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[RP] De la dangerosité de l'Homme

Eullallie
Pendant ce temps, dans la taverne

Et voila que Veni après l'avoir vue pointer le bout du nez à travers la fenêtre ouverte de la taverne, fit demi-tour accompagnée d'un Waleran étrangement endimanché.

Visage rentré, Lalie regarda Paulh en souriant légèrement. Les joueurs de rampo, dans une infinie bonté, l'avaient attendue, elle reprit sa place
, puis approchant sa frimousse de son cap'tain, elle lui murmura à l'oreille
Tu sais, je pense qu'il sont fous, ou alors, ils abusent de la bibinne!

Paulh eut l'air tellement surpris qu'il fallait que la murataise lui explique ce qu'elle pensait de la situation. Mhhh, mais était-ce l'endroit approprié?
Petits regards circulaires.
Évaluation des personnes présentes: un couple de paysans qui prenaient la taverne pour un endroit clos, capable d'étouffer les murmures les plus amoureux. Ces deux là n'écouteraient certainement pas ce qu'elle s'apprêtait à dire.
Trois pauvres bougres buvant plus que de raison, sans doute pour oublier la détestable vie qui les attendait une fois rentrés dans leur chaumière, eux non plus, ils ne feraient pas des oreilles subtiles.
Une tablée de soldats ... là... un peu à l'écart des autres.
Alors, là! Problème! Il n'était donc pas question de débattre maintenant.
Pourtant, le couple devait discuter afin de mettre au point ce qu'il voulait faire à présent.

Prise en main des cartes posées sur la table un instant plus tôt.
Waouw! Quel jeu!
Mais elle ne devait pas être capable de cacher le sourire qui s'étirait sur son visage car ses adversaires se "couchèrent" les uns après les autres.

Amour? on rentre?

Demande qui ne souffre d'aucune protestation, depuis quelques temps, Paulho lui laissait prendre toutes les décisions, des plus futiles aux plus importantes.

Ils ramassèrent leurs gains, terminèrent leur chope et partirent en saluant.
Le chemin n'était pas long de la taverne à l'endroit ou ils dormaient, néanmoins, elle cru reconnaitre une voix étrange.
Elle s'arrêta un instant, faisant signe à Paulh de se taire... Stoppant net !
Rien...
Bah, sans doute avait-elle rêvé.
Allez, direction la paillasse! zou

_________________
Aeternitae
Dans la forêt de Bourges

Vision trouble et perception étouffée de l'environnement. Face à lui, Venitia parlait sans qu'il ne parvienne à saisir ses paroles.
Il voyait bien les lèvres de son amie bouger, mais le son sourd et confus qui en sortait n'avait aucun sens.
Autour de lui les arbres tournoyaient, et il se sentit pris de vertiges. Elle glissa sa main dans la sienne.
Petit à petit, ses vertiges cessèrent, sa vue redevint plus nette, et c'est le ton calme, doux et reposant, protecteur, de la voix de la rouquine qui finit de le ramener à la réalité.


Calme toi Aet, regarde ce que tu me fais. Je suis sure que tu ne veux pas me faire du mal.

Elle lui lâcha la main et il aperçut le bandage ensanglanté qui la recouvrait. Il se mordit les lèvres, incapable de prononcer le moindre son.
Il plongea son regard dans les yeux verts, encore humides, cherchant à comprendre.


Vient avec moi on va retourner en ville sortons de ses bois.

Il acquiesça sans mot dire, et la suivit jusqu'à Bourges. Tout le trajet durant, ils marchèrent silencieusement.
Elle savait, elle seule connaissait réellement sa souffrance, et nulle parole n'était alors nécessaire.
Seuls la patience et le temps apporteraient la solution...
Arrivés à l'hôtel, il la quitta pour rejoindre sa chambre, et au moment d'y pénétrer, il se retourna vers elle.


Nous partons à Saint Aignan dès que possible. Que ton duc et les muratais se tiennent près.
Petite pause.
Tu me rendras le manteau plus tard.

Après un dernier regard vers la rouquine, il entra dans sa chambre et referma la porte sur Venitia.
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Venitia
Porte qui claque sous le nez de Venitia et regard qui se lève vers le ciel. Elle soupire et retourne dans sa chambrée. Après tout elle savait très bien que le Aet qu'elle connaissait ne savait absolument pas ce qu'il venait de lui faire. Après une bonne nuit de sommeil il comprendrait pour l'heure rien ne servait à chercher des excuses qui de toutes manière ne viendrait pas.
La nuit fut courte et au petit matin la rouquine n'avait que très peu dormit une heure tout au plus. Son duc quand à lui n'avait pas cru bon attendre qu'elle rentre il avait fait sa nuit et ne semblait pas pressé de se réveiller.
Elle tapote alors légèrement sur les draps et murmure le réveil à l'oreille de son duc. Puis sortie dans le couloir, réveil de Paul et Eullallie, elle toque à la porte et l'entrouve légèrement
.

Paul, Lalie, préparez vous nous vous attendons en bas de l'hôtel nous partons pour Saint-Aignant.

Retour dans la chambre du Duc qui n'avait pas bougé d'un centimètre.

Wal, bouge toi, nous partons, si tu n'es pas debout dans cinq minutes nous partons sans toi, tu te débrouilleras de nous rattraper.

Elle s'en retourne alors dans le couloir, hésite quelques instants puis ouvre la porte de la chambrée d'Aet.

Aet, il est temps de ...

Point le temps de finir sa phrase son ami était déjà debout et au vue de sa mine il avait du au moins dormir aussi longtemps qu'elle.
Elle lui sourit légèrement et s'en retourne sans mots de plus, il ne servait à rien de parler, vers sa chambre.

Elle refit le bandage de sa main, réajusta sa robe et sa chevelure et jeta les draps qui étaient encore sur son Duc
.

Wallllllllllllllllllllllllllll.

Elle sort alors et se dirige vers l'entrée de l'auberge. Longue attente plus tard, son Duc, le seul à manquer à l'appel fit enfin l'honneur de se montrer.

Sacrebleu pour mettre une paire de chaussette et des chausses faut pas dix ans pourtant.

Toute la petite troupe se mis en route direction Saint Aignan. Quelques heures plus tard une nouvelle forêt fit son apparition, Veni échange un bref regard avec Aet, puis les portes de la villes furent franchies.

Bien nous voilà, à SA, Saint-Aignan, la ville de mon cher ami le Duc du Berry.
Ici, nous serons tranquille, nous y séjournerons quelque temps afin de nous refaire une petite santé.
Si jamais vous en avez envie, ma cousine possède une maison, ici, elle nous y accueillera avec grand plaisir, ça sera, pour certain, peut être mieux que l'hôtel
.
_________________
Waleran
Saint Aignan

Ici, nous serons tranquille, nous y séjournerons quelque temps afin de refaire une petite santé.

Waleran regarda la rouquine, un sourire aux lèvres.

Ah ben ça nous fera pas de mal. Je commençais à me lasser de tous ces procès qu'on nous fait pour la simple raison d'exister.

À peine eut-il dit cela qu'un messager lui apporta un pli en même temps qu'au misanthrope et à la murataise, les informant de leur mise en accusation pour leur présence en Berry.
Il se gratta la tête, regarda Veni, puis ses autres compagnons, et relut le courrier.


Hum Veni, tu disais quoi déjà ? Ici on sera tranquille ? Tu voulais peut-être dire qu'ici on a une chance de rester en vie, non ?

Regard étonné de la rouquine, il lui tendit donc la missive.

Va peut-être falloir que tu préviennes Jojo Plein de Poils qu'on risque d'arriver en retard à son castel, non ?

Il rangea le pli dans sa poche. Un tel évènement n'était pas en mesure d'entamer sa bonne humeur maladive. Ignorant les grognements du misanthrope, il prit Venitia par la main et l'entraîna dans une direction au hasard.

Bon, en attendant qu'on soit condamné à mort pour avoir écrasé de nos semelles crottées les brins d'herbe du Berry, où qu'elle est ta cousine ? J'ai faim !
_________________
Venitia
Venitia était intimement persuader qu'ils n'auraient aucun soucis à Saint-Aignan mais visiblement l'Unique trouvait marrant de lui donner tord.

Comment ça ? Un problème avec la douane, mais qu'est ce que tu me raconte Wal.

L'énervement de Aet qui grognait dans son dos signifiait que Wal n'était pas entrain de raconter une quelconque connerie mais qu'il y avait vraiment un soucis avec les forces de l'ordre si on pouvait les appeler ainsi. Hors dans le cas présent c'était les forces du désordre. Alors qu'elle cherchait où pouvait bien être sa lettre, son Duc lui attrape la main sans faire grand cas du désir de la rouquine.

Wal ?
Mais Wal !!!! doucement tu vas où?


Bon, en attendant qu'on soit condamné à mort pour avoir écrasé de nos semelles crottées les brins d'herbe du Berry, où qu'elle est ta cousine ? J'ai faim !

WALLLLLLLLLLLLLLL

Elle tire un coup sec sur la main du ténébreux et se met à hurler.

Chez Sheri c'est de l'autre côté et nous ne partons pas sans les autres.
D'ailleurs en parlant d'autres, il est où Paul ?


Elle passe alors devant son Duc et change la donne c'est maintenant ce dernier qui se fait tirer par une Venitia quelque peu énervé par les évènements douaniers.

Puis attend que je vois George nan mé oh.

Aet arrête de t'énerver et suis nous, Eullallie hummmm pareil, nous allons chez
...

La main de la rouquine flottait maintenant dans le vide alors qu'une seconde auparavant elle tenait celle de son Duc.
Elle se retourne alors et sans trop rien comprendre, aperçois, trois géants qui agrippe son Duc, Aet et Lalie en les sermonnants
.

Mais qu'est ce que vous faites?
Lâchez les, bon sang, ils ont rien fait.
Puis sinon prenait moi avec eux, hey je vous parle
.

La rouquine se mis à taper de toute ses forces sur les trois hommes mais ces derniers se mirent aussi tôt à éclater de rire, visiblement Venitia ne devait leur faire que des chatouilles.

Allez au tribunal et prenait la rouquine avec, elle semble vouloir les suivre.

Grumphhh, y'a vraiment pas moyen d'être tranquille même au Berry.
Pourquoi vous les emmenez au tribunal? nous avons rien fait encore.

Aet, par pitié ne t'énerve pas
...
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Aeternitae
Peu après avoir reçu et lu l'invitation à comparaître, Æter vit trois gens d'armes s'avancer vers eux, visiblement décidés à leur montrer le chemin vers le tribunal.

Aet, par pitié ne t'énerve pas...

En guise de réponse à la rousse, il gifla la main de celui qui tentait de l'agripper, plia la missive et s'apprêta à la ranger dans la poche de son manteau. Devant la mine belliqueuse des maréchaux, il posa la main sur la garde de son épée.

Bas les pattes, marauds ! Je n'ai nul besoin d'une nourrice, contrairement à ces deux là, et je sais où se trouve le tribunal.

Il les toisa avec son mépris habituel, estimant leur habilité au combat, n'ayant aucune doute quant à leur force brute. Ils avaient tous trois un air de famille évident.

Probablement même le savais-je avant que vous ne fussiez sortis du ventre mille fois visité de votre gueuse de mère !
Je vais, seul et libre, comme le stipule ce courrier.


Il leur jeta le courrier au visage, avant de poursuivre.

Naturellement ne savez-vous pas lire ... Voilà qui ne m'étonne guère de la part de maréchaux, vu qu'ici les douaniers ne savent ni voir ni entendre.

Il s'avança, tête droite, pas décidé et main toujours prête à dégainer son épée, et passa entre deux brutes, les bousculant au passage. Ayant fait quelques pas, il s'arrêta et se retourna.

Dépéchez-vous, satanés bâtards, puisque vous êtes là vous m'escorterez !

Il fit volte-face, et poursuivit son chemin sourire en coin, visiblement satisfait de son énième provocation, marquant involontairement son propos de la même folie autodestructrice.
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Eullallie
Bourge, une chambrée dans l'hôtel de la capitale

Et bien, les voila, les muratais, enveloppés dans la brumes de la passion.
Rester encore un peu... peau contre peau, ne pas vouloir que cette nuit prenne fin.
Et pourtant... la porte s'ouvre sur une rouquine prête à partir.


Paul, Lalie, préparez vous nous vous attendons en bas de l'hôtel nous partons pour Saint-Aignant.
Mhhhh
Mais quelle mouche l'avait donc piquée? Ce n’était pas possible ça!
Mais, ils avaient promis de suivre Venitia sans trop poser de question... tout du moins pas encore.
Se faufiler hors de la couche, regarder Paulh à regret... elle aurait encore bien profité de cet homme offert.
Bon, ben quand faut y aller, faut y aller.
Yeux roulant vers Paulh, tout en se préparant

Allez! Paulh, tu l'as entendue... on se bouge!!!
Hop hop hop.


Sur la route
Et les voila en route pout Saint Aignan.
Bah, pas de quoi interférer dans les discutions du trio, ils se contentaient de suivre, préférant s'entretenir entre eux, et bâtir des châteaux en Espagne, quid vendrait son champs en premier, quid de la préférence du lieu de résidence.
Tiré de leur rêverie par une rouquine débordante de vitalité, même si Lalie avait remarqué sa main, un pansement mal fait, des bouts de linge de lin dépassant de la manche. Il faudrait que...
Bien nous voilà, à SA, Saint-Aignan, la ville de mon cher ami le Duc du Berry.
Ici, nous serons tranquilles, nous y séjournerons quelque temps afin de nous refaire une petite santé.
Si jamais vous en avez envie, ma cousine possède une maison, ici, elle nous y accueillera avec grand plaisir, ça sera, pour certain, peut être mieux que l'hôtel.

Mieux que l'hôtel, mieux que l'hôtel... fallait l'dire vite, hein, non, parce qu'ils étaient habitués à un certain confort les muratais... alors...
'fin, bon, si la cousine de Veni possédait une maison assez grande pour accueillir 5 personnes... on verrait bien!

Mais déjà le messager qui avait apporté on ne sait quelle missive à Aeternitae et à Waleran se dirigea vers Lalie, il lui lança le parchemin au visage, sans ménagement.
Elle l’attrapa au vol, heureuse de ne pas avoir perdu certains réflexes de souleuse, prit le temps de lire et... Ô rage, Ô désespoir comprit qu'elle était mise en procès.
Pas le temps de souffler que trois hommes à la mine déconvenante venaient les chercher pour les conduire au tribunal... sans ménagement.
Pourquoi diable se laisse-t-elle emporter sans mot dire?
Veni et ses amis sont courroucés.
Lalie semble plutôt désappointée, désabusée... presque résignée...
Au moins, son Paulho ne semble pas embêté lui! C'est déjà cela!

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Venitia
Et voilà notre bande de joyeux drilles en route vers le tribunal le plus proche avec le sourire s'il vous plait, du moins pour ceux qui le pouvaient.
Aet usait et contre usait de sa provocation ce qui avait pour le coup le don d'agacer la rouquine. Il était le premier à se plaindre de ce genre de comportement de la justice mais il ne faisait rien pour ne pas aggraver son cas
.

Aet, ça te dérangerais pas de te taire un peu disons jusqu'à ce que nous soyons au tribunal.

Son Duc cru bon agripper la main de la rouquine lui extirpant un rictus de douleur. Dans le mouvement qui tire sa main de celle de son Duc le manteau d'Aet qu'elle avait sur les épaules tomba au sol.
Elle s'agenouille alors afin de la rattraper au moment ou Lalie passe à ses côtés. Elle lui murmure
.

N'ai crainte Georgio va arranger ça pour nous, enfin pour vous.

Elle se relève et le chemin se poursuit dans le plus grand silence même Aet semblait y mettre du sien. Un long moment plus tard les quatre compère se retrouve devant le tribunal. La rouquine sourit.

Voilà notre chemin s'arrête ici, vous pouvez tous lâcher votre guide et faire un pas en avant. Voici un étonnant complexe crée dans le but de narguer les honnêtes gens comme nous, enfin en l'occurrence vous. Faites attention où vous mettez les pieds sait on jamais qui a trainé dans le coin....

...Aieuuuuuuuuuuu
.

Une des brutes venait de la pousser sans ménagement et il s'en faillit de peu que la rouquine s'étale de tout son long. C'est en grommelant qu'elle reprend sa route.
Assise dans un coin du tribunal, elle regarde Eullallie et lui sourit
.

Dit à tout hasard et étant donnée que tu es la seule femme avec moi, tu ne saurais pas comment soignée cette blessure.

Elle montre sa main et sourit à nouveau en lorgnant sur Aet.

Nan parce que pour me la faire il est fort Aet mais pour la soigner y'a plus personne. Ce n'est pas grand chose mais autant éviter les infections.

Elle tourne les yeux devant elle et au vu du regard de l'assemblée, la rouquine juge bon de ce taire.
_________________
Eullallie
Chuchotement de Venitia visant à la rassurer.
Moue apaisée par ces quelques mots.
Comment tout ceci avait pu arriver?

Le trajet jusqu'au tribunal se fait dans un silence solennel, ce qui a pour effet d'effrayer un peu Lalie.
Oui, trois minutes avant, elle était sereine, et voila que l'angoisse la reprenait.
Pourquoi diantre se taisaient-ils tous les trois?

Et puis les hommes là... non mais 'z'avez vu comme ils se comportent?
Enfin, les voila resté devant les portes.
Soulagement lorsqu'ils arrivent au tribunal.

Assise en attendant son tour... assise auprès de Veni.
Regards qui se croisent, Lalie sourit.


Dit à tout hasard et étant donnée que tu es la seule femme avec moi, tu ne saurais pas comment soignée cette blessure.
Chutttt.
Pas ici voyons.

Mirettes s'excusant
Fais voir? saisit la main avec précautions.
**Mortecouille!**
Tente de ne pas paraitre effrayée par la vue du pansement souillé, mais là, il fallait vraiment faire quelque chose.


Nan parce que pour me la faire il est fort Aet mais pour la soigner y'a plus personne. Ce n'est pas grand chose mais autant éviter les infections.
Mais pas si fort, tu vas nous faire jeter dehors.

À bien y réfléchir, Lalie ne serait pas entendue tout de suite...
Se pencher vers la rouquine et murmurer.
Viens....
Un seul mot et la voila sortie.
Oups... à la porte, le type est là, vous savez, un de ceux qui les ont conduit ici.
Le regarde franchement, menton relevé et lui lance d'une voix sure d'elle:
Viens aussi, toi, si t'as pas peur.
_________________
Ysabeau
Au bureau de la douane de Sancerre

Ysabeau, douanière de Sancerre, avait reçu une missive d'une personne dont elle se souvenait parfaitement pour l'avoir accueillie voici... norf voici quand ? Un certain temps en tous cas. Peut-être une lune... peut-être un peu moins. Mais son nom, elle le reconnaissait. Eullalie...
Eullalie était mise en procès avec certains de ses compagnons de voyage, pour n'avoir point répondu à la douane de Bourges.
Or, Ysabeau se souvenait avoir reçu une missive.
Eullalie lui demandait de témoigner en sa faveur.
Avant de se rendre au tribunal, elle compulsa ses archives, ses rapports... Nulle trace d'Eullalie à Sancerre, bizarre, bizarre...
Pourtant, dans le dossier des courriers reçus... Ouf, elle retrouva sa lettre !
Un parchemin soigneusement calligraphié, qui datait du... 25 mai 1457.
Elle le lut, le relut...


Citation:
Expéditeur : Eullallie
Date d'envoi : 2009-05-21 23:09:34


Ma dame
Vous souvenez vous de moi?
à chacune de mes élections en tant que maire, vous m'avez toujours envoyé vos félicitations...
Vous étiez la seule ambassadrice à le faire (avant la division du fofo, biensur^^ pas toute jeune, la Lalie^^)

J'en ai toujours été touchée.
Je suis ici avec Paulhaguetois, ex maire de Murat également... 12 mandat pour lui, et 3 pour moi.

Je n'ai croisé personne, je pense n'avoir d'yeux que pour mon compagnon de voyage.

Je vous remercie pour votre accueil, ma Dame.
Sincerement, Eullallie



La jeune auvergnate lui avait bel et bien répondu.
Elle prit le parchemin, et se rendit au tribunal pour témoigner.

Par contre... une chose la contrariait... Nulle trace d'Eullalie dans les rapports sancerrois.
Tout à coup... elle se souvint... A l'époque, elle assurait l'intérim de la douane à Bourges, c'était avant que Fred prenne ses fonctions...
Eullalie n'était pas passée à Sancerre, mais bel et bien dans la capitale berrichonne... Il lui faudrait le signaler.

_________________
Dame de Sury sur Léré

Pour un Horizon Ouvert et Prospère
Aeternitae
Au tribunal

[légère adaptation/correction du texte IG]

Durant le court trajet jusqu'au tribunal, les gardes visiblement excédés avaient accéléré, incitant Æternitæ et ses compagnons à presser le pas. De nature légèrement contradictoire, il avait donc décidé de ralentir, et se laissa distancer par Eullallie et Venitia, ignorant les remarques de cette dernière. Arrivés à destination, une des brutes poussa la rouquine à l'intérieur, suivie de près par la brune. Le temps qu'Æternitæ parcourût la distance qui le séparait du tribunal, les deux filles ressortirent pour soigner la blessure de Venitia.

C'est donc de fort mauvaise humeur qu'Æternitæ se présenta au tribunal en précédant Waleran. Il était las de ces douaniers incompétents et menteurs, tout comme il était las de l'approximation avec laquelle les procureurs accomplissaient leur tâche. Il ouvrit donc les portes du tribunal sans ménagement, mais sans violence inutile. L'épée au côté et un bâton de pèlerin à la main, il avança d'un pas décidé jusqu'à la barre sans un regard pour le procureur. Face au juge, il le fixa longuement, puis inclina la tête en guise de salut.

Le procureur entama alors la lecture de l'acte d'accusation


Citation:
Procès opposant le Duché du Berry à Aeternitae, le 16 Juin 1457

Votre Honneur,

Les services des douanes du Berry m'ont signalé les faits suivants :

Aeternitae, ressortissant de Fougères du Duché de Bretagne, n'a pas répondu au Douanier de Bourges, Fred109, qui lui a écrit à plusieurs reprises, enfreignant par la même la loi suivante :

Toute personne étrangère au Berry, ne répondant pas aux questions posées par les douanes berrichonnes dans les deux jours de son entrée sur le territoire berrichon, pourra être poursuivie pour trouble à l'ordre public. (Loi faite sous Josybabas le 27 juillet 1454)

Droits du prévenu :

L'accusé pourra s'il le désire faire appel à un avocat pour assurer sa défense notamment via un post sur le forum RR ou le cabinet du dragon.


Pour ces raisons, nous vous demandons de reconnaître Aeternitae coupable de trouble à l'ordre public

Afin que justice soit entendue, je demande la peine suivante :

1 jour de prison


Fait à Bourges le 16 Juin 1457
Pour le Duc de Berry, Georgelepoilu
Whoopie60, Procureur du Berry


Après un grognement, Æternitæ entama donc sa plaidoirie.

Votre honneur ...

Il marqua une légère pause, dérangé par des éclats de voix au fond la salle, se retourna, et frappa le sol de son bâton pour obtenir le silence.

Votre honneur, l'on m'accuse aujourd'hui à tort de trouble à l'ordre publique. En l'état, on me reproche à mots couverts d'avoir caché ma présence en le duché de Sa Grasce le duc George. Non seulement je vais vous démontrer l'absence totale de charge à mon encontre, mais je vous affirme que votre procureur ment.

En effet, je suis arrivé en Berry avec mes compagnons, pour la plupart eux aussi accusés du mesme trouble, le 9 juin dernier. Il me semble n'avoir pas fait preuve de forfanterie ni d'avoir tenté de dissimuler ma présence en ces terres. Je suis persuadé que nombre de témoins pourrons vous confirmer que je me suis présenté au peuple berrichon.
Alors mesme que j'annonçais mon identité, à voix forte et claire, et à deux pas de la douane, pensez-vous, votre honneur, qu'il soit possible que vos douaniers soient les seuls personnes en ce duché à ne pas être informés ? Sont-ils sourds ou bien aveugles ?
Pour ce fait, et parce que le trouble n'est pas avéré, je serais enclin à demander la relaxe. Mais ...


Il marqua une brève pause, puis poursuivit.

Mais l'on affirme également que le douanier Fred109, m'aurait écrit à plusieurs reprises ... Votre honneur, ceci est purement et simplement faux. Le-dit sieur Fred109 m'a bien écrit, certes, mais une seule et unique fois, le lendemain de notre arrivée, à savoir le 10 juin. Ce fut son unique demande.
Pour ce fait, et parce que l'accusation est mensongère, je demande l'abandon des poursuites pour vice de forme, et demande à ce que le responsable de cette accusation mensongère soit traduit devant votre cour pour diffamation.


Il afficha un sourire narquois.

Votre honneur, alors mesme que Sa Grasce le duc George que nous avons croisé sur le marché de Sancerre nous invitait devant témoins à séjourner en Son castel, et sans vouloir déshonorer la noble tâche de douanier, pensez-vous sérieusement qu'il fallut qu'un invité de Sa Grasce réponde au courrier d'un simple douanier ?

Il fit un pas en arrière.

Je ne demande naturellement pas à Sa Grasce de venir ici mesme témoigner de mes dires, mais je l'ai d'ores-et-déjà fait prévenir de cette risible accusation ainsi que de celle faite à l'encontre de Waleran et Eullallie. Il lui siéra ou non de confirmer mes propos en personne.

Nouveau pas en arrière, il s'inclina, puis fit volte-face.
_________________
Georgepoilu
A la Cour de justice

Invité à témoigner, George s'avance à la barre et predn la parole

Dames les juges et procureur, messire aerternitae

si tout le monde se doit de répondre à la douane, même mes invités, cette affaire ainsi que celle de ses compagnons résulte d'une erreur de ma part.

ils m'avaient siganlés leur arrivée et je devais le signaler à la prévoté mais j'ai omis de le faire étant préoccupé par le duel que je dois faire ces prochaines jours.

je vous demande donc de relaxer l'accusé et ses compagnons


Après cette intervention, George salue la Cour et quitte les lieux
_________________
Waleran
Waleran avait écouté ce vieux fou d'Aeternitae se défendre. Tiens, pourquoi j'ai pas pensé à prendre un bâton, moi, ça en jette ... pensa-t-il.
Le duc George le Poilu venait de se prononcer en faveur de leur relaxe à tous, et c'était maintenant à son tour de se présenter devant le juge. Il écouta le réquisitoire du procureur, en tout point identique à celui contre Aeternitae, et s'approcha de la barre. Il salua la femme assise dans le fauteuil du juge et se racla la gorge.


Hum hum ... Huuummmmmm.
Scusez-moi.
Votre honneur,
hummmmmmmmmmmm...


Il se gratta la pomme d'adam pour faire fuir ce foutu chat de sa gorge.

Votre honneur, j'ai bel et bien reçu un courrier dudit Fred109, auquel j'ai effectivement omis de répondre. Je vous prie de bien vouloir m'en excuser, mais il ne me semblait pas nécessaire de le faire, étant données les circonstances que vous a expliquées Aeternitae...

Il regarda le procureur. Hummm, charmante ! pensa-t-il, un grand sourire aux lèvres.

Par contre, comme vous l'a également précisé le misanthrope qui m'a précédé, aucune relance de sa part ne m'a été transmise.

Il regarda l'assemblée, puis se tourna à nouveau vers le juge.

Il n'y avait aucune intention de nuire dans notre absence de réponse, et comme vous l'a précisé Jojo... hummmm scusez-moi, comme vous l'a précisé Sa Grasce le duc Georgepoilu, c'est en amis du Berry que nous nous sommes présentés en ces terres. Je crois que toute cette affaire n'est qu'un malheureux concours de circonstances, aussi vous demandé-je la relaxe.

Il regarda le duc sortir du tribunal puis poursuivit.

Je ne ferai pas appel à Sa Grasce pour témoigner, puisque sa déclaration précédente me semble suffisamment explicite pour ne pas avoir l'outrecuidance de le faire comparaître à nouveau comme témoin.

Il salua à nouveau la cour et se tourna vers Venitia en bombant le torse.

Dis-moi, ex-batonnière des Dragons, tu crois que je pourrais faire un bon avocat ? Suis meilleur que le misanthrope, non ? Hein que je suis meilleur que lui ? Allez, dis ... Dis-le à la dame steuplait !
_________________
Venitia
Elles étaient ressortit aussi vite et Aet et Wal était eux rentré bien vite, surtout Aet d'ailleurs.
Froncement de sourcil de la rousse alors que Lalie se faisait un malin plaisir à lui triturer sa blessure qui commençait à lui faire bien mal.


Aieuuuuuuuuu, Lalie arrête

Aieuuuuuuu.
Bon ça suffit hein, je voudrais bien entendre ce que Aet a à dire moi
.

Venitia rerentre juste à temps ,elle avait un mal fou à tenir en place, ses compagnons se trouvaient en face d'elle et si elle avait pu les rejoindre elle l'aurait fait.
Sautant sur son banc, elle écoute avec attention la plaidoirie de Aet, remercie George pour son intervention et s'attelle à écouter son Duc. Elle fut surprise de voir avec quelle facilité il avait réussi à garder son sérieux, enfin presque
.

Euh, humm, oui, non mon Duc, euh enfin je veux dire oui mon Duc, euh, hum
.

Elle fut surprise du comportement final de Wal et mis un moment avant de trouver quelque chose de censé à dire.

Je voulais dire que mon Duc avait entièrement raison sur ce qu'il dit, et qu'il l'a d'ailleurs fait de brillante manière.
Je rajouterais que euhhh, juste qu'il faudrait prévenir votre douanier que ma lettre c'est égaré, je ne l'ai jamais reçu.

Bon malgré toutes les grandes qualités d'avocat de mon Duc, si vous pouviez me le rendre assez rapidement ça m'arrangerait beaucoup. Non pas que je ne suis pas bien ici, j'ai l'habitude, mais j'ai faim et c'est Wal qui cuisine
.

Elle se tourne vers son Duc.

Alors, ça te vas?
_________________
Eullallie
À peine furent-elles sorties que
Aieuuuuuuu.
Bon ça suffit hein, je voudrais bien entendre ce que Aet a à dire moi.

Non mais c'est pas possible hein!
Comment voulait-elle la rouquine de ne pas voir sa plaie dégénérer en une chose sans nom si elle ne se laissait pas faire?
Grommeler, puis la suivre en silence.
Ne pas dire un mot pendant les "prestations" de Waleran et Aeternitae, et puis, vint son tour de prendre la parole.
Sans doute impressionnée d'être de ce coté-ci de la barre, mais il faut se reprendre et respirer un grand coup avant de prendre la parole.
S'avance d'un pas décidé à la barre.

Dame le juge, recevez mes respects.
Tout d'abord, il vous faut savoir qu'il y a quelques semaines une lune tout au plus, je suis passée en Berry, j'étais accompagnée par Paulhaguetois, j'ai reçu un message de Dame Ysabeau auquel j'ai répondu de suite, trop heureuse de rencontrer l'ancienne diplomate.
Ensuite mes pas nous ont conduits dans d'autres contrées.
Lors de notre retour en Berry, j'ai en effet omis de répondre à la missive du douanier nommé Fred109 (je n'ai reçu qu'une unique missive de sa part), simplement parce que je pensais qu'il n'y avait pas de problème.
Jamais, comme vous l'a précisé Aeternitae, nous n'avons voulu nous caché des berrichons.
Le duc, sa grasce Georges nous avait conviés en son castel.

reprend son souffle
Lorsque nous sommes arrivés à Saint Aignan, 4 jours plus tard, j'ai encore reçu une missive de Dame Astérie. Message auquel j'ai répondu dans les temps! Mais! Trop tard hélas !
Alors, si vous le permettez, et pour ne pas déranger sa Grasce encore une fois, je vous demande de prendre en considération le témoignage de dame Ysabeau ici présente (*)
Je vous remercie de m'avoir écoutée.
voila, reprendre sa place, les joues rosies, le respiration haletante, les mains moites.

*Modification de l’IG pour raisons de cohérence

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