Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RP] De la dangerosité de l'Homme

Ysabeau
Ysabeau était entrée dans la salle du tribunal. Elle salua Eullalie dont elle se souvenait parfaitement, et à l'appel de son nom se dirigea vers la barre des témoins, jurant de dire la vérité. Elle dit à haute et intelligible voix :

Vostre Honneur,
Il est exact que dame Eullalie est passée par Bourges au mois de mai. J'assurais alors l'intérim de la douane de la capitale, car Bourges était dépourvue de douanier.
Elle m'avait alors répondu fort aimablement, se souvenant même de mes passages en Bourbonnais-Auvergne lorsque j'y étais ambassadrice.
Je pense qu'elle a cru de bonne foi qu'il ne lui était pas nécessaire de répondre à nouveau à la douane lors de son second passage en Berry.
Pour preuve de sa bonne foi, je vous remets une copie de sa lettre, datée du 21 mai dernier.


Elle tendit un parchemin au juge.

Citation:
Expéditeur : Eullallie
Date d'envoi : 2009-05-21 23:09:34


Ma dame
Vous souvenez vous de moi?
à chacune de mes élections en tant que maire, vous m'avez toujours envoyé vos félicitations...
Vous étiez la seule ambassadrice à le faire (avant la division du fofo, biensur^^ pas toute jeune, la Lalie^^)

J'en ai toujours été touchée.
Je suis ici avec Paulhaguetois, ex maire de Murat également... 12 mandat pour lui, et 3 pour moi.

Je n'ai croisé personne, je pense n'avoir d'yeux que pour mon compagnon de voyage.

Je vous remercie pour votre accueil, ma Dame.
Sincerement, Eullallie


Ces voyageurs ne veulent nul mal au Berry, de plus ils étaient invités par notre duc... Soyez indulgente, madame la juge...

Elle regarda Ysandre d'un air implorant, sourit à Eullalie, et se rassit, espérant que son témoignage aurait été utile à la jeune femme.
_________________
Dame de Sury sur Léré

Pour un Horizon Ouvert et Prospère
Aeternitae
Un messager opportun

Le procès traînait en longueur, et sur son banc Æternitæ commençait à s'impatienter. Alors que Dame Ysabeau venait de témoigner en leur faveur, à l'évocation de ce nom un souvenir effleura son esprit : les félicitations officielles du Berry pour sa réélection à la mairie d'Aurillac... Décidément, il ne pouvait se trouver nulle part sans que quelquechose ou quelqu'un ne le ramenât à ses souvenirs douloureux. La main crispée sur son bâton, il luttait pour ne pas laisser paraître son agacement.

Un messager se présenta discrètement à Venitia et Æternitæ. Maugréant, ce dernier arracha le parchemin des mains du garçon et le parcourut rapidement, puis le jeta dans les mains de la rouquine en se levant précipitamment. Il se pencha vers le jeune coursier, lui laissa tomber un écu dans la main, et lui chuchotta :
Cours à l'auberge et veille à ce que le palefrenier prépare nos montures !
Il se tourna alors vers son amie, et sans prendre la délicatesse de parler à voix basse, l'incita à se hâter.

Allons, Venitia !

Sans un regard pour la cour, il ajusta la capuche de sa cape sur ses cheveux, et quitta le tribunal d'un pas décidé.
_________________
Aeternitae
Duel annulé, retour au tribunal

Æternitæ était rentré à temps pour assister à la fin de la procédure, et avoir ainsi le loisir d'entendre la dernière plaidoirie de l'accusation.

Whoopie60 a écrit:
*Regarde l'accusé,elle n'allait pas le laisser parler ainsi d'elle sur ce ton nomého!*

Messire! J'aimerais que vous ayez un peu plus de respect envers moi s'il vous plaît! Ce n'est pas parce que vous avez eu une invitation chez notre bon Duc George, qu'il faille vous croire tout permis tout de même!

De plus permettez-moi de vous dire aussi, que si je vous ai inculpé, c'est parce qu'on m'a informée de votre non réponse à la douane!
Il faut que vous sachiez qu'il est plus judicieux de répondre aux courriers de la douane que d'aller y répondre à Deux pas de là...hum...ne vous en déplaise.

Sur ce, je demande tout de même la relaxe pour ce Messire!

*Pourtant à la façon de prendre les gens de haut et de placer son...bref...plus haut que sa mèche de cheveux...hum*

Fait à Bourges, le 30 Juin 1457
Whoopie60, Procureur du Berry


Il ne prêta aucune attention particulière à l'attitude hautaine du procureur, et se tourna vers elle sans se départir de son stoïcisme.

Dame procureur, vous semblez présenter un trouble confusionnel de l'égo. Si vous parveniez à me montrer en quoi je vous ai manqué de respect, alors je vous affirme ici et devant témoins que je vous présenterai mes excuses en place publique.
Vous avez simplement affirmé que deux courriers m'avaient été adressés de la part du sieur Fred, j'affirme quant à moi que ceci est faux. N'y voyez aucune insulte ni manque de respect, juste l'expression de la vérité.
Je ne vous en porte nul grief aujourd'hui, mais admettez simplement qu'une erreur s'est glissée dans ce dossier. Votre occupez une charge qui ne tolère aucune approximation, tant elle peut être lourde en conséquences quant au devenir de vos administrés.


Il sembla réfléchir avant de poursuivre.

Vous semblez avoir été blessée par ces simples mots : "le procureur ment". Vous m'en voyez sincèrement marri, mais au moins pouvez-vous appréhender avec plus de précision ce que ressent une personne accusée à tort, ou à raison du reste, mais sur un argumentaire erroné. Huy, je lis dans vos yeux que cette faute fut bien involontaire. Considérez cette expérience comme bénéfique, puisqu'elle vous conduira vers plus d'excellence encore dans la gestion de vos dossiers.

Il l'observa quelques instants, lisant dans son regard le même mépris auquel il était confronté depuis tant d'années, et se tourna enfin vers le juge.

Votre honneur, je crois n'avoir qu'une seule chose à ajouter : jamais je ne me suis senti tout permis, et surtout pas en ce duché qui compte parmi les rares dignes de mon estime.

Petit sourire à l'attention du procureur.

Et en disant cela, je ne prétends pas que mon estime vaille mieux que n'importe quelle autre, juste que je ne l'accorde qu'exceptionnellement.
J'ai omis de répondre à la douane, et je m'en suis déjà expliqué. Que mon caractère ne reçoive pas les faveurs de votre noble assemblée est une chose, mais baser son accusation ou son jugement sur ce simple critère en est une autre.


Rapide coup d'œil vers le procureur.

Le procureur en demandant la relaxe a démontré savoir faire la part des choses : alors même que son regard exprimait un souhait évident de me voir condamné, elle a néanmoins demandé la relaxe.
Je ne doute pas aujourd'hui que vous saurez vous-même discerner le bon grain de l'ivraie.
Considérez ma personne comme l'ivraie s'il vous sied, j'en ai l'habitude, mais voyez dans mon comportement le bon grain qui subsiste.


Il s'inclina simplement, sans exagération ni feinte, et regagna sa place sur le banc.
_________________
Venitia
Arrivée, douane, tribunal, duel, armée, retour, douane, tribunal. Voilà ce que les deux compagnons et demis venaient de faire en peu de jour. Wal étant arrivé un peu en retard il n'avait pu participer à l'intégralité des mouvements de l'armée. Toujours est il que c'est en soupirant que la rouquine pousse la porte du tribunal, à ses côtés son Duc évidement et devant Aet bien sur.
Elle s'avance alors calmement en jetant des coups d'oeil vers Wal puis lorsque sa place fut presque atteinte elle attrape son poignée et lui sourit
.

Mon Duc tu reste sérieux hein, comme la première fois, puis de toute pas grave ça va bientôt être finit.

Léger sourire en direction de Aet mais déjà ce dernier écoutait le réquisitoire de l'accusation et commencer son plaidoyer.
Venitia s'assoit sans bruit et croise ses bras sur son ventre. Alors qu'elle buvait les paroles de Aet, son discours assez long la berce peu à peu. Elle ferme alors les yeux, le voyage et le peu de repos eurent raison d'elle
.
_________________
Waleran
Retour au tribunal avec sa rouquine, et un grand sourire aux lèvres. Il avait dû abandonner la séance en cours, et s'il ne savait s'il avait loupé quelquechose, au moins connaîtrait-il la fin de l'histoire.

Mon Duc tu reste sérieux hein, comme la première fois, puis de toute pas grave ça va bientôt être finit.

Rhoooo Sachem, je suis toujours sérieux moi, menfin.
Dis, tu crois qu'il va y avoir des rebondissements, tout ça ? Faudrait un peu plus de suspens quand même.


Mais déjà la rouquine s'assoupissait-elle. Pendant que le vieux ronchon parlait, Waleran réprima un baillement aussi discrètement que possible. Autant dire que tout le monde l'avait entendu.

Enfin, Aeternitae rejoignit sa place, et le procureur entama sa dernière plaidoirie.


Whoopie60 a écrit:
Bien...Alors Votre honneur, je crois que...et d'ailleurs je n'ai rien à rajouter...bref, je vous demande la relaxe, comme à ses acolytes...

*Soupire, mais néanmoins répond u sourire de l'accusé*

Je vous remercie votre honneur

Fait à Bourges le 30 juin 1457
Whoopie60, Procureur du Berry


Waleran donna un coup de coude à Veni pour la réveiller puis se présenta à la barre, l'air songeur.

Votre honneur, je ne comprends pas pourquoi le procureur demande la relaxe à mon égard, je cite : comme à ces alcooliques. Qu'Averroès m'en soit témoin, je vous jure que je ne suis point alcoolique ! J'en veux pour preuve le fait d'être saoul après seulement une bière !
Cette précision étant apportée, je déclare solennellement ne pas m'opposer à la demande de la procure.


Il répondit alors au sourire triste du procureur qui masquait difficilement un soupir, puis s'approcha d'elle et lui chuchota :

Ne soupirez pas ma Dame, vous savez que vous et moi, c'est malheureusement impossible. Vous êtes une femme admirable en tous points mais mon coeur est déjà pris par Venitia.

Il salua le juge et le procureur et retourna s'asseoir à côté de la rouquine.
_________________
Venitia
Venitia somnolait légèrement elle ouvrait les yeux de temps à autres afin d'écouter le récit de Aet. Un coup portait sur son épaule la réveille pour de bon, elle soupire, se redresse et secoue sa main droite endormit. Wal était maintenant présent devant la juge et la procureur, alors que Aet c'était rassit juste devant la rouquine. Venitia s'avance quelque peu et pose ses avant bras sur le dossier du banc sur lequel Aet se trouvait.

Tu sais Aet, il faudra que tu apprennes à faire des plaidoyer plus court, surtout après autant de route en si peu de jour. Quoi que après réflexion c'est pas plus mal j'ai pu ainsi me.....

Votre honneur, je ne comprends pas pourquoi le procureur demande la relaxe à mon égard, je cite : comme à ces alcooliques

..... reposer.

Elle avait finit sa phrase certes mais en avalant sa salive de travers, en toussant de ce fait autant que possible et en manquant de s'étouffer pour couronner le tout. Elle fixe Wal et tourne la tête de droit à gauche en songeant qu'elle aurait peut être mieux fait de ne pas lui dire de rester sérieux. Alors qu'elle est désormais attentive à ce qui se déroule elle aperçoit Wal se rapprocher de la procureur et échanger quelques mots que la rouquine ne parvenait pas vraiment à discerner. Comme si cela ne suffisait pas de raconter n'importe quoi à voix haute, Wal en rajoutait une couche en susurrant à l'oreille de la procure.
Elle s'avance un peu vers Aet toujours les bras posés sur le dossier du banc
.

Dit moi, tu sais ce qu'il est entrain de faire là ?

A peine eut elle finit sa phrase que Wal vint la rejoindre. Elle tourne alors la tête vers lui et lui sourit.

Tu sais mon Duc je t'avais dit sérieux hein.

Elle se recule alors un peu jusqu'à ce que son dos repose sur son banc.

Mais qu'as tu dis à la procureur de si personnel que ce tribunal ne pouvait pas entendre ?

Quelques secondes de réflexion et Venitia se lève d'un bon avant de se rassoir.

Mais où est Lalie ? Elle devrait être là pourtant.
Toi, Wal, tu n'es pas dispensé de répondre à ma question hein
.
_________________
Eullallie
Depuis combien de temps doit-elle revenir au tribunal?
Elle sait parfaitement qu'on l'y attend, pourtant, elle traine les pieds ... Pas lents, presque chancelants... Cela ne traduirait-il pas un sentiment d'ennui profond?

Soupirs... tête basse... quand faut y aller, faut y aller...
Soupirs... l'envie n'y est pas...
Soupirs!

Prendre place tout simplement.
Écouter Aeternitae et Waleran.

Repirer un peu plus vite lorsque son nom est prononcé.

Voila, tout était dit en une seule phrase.
La plaidoirie d'Aeternitae ne ressemblait, en effet, en rien à la sienne.
S'avancer vers la cour.


Je n'ai rien à ajouter.
Je vous remercie de m'avoir écoutée.


reprendre sa place, et attendre en silence.
Elle était sans doute devenue invisible... Aphone depuis qu'ils avaient quitté le tribunal pour on ne sait quelle raison...
La boisson?
Le manque de présence de son compagnon?
L'hystérie?
Le besoin de se ressourcer?

_________________
Aeternitae
Æternitæ attendait assis, impavide, que le verdict soit prononcé par le juge. Mais d'abord, une dernière plaidoirie de Wal, à l'image du personnage. À vrai dire, il ne parvenait pas à le cerner. Voilà plus d'un an qu'il trainait ses guêtres avec lui et Venitia, mais malgré tout, il ne s'était toujours pas fait d'idée arrêtée sur lui. Il avait déjà pu mesurer son sérieux et son ton sans ambiguïté en de rares circonstances. Mais la plupart du temps, il ne voyait que le même Wal que celui qui venait de s'exprimer à l'instant. Comment ce jeune homme parvenait-il à simuler pareille stupidité avec autant de talent ? Peut-être l'était réellement après tout ?

Dit moi, tu sais ce qu'il est entrain de faire là ?

Haussement d'épaules. Faisait-il quelquechose ou était-il tout simplement lui ? Après tout, la naïveté n'est-elle pas la meilleure arme dans ce monde dénué de pitié ?
Quelques chuchotis plus tard, l'insouciant regagnait sa place près de sa rousse. Éclats de voix peu discrets de Venitia.


Mais où est Lalie ? Elle devrait être là pourtant.

Nouveau haussement d'épaules. Comme les questions paraissaient parfois sans teneur... ou du moins exprimaient-elles plus une inquiétude qu'un besoin de réponse. Où était-elle, la brune de Murat ? Qui savait ? Il ne l'avait pas plus vue que les autres depuis leur retour. Partie rejoindre son homme ? Ou quelquepart dans le tribunal, discrète, invisible ? Pour tout dire, il s'en foutait éperdument...

Réquisitoire de l'accusation. Le nom d'Eullalie fut prononcé. D'un pas pesant, celle-ci s'avança alors vers la barre. Oui, elle était bien là, mais en apparence seulement. Æternitæ observa l'ombre s'avancer, lentement, douloureusement. Le cœur de celui qui n'en avait plus se pinça, et il ressentit une étrange douleur. Une douleur qui n'était pas sienne...
Il se retourna vers la rouquine qui s'était tu. Même elle ne parlait plus, alors. Il la regarda gravement, puis son regard se porta à nouveau vers Eullallie.


Je n'ai rien à ajouter.
Je vous remercie de m'avoir écoutée.


Comme les mots étaient lourds... Sans âme... Sans vie ! Æternitæ éprouva alors un sentiment qu'il n'avait plus connu depuis si longtemps et qui le perturba. La brune retourna s'asseoir, et Æter chercha à capter son regard, sans succès. Il soupira. Qu'était-ce ? Ses mains se crispèrent sur le banc au point que ses ongles imprimassent dans le vieux bois quelques fins croissants de lune. Pendant plusieurs longues secondes, il ne la quitta pas des yeux.

De l'empathie !

Sans savoir pourquoi, le misanthrope fit sienne toute la douleur qu'exprimait l'attitude de la jeune femme. Bien sûr, il avait parfois éprouvé des remords lorsque Venitia avait eu à subir sa folie inconsciente... Mais c'était différent ; c'était sa part d'humanité ; c'était Venitia ... Or, là, l'Æternitæ s'inquiétait et éprouvait de l'empathie pour une inconnue, pour ainsi dire !
Son esprit désemparé n'était plus qu'un immense champ de bataille dans lequel quelqu'un luttait pour sa survie, comme un homme à la mer se débat et cherche à s'accrocher à une bouée que l'écume avait rendue poisseuse et glissante.


Ysandre a écrit:
Le duc lui-même considérant l’affaire comme pointille, il semblerait que l’accusé ne visite point ce jour d’hui nos geôles, ce qui pourrait être regrettable à la parfin, puisque ces dernières méritent le coup d’oeil, tant elles sont belles et acceuillantes !

Le prévenu ne sera donc pas inquiété dans cette affaire puisque sa venue était souhaitée par le duc néanmoins, je rappelle que prendre le calame aurait été bienvenu afin de montrer un tant soit peu de respect à l’égards de nos douaniers qui besognent de la pique du jour au coucher du soleil..

Ceci dit :

Moi Ysandre de Mistra, juge du Berry au nom de notre bien-aimé duc George le Poilu, je prononce la relaxe !

Fait le trentième jour du mois de Juin 1457 à Bourges.


Un coup de marteau le fit sursauter. Il tourna la tête en direction de la chaire du juge. Qu'avait-elle dit ? Son esprit était ailleurs et il n'avait pas saisi un seul mot de son discours, mais cela ne l'intéressait pas. Non il avait un problème bien plus grave à élucider, et une question à résoudre. Pourquoi éprouvait-il à nouveau de l'empathie, qui plus est pour quelqu'un qui n'était qu'une source de soupçons voilà quelques jours seulement ? Et qu'arrivait-il à Eullallie ?

Comme à chaque fois qu'il était perdu, comme à chaque fois qu'il doutait, ou qu'il avait besoin d'aide, il se réfugia dans sa seule source de réconfort : il se tourna vers Venitia, le regard flou, et interrogateur.

_________________
Venitia
Elle c'était rassise et fixait toujours Wal qui ne semblait pas presser de répondre. Elle attendait ainsi, impassible, son regard ne bougeait. De bruits de pas raisonna alors dans sa tête, ses yeux se tournent alors vers le juge et Eullallie fit son apparition, légèrement étonnée, la rouquine ne fit aucun cas de sa pensée "comment avait elle pu rentrer aussi discrètement?". Elle secoue alors sa tête de droite à gauche pour la chasser.
Les boucles tombèrent devant ses yeux et d'un revers de la main elle dégage ses derniers. Sous l'action elle aperçoit Aet la fixer quelques instant, il avait l'air perturbé par quelque chose.
Enfin la voix de Lalie se fait entendre, bref, plus que bref. Histoire d'en terminer au plus vite.
Venitia soupire et glisse sa main sous le bras de Wal, tout en lui murmurant
.

Bon alors tu me dis oui?

Elle ne sut pourquoi à cette instant précis son regard se porta sur les mains de Aet dont les doigt crisper tentait de perforer le banc. Elle lève alors ses yeux sur lui cherchant à comprendre ce qui lui arrivait. Serait ce encore une de ces crises qui pointe le bout de son nez toujours au mauvais moment. Il fixait Lalie sans ménagement, la rouquine avait beau faire de même elle n'arrivait pas à comprendre ce qui le retenait ainsi.

Le juge venait de rendre son verdict elle se félicitait intérieurement. Enfin ils allaient pouvoir quitter ce lieu et reprendre le cours de leur vie. Venitia piaffait d'impatience de pouvoir repartir par les chemins se dégourdir un peu les jambes. Alors qu'elle songeait déjà au parcours qu'ils feraient prochainement un sourire aux lèvres. Sans trop savoir pourquoi son sourire disparu et ses yeux se tourne vers Aet.
Elle ne savait pourquoi mais au vu du regard de Aet elle comprit que quelque chose n'allait pas. Elle lui sourit simplement, puis elle se lève applaudit comme si elle sortait d'une pièce de théatre et se dirigea sans ménagement vers la sortie en ayant pris soin avant d'attraper la main de Aet afin d'être sur qu'il la suive. Sans même se retourner elle prononça à l'intention des deux autres
.

Lalie, Wal, on vous attends dehors ,veuillez voir avec le juge ce qu'il reste à faire.

Elle s'adosse contre un arbre et fixe Aet.

C'est bon Aet tout va bien, on en a finit de ce procès, nous allons, nous prendre quelques jours de vrai repos. Puis nous repartirons prendre l'air, tu verras tout ira bien.

Le regard d'Aet n'avait pour autant pas changer, la rouquine n'arrivait à comprendre.

Aet? Qu'est ce qui te triture l'esprit ainsi ? Ce n'est pas le procès, ni même ce que nous allons faire. Tu semblais apaiser et te revoilà complètement perturbé.

Elle s'approche de lui et pose sa tête contre son épaule.
_________________
Waleran
Assis à côté de sa duchesse, Waleran attendait la suite du spectacle avec impatience. Il ne comprit pas le reproche de Venitia. Il était pourtant resté le plus sérieux du monde ...

Mais qu'as-tu dis à la procureur de si personnel que ce tribunal ne pouvait pas entendre ?

Hein ? Heu, ben ...

Mais Venitia n'attendit pas la réponse et se leva précipitamment, cherchant Eullallie du regard. Les secondes qui suivirent furent étranges. Le regard de Waleran se posa alternativement sur Venitia, sur Lalie, puis sur Aeternitae, et sans comprendre pourquoi, il mesura une certaine détresse dans le silence qui avait envahi le prétoire.

Toi, Wal, tu n'es pas dispensé de répondre à ma question hein.

Heu, ben...

Eullallie venait de parler. Brièvement, sans entrain. Waleran observa à nouveau le misanthrope, et se mit à craindre une nouvelle crise. Mais rien n'avait pu inciter à une nouvelle colère du vieux fou, alors qu'est-ce qui le mettait dans cet état ?

Bon alors tu me dis oui?

Ben, euh ... Alors, en fait ...

Mais la juge venait de reprendre la parole, et soulagé de voir le spectacle reprendre son cours normal, Waleran écouta attentivement.

Ysandre a écrit:
Compte tenu des circonstances qui ont mené le prévenu en Berry,
Compte tenu que ce dernier est venu soutenir notre bon duc en un moment difficile en toute amitié, la cour admet les circonstances atténuantes.
Cependant, qu'il soit dit que maugré les faits, il n'est pas tant difficile de faire preuve d'égards envers les services de douanes qui ne connaissent point tous les amis du Duché.

En conséquence, moi Ysandre de Mistra, juge du Berry au nom de notre bien-aimé duc George le Poilu, je prononce la relaxe!

Fait le trentième jour du mois de Juin 1457 à Bourges.


Waleran se leva en applaudissant.

Youpiiiiiiiiiiiiiie !

Se tournant vers Venitia.

T'as entendu ça Veni, il parait que je suis venu soutenir Jojo ! J'étais pas au courant moi, mais si elle le dit, ça doit être vrai hein.

Il regarda à nouveau la juge puis poursuivit plus bas à l'attention de la rouquine.

Et elle est amoureuse du duc, la juge. T'as entendu comment elle l'appelle ?

Il se retourna vers Venitia, mais celle-ci s'éloignait déjà en compagnie d'Aeternitae.

Lalie, Wal, on vous attends dehors, veuillez voir avec le juge ce qu'il reste à faire.

Bah !? Euh, Veni...

Bouche bée, il la regarda s'éloigner puis sortir du tribunal. Boudeur, il se rassit sur son banc et croisa les bras.

Si j'aurais su, j'aurais pas v'nu !
_________________
Aeternitae
Dehors, près du tribunal

Avant qu'Æternitæ n'ait pu comprendre ce qu'il se passait, Venitia le prit par la main et l'entraina dehors. Adossée contre un arbre, son regard émeraude le transperça, sans qu'il ne sache réellement pourquoi.

C'est bon Aet tout va bien, on en a finit de ce procès, nous allons, nous prendre quelques jours de vrai repos. Puis nous repartirons prendre l'air, tu verras tout ira bien.

Il l'observa longuement. La rouquine parlait plus lentement qu'à son habitude, comme si elle cherchait à le rassurer. Mais pour quelle raison ? Elle lui promettait du repos, et surtout un nouveau départ, vers Dieu sait quelle destination, quelle aventure... Qui pensait-elle rassurer ainsi ? Il soupira. À quel besoin la rouquine pensait-elle ainsi répondre ? Au sien à lui, ou à elle ?
Il lui semblait la connaître depuis toujours, la diablotine. Ils avaient tout partagé ensemble, de leurs heures à la maréchaussée d'Aurillac, puis à la douane, à leurs mariages respectifs... Celui de Venitia avec Nin d'abord, dans la salle des fêtes d'Aurillac, puis le sien avec Anna, à Combrailles. Puis leurs escapades à travers le royaume, de la Bretagne jusqu'au Lyonnais, du Rouergue jusqu'à l'Artois. Ensemble, ils avaient parcouru toutes les terres, ils avaient vu tous les rivages, ils avaient été les chasseurs ou les proies, selon les circonstances. Ensemble, ils avaient tout fait.
Même lorsqu'elle était absente, elle avait toujours été là.


Aet? Qu'est ce qui te triture l'esprit ainsi ? Ce n'est pas le procès, ni même ce que nous allons faire. Tu semblais apaiser et te revoilà complètement perturbé.

Il ouvrit la bouche, chercha ses mots, mais ne parvint pas à produire le moindre son. Perturbé ? Peut-être l'était-il, il n'en savait rien. Tout ce qu'il savait, c'est que toutes ses convictions, toutes ses certitudes l'avaient abandonné. Sa vie avait toujours été simple. Sa vie honnête, dévouée à sa ville et à son duché était simple ; tout ce qu'il avait à faire, c'était de s'assurer du bien-être de ses administrés. Sa vie de brigand ensuite, elle aussi avait été simple, finalement ; il n'avait qu'à frapper lorsque c'était nécessaire, c'était à dire pratiquement jamais. La seule fois où il avait dû frapper et blesser un homme au détour d'un chemin, c'était un imbécile qui avait essayé de le brigander lui.
Mais il était las de tout cela... Il était las de toute cette fureur accumulée, de toute cette folie ; il était las des regards méprisants ou apeurés ; il était las des procès... Il avait pris conscience de ceci en observant Eullallie quelques minutes auparavant. Lui qui s'était toujours présenté avec assurance, avec arrogance même, face à ses accusateurs, lui qui n'avait jamais montré la moindre hésitation, attirant sur lui les foudres des autorités qu'il niait, qu'il rejetait, celui-là même s'était vu en observant la murataise au tribunal. Il ne comprenait pas pourquoi, mais en observant la brune, il s'était reconnu.

    Et oui, tu as vu en elle ce que tu es quand je ne suis pas là pour te faire paraître plus fort!
Il allait répondre à sa pensée, mais Venitia se rapprocha de lui et posa sa tête sur son épaule. Il écarta les bras, hésitant, puis la serra finalement contre lui, une main dans son dos au niveau de la taille, et l'autre posée sur sa chevelure de feu. Waleran mesure-t-il seulement la chance qui est la sienne ? pensa-t-il. Il resta ainsi longtemps, enlacé avec Venitia, profitant de sa chaleur, de son réconfort. Il ferma les yeux pour mieux s'isoler encore du monde extérieur, et resserra inconsciemment son étreinte. Finalement, il murmura imperceptiblement, comme s'il se parlait à lui-même.

La vie était si simple antan. Pourquoi est-elle si compliquée aujourd'hui ?
_________________
Eullallie
Là voila seule à attendre le verdict. Les deux hommes sont relaxés mais la juge semble vouloir faire patienter la murataise.
Où alors, Lalie a-t-elle été trop silencieuse ses derniers temps?
Peut-être... certainement... assurément!
Quoi qu'il en soit, elle a repris sa place au fond du tribunal. Pourtant des phénomènes perceptibles et observables indiquant la probabilité de la vérité d'une relaxe, parviennent à ses oreilles.

Regard levé vers ses compagnons sis un peu plus en avant...
Une envie réprimée de se diriger vers eux pour les congratuler.
Ne rien faire, continuer à soupirer et rester là, attendant patiemment quelque chose qui tarde sans doute un peu trop.


Lalie, Wal, on vous attends dehors, veuillez voir avec le juge ce qu'il reste à faire.

En un instant les voila dehors, laissant le duc seul dans ce tribunal.

Avez vous déjà ressenti une profonde solitude tout en étant entouré d'une foule dense.
C'était le sentiment actuel de la brune.
Un tribunal, ce n'est jamais vide, non, au contraire, et pourtant, en l'instant, elle se sentait isolée avec elle-même comme unique vis-à-vis.

Détresse?
Indigence?
Désarroi?

Elle n'en avait aucune idée. Et puis, elle, d'habitude si enjouée, sure d'elle et profondément joyeuse ne se reconnaîtrait pas si elle regardait son reflet dans un miroir.

Si j'aurais su, j'aurais pas v'nu !

Unique partie du dialogue entendu. Il était plus que temps de faire les présentations…
Lalie se leva, fit quelque pas pour rejoindre Waleran, pris place sur le même banc et sans le regarder, s'adressa à lui d'une voix douce et discrète:

'jour, moi c'est Lalie... Heu... j'attends mon verdict...
c'est une belle journée, hein, aujourd'hui?
Ma couleur préférée est le bleu.
J’ai eu un chien un jour… il est resté en languedoc.
Je suis la non épouse de Paulh… il m’a demandé d’accepter de ne pas l’épouser pour la vie, j’ai dit… heu… oui… hum… non… hum…
Tiens, je viens de vendre mes champs…. 400 écus chacun… une misère, mais maintenant, je suis… libre… hum… si la juge me relaxe bien sur !


Avait-elle, depuis que Paulh et elle rejoignirent Veni, déjà adressé la parole au compagnon de la rouquine? Avec ce flot insensé de paroles, voilà qui était fait.

_________________
Waleran
Assis sur son banc, Waleran plongea la main dans sa poche et en ressortit Bidule, son araignée. Il observa la bestiole dont les pattes recroquevillées lui laissaient suggérer le pire. Il soupira.
Tout concentré qu'il était sur le cadavre de Bidule, il n'avait pas vu Eullallie s'approcher.


'jour, moi c'est Lalie...

Il leva un oeil interrogateur sur la brune, haussant le sourcil droit.

Euh, oui, j'avais cru comprendre en effet ...

Il n'eut guère le loisir d'en dire davantage que déjà la murataise enchaînait et l'inondait d'informations toutes aussi cruciales les unes que les autres.
Waleran haussa le sourcil gauche.


Hum, vous avez songé à prévenir l'AAP à ce sujet ?

Il soupira longument avant de poursuivre sur un ton désenjoué.

Je crois que Bidule est morte... Elle est morte sans avoir jamais prononcé le moindre mot...

Il secoua la tête tristement, et présenta le bidule informe au creux de sa main à sa voisine.

Il s'appelait comment votre chien bleu qui vous a non épousée ? Paulh ? C'est bizarre comme nom pour un chien, non ?

Il regarda la femme qui semblait s'inquiéter pour sa relaxe et fit un calcul mental rapide : 2 fois 400 = 400 + 400 = beaucoup d'argent !

Hum, vous m'êtes sympathique, alors je vous propose ceci : en échange de ... disons 247 écus et 31 deniers, je m'occupe de votre défense !
Nan parce que sans vouloir vous offenser, c'était pas terrible hein !


Puis plus bas :

Et, mais ça reste entre nous, la juge n'a pas le droit de vous juger ! C'est Jojo qui va s'occuper de votre cas. Pour 152 écus et 28 deniers supplémentaires, j'en parle à une amie qui en parlera à Jojo qui vous relaxera. Faut pas ébruiter l'affaire, hein. Je sais, c'est un peu cher, mais comment vous croyez qu'il a bâti la fortune que tout le monde semblait chercher il y a peu, le duc ?

Il offrit son plus beau sourire à Eullallie et lui tendit la main qui contenait toujours le cadavre de Bidule.

Allez, topez là !
_________________
Eullallie
Paix à l'âme de bidule

Waleran, à bien y regarder faisait une drole de tête au fur et à mesure des paroles de la murataise.
Mais après tout, Véni l'avait un peu prévenue.
Oui, 'fin, à ce point là, elle n'imaginait pas, la Lalie.
Comprenez bien qu'elle ne s'attendait pas à l'entendre la tutoyer et la considérer comme une... une... amie? non, le mot est souvent bien mal utilisé... une complice? oui, 'fin, un jour peut être, mais là, il était bien trop tôt pour parler de complicité... associée? heu? non, pas ça non plus...
Oui, mais quoi alors?
Soulèvement d'épaules presque imperceptible.
Bah... on verrait bien, hein?

Hum, vous avez songé à prévenir l'AAP à ce sujet ?

Cela l'aurait fait sourire en d'autres circonstances! Oui, mais là, elle était stressée par l'annonce imminente du verdict la concernant.


Je crois que Bidule est morte... Elle est morte sans avoir jamais prononcé le moindre mot...
Petit corps inerte présenté tel une sacro-sainte amie de longue date.
Diantre que cet homme était étrange...
Tentative de le réconforter maladroitement

Ben, non, il suffit de lui souffler dans la bouche avec un brin de paille... pas trop gros, ni trop petit... 'z'allez voir... ça marche souvent....suffit d'essayer...

Pourquoi n'était-elle même pas étonnée qu'il lui parle d'une araignée parlante?
Véni l'avait prévenue qu'il était "dans son monde"... mhhhh, elle savait s'entourer, elle... nul doute la dessus.

Il s'appelait comment votre chien bleu qui vous a non épousée ? Paulh ? C'est bizarre comme nom pour un chien, non ?

Dites donc, vous je ne sais pas ce que vous fumez, mais
Plus bas, pour ne pas être entendue par autruic'est d'la bonne
Sourire esquissé avant de l'entendre proposer ses services de défenseur.
Un instant, elle eut envie de s'exclamer CHICHE...
Mais elle se ravisa à temps ... mhhhh, lui, il n'en démordait pas

Nan parce que sans vouloir vous offenser, c'était pas terrible hein !
Chuttttt

M'enfin, il va finir par la faire repérer, jetée dehors ou même pire directement en prison, sans passer par la case départ... hum... reprenons!

Il chuchotait... bien.... première victoire?
Non...


Et, mais ça reste entre nous, la juge n'a pas le droit de vous juger ! C'est Jojo qui va s'occuper de votre cas. Pour 152 écus et 28 deniers supplémentaires, j'en parle à une amie qui en parlera à Jojo qui vous relaxera. Faut pas ébruiter l'affaire, hein. Je sais, c'est un peu cher, mais comment vous croyez qu'il a bâti la fortune que tout le monde semblait chercher il y a peu, le duc ?

En plus de fumer, vous abusez de la boisson!

Non, mais il est vraiment pas bien dans sa tête lui, hein...


Allez, topez là !

Vous me voyez désolée de refuser une proposition aussi alléchante mais...
Pointe le cadavre du menton
Il vous faut réanimer votre amie... cela sera moins évident si je l'écrase de la main...


Non, mais, 'sont partis où les autres.... au secours!

_________________
Waleran
Si la discussion fut agréable, elle n'en fut cependant pas pour autant enrichissante pour Waleran. Du moins, pas au sens pécuniaire du terme.

En plus de fumer, vous abusez de la boisson!

Ah non, là c'en était trop. C'était la deuxième fois qu'on l'accusait ainsi, et il pensa immédiatement à un complot.
Il se leva précipitamment en s'exclamant.


Mais qu'est-ce que vous avez tous, hein ? Le procureur, qu'est plus procureur d'ailleurs, puis qu'elle est juge maintenant ... au fait, c'est pour ça que le juge peut pas vous juger puisqu'elle vous a déjà procurée, enfin accusée, et donc qu'elle ne peut pas juger de ce qu'elle a dit en procurant, enfin en accusant, parce que sinon ce ne serait pas un vrai jugement... du moins ce serait un jugement, mais pas forcément juste... Bref ! Vous me suivez ?
Donc le procureur qu'était juge, non, c'est l'inverse, elle me traite d'alcoolique, et vous vous dites maintenant que j'abuse de la boisson !
C'est un monde ça !


Il vous faut réanimer votre amie... cela sera moins évident si je l'écrase de la main...

Tête qui se baisse et regard qui se porte vers sa main.

Ah oui, c'est vrai ... Le problème c'est que j'ai pas de paille, voyez-vous.

Il se frotta le menton, en pleine réflexion, puis son visage s'éclaira.

J'ai pas de paille, mais j'ai un galoubet ! On va bien voir si ça marche !

Il sortit alors le petit instrument de sa poche et le porta à sa bouche et en dirigea le canon vers la pauvre Bidule. Et il souffla.

Tûûûûû

Aucune réaction de l'animal... Après quelques secondes d'observation, il souffla un peu plus fort.

Tîîîîîîîîîîîîîî

Visiblement, cette note-là n'était pas plus efficace que la précédente. Dernier et ultime essai.

Toûoûoûoûoûoûoûoû

Mais il avait soufflé si fort que Bidule, balayée par le vent mélodieux (enfin, presque), s'envola pour atterrir sous le banc devant lui.
Il plongea alors au sol et rampa sous le banc, se cognant la tête dans une paire de bottes, et écrasant un pied - mal protégé par une poulaine - de la main qui tenait encore le galoubet. Ayant récupéré son "araignée qui parle" muette, il ressortit victorieux de sous le banc et se redressa.


Ca marche ! Vous avez vu comme elle s'est envolée ? Elle a bondit de ma main avec la vigueur de ses 20 ans ! Enfin, de ses 20 jours ...

Quelquechose l'étonna cependant.
Se taisant, il balaya des yeux l'assemblée, passant d'Eullallie à ses voisins, puis à la cour. Tous les regards étaient braqués sur lui.
Il montra Eullallie du doigt.


C'est pas moi, c'est elle !

Pour toute réponse, la juge pointa un doigt péremptoire en direction de la porte du tribunal.

Norf de norf !

Il baissa la tête, rangea le galoubet et Bidule dans leurs poches respectives, puis se dirigea d'un pas lourd vers la porte.

En plus c'est même pas vrai que je bois...
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)