Venitia
Elle ne sait depuis combien de temps ils étaient ainsi, quelques secondes, plusieurs minutes? Elle ne savait pas vraiment comment réagir, en temps normal il l'aurait surement remis à sa place purement et simplement en lui faisant la rhétorique de toute sa force et de son non besoin d'aide extérieure ; Car il était l'Aeternitae le seul et l'unique ... je vous passe tout les détails....
Toujours est il qu'il avait quelque peu profité de la situation sans réellement le faire exprès, tout du moins c'est ce que Venitia tentait de se persuader.
Les secondes s'égrenaient et avec elle la volonté de la rouquine de se séparer de cette étreinte. Elle craignait en premier lieux une réaction violente de Aet, puis par la suite une non compréhension de Wal s'il venait à les voir ainsi. Finalement, elle savourait, profitait de ce moment de tendresse ils étaient si rare. Depuis Aurillac, il y a de cela des années, jamais Aet n'avait laissé transparaitre le moindre sentiment aussi bien envers elle, que envers les autres. Il reste froid, intouchable, point une once de compassion ni même une moindre excuse lorsque son comportement violent avait raison du corps de la rouquine. Elle c'était habitué ainsi. Elle connaissait Aet mieux que quiconque et savait très bien que derrière cette carapace se trouvait l'homme qui la serré maintenant dans ses bras.
Une once d'humanité, voilà ce dont il faisait preuve, la rouquine en aurait presque lâché quelque larmes de soulagement si un bruit derrière elle ne l'avait pas extirpé de son repos.
Elle tourne la tête et aperçoit les portes du tribunal s'ouvrir, ainsi que la masse informe des cheveux de Wal.
Une unique réaction provient du corps de la rousse qui se lève brutalement en repoussant Aet. Debout, elle fixe sans lâcher prise les portes du tribunal.
Main qui se glisse dans ses cheveux et qui finit par réajuster sa tenue, le tout accompagné de toussotement.
Quelques secondes suffirent à faire comprendre à la rouquine le ridicule de la situation. Elle se comportait comme la femme adultère qui avait faillit être prise en flagrant délit, alors qu'il n'en était absolument pas question.
Elle se rapproche alors de Aet le temps de lui murmurer quelques mots.
Rien, n'est compliqué. Surtout pas la vie. Regarde toi, regarde moi, regarde nous. Elle le serait compliqué si tu étais seul, mais tu ne l'ais pas et ne le sera jamais.... Désolée, j'ai eu peur....
Elle lui sourit et dépose un bisous sur sa joue avant de revenir vers le tribunal en affichant son plus beau sourire.
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Toujours est il qu'il avait quelque peu profité de la situation sans réellement le faire exprès, tout du moins c'est ce que Venitia tentait de se persuader.
Les secondes s'égrenaient et avec elle la volonté de la rouquine de se séparer de cette étreinte. Elle craignait en premier lieux une réaction violente de Aet, puis par la suite une non compréhension de Wal s'il venait à les voir ainsi. Finalement, elle savourait, profitait de ce moment de tendresse ils étaient si rare. Depuis Aurillac, il y a de cela des années, jamais Aet n'avait laissé transparaitre le moindre sentiment aussi bien envers elle, que envers les autres. Il reste froid, intouchable, point une once de compassion ni même une moindre excuse lorsque son comportement violent avait raison du corps de la rouquine. Elle c'était habitué ainsi. Elle connaissait Aet mieux que quiconque et savait très bien que derrière cette carapace se trouvait l'homme qui la serré maintenant dans ses bras.
Une once d'humanité, voilà ce dont il faisait preuve, la rouquine en aurait presque lâché quelque larmes de soulagement si un bruit derrière elle ne l'avait pas extirpé de son repos.
Elle tourne la tête et aperçoit les portes du tribunal s'ouvrir, ainsi que la masse informe des cheveux de Wal.
Une unique réaction provient du corps de la rousse qui se lève brutalement en repoussant Aet. Debout, elle fixe sans lâcher prise les portes du tribunal.
Main qui se glisse dans ses cheveux et qui finit par réajuster sa tenue, le tout accompagné de toussotement.
Quelques secondes suffirent à faire comprendre à la rouquine le ridicule de la situation. Elle se comportait comme la femme adultère qui avait faillit être prise en flagrant délit, alors qu'il n'en était absolument pas question.
Elle se rapproche alors de Aet le temps de lui murmurer quelques mots.
Rien, n'est compliqué. Surtout pas la vie. Regarde toi, regarde moi, regarde nous. Elle le serait compliqué si tu étais seul, mais tu ne l'ais pas et ne le sera jamais.... Désolée, j'ai eu peur....
Elle lui sourit et dépose un bisous sur sa joue avant de revenir vers le tribunal en affichant son plus beau sourire.
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