaction de la rouquine. Main sur le ventre et yeux rond comme des billes voilà que son ami de toujours lui faisait comprendre qu'elle était allée un peu trop loin.
Elle le fixe est hausse les épaules. Elle qui se démenait toujours pour le défendre voilà que ça lui retombait dessus
.

De quelle réputation me parle tu Aet ?
Je ne sais strictement rien de la réputation que les gens qui la jalouse lui colle.
Je ne la jalouse en aucune façon et je ne méprise que ce qu'elle m'a montré, pour le reste ce n'est pas mon combat et je ne m'en mêle point.
Maintenant quand mépris envers mon duc ou toi elle se permet ne me dis pas de rester sagement à ne rien dire, je ne le ferais jamais et tu le sais parfaitement, Princesse ou pas.
Certes mes propos ont surement outre passé mes pensées et ont été peut être trop virulent en cela je m'abstiendrais de recommencer à l'avenir mais qu'importe demain est un nouveau jour et Armoria n'en fera pas partie.

Maintenant si tu le veux bien je souhaiterais sortir de ce marché et reprendre la route vers Bourges. N'oublie pas Aet a qui donc tu t'en prenais avant que Armoria ne vienne parce que eux ils marchent à nos côté
.

Alors qu'elle allait reprendre la route Georgio se dresse devant elle. La rouquine éclate de rire avant que d'attraper le bras du Duc du Berry et de faire quelques pas avec lui.

Voilà donc que tu arrives toujours au bon moment, Georgio.
Ne t'en fais donc pas mon ami tout est pour le mieux, n'est ce pas?


Regard qui a ses mots se dirige vers Aet.

Mes amis et moi même viendront au château te rendre visite comme prévu.

Elle lâche alors le bras du Duc du Berry.

Mais pour l'heure nous allons de ce pas reprendre notre route vers Bourges, nous avons encore quelques affaires à régler entre nous avant que de pouvoir nous arrêter en ta demeure.
Le trajet sera donc le meilleur moyen de nous mettre d'accord
.

Elle sourit alors et regarde son Duc.

Wal quand nous serons à Bourges essaye de retrouver le parfum que tu as sentit.

Les quatre sortirent donc du marché et quelques pas plus tard une fois seul la rouquine s'arrête et fait face à Eullallie et Aet.

Bien il semblerait que nous devions réfléchir à la suite des évènements.
Pour ce faire retrouve ton compagnon, Eullallie, nous avons à parler de chose et d'autre.

Aet peux tu nous trouver un refuge pour la nuit quel qu'il soit
.
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Aeternitae
Æternitæ écouta Venitia se justifier avec attention, son regard plongé dans celui émeraude de la rouquine. Il secoua la tête.

Je me fous de la princesse, Venitia, je me fous des 45 et de toute cette satanée noblesse française.
Je te parlais de la femme qui, derrière la fonction, en supporte la charge.


Il regarda la silhouette qui disparaissait au loin.

Il te faut apprendre à écouter le silence entre les mots, Veni. Regarde-la, la cible de ton mépris. Que dirais-tu d'elle ?
Si je te parle d'une personne froide, arrogante, condescendante, sûre de son droit, et dont la verve démontre l'habileté du verbe dans l'art de la dialectique, de qui suis-je en train de faire la description ? Elle ?


Il pointa le doigt dans la direction d'Armoria, puis s'approcha de la rouquine jusqu'à lui prendre les mains dans les siennes.

Ou moi ?

Il lui lâcha les mains.

La différence fondamentale entre elle et moi, Veni, c'est qu'elle a tout, et que je n'ai rien.
Et c'est là ce qui me donne l'avantage le plus important, parce que contrairement à elle je n'ai rien à perdre...


Il secoua la tête, et effaça la scène de sa mémoire d'un geste de la main.

Allons maintenant, assez de temps perdu.

Il prit alors conscience de la présence du duc George qu'il salua d'un geste bref de la tête, puis il s'effaça pour laisser les deux amis discuter.

Ne t'en fais donc pas mon ami tout est pour le mieux, n'est ce pas?

Il répondit au regard de la rouquine par un haussement d'épaules. Ils allaient devoir partir rapidement maintenant, aussi s'assura-t-il que le jeune Limbourg et la murataise étaient prêts à prendre la route, tout en écoutant d'une oreille distraite la discussion.

Aet peux tu nous trouver un refuge pour la nuit quel qu'il soit.

Ben pardi ! Et ton copain de duc, il peut pas nous en trouver un, lui, de refuge pour la nuit ?
Il va nous falloir nous rendre au plus vite à Bourges, nous dormirons à l'hôtel une fois arrivés en ville.
Demande-lui de nous exonérer de la taxe journalière, tiens, les amis faut bien que ça serve à quelquechose.


Il avait repris son ton bougon et, sans être injurieux, rangé son sens des bonnes manières au fin fond de sa poche.

En route !

Il quitta le marché sans se soucier de savoir s'il était suivi et prit la direction de Bourges.
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Eullallie
Pleuvait-il toujours?
La murataise n'en avait cure, mais à voir ses cheveux collés au visage, l'eau ruisselante sur sa capeline et ses pieds détrempés, on pouvait le penser, oui.
Les mots prononcés par Aeternitae résonnaient à ses oreilles dans un écho sans fin.


Cessez cela !
Celui qui portait ces titres est mort voilà près de deux années ! Tout comme est mort le Seigneur d'Evaux les Bains !
C'est vous tous, viles auvergnats, vous tous et votre lâcheté naturelle qui l'avez tué ! Et votre ravissement m'est égal.
Vous auriez pu vous manifester il y a deux ans, vous qui occupâtes les mêmes charges que moi, m'apporter votre soutien, ou pour le moins votre compréhension !
Et cachez ce sourire niais, il n'est que le joli fard qui masque la laideur de votre âme d'auvergnate.
Et votre homme, où se cache-t-il ? J'étais le seul maire du B.A. à l'avoir soutenu en chambre des maires lorsqu'il était accusé de détourner l'argent de sa commune ! Mal m'en a pris... fais du bien à un vilain, et il te crache dans la main...


Ne venait-elle pas de donner le bâton pour se faire battre?
Foutaise que tout cela! Quoi qu'il en dise, elle savait, elle, pourquoi son non-époux et elle-même avaient rejoint Venitia.
Et, jamais, elle n’oubliera cela, dusse-t-elle se taire devant cet homme!
Se taire oui, car, malgré l'arrivée de la princesse, elle restait sans voix... rien... nada.... complètement aphone la Lalie, sur le coup!

Et pourtant, elle aurait bien ouvert sa bouche mielleuse pour répondre à la princesse... non, à la place, elle l'avait saluée, dans une révérence que la Mortaine lui avait elle même apprit.

Retour en arrière. Garder les yeux ouverts sur ce qui se passait devant elle, être ailleurs par la pensée. Spectatrice silencieuse.
Fêtes organisées par Clotilde pour les trois ans du BA, le Duc? Alayn! L'entêtement de Lalie à vouloir inviter le couple princier.
Une audience, accordée par la princesse grâce à l'intervention de... de Celeste... Celeste... Ah Celeste... Une autre histoire, une autre vie... là aussi, une amitié indéfectible malgré des routes opposées!
Une rencontre, donc, un présent qui ne sied pas à la princesse, alors enceinte!
Sourires non voilés en y repensant.

Mais les choses évoluent, la vie change et c'est bien ainsi.

Retour au présent.
Son cap'tain, oui, il est ou lui?
Tout à l'heure, il la suivait, mais là?
Où se cachait-il?
Observation des alentours. Pas de trace de Paulh.
Haussement d'épaules, il va sans doute la rejoindre... plus tard quand tout ceci sera fini...

Arrivée d'une personne qu'elle ne connait pas, mais à entendre Veni, Lalie comprend de qui il s'agit!
….me présenter tes amis !

Bon, ben... on en a pas fini de rencontrer la noblesse avec cette duchesse.
Encore un signe respectueux de la tête.

Voix retrouvée quand Veni s'adresse à elle!
Bien il semblerait que nous devions réfléchir à la suite des évènements.
De fait, nous avons à causer!
plus bas à l'attention de la rouquine Tu sais toi... ne doute pas de nous!

Pour ce faire retrouve ton compagnon, Eullallie, nous avons à parler de chose et d'autre.
Encore faudrait-il que je sache à quel endroit le chercher. Mais j'ai une petite idée du coin ou il se cache, ben oui, un cap’tain de soule… doit se trouver pres d’un terrain… Évident comme réponse..
T'en fais pas, je le trouve... nous vous rejoignons!

Pour se faire encore engueuler a-t-elle envie d'ajouter, mais une petite voix intérieure lui intime l'ordre de se taire.

Demi tour après avoir entendu l'ordre de départ.

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Waleran
Arrivée à Bourges

Le voyage de Sancerre à Bourges se fit dans le plus grand calme. Le vieux ronchon, en tête du groupe, avait retrouvé son mutisme habituel, la rouquine piaillait et parlait de la pluie et du beau temps, et les muratais papotaient de choses et d'autres.

Arrivé en capitale berrichonne, le groupe se dirigea vers l'hôtel le plus proche, et c'est avec le plus grand soulagement que Waleran se laissa choir sur la couche fraiche de sa chambre pour profiter des quelques maigres heures de sommeil qu'il leur restait avant le lever du soleil.
Il s'endormit comme une masse, sans même avoir eu le temps d'embrasser la rouquine.


Plus tard

Bien plus tard, alors que le soleil commençait à décliner à l'horizon, l'atmosphère se fit plus étrange. Le ciel se mit à rougeoyer, des nuages noirs en provenance de Champagne s'amoncelèrent au dessus de la ville, et des éclairs jaillirent du ciel qui s'embrasa dans un grondement post-apocalyptique. Stupéfait, bouche bée et essuyant un filet de bave qui lui glissait sur le menton, Waleran leva la tête vers le ciel. Les nuages s'écartèrent pour libérer une armée de gnomes hirsutes qui chevauchaient des balais volants en poussant des cris lévanesques. (*)

Justice magique champenoise, Justice magique, Justice magique, laissez passer les serviteurs de la Justice magique champenoise ! Beuuuuarggghhhhhhh !

Gasp ! Sorcellerie !

Waleran suivi des yeux les gnomes avec un balai dans le ... euh nan, sous le cul, et les aperçut plonger en piqué vers trois cibles qu'il reconnut aisément : le vieux ronchon et les deux muratais !
Mais pendant le piqué, il cru reconnaître le profil aérodynamique des balais, reconnaissable entre tous.


Ohhh ! On dirait des Nimbus 2000 ! Whouaaaa la classe !

Mais pendant qu'il parlait, des éclairs jaillirent des doigts gnomesques et crochus pour aller frapper ses trois compagnons, et dans un vrombissement nimbussien, les gnomes et leurs montures s'élevèrent et disparurent dans les nuées...

Par l'Unique, mais qu'est-ce qu'ils leur ont fait subir encore ?
J'espère au moins qu'ils ont souffert !


Prenant son courage à deux mains et son épée dans l'autre, il prit ses jambes à son cou et se mit à cavaler en direction d'Aeternitae. (**)

Chaud devant, chaud devant, laissez passer le serviteur de ... euh ? Laissez passer ! hurlait-il aux villageois affolés qui s'écartaient sur son passage.

Tête baissée (pour ne pas voir le danger) il filait comme une fusée (nouveau concept) mais sa course fut stoppée net par un OVNI (obstacle velu non-identifié). Groggy, il s'enroula autour de l'obstacle, et tomba au sol comme une m...
Plusieurs dizaines de secondes s'écoulèrent avant qu'il ne recouvre ses esprits, et se hissa à la force des poignets en s'agrippant à l'OVNI. Accrochée sur le torse de l'obstacle, une pancarte annonçait : Aeternitae est actuellement en prison.


Ahhhh !

Waleran fit un bon de douze mètres en arrière, avant de s'approcher pas à pas, tenant toujours fermement son épée.

Vieux misanthrope ? C'est toi ? T'es vraiment en prison ?

Bien évidemment, nulle réponse ne lui parvint. Il se retourna et se mit à courir en direction des muratais. Eux aussi semblaient figés au milieu de la foule.
S'approchant de Paulhaguétois, Waleran lui pinça le nez avec moultes précautions. Très vite, ses craintes s'estompèrent, le pauvret étant bien incapable du moindre mouvement, ni de la moindre parole. Paulhaguétois est actuellement en prison.
Waleran fit le tour des deux statues de chair et d'os en les observant minutieusement.
Ahhhh qu'elle est belle la magie des royaumes ! songea-t-il.
Il tendit la pointe de son épée vers Eullallie et lui piqua la fesse droite. Pas le moindre tressaillement ! Eullallie est actuellement en prison.


Hi hi !

Il rengaina son arme et se remit à courir en direction d'Aeternitae, et d'un bond lui sauta dans le dos. Il l'escalada ensuite, un pied sur la hanche, l'autre dans la poche du manteau, et ainsi de suite jusqu'à se retrouver sur ses épaules, en se cramponnant aux cheveux blancs.
Finalement, il parvient à se tenir en équilibre, debout sur les épaules du malheureux qui décidément ne méritait pas ça... (Euh ... toute réflexion faite, il le méritait, si si !)

Ecartant les bras, Waleran se mit à hurler :


Jee suiiiiis le maîîîîître du mooooooooonde !
My heart will go oooooooonnnnnnn ...


Mais une pensée l'effleura.

Gasp ! Et Rose ? Euh ... et Veni ? Où est Venitia ?

Inquiet pour sa douce, il en perdit l'équilibre et tomba comme une m... aux pieds d'Aeternitae. (***)




(*) Non, ce post n'est pas incohérent ! En tout cas l'est-il moins que le fonctionnement IG de ce jeu ...
(**) Ce qui nous fait bien 1 paire et demie de bras et 2 de jambes ; tout va bien, on n'est plus à un détail près.
(***) On va dire qu'il rêve, hein, on va dire ça ...

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Venitia
Dans la nuit et dans la couche du Wal.

Nuit chaotique au coeur d'une couche qui bougeait en tout sens, Waleran était très agité et rien même pas les coup de la rouquine ne put le calmer. lle se lève et se dirige vers le couloir séparant sa chambrée de celle de Aet et des deux muratais. Après plusieurs aller retour elle se décide enfin à pousser la porte de la chambre d'Aet bien décider à avoir une petite conversation avec ce dernier.
Mais à sa grande surprise la chambre était vide de toute présence humaine, son ami ne s'y trouvait pas. Après un moment d'incompréhension elle se dit qu'il était surement partit promener en ville en solitaire et qu'il réapparait.
Elle s'en retourne alors dans sa couche et au moment de reprendre place au côté de son Duc ce dernier s'agrippe violemment à ses boucles rousses la propulsant au sol.


Wal, mais ça va pas non?

A Veni tu n'es pas en prison, voilà qui me rassure j'ai bien cru devoir me battre contre les Gnomes pour .... Euh non rien.

Venitia le fixe sans rien comprendre et se relève en se frottant le séant d'une main et les cheveux de l'autre.

Désolée, duchesse je tombais d'Aet, fallait bien que j'amortisse ma chute.

Venitia pose sa main sur son front.

Tu n'es pourtant pas chaud mon Duc, tu es sur que tout vas bien ?
Comment veux tu que je sois en prison ici en Berry ? réfléchit.
Puis où vois tu Aet ici ?


Perturber par les propos de Wal, la rouquine ressort de sa chambre et s'avance jusqu'à la porte d'Eullallie et Paul.

Lalie, Paul, dites vous n'auriez pas vu Aet?

Alors que la porte grince la chambre se révèle être désespérément vide et la rouquine repart au triple galop vers Wal.

Dis, dis, dis, mon, Duc, on ne devait pas partir ce soir rassure moi? Ils ne sont plus là.

Mais, Duchesse je te dis que les gnomes sur leur balai sont venus et les ont mis en prisons.

Oui, oui, c'est ça, aller lève toi, nous partons à leur recherche.

La rouquine tourne les talons et déboule en petite tenue dans la rue à ses côtés Waleran en chaussette et chausse se grattait la tête.

T'aurais quand même pu t'habiller tsss.

Aet !!! Lalie !!! Paul !!! vous êtes où ?


Partout dans Bourges ont pouvait entendre la rouquine hurler à qui veut entendre après ses compagnons.
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Eullallie
De franches rigolades en tavernes à une partie de ramponneau endiablée, Paulh et Lalie passaient du bon temps en taverne.
Apres tout, on a qu'le bien qu'on s'fait.
L'ambiance surchauffée de cet endroit lui remémorait un certain tripot muratais... un repère des membre de l' "AMI"
Déjà.
Hum, l'oeil sombre, les cartes en main, la murataise tentait de bluffer... mais sa tempe battante la trahissait souvent, et puis Paulh se trouvait être un joueur de renom.
C'est à cet instant précis qu'elle fut attirée vers un appel.
Cette voix... elle la connaissait bien... reconnaissable entre mille la rouquine.


Aet !!! Lalie !!! Paul !!! vous êtes où ?
Veni devait crier depuis longtemps, sa voix parraissait agacée ...

Bah, oui, mais en meme temps, elle avait un jeu d'enfer.
Veni... les cartes... les cartes ... Veni... Dilemne!
En soupirant, elle s'excuse, se leve et crie à la fenetre de la taverne en direction de la ruelle


Tu vas ameuter tout l'village... on est là...
'fin, Paulh et moi!



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Waleran
Réveil difficile pour Waleran, aggripé à Venitia. Quelques questions-réponses plus tard, elle quitta la chambre et se précipita dans la rue, lui enjoignant de la suivre.

T'aurais quand même pu t'habiller tsss.


Baillement

Oui bah je suis habillé figure-toi, pas de ma faute si j'ai pas de braies !

Mais Venitia ne l'écoutait déjà plus et criait le nom de leurs compagnons disparus. Mal réveillé, Waleran tenta de l'imiter.

Aet ! Au lit ! À poil !
Euh, non ... Aet, Lalie, Paulh !


Une tête brune se détachant dans l'ouverture d'une fenêtre attira son attention. Stoppant net, il la montra du doigt et cria à destination de Venitia.

Veni ! L'himalaya ! Enfin, là l'aïoli ... non plus, grumpf de grumpf ... L'autre-là là-bas, c'est l'allali, euh ... long baillement.. c'est Eullallie !

Une idée loufoque lui traversa l'esprit : un gnome qui lançait des éclairs vers la brunette. Il se gratta la tête puis se tourna vers la rouquine.

Hum, Veni, t'as mis quoi dans ma bière hier soir ?
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Venitia
Venitia avait grand mal à s'y retrouver entre Wal qui semblait dormir encore à moitié et Lalie et Paul qui se trouvaient dans un tripot à pas d'heure de la nuit, la rouquine ne désirait qu'une seule chose retrouver Aet et passé un moment tranquille loin des fous qui l'entouraient pour l'heure.

Euh, rien, Lalie, rien retourne à euh tes euhhh, occupations.

Elle soupire en songeant qu'elle retournerait bien se coucher.

Hum, Veni, t'as mis quoi dans ma bière hier soir ?

Veni le regarde en levant un sourcil.

Ah parce que tu as bu de la bière hier soir, ceci expliquant le rêve totalement délirant que tu as fais.
Wal, tu ferais mieux d'aller te recoucher, maintenant que je sais que Eullallie et Paul sont dans les parages, je sais où trouver Aet.
Ne t'en fait pas je ne serais pas longue, le temps de le récupérer et de rentrer
.

Elle sourit à son duc, l'embrasse avant de ne pas pouvoir le faire, vu qu'un Wal qui dort c'est impossible à réveiller et part en sens inverse, vers la sortie de la ville. Elle marchait lentement en jetant de temps à autre son regard vers un ciel sans étoile signe d'un lendemain pluvieux. Elle soupire à nouveau s'arrête quelques minutes songeuses. Comment avait elle pu en arriver là, ramener à Aet deux personnes qui, il y a peu encore, auraient tout données pour le débusquer et l'anéantir. Voir même des personnes qui d'une certaine manière l'avaient déjà détruit par le passé.
Tout à ses pensées elle repris la route et ses pas la menèrent à l'orée de la forêt.
Elle fixe cette étendue d'arbre et s'enfonce dans les bois. Quelques pas suffirent à la mettre sur la voie d'Aet et au détour d'un sentier elle l'aperçoit assis au bord d'un chemin mainte fois emprunté par le petit groupe.

Appuyée contre le tronc majestueux d'un arbre seul ses boucles rousses en dépassait et ses yeux émeraudes fixaient sans détour les mèches blanche légèrement éclairé par la lune, malgré tout on ne percevait que l'ombre au coeur de cette nuit sans lumière.
Il semblait soucieux songeur comme souvent et Venitia hésitait à s'approcher. Aussi, une fois n'est pas coutume, décide telle de rester, là, sans bouger, rassurer de le savoir non loin et de pouvoir veiller sur lui au besoin, bien qu'elle savait très bien que sa présence, ici, était inutile.
Une brise légère s'élève caressant la nuque de la rouquine, ses cheveux se soulèvent et la brise emporte avec elle le parfum de Venitia.

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Aeternitae
Æthaire avait profité de la nuit pour fuir la ville et ses habitants. Le court séjour à Sancerre l'avait suffisamment éprouvé, au point de faire ressurgir une part de lui-même qu'il pensait évanouie, aussi voulait-il rester seul un moment. Le regard vague, il jouait avec la pointe de sa dague qu'il plantait machinalement dans la terre, de façon répétitive et mécanique.
Il frissonna, et ajusta son long manteau blanc autour de sa taille : la nuit berrichonne était particulièrement fraiche, probablement à cause de l'humidité des derniers jours.

Une fois encore, à Sancerre il s'était montré fier et arrogant, imperturbable. Insensible. Mais ça n'était pas lui, c'était l'Autre. Il poussa un long soupir et planta violemment la dague dans l'humus jusqu'à la garde.

    Houhouuu, que de violence ...

Il ignora la moquerie et observa le ciel qui dévoilait son tapis d'étoiles entre deux nuages. De longues minutes durant, ses yeux fixèrent un petit groupe d'étoiles bleutées. Atlas et Pléioné, Alcyone, Astérope, Célaéno, Électre, Maïa, Mérope, Taygète ... murmura-t-il.
Depuis combien de temps n'avait-il pas passé une nuit paisible ? Depuis quand ne s'était-il abandonné à un sommeil lourd et sans rêves ? Sans cauchemars ... Nouveau soupir.

    Les brigands ne dorment pas la nuit, tu es bien placé pour le savoir.

Je ne suis pas un brigand ...

Il avait parlait à haute voix, inconsciemment, et sa voix sans écho se perdit dans le silence de la forêt. Il haussa les épaules.
    Toi non, tu n'es pas assez courageux pour cela ! Mais l'Æternitæ, lui, a beaucoup moins de remords.

Æternitæ, je l'ai vaincu il y a un an, après sa campagne criminelle en BA. Il n'est plus en mesure de décider de ma vie.

L'écho d'un ricanement résonna dans son esprit.
    Tu prêches dans le désert, disciple d'Aristote. J'étais là à Sancerre.

M'étonnerait fort, je m'en souviendrais ... grogna-t-il.
    Mouarf. Si je t'avais laissé faire, tu te serais mis à plat ventre devant la Mortain.

Il sursauta, inquiet, et sa voix se fit plus forte.

La princesse d'Étampes ? Que lui as-tu dit ?
    La vérité, messire de Combecastel, la vérité.

Il n'est de vérité que dans l'amour du Très-Haut, et tu n'es qu'un mécréant !

Sa voix tremblait et laissait poindre un germe de colère qu'Æthaire entreprit immédiatement de combattre. Il ne voulait pas se laisser emporter dans la fureur, pas encore.

Et je porte dorénavant le nom de ...

Il ne finit pas sa phrase, quelquechose ayant éveillé ses sens. Il récupéra la dague toujours plantée dans la terre devant lui et retint sa respiration, aux aguets.
Une effluve, une senteur familière lui parvint qui ne trouvait pas sa source dans cette forêt. Un parfum de lavande.


Venitia ?
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Venitia
Elle écoutait sans bouger les propos de Aet, certains qui lui rappelèrent le BA.
Elle ne sortirait pas d'ici, quitte peut être à s'endormir par cette nuit fraiche. Dans son empressement de partir elle n'avait pas revêtu sa cape et sa tenue légère ne lui permettait pas de trouver la chaleur qui lui manquait
.

Venitia ?

Le sang de venitia ne fit qu'un tour, non pas qu'elle fut étonnée qu'il est sentit sa présence mais elle s'attendait à ce qu'il l'interpelle autrement. Elle ne pouvait plus rester derrière son arbre, elle regarde derrière elle songeant qu'il lui serait aisé de rentrer au village comme si de rien n'était.
Mais elle ne pouvait se résoudre à le faire.
Main sur les épaules elle sort de sa cachette et s'avance lentement vers Aet s'arrêtant quelques pas après en plein milieu de l'halo de lumière provenant de la lune
.

Tu ne devrais pas rester seul ici.

Osa t'elle en restant où elle se trouvait. Ses yeux se lèves vers le ciel, elle devait lui parler, elle était là pour cela. Elle fixe un moment la dague d'Aet.

Je voulais juste te parler sans tout ce monde qui nous entoure.
Et surtout m'excuser
.

Elle fait encore un pas, puis un autre, elle n'était plus qu'à quelques centimètre d'Aet et si l'envie lui en prenait il serait vite sur elle.

Leurs présences te dérange ?
Je n'aurais pas du les laisser nous rejoindre sans te prévenir, je ne pensais pas que .....
J'ai oublié tout ça, à vrai dire
.

Elle s'assoit à ses côtés glissant son doigt le long de la lame de la dague.

Ils ne te feront rien, pas tant que je serais là. Sancerre n'aurais pas du arriver, son comportement n'aurais pas du être, j'en suis désolée.
_________________
Aeternitae
Il la vit surgir de derrière un arbre et s'avancer vers lui avec prudence. Pourquoi tant de précautions ? Avait-elle peur de lui ? Il n'avait pourtant jamais levé la main sur elle. Ni sur personne d'autre d'ailleurs ...
En tout cas le croyait-il.

Il lui prêta toute son attention lorsqu'elle parla, et lorsqu'elle passa ses doigts sur sa dague, il fixa son avant-bras nu.


Tu as toujours cette cicatrice de ta brûlure ...

Il avait parlé, presque murmuré, d'un ton empreint de remords. La voyant frissonner, il se défit de son manteau et en revêtit la rouquine, ne gardant pour lui que sa cape de nacre.

Eullallie et Paulhaguétois sont des gens biens. Ils furent tous deux de très bons maires.
Pas aussi bons que moi, certes, mais de bons maires assurément...


Il avait dit cette dernière phrase en esquissant un faible sourire ironique et non joyeux. Il essayait de faire preuve d'humour, mais était bien en peine à simuler un semblant de gaieté.

Tu sais, Veni, j'aime leur présence parmi nous, mais je ne sais pas comment réagir. J'ai parfois l'impression de ne pas me maîtriser lorsqu'ils sont là ... je sens toujours sa présence, et il n'attend qu'un signe de faiblesse de ma part pour reprendre le dessus ...

Il soupira longuement. Venitia était sans doute la seule personne au monde à vraiment le comprendre.

Sais-tu que Paulha était l'une des personnes avec qui j'avais le plus de plaisir à commercer ? Le bois de Murat contre les pommes du verger d'Aurillac. J'avais deux partenaires privilégiés : Totone me fournissait en poissons ... il eut un ricanement moqueur et précisa que bien évidemment j'omettais de déclarer aux services douaniers ... en même temps, tu connais les deux douaniers de cette époque, n'est-ce pas ?

Nouveau sourire timide, avant de poursuivre.

... et Paulha me réservait du bois pour nos forgerons, nos boulangers, et nos ... charpentiers !

Ce disant, il brandit sa dague, qui glissa sur les doigts de la rouquine, et la planta violemment dans la grosse racine de l'arbre au pied duquel il était installé.
Il se tut quelques longues secondes, sa respiration se fit plus saccadée et sa main se crispa sur la poignée de son arme. Il reprit finalement son explication.


Et c'est à cause de ce lien commercial privilégié que tout a commencé ...

Le regard flou, perdu dans ses souvenirs, les yeux secs d'Æthaire reflétaient la faible lueur du ciel étoilé.

Quand une de mes conseillères municipales s'est rendue à Murat sans me prévenir, alors que je cherchais un marchand ambulant pour y aller chercher du bois et y emmener nos fruits, je lui en ai fait le reproche. Alors l'ignominie a commencé ...

Les doigts se crispèrent un peu plus sur la dague, puis il se leva violemment, regardant Venitia.
    À qui crois-tu qu'il a choisi d'apporter son soutien, ce porc de muratais ?

La voix rauque et le regard haineux, l'Æternitæ avait hurlé.
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Venitia
Elle c'était approchée trop près, bien trop près. Il avait écouté comme il se doit et répondait avec tout le calme dont il était capable.
Sa main frôlé toujours la dague, inconsciente elle était la rouquine et Aet lui répétait bien assez, d'ailleurs comment pouvait il en être autrement elle savait très bien ce qui se passait elle l'avait déjà vécu. Les propos d'Aet se firent plus rapide, plus intense, Venitia sentait qu'il en faudrait peu pour qu'il craque
.

... et Paulha me réservait du bois pour nos forgerons, nos boulangers, et nos
... charpentiers !


Ce qui devait arriver, arriva, il pris la dague qu'il planta violemment dans au pied de l'arbre, dans son premier mouvement les yeux de Venitia devinrent rond comme des billes, puis une vive douleur lui traversa le corps. Un rictus la défigura, alors que Aet inconscient de ce qu'il venait de faire continuer à parler.

Et c'est à cause de ce lien commercial privilégié que tout a commencé.

Venitia regarde sa main, quelque goutes de sang vinrent entachées la terres. Elle découpe alors un morceau du pan de sa robe et se fait un bandage de fortune, enroulant sa main dedans comme elle le pouvait. Pourquoi s'acharnait elle à lui venir en aide, après les flammes, la menace de l'épée voilà qu'il venait de lui entailler les doigts.
Elle se retourne vers lui et le fixe, une larme roulait sur son visage
.

Aet, je....

À qui crois-tu qu'il a choisi d'apporter son soutien, ce porc de muratais ?

Il c'était levé et la fixé le regard plein de haine, le morceau de jupon blanc qui entouré sa main avait revêtu une couleur rouge. La rouquine se lève à son tour et recule de quelques pas.

Aet, arrête, je n'y suis pour rien ne crie pas ainsi.
Je sais tout ça, je sais tout ce qu'ils ton fait, mais calme toi.Ne repense pas à ces choses Aet, elles t'ont assez détruits comme ça.
Je te le dis, te le redis, ils ne te feront plus rien, ais confiance en moi, Aet, ais confiance.
.

Elle se rapproche alors tout doucement et glisse doucement sa main entouré du jupon dans celle d'Aet. Elle lui sourit et frôle de sa deuxième les mèches grises qui voletaient dans la brises. D'une voix douce et posée.

Je sais la souffrance que tu as, j'en ai moi aussi elle s'exprime juste différemment.
Calme toi Aet, regarde ce que tu me fais. Je suis sure que tu ne veux pas me faire du mal
.

Elle lâche sa main et la lui tend afin qu'il ou se rendre compte que après la brûlure il avait bien su recommencer.

Vient avec moi on va retourner en ville sortons de ses bois.

Elle attrape sa main à nouveau et commence à marcher sa respiration se faisait saccadée malgré tout elle avait peur d'une réaction violente de Aet.
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