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[RP] De la dangerosité de l'Homme

Venitia
Elle ne sait depuis combien de temps ils étaient ainsi, quelques secondes, plusieurs minutes? Elle ne savait pas vraiment comment réagir, en temps normal il l'aurait surement remis à sa place purement et simplement en lui faisant la rhétorique de toute sa force et de son non besoin d'aide extérieure ; Car il était l'Aeternitae le seul et l'unique ... je vous passe tout les détails....
Toujours est il qu'il avait quelque peu profité de la situation sans réellement le faire exprès, tout du moins c'est ce que Venitia tentait de se persuader.
Les secondes s'égrenaient et avec elle la volonté de la rouquine de se séparer de cette étreinte. Elle craignait en premier lieux une réaction violente de Aet, puis par la suite une non compréhension de Wal s'il venait à les voir ainsi. Finalement, elle savourait, profitait de ce moment de tendresse ils étaient si rare. Depuis Aurillac, il y a de cela des années, jamais Aet n'avait laissé transparaitre le moindre sentiment aussi bien envers elle, que envers les autres. Il reste froid, intouchable, point une once de compassion ni même une moindre excuse lorsque son comportement violent avait raison du corps de la rouquine. Elle c'était habitué ainsi. Elle connaissait Aet mieux que quiconque et savait très bien que derrière cette carapace se trouvait l'homme qui la serré maintenant dans ses bras.
Une once d'humanité, voilà ce dont il faisait preuve, la rouquine en aurait presque lâché quelque larmes de soulagement si un bruit derrière elle ne l'avait pas extirpé de son repos.
Elle tourne la tête et aperçoit les portes du tribunal s'ouvrir, ainsi que la masse informe des cheveux de Wal.
Une unique réaction provient du corps de la rousse qui se lève brutalement en repoussant Aet. Debout, elle fixe sans lâcher prise les portes du tribunal.
Main qui se glisse dans ses cheveux et qui finit par réajuster sa tenue, le tout accompagné de toussotement.
Quelques secondes suffirent à faire comprendre à la rouquine le ridicule de la situation. Elle se comportait comme la femme adultère qui avait faillit être prise en flagrant délit, alors qu'il n'en était absolument pas question.
Elle se rapproche alors de Aet le temps de lui murmurer quelques mots
.

Rien, n'est compliqué. Surtout pas la vie. Regarde toi, regarde moi, regarde nous. Elle le serait compliqué si tu étais seul, mais tu ne l'ais pas et ne le sera jamais.... Désolée, j'ai eu peur....

Elle lui sourit et dépose un bisous sur sa joue avant de revenir vers le tribunal en affichant son plus beau sourire.
_________________
Paulhaguetois

De Profundis
Quelquepart au fonds d'un puit,
pensées profondes


Tout est noir froid, il n'a pas prononcé une parole depuis 40 jours au moins , 40 jours perdu dans le desert. Peu disert alors qu'il fallait lui jeter des seaux d'eau (froide) fut (de bière) un temps


Désert

Ce mot-là m’a laissé muet et rêvasseur
Un tantinet pensif, perdu, l’esprit désert
Moi qui fus bien souvent de bons mots, le diseur
Coutumier d’écritures, à l’occasion disert
Je me suis soudain vu errant en un désert
Titubant, assoiffé, la pensée ramollie
Cuisant sous le soleil, gagné par la folie
Ma raison lors s’encourt et s'en va en goguette
Vivre ce quotidien espérant l'embellie
Cruel est ce destin qui sans répit nous guette

CépigeX



Il entend qu'on lui parle, il entend que l'on parle, il hante en silence.

Sa Lalie le guide telle une mère aimante, une infirmière passionnée, une douce non épouse pour la vie.
Pas un mot pas un reproche.
Il la suit tel un papillon attiré par la lumière, sa lumière.

Il n'aurait pas cru passer si prêt du gouffre. Il devient fou, de douleurs, de chagrins, d'amours perdues et de raisons retrouvées.

ö combien de marins, combien de capitaines ? oui combien on ne sait pas en fait ? faudrait voir avec la soule si y'a des gars de la narine

Mon dieu qu'il était jeune alors, fou et fougueux et plein d'incompréhension. il faisait trop de chose en même temsp , prenait trop d'avis définitifs trop vite ?
Son cerveau lent tournait trop vite tel qu'un ventile retort. Son sang bouillonnait, la tête lui tournait, il errait dans des limbes qu'il ne se connaissait pas.

orage ô déesse poire que neige donc t-il pas ?

Il se souvient des jours anciens et il pleure, il sanglotte, il blémit à présent que sonne l'heure
je suis venu me dire que je revenais

La vie ne m'apprend rien, je voudrais juste un peu parler prendre un chemin

Et tournent tournent les ritournelles des poêtes disparus

Je suis passé tel un ouragan et je suis épuisé.

J'ai passé la nuit debout
dans le noir et l'impatience,
à me souvenir de vous,
Ah, j'étais si jeune alors,
je ne comprenais pas grand chose.
Ah ! J'étais aveugle alors,
je marchais vers la lumière.
Je ne croyais pas à la mort,
les mots, je ne savais qu'en faire.
Oh, où etes-vous, où etes-vous,
maintenant que je pourrais vous aimer ?
Où etes-vous, où etes-vous,
maintenant que j'ai besoin de vous ?
Ah ! J'étais si fier alors,
que je ne voulais rien entendre.

Ah ! Le monde était alors
un océan de promesses
et je me croyais très fort,
j'étais sans délicatesse.
Oh, où etes-vous, où etes-vous,
maintenant que je pourrais vous aimer ?
Où etes-vous, où etes-vous,
maintenant que j'ai besoin de vous ?





Une pensée, une lueur chemine dans les galeries enterrées de sa tête. Une étoile fait sa route dans le vide sidérant de son cerveau (si des rales de vide s'expriment alors si, c'est des rôts )

On est les muratais on va les écraser!!!, on est les sangliers on va les pietiner !!!!

Doucement il émerge, doucement il remonte le long des parois du puit dans lequel il s'est lui-même enfoncé. La lumière est là haut, il la voit, il sent la chaleur sur son visage, il se hisse, s'arrache les ongles, centimètre par centimètre il remonte à la surface. Il veut enfin atteindre la surface lascars face

Dans un bruit assourdissant de silence Paulh sort de son trou en sursaut



Lalie ? Où es-tu ? Lalie ma lumière ?

Véni ? Merci à toi

Aeter ? Ordonne et j'obéirai.


Comment puis-je avoir été aussi sot ? je ne sais.
trop superficiel sans doute. je n'ai vu qu'une seule chose, une mairie pillée et je n'ai pas cherché plus loin que la coquille vide. Je ne me suis pas posé les bonnes questions. Je me suis fourvoyé dans un monde d'apparence et je m'y suis perdu.
Je me suis perdu.
J'ai perdu les valeurs qui avaient de l'importance tout en croyant être juste et honnète au mileu des loups hurlant du BA.

Je ne mérite ^pas d'être ici je le sais mais je ne peux pas vivre sans ma lumière pour dire dans quelle caquita je suis et elle est tout ce que j'ai de meilleur et putain c'était bon le bon temps d'avant quand on commerçait comme on voulait sans s'occuper de ces couillons de juges et autres douaniers
et autres bien pensants à la tête du duché
ne jamais juger les gens sur ses relations, Judas avaient des amis irréprochables

J'ai revu Totone à Béziers, Il regrettait bien le temps où son poisson partait à la vitesse de la lumière c'était quand Lalie qu'on était à Béziers ? Pour notre non voyage de noce ?


Bon, Wal vu que tu bois rien, telle une taffiolle non alcoolique que tu semble devenir, je peux te piquer un peu de cette petite gourde (non Véni je parle pas de toi...) ou alors on se trouve un fût d'un liquide quelconque en face de ce tribunal ?

On envahit Ventadour à quel heure ?

_________________
Si tu veux des PE, je peux !!!
Eullallie
Quand il est temps de partir... ou pas....

Elle du reprendre les paroles de Wal plusieurs fois dans sa tête avant de bien en saisir tout la contenance.
Non qu'il fut embrouillé... quoi que... mais elle ne quittait pas les lèvres de la juge-procureur des yeux... en attente d'un signe de sa part... RIEN... toujours RIEN... Pourquoi tant d'aphonie? Pourquoi ne pas en finir tout de suite? Pourquoiiiiiiiiiiiiiiiii?
Ahum, oui, bon... Patienter en écoutant distraitement Waleran.
Bah, au moins elle n'était pas seule.

Bref ! Vous me suivez ?
Oui!
Regarder son interlocuteur d'un air très convaincu. Ahum... vous en doutez?

Bah, non, il a pas l'air de douter de lui.
Du reste, il a déjà sans doute oublié d'être discret dans l'histoire, le voila entrain de souffler de plus en plus fort dans une espèce de petite flûte.

Première effluve:
Non mais arrêtez!!!!!
Regard noir lancé au joueur improvisé!

Deuxième bruit un peu plus fort que le précédent:
Ahum! Petit bredouillage voulant dire: heu, je ne le connais pas hein, non, parce qu'on pourrait le croire en me voyant assise à ses cotés, mais non, non, c'est juste une coïncidence.

Troisième explosion bruyante:
On va se faire explul.... pas le temps de finir sa phrase que voila un Waleran rampant à la recherche le l'araignée volante.
Rouler les yeux en faisant mine de rien, juste une petite grimace d'excuse.

Ca marche ! Vous avez vu comme elle s'est envolée ? Elle a bondit de ma main avec la vigueur de ses 20 ans ! Enfin, de ses 20 jours ...
Chutttttttttttt


Non, mais c'est pas possible ça? Si? C'est normal? Vraiment? 'L'est toujours comme cela? 'Z'êtes certains m'sieurs dames?
Hum!!!!

C'est pas moi, c'est elle !
Mais bien sur.... C'est moi... heu... voila... je vais attendre le verdict dehors, hein? fait chaud ici, et puis... c'est pas que je m'ennuie, hein, loin de là... mais... je sors... tiens voila... en crabe^^ (dsl, j'ai pas pu m'empêcher

Et elle sortit en marchant étrangement de travers, en mimant de grand ronds des mains... Tiens... l'effet Wal se faisait déjà sentir!

En plus c'est même pas vrai que je bois...
Elle courrait presque pour le rattraper, elle rechignait à rester seule dans cette pièce qui finissait par l’écœurer.

Hé, attendez moi!
'Z'allez où?


Et là... arrivée dehors, elle fut figée par une image surréaliste de son non époux sortant de nulle part.
M'enfin... PAULH!
Le muratais était là à quelques pas d’elle, planté au milieu de la place, parlant à chacun sans vraiment voir personne.
Était-il devenu hystérique?
Vous savez? cette folie qui étreint parfois une âme et dont le sujet ne peut pas sortir...
Toujours est-il, qu'il parlait:
Lalie ? Où es-tu ? Lalie ma lumière ?
Paulh?
Amour....
Ne pas marcher mais courir vers lui, se jeter dans ses bras, ils tournoient jusqu'à en tomber à la renverse, elle sur lui... elle le couvre de baisers avant de s'apercevoir de son état.
Diantre qu'il semble perdu, il est sale...

**M'enfin, il sort d'où?**
A bien y regarder, il devait revenir de loin... tiens pour preuve cette araignée qui lui court sur le torse.
Un araignée?
IDEE!
Lalie attrapa la bête sans que personne ne s'en aperçoive, elle la fourre prestement dans sa poche, elle l'échangera avec le cadavre de Bidule que possède Wal... Une araignée, c'est une araignée, il se rendra compte de rien!

Ils se relevèrent souriant de s'être retrouvés...enfin.
Mains dans la main, ils se dirigèrent vers Wal.

Waleran... Je peux voir Bidule?
Je dois avouer qu'il ne m'a jamais été donné de voir une araignée volante!
Et je suis certaine que Paulh n'en a jamais vu non plus... Hien Paulh, que tu n'en a jamais vu?

Roule les yeux vers son non époux.
Marchera, marchera pas?
Croisons les doigts!


c'était quand Lalie qu'on était à Béziers ?
Piouuuuuuuu, il y a ... piouuuuuuu...
En octobre.... oui, oui, en octobre je pense.

_________________
Aeternitae
***

Que le Temps est joueur, et gredin, et menteur,
Quand Dieu retient son souffle et condamne Asmodée
À bâtir pierre à pierre un temple rédempteur
Pour y laisser gésir son âme inféodée.

Que le Temps est joueur, et sournois, et moqueur,
Quand il ôte à l'enfant sa propre destinée,
Bafouant son honneur et détruisant son cœur,
Il offre à l'ennemi son âme piétinée.

Que le Temps est joueur, et mesquin, et voleur,
Quand il prive son fils de sa plus belle année
Pour le livrer sans arme aux griffes du malheur
Le laissant affronter sa folie déchaînée.

Que le Temps est joueur, perfide et destructeur,
Quand abrégeant le moindre instant d'intimité
Il refuse à Æthaire un amour protecteur,
Donnant toute sa force au seul Æternitæ.

***

Imitant Venitia, Æternitæ se lève
D'un bond, le regard noir, lèvres et dents serrées.
Immobile, figé, il la guette, il observe
L'hésitante ingénue faire ses simagrées.

Mais sa coulpe battue, la dryade s'approche,
Et lâche doucement un propos rassurant.
Le prêcheur lui oppose un silencieux reproche
Qui vient anéantir la rousse murmurant.

Et lorsque son amie dépose magnanime
Sur sa joue un baiser amical plein de tact,
Il marque un mépris que sa cruauté exprime,
Et en tournant la tête évite son contact.


Je ne suis pas de ceux qu'on rassure d'un verbe,
Ni de ces obséquieux et grimaçants trouducs.
Si tu veux t'épargner mes réponses acerbes
Garde donc tes baisers pour la joue de ton duc !


À l'ombre murataise apparaissant soudain
Soumise et résolue à pleine obéissance,
Il darde un regard grave et chargé de dédain
Et teinte sa réponse de condescendance.


Messire, je n'ai jamais donné d'ordre à quiconque,
Offrez votre service aux porteurs de diadèmes !
Je vais seul et sans gloire ni pouvoir quelconque,
Et m'accompagnent ceux qui décident eux-mêmes.

_________________
Waleran
Waleran sortit du tribunal tête baissée, sans trop savoir où aller. Faut reconnaître que la juge ne lui avait indiqué que la direction, sans préciser la destination.

Hé, attendez moi!
'Z'allez où?


L'air penaud, il ralentit l'allure et se retourna vers la murataise. Hum, encore une qui ne peut plus se passer de moi, pensa-t-il en souriant fièrement. Il ajusta sa tenue, redressa la tête et bomba le torse.

Norf, je sais pas ... Et vous ? Parce que si vous n'avez nullepart où aller, on peut peut-être y aller ensemble, non ?
Mais, attention, ne croyez pas que ...


Lalie ? Où es-tu ? Lalie ma lumière ?

Waleran se tourna vers la voix et aperçut l'homme en quête d'éclairage.

C'est étrange, j'ai l'impression certaine d'avoir déjà croisé cet homme. Il semble vous connaître en tout cas.
Lui auriez-vous chapardé sa lanterne ? Sa bougie peut-être ?


Paulh?

Paulh ... Waleran chercha dans sa mémoire. Ah mais bien sûr ! Le muratais !

Le chien bleu ? C'est lui ? Il possède, il est vrai, un sourire carnassier, pour autant son museau n'est nullement canin.
Quant à être bleu ... Il a bien une allure de déterré, il est vrai, mais bon.


Amour....

Waleran sursauta et regarda Eullallie. Il passa une main dans ses cheveux pour les réordonner, tira sur sa chemise pour en masquer les plis, et sourit à la murataise.
Puis il se gratta la tête, semblant chercher ses mots.


Hum .... Dame Eullallie, hum, comment dire ... Loin de moi l'envie de vouloir vous offenser, mais peut-être allez-vous un peu vite en besogne.
Vous êtes une femme resplendissante, oserai-je dire désirable ? mais, hum ...


Il toussota, ne sachant pas trop comment lever ce malentendu.

Croyez, Dame, en l'assurance de mon estime sincère, mais il me semble que nous nous connaissons depuis trop peu de temps, et, heu ...

La réponse ne se fit pas attendre, et Lalie se précipita dans les bras de Paulhaguétois.
Waleran se mordit la lèvre inférieure droite, mit ses mains dans ses poches, et se mit à siffloter en regardant ses chausses, puis un peu partout autour de lui.
Tout près, il aperçut Venitia qui embrassait le ronchon sur la joue avant de se diriger vers lui.


Ah duchesse, tu tombes bien, hum.

Il fit un signe de tête en direction d'Aeternitae, feignant de s'inquiéter.

Il va mieux mister foldingue ? Nan parce qu'en vérité je m'inquiétais pour lui.

Bon, Wal vu que tu bois rien, telle une taffiolle non alcoolique que tu semble devenir, je peux te piquer un peu de cette petite gourde ou alors on se trouve un fût d'un liquide quelconque en face de ce tribunal ?

Wal ouvrit grand les yeux, estomacqué, et se tourna vers Paulhaguétois.

Norf. M'étonne pas que Veni t'appelait le sanglier hein, avec des manières pareilles ! Il n'y a ni fiole ni gourde ici, nanméoh ! Et puis si tu veux du liquide ...

Il leva les bras, imitant l'arrivée du misanthrope à Sancerres, des semaines auparavant, et prit une voix caverneuse.

... j'irai pisser sur ta tombe, beuuuuuuarggggghhhhhh !

Waleran... Je peux voir Bidule?
Je dois avouer qu'il ne m'a jamais été donné de voir une araignée volante!
Et je suis certaine que Paulh n'en a jamais vu non plus... Hien Paulh, que tu n'en a jamais vu?


Hein ?!

La requête d'Eullallie le prit tellement au dépourvu qu'il ne sut pas comment réagir. Ses bras, bloqués en l'air l'espace d'une seconde, retombèrent le long de son corps comme retombent ceux d'un pendu.
D'ailleurs, l'espace de cette même seconde, il avait à peu près l'air d'un pendu. Enfin quelqu'un qui s'intéressait réellement à Bidule !
D'abord désemparé, il plongea finalement la main dans sa poche et tendit l'animal recroquevillé sur lui-même à la brune.


Volante, volante, c'est vite dit. Normalement, elle parle, elle vole pas. Enfin, elle devait parler.
Elle aurait dû, du moins, c'est Veni qui me l'a dit.

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Venitia
Sourcil qui se dresse, main qui s'élève avant de venir s'abattre sur son front.
Paul la remerciait. Pourquoi? Elle n'en savait absolument rien aussi se contenta t'elle des bonne manière en disant simplement de rien. Elle n'avait pas vraiment l'envie de se prendre la tête sur ça. A peine eut elle finit que Waleran s'adressa à elle, lui demandant des nouvelles d'Aet mais il ne lui laissa pas le loisir de répondre préférant converser avec le sanglier. Ainsi donc seul les propos de Aet lui restèrent en mémoire, de ceux dont on ne s'attend pas et qui vous marque longuement. Le voilà revenu, il ne fallut que peu de temps et qu'un simple mouvement de la rouquine.
Son regard émeraude se porte sur son Duc qui semblait avoir une alliée en la personne de Lalie
.

Volante, volante, c'est vite dit. Normalement, elle parle, elle vole pas. Enfin, elle devait parler.
Elle aurait dû, du moins, c'est Veni qui me l'a dit.


Venitia se tourne vers Lalie et hausse les épaules, après tout à quoi bon répondre, elle ne parle pas et peut importe ce qu'elle dirait cela ne changerait pas. Puis raconter l'histoire de l'araignée qui parle à la nouvelle venue serait bien trop long, et la rouquine n'en avait aucune envie pour l'instant. Elle ne doutait pas que si cela intéressait Lalie, Wal saurait lui en toucher deux mots.
La rouquine soupire et regarde autour d'elle, elle n'avait jamais aimé les rassemblement et avait toujours privilégié les petits groupes, une fois de plus elle se rappelle pourquoi.

Sa tête commencer à lui faire terriblement mal, elle avait beau essayer de prendre part aux discours elle n'y parvenait et puis au bout de quelques secondes elle se résigna. De toute manière ils se débrouillaient très bien sans elle, quand ils en auraient marre, ils arrêteraient
.

Je vais seul et sans gloire ni pouvoir quelconque,
Et m'accompagnent ceux qui décident eux-mêmes
.

Elles les avaient entendu, ses paroles, et elles raisonnaient dans sa tête, à cet instant précis à voir Paul, Lalie, et son Duc ainsi. Elle comprit qu'elle aussi, elle allait seule.
Son plus vieil ami le seul en qui elle est réellement confiance ne se gênait pas pour lui en faire voir de toute les couleurs. Son duc, son plus fidèle compagnon, trouvait toujours un moyen de s'attirer la sympathie des gens qui les entouraient.
Elle tourne les yeux aux ciels en une prière
.

Par l'Unique qu'ais-je fais pour mériter ça ?

Regard qui se tourne vers Aet, il ne lui prêtait plus aucune attention, Wal quand à lui été ravie de rencontrer quelqu'un qui s'intéressait enfin à son Bidule.
Elle regarde derrière elle et songe à sa jument. Sa fidèle Djumbi avec laquelle elle avait traversé mont et vallée, jamais elle ne lui avait fait faux bond et elle était encore là.
Elle fixe Aet, longuement, du moins jusqu'à ce que son regard croise le sien. Lorsque ce dernier la regarde enfin elle émet un léger sourire, accompagner d'une révérence, puis sans rajouter mots, elle se dirige lentement vers les écuries où les chevaux avaient trouvé refuge...

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Eullallie
Ascendance proche de la fascination sur sa volonté, son esprit ses sentiments... oui, elle était envoûtée par les retrouvailles avec son non époux.
Paulh... du coup, les paroles un peu confuses de Waleran lui échappèrent totalement.

Je vais seul et sans gloire ni pouvoir quelconque,
Et m'accompagnent ceux qui décident eux-mêmes.


Cet apophtegme pourtant, elle l'entendit.
Surprise par cette réponse? pas vraiment, le muratais, interpellant Aeternitae, semblait un peu sorti de la réalité... cette même vérité qu'elle vivait depuis qu'elle avait rejoint le trio.
S'éloigner en laissant Wal sortir Bidule de sa poche visiblement content que quelqu'un s'intéresse à son araignée-parlante-volante.

Wal... rangez Bidule, je vous prie... heu... il me faut accomplir une chose urgente... mais... c'est un secret... Elle porta un index sur ses lèvres pour lui signaler de se taire et afficha une mine de circonstance... Comme si ce qu'elle avait à accomplir était de la plus haute importance, et qu'il ne fallait en aucun cas en parler.

Petit baiser déposé sur les lèvres de son cap'tain, yeux éperdus semblant vouloir lui dire à quel point elle l'aimait... puis se détourner et partir...

Elle marcha d’un pas rapide, sans se retourner... sans même dire où elle se rendait et ce qu'elle allait y faire.

Elle disparu dans les ruelles du village sans avoir un seul regard pour Paulh, ou ses compagnons de voyage...
Les reverrait-elle un jour ?



Bonne vacances à tous... retour de LJD Lalie le 28 au plus tot

_________________
Aeternitae
Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours...

Les mots lui parvenaient, bien qu'il n'écoutait point,
Mais la voix n'est qu'un son dérobé au silence.
Il lisait leurs regards, bien plus chargés de sens
Que les propos voleurs dont il était témoin.

Si les remords de l'un ne lui importaient guère
Tant il avait, déjà, à faire avec les siens,
Peut-on se repentir de ses actes anciens
Avec pour jugement quelque vague chimère ?

Les corps parlent aux cœurs, plus que les yeux encore,
Avec une infinie et triste précision,
Et chaque mouvement dicte avec concision
Ce qu'un millier de mots ne diraient sans effort.

Au sourcil qui se lève, à la lèvre pincée,
L'émeraude regard dont l'éclat s'est terni
Conjugue avec détresse un sentiment banni
Qu'il avait effacé de son âme blessée.

Il la voit, il l'entend, et il souffre sa peine
Et perçoit dans son œil tout son ressentiment.
Il s'en veut, il se hait, et cache un sentiment
Qui fait battre son cœur et contracter ses veines.

Oui ! Il l'aime... autrement... comme on aime une enfant
Qu'on voudrait protéger des cruautés du monde.
Il l'aime... et il la craint, la rousse vagabonde,
Car elle est sa faiblesse et le rend impuissant.

Mais dans le regard vert flotte une étrange image,
Celle dure et sans cœur d'un autre Æternitæ
Qui nie jusqu'à mourir sa personnalité,
Et prend conscience, alors, que ce n'est qu'un mirage.

Et la rage l'étreint, belle et pure, et sereine,
La rage qui anime un condamné à mort
Qui subit de plein fouet un éprouvant remord
Et demande, à genoux, que l'on commue sa peine.

Æthaire alors bondit et attrape sa main.
Il plonge ses yeux gris dans ceux de son amie,
Et d'une triste voix maudit son infamie :

Ne peut-on espérer un autre lendemain ?

Ne pars pas, Venitia ... Je t'en prie, ne pars pas !

_________________
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