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[RP] Annonces Officielles

Ambroise.
Citation:


De Nous, Azharr De Montestier, porte parole à la voix envoutante.


    ♣ DE LA CARRIERE DE PIERRE RECALCITRANTE ♣


Au peuple Bourguignon,
Salutations.

Nombre d'entre vous, résidents de Cosne et Nevers ont constaté la fermeture de la carrière depuis le 2 Aout.
Devant tant de perspicacité, nous ne pouvions garder silence, vous laisser dans le doute, l'angoisse de voir votre travail volé.

Les rumeurs faisant état d'une délocalisation de notre carrière dans un duché du tiers état, type Anjou, sont totalement infondées et proférées par des traitres soucieux de manipuler la classe laborieuse.

En vérité je vous le dit, chagriné mais honnête, suite aux pillages dont elle fut objet, la Bourgogne manque de fer, tout est bien évidemment mis en œuvre pour en trouver, en échanger.. Mais nos mines ont besoin d'entretien immédiat afin d'assurer leur bon fonctionnement. Et nous ne disposons pas d'assez de fer pour maintenir la totalité de notre cheptel minier en état, vous l'auriez compris.
Etant donné le surplus actuel de pierre dans les caisses ducales, nous avons jugé que la fermeture de la carrière était le choix le plus opportun pour conserver un bon fonctionnement économique.

Nous assurons nos concitoyens que la mine rouvrira d'ici une semaine maximum, ayant bien conscience du manque à gagner pour vous.. pour nous..
Afin de ne point rouiller vos pelles et pioches, conseil d'Azharr, reportez vous sur les fouilles !

Nous conseillons aux Chalonnais, Autunois et Mâconnais de se rendre en nombre dans les mines de fer, en privilégiant le travail fractionné, plus rentable pour tous.

Si la situation s'avère toujours délicate par la suite, d'autres villes pourront être touchés par des fermetures exceptionnelles de mines.



Que vive la Bourgogne !

Faict le quatrieme jour d'Août de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé, signé et scellé *car nous, nous osons* par Azharr, porte parole de Bourgogne.


    Azharr de Montestier.


_________________
Ambroise.
Citation:



De Nous, Crezus De Montestier, Duc de Bourgogne, dict « Le Fertile bienveillant »
De Nous, Azharr De Montestier, porte parole à la voix envoutante.


    ♣ DE LA PITEUSE CAVALCADE EN NOS TERRES ♣


Au peuple Bourguignon,
Salutations.


Sitôt les armées Genevoises passées, ne provoquant finalement aucun méfait en nos terres, le castel ducal securisé efficacement en vue d'un éventuel assaut dirigé contre la capitale.. La bourgogne vit une horde de pouilleux poser la patte en son sol. soit.
Une occasion de faire un peu d'exercice à nos armées.

Las, le rideau défensif, parfaitement établi grâce à une réactivité implacable des mairies de Nevers et Cosne, ainsi que le blocage exercé par nos armées..eu raison de ces brigands qui furent simplement en mesure de retourner vers le fondement les ayant vu naître, la queue entre les jambes.
L'impuissance les rendant hargneux, et sans nul doute soucieux de montrer au grand jour leur ignominie..ceux ci s'en prirent à une voyageuse solitaire, gratuitement, sans raison..
Voyez ainsi le véritable visage de ceux qui croient que la lacheté rend libre.

Le conseil ducal dans son ensemble adresse son soutien à la malheureuse victime, en lui souhaitant un retablissement des plus prompts.

Avec la plus grande courtoisie nous caractérisant, nous prions par ailleurs nos amis Berrichons de bien vouloir garder leurs dechets chez eux, plutôt que de les exposer joyeusement à tout peuples voisins.

Pour terminer, nous remercions tout ceux qui ont répondus présents, se sont montrés volontaires pour défendre leurs terres.
Nous remercions dame Tammara et les maires de Bourgogne pour leur bonne coordination,
Nous remercions Caminho pour son implication au conseil des stratèges,
Nous remercions les armées "les crocs du basilics" de messire Dnapo et "l'indomptable" de dame Luane.

Nous incitons néanmoins à conserver vigilance, les malandrins n'étant encore point trop éloignés et susceptibles de regagner en force là où ils sont, à défaut de se refaire une honnêteté.


Que vive la Bourgogne !

Faict le huitième jour d'Août de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé par Azharr, porte parole de Bourgogne.
Signé et scellé par sa Grasce Crézus de Montestier, Duc de Bourgogne.









    Azharr de Montestier.

_________________
Ambroise.
Citation:
De Nous, Azharr De Montestier, porte parole à la voix envoutante.


    ♣ COMPLEMENT D'INFORMATION A PROPOS DES MINES ♣


Au peuple Bourguignon,
Salutations.

Comme promis dans la précédente annonce à propos de notre cheptel minier, nous annonçons la réouverture de la carrière entre Cosne et Nevers.
Dans le même temps, nous nous voyons hélas contraint de fermer la mine d'or entre Dijon et Semur, le temps que le ravitaillement en fer puisse parvenir jusqu'en Bourgogne, 2 ou 3 jours, tout au plus.

Nous remercions les Bourguignons pour leur compréhension quant à la nécessité de ce geste, pour garantir le bon fonctionnement de nos mines.

Faict le neuvième jour d'Août de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé par Azharr, porte parole de Bourgogne.


    Azharr de Montestier.

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Ambroise.
Citation:



      A tous ceux présents et à venir, qui la présente liront ou se feront lire,
      Salut et paix.

    Le vingt-quatrième jour de juillet, nous avons affirmé notre volonté de ramener la paix en notre Royaume. La dispersion du ban nous a paru constituer un symbole fort en ce sens. Fort heureusement, nombreux sont ceux qui ont su en saisir la portée et ont conséquemment décidé de rejoindre la table des négociations. Nous avons bon espoir que le lien entre la Couronne et plusieurs provinces en rupture d'allégeance soit prochainement restauré.

    Il apparaît toutefois que quelques agitateurs aient cru voir dans cette preuve de confiance un aveu de mollesse. Ainsi se figurent-ils qu'ils peuvent semer impunément le désordre chez leurs voisins et même provoquer un État étranger. L'Empereur Ludwig s'est inquiété de voir les bandes de malfrats se regrouper à proximité de ses frontières sous étendard berrichon. Le même étendard qu'ont arboré les pillards du Limousin ou les brigands en maraude en Champagne et en Orléans.

    En réponse à ces provocations intolérables, puisque notre bonne volonté est de toute évidence sciemment mise à l'épreuve et que la paix ne pourra se construire à sens unique, nous, Nicolas, Roy de France par la grâce du Très-Haut, statuons ce qui suit.


      Le duché du Berry dispose de deux jours pour renoncer à soutenir, officiellement ou officieusement, la racaille qui harcèle les provinces voisine et le Saint Empire. Si un seul oriflamme berrichon flotte encore sur autre chose que l'ost ducal à l'aube du prochain jour du Seigneur, nous n'aurons d'autre choix que de l'interpréter comme une déclaration de guerre. Les forces royales et impériales travailleront alors de concert pour abattre les obstacles à la paix des deux côtés de la frontière.


    Nous savons que tel n'est pas le désir du peuple berrichon et nous prions pour qu'il parvienne à ramener ses dirigeants à la raison avant qu'il ne soit trop tard. Que tous les fauteurs de troubles se le tiennent pour dit : ils chercheront les limites de notre mansuétude à leurs risques et périls.


    Donné et scellé au Louvre le huitième jour du mois d'août de l'an de grâce mil quatre cent soixante et un,




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Ambroise.
Citation:


De Nous, Crezus De Montestier, Duc de Bourgogne, dict « Le Fertile bienveillant »

    ♦♦ GUERRE & PAIX ♦♦


A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire,
Salutations.

Nul n'a pu échapper aux rumeurs récentes faisant état de la glaciation subite de la relation qui nous unissent au Berry. Il convient de vous rassurer, sans vous leurrer.

De fait.

Oui, les rumeurs sont vraies, les ombres des corbeaux rouges sang volent à travers les cieux, portant menaces, explications, rencontres et tractations, cependant, car Nous sommes contre toute agression et toute dilatation de Notre bon peuple, Nous tenons à vous assurer que le conseil en son entier, et notamment son Chambellan le Baron Cuche, font tout leur possible pour pouvoir aplanir les dissensions, et éloigner le fléau de la guerre.

Bis repetita.

Egalement, certains ont du entendre parler d'un vol du Trésor berrichon, c'est exact. Une trahison interne à leur Duché à eu lieu, et par un enchainement inextricable de malversations et de magouilles, un brouillon aurait été brandi apportant la preuve de la culpabilité de la Bourgogne en la personne d'un de ses membres. Il convient de faire cesser ces rumeurs et ces diffamations.

Les preuves sont aussi fines qu'une rose est douce, Nous tenons donc a souligner une nouvelle fois que si nul n'est au dessus des Loys, nul non plus n'est en dessous, et qu'en Bourgogne, l'innocence prime sur la culpabilité, et qu'il ne tenait pas à Nous de Nous substituer à l'accusateur. La lumière sera faite sur cet incident mais Nous & Notre conseil restons unis et uns. La Justice berrichonne fera son office - ou pas.

Que vive la Bourgogne,

Faict le quinzième jour d'août de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé, signé et scellé par sa Grasce Crézus de Montestier, Duc de Bourgogne.



_________________
Ambroise.
Citation:
De Nous, Azharr De Montestier, porte parole à la voix envoutante.


    ♣ NOTE D'INFORMATION A PROPOS DE MINES CAPRICIEUSES ♣


Au peuple Bourguignon,
Salutations.

Suite à des complications commerciales indépendantes de la volonté du pôle économique Bourguignon, un délai supplémentaire sera inévitable avant la réouverture complète et définitive de toutes nos mines.

Nous annonçons donc la réouverture de la mine d'or entre Dijon et Sémur.
Dans le même temps, nous nous voyons hélas contraint de fermer la carrière entre Cosne et Nevers, jusqu'à nouvel ordre.
Cette alternance visant à ne point pénaliser sans cesse les mêmes villes et favoriser l'effort collectif pour parvenir à sortir de cette crise minière.

Nous remercions les Bourguignons pour leur compréhension quant à la nécessité de ce geste, pour garantir le bon fonctionnement de nos mines.

Faict le quinzième jour d'Août de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé par Azharr, porte parole de Bourgogne.


    Azharr de Montestier.

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Ambroise.
Citation:


De Nous, Niall de Rivien, Duc de Montréal, Commissaire aux Mines de Bourgogne


    ♠ DE LA SITUATION MINIÈRE ♠


A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire,
Salutations.

Qu'il soit su, dit et répété à travers tout le Duché qu'au jour d'aujourd'hui toutes les mines sans exception sont à nouveau ouvertes au public et ce jusqu'à nouvel ordre.

Nous profitons de cette bonne nouvelle pour faire porter la bonne parole et d'enjoindre tous les Bourguignons à fréquenter les mines assidûment. Non content de fournir un bon salaire à tous ceux qui y travaillent, elles sont également une part importante des revenus du Duché.
Hors donc en y travaillant chaque Bourguignon contribue de manière active à la santé financière et économique de son Duché.

Que vive la Bourgogne !


Faict le dix-huitième jour d'août de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé, signé et scellé par sa Grasce Niall de Rivien, Duc de Montréal.
Signé et scellé par sa Grasce Crezus De Montestier, Duc de Bourgogne






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Ambroise.
Citation:


De Nous, Teo de Niraco, Bailli de Bourgogne,
De Nous, Crezus de Montestier, Duc de Bourgogne,

    ♠ DE LA TAXE PROFESSIONNELLE ♠


A tous les propriétaires Bourguignons de tavernes de Bourgogne,
Salutations.

Suite à l'abaissement de l'impôt sur les tavernes, désormais fixé à 20 écus par quinzaine, que chacun prenne connaissance de ce qui suit :

- Du 2 au 9 Août 1461 : Réglé
- Du 9 au 16 Août 1461 : Réglé
- Du 16 au 23 Août 1461 : Ne pas régler
- Du 23 au 30 Août 1461 : Ne pas régler

- Du 30 Août au 6 Septembre 1461 : A régler
- Du 6 au 13 Septembre 1461 : Ne pas régler
- Du 13 au 20 Septembre 1461 : A régler
- Du 20 au 27 Septembre 1461 : Ne pas régler

Les propriétaires s'étant d'ores et déjà acquittés de leur taxe professionnelle pour la semaine du 16 au 23 Août peuvent envoyer leur justificatif de paiement au Bailli ( Teo. ig) afin que nous procédions au remboursement des 20 écus versés.

Nous rappelons que seuls les propriétaires étant en règle dans leurs paiements peuvent prétendre à cet abaissement d'impôt.

Que vive la Bourgogne !

Faict le vingtième jour d'août de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :

Signé et scellé par sa Grasce Crezus De Montestier, Duc de Bourgogne




Redigé par Teo de Niraco, bailli de Bourgogne

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Ambroise.
Citation:


De Nous, Crezus De Montestier, Duc de Bourgogne, dict « Le Fertile bienveillant »

    ♠♠ DES NEGOCIATIONS AU SOMMET - PREMICES ♠♠


A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire,
Salutations.

Depuis quelques semaines les nuages se font plus sombres à l’horizon, c’est donc en un effort de conciliation, de compréhension et de sagesse que Nous avons décidé d’ouvrir un dialogue officialisé et concret avec Notre voisin, ceci afin de clarifier la situation et d’éviter toute escalade qui pourrait entraîner une guerre, résultant en l’anéantissement certain d’une situation qui, même si elle n’est pas optimale, n’en reste pas infiniment moins ennuyante en ce qu’elle permet de n’avoir pas à se retourner sans arrêt par derrière l’épaule pour voir si une crapule n’est pas en train de Nous faire les poches.

L’idée est là.

Ainsi, pour que la pluie et le tonnerre restent sur d’autres, Nous envoyons en Berry Notre estimé Chambellan, le Baron Cuche et Notre considérée belle-fille & surtout ancienne ambassadrice auprès du Berry pour la Bourgogne, la Baronne Della. Que leur sagesse et leur connaissance des rouages de la diplomatie les aide à rendre moins opaque les faits, et ouvrent définitivement les yeux des sceptiques et des magouilleurs.

Par leur bouche Nous parlons, par leurs oreilles Nous entendons et par leurs décisions Nous ordonnons. Notre confiance repose entre leurs mains expertes, et Notre futur en leur sein – surtout ceux de Notre belle-fille.

Que vive la Bourgogne !

Faict le vingtième jour d’aout de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé, signé et scellé par sa Grasce Crézus de Montestier, Duc de Bourgogne.




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Citation:


De Nous, Crezus De Montestier, Duc de Bourgogne, dict « Le Fertile bienveillant »

    ♠♠ DES NEGOCIATIONS AU SOMMET ♠♠


A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire,
Salutations.

Nul n’ignore les événements politiques des dernières semaines, pour ceux qui néanmoins vivraient dans un trou coupé du reste du Royaume, le résumé suivant sera d’une aide plus qu’inestimable.

Le Berry, Notre si turbulent et truculent voisin, s’est fait voler, dérobé & trompé. Un de ses conseillers ducaux, fort de la confiance dont il était le dépositaire, aurait profité de sa position pour subtiliser la caisse et s’enfuir laissant la honte s’abattre sur lui et la colère – compréhensible et juste – des berrichons, parant ses épaules de l’immonde couleur de la traitrise et de l’infamie. Nul ne doute qu’en cela il pourra prendre conseil avec le tristement répugnant Mansart, sur le comment vivre après une telle déchéance.

Passons.

Le Berry cherche maintenant à punir le coupable et ses complices, et c’est vers la Bourgogne qu’il se tourne, la racaille ayant apparemment décidé de prendre domicile de part chez Nous – malheureusement. C’est pourquoi, Nous avons diligenté Notre chambellan et la Baronne Della, ancienne ambassadrice auprès le Berry pour la Bourgogne, pour prendre les discussions en main, et ouvrir le dialogue en soulignant la volonté de la Bourgogne d’aider son voisin. Les tractations ont débroussaillé la situation et, même s’il reste de nombreux épineux à tailler, quelques points cruciaux sont déjà ressortis de leur travail acharné.

Remercions-les & venons-en auxdites avancées.

La volonté de la Bourgogne d’aider à redresser un tort est aussi forte que son innocence. De nombreuses rumeurs ont fait état de complicité, de fourberie, de tromperie et caetera, Nous passerons l’éponge sur ces corbeaux qui se complaisent à clamer la déchéance du corps qui les nourri, et dont ils dévorent la chair sans complexe. L’adage Nous fera dire qu’ils s’en étoufferont.

Passons à nouveau.

Après une discussion approfondie et sans artifice entre Nous et le Duc du Berry, Nous avons convenus la chose suivante. La Bourgogne va s’engager à offrir pour la durée de l’affaire une coopération unique judiciaire et prévôtale, afin de trouver l’ancien bailli-devenu-traitre, pour qu’il soit enchainé & trainé en son ancien Duché afin d’être soumis aux tortures qu’ils jugeront bon de lui faire subir.

Egalement, Nous avons entendu les complaintes et les rumeurs de complicité, c’est pourquoi, Nous demandons & laissons une semaine à l’ancienne compagne dudit rat pour se présenter par devers Nous afin de répondre à un questionnement aigu de ce qu’il en est, et qu’elle relate avec précision, sans mensonge et sans détours, sa version des faits. Les minutes seront ensuite envoyées au Berry pour consultation, et selon la décision de la Bourgogne et en accord avec la loy qui régit Notre bonne terre, ladite compagne pourra voir sa détention prolongée si sa culpabilité est avérée.

Le tribunal exceptionnel en ce qu’il relève de la coopération politico-judiciaire avec un voisin auquel aucun traité ne Nous lie sera composé extraordinairement de Notre personne, du procureur ainsi que du Chambellan de Bourgogne, le triumvirat ainsi réuni aura droit de questionnement, d’action et de jugement à la majorité.

Que vive la Bourgogne !

Faict le vingtième jour d’aout de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé, signé et scellé par sa Grasce Crézus de Montestier, Duc de Bourgogne.



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Ambroise.
Citation:


De Nous, Crezus De Montestier, Duc de Bourgogne, dict « Le Fertile bienveillant »
A tous ceux qui de corps et d'esprit sont sains,

Salutations.

Alors que la Bourgogne tente par tous les moyens diplomatiques et humains de mettre fin aux menaces provenant du sanatorium berrichon, voilà que Notre main tendue est ignorée, et que l’air se charge d’électricité. Que le pouvoir en place, fort de son parti unique qui tyrannise et étouffe le dialogue depuis plus de 4 ans en son sol, n’arrive plus à maintenir la cohésion de ses terres qu’en trouvant sans cesse ennemi imaginaire commun, et marchandage avec racaille, est une chose, mais que la Bourgogne en fasse les frais en est une autre.

Le berry est sur le sentier de la guerre, et ne cherche qu’une excuse pour trouver un levier afin de négocier son désir malsain d’indépendance. Ce levier c’est la Bourgogne. A coup de propagande haineuse contre les bourguignons, insultés et traités de couards, de vaste campagne d’enfumage et d’endoctrinement, de matraquage des mairies pour les forcer à mobiliser des civils & de recherche d’armes à travers tout le royaume, le pied de nez à Notre Roy est une insulte crasse et au Royaume unifié est d’une insolence rare.

Que le berry sache donc que, s’il pense une nouvelle fois pouvoir mettre le feu aux poudres et s’en tirer sans dommages, il se fourvoie et la chute de ses illusions sera aussi brutale que la claque qu’il recevra. Ainsi, si la moindre formation militaire – de troupes régulières, de civils, de volontaires ou de leurs si affectionnés brigands à caractère belliqueux, franchit nos frontières en provenance de ce petit bout du Royaume de France, Notre réponse et celle de Nos alliés sera sans appel. La loi du Talion à côté ressemblera à une vaste plaisanterie.

Que vive la Bourgogne !

Faict le vingtième-deuxièmme jour d’aout de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé, signé et scellé par sa Grasce Crézus de Montestier, Duc de Bourgogne.



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Ambroise.
Citation:


De Nous, Crezus De Montestier, Duc de Bourgogne, dict « Le Fertile bienveillant »

    ♠♠ DES MICHES, CEREALES & AUTRES DOUCEURS ♠♠


A Vous, Boulangers, cultivateurs de maïs & troubadours,
Salutations.

La guerre approche, en usant de raisons aussi ridicules que crasses, relayées par un cortège d’imbéciles et une manne de vermine, le berry veut envoyer ses mercenaires brigands prendre l’épée de Nos soldats en travers la gorge. Pour simple purée de canon qu’ils soient, ils ne vont pas moins mobiliser de braves bourguignons pour les trucider. C’est pourquoi le Duché en appelle à vous.

Les hommes qui se dressent pour vous défendre et défendre la Bourgogne sont braves, mais contrairement aux amoureux, ils ne se nourrissent pas d’amour et d’eau fraiche, mais de sang et de nourriture. Pour cela, il faut que les boulangeries tournent à plein régime, que les céréales coulent à flot, et que les artisans voulant aider leur Duché prennent contact avec le premier représentant municipal ou ducal qui leur vient à l’esprit, Nous Crezus y compris, afin de proposer leur aide et leur abnégation.

Les forgerons et leurs épées, leurs boucliers et leurs casque sont également plus que nécessaire. Tous à vos forges !

Bref, la Bourgogne a besoin de la Bourgogne.

Que vive la Bourgogne !

Faict le vingtième-deuxième jour d’aout de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé, signé et scellé par sa Grasce Crézus de Montestier, Duc de Bourgogne.



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Ambroise.
Citation:


De Nous, Crezus De Montestier, Duc de Bourgogne, dict « Le Fertile bienveillant »

    ♠♠ APPEL AUX ARMES ♠♠


Aux bourguignons,
Salutations.

Le berry, l’antre brigande de l’autre côté de Nos frontières s’apprête à Nous faire la guerre afin de trouver une excuse pour forcer le Royaume à accepter leur indépendance, et quoi de plus facile que de s’attaquer au symbole fort de France, à sa plus fidèle vassale, la Bourgogne !

Plus c’est court, plus c’est bon comme disait Notre grand-mère, ainsi.

Nous appelons à toutes les bonne âmes de Bourgogne à se présenter par devers Nous afin de montrer à Notre voisin que s’attaquer à un Duché 3 fois plus grand, 4 fois plus Noble, et 5 fois plus honnête, n’apportera que ruine et misère sur les fols.

La Bourgogne vous appelle, répondrez-vous ?

Toutes les âmes sont nécessaires, que ce soit en fournissant du pain, du maïs, des bras, des épées, du réconfort, tout est bon !

Que vive la Bourgogne !

Faict le vingtième-deuxième jour d’aout de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé, signé et scellé par sa Grasce Crézus de Montestier, Duc de Bourgogne.



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Ambroise.
Citation:


De Nous, Crezus De Montestier, Duc de Bourgogne, dict « Le Fertile bienveillant »

    ♠♠ PIE-TOYABLE ♠♠


A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire,
Salutations.

Alors que l’Eglise de France propose la conciliation, Rome propose le meurtre. Lorsque l’on est plus attaché à sa chaire qu’à ses ouailles, l’on devient un monstre. C’est la triste image que renvoi l’Eglise romaine tandis que le sang de l’innocente Bourgogne est menacé. Alors que le Duché depuis des mois ne cherche que le salut de l’âme de ses citoyens, leur offrant liberté de culte et curés en paroisses, choses que nul n’avait vu depuis les années noires de la désertion des prélats en faveur de leurs orgies politiques, voilà qu’une nouvelle fois l’organe politicien sis en Langres, se souille sans retenue et se pare d’une annonce attristante et dégradante.

Nous prions le Très-Haut pour que ce soit un faux, comment en effet ne pas croire à une falsification alors que le Roy, Notre bien aimé et aristotélicien Majesté a, dans un geste de grande bonté et d’ouverture, proposé le dialogue aux pourprés. Si tel n’est pas le cas, et le Très-Haut Nous en préserve, cela signifierait que Rome souhaite la mort d’innocents, et cela, Nous refusons de le croire.

Nous prions de fait l'Assemblée des Evêques de France d’émettre le tant attendu démenti.

Que vive la Bourgogne !

Faict le vingt-septième jour d’aout de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé, signé et scellé par sa Grasce Crézus de Montestier, Duc de Bourgogne.



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Ambroise.
Citation:


De Nous, Crezus De Montestier, Duc de Bourgogne, dict « Le Fertile bienveillant »

    ♠♠ OMNIS HOMO MENDAX ♠♠


A Vous, misérable scribe usurpant la signature du grand et intègre George le poilu,

Ne pouvant croire que les mensonges - et les comptes falsifiés - de l’ancien bailli-voleur-Elvariand aient prit siège dans la bouche de l’agneau aristotélicien George, Nous ne pouvons que Nous questionner sur l’auteur véritable de cet appel à la guerre et à la boucherie. Nul doute un intriguant à la Mansart alleaumique.

De fait et parce qu’il faut néanmoins répondre.

Refusant la provocation, respectant la volonté de sa Majesté, et considérant que Notre armée est Notre sang et Notre peuple, Nous refusons de risquer le moindre sacrifice sur l’autel de la vanité et du mensonge. Que le Berry puisse user de son peuple comme chair à canon pour complaire à une élite politique qui s’ennuie – ou festoie, est une chose, mais en Bourgogne, fier de Notre héritage aristotélicien, la Vie est sacrée et sacralisée. Nous rejetons donc votre séditieux appel au meurtre, et ne Nous rendrons point coupable devant le Très-Haut d’avoir anéanti vos armées – et massacré votre population.

C’est pourquoi, alors que la présente lettre guerrière, à laquelle Nous répondons, était en train d’être écrite, Nous discutions de Nos craintes avec les représentants de l'Eglise Aristotélicienne Universelle. Vous le savez, perpétrer un massacre sur les brigands du Berry, quand bien même Nous serions dans Notre droit, reste la preuve d’un échec des discussions.

Ainsi.

Le Très-Haut a entendu Notre appel, et par la voix d’un des siens, l’Eglise de France en appel à son tour à l’apaisement. Nous tenons la lettre entre Nos mains, et elle devrait être arrivée chez vous également. Prenez en connaissance, et revenez Nous. Notre impatience est forte et Notre espoir grand.

Que vive la Bourgogne !

Faict le vingt-septième jour d’aout de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé, signé et scellé par sa Grasce Crézus de Montestier, Duc de Bourgogne.




[OMNIS HOMO MENDAX : Tout homme est menteur]
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Ambroise.
Citation:


De Nous, Crezus De Montestier, Duc de Bourgogne, dict « Le Fertile bienveillant »
De Nous, Cuche de Fronsac, Chambellan de Bourgogne, Baron de Mont Saint Vincent & Seigneur de Fulvy

    ♠♠ INTERMEDE - DE LA POIRE DE SANCERRE ♠♠


A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire,
Salutations.

Alors que Notre Chambellan fait route vers Nos terres pour se réfugier après la cessation brutale des négociations avec le Berry, et de façon unilatéralement berrichonesque, voilà que d’étranges, inquiétantes & troublantes nouvelles viennent incidemment d’être mises à jour.

La félonie du velu est sans bornes, si ce n’est son petit bout de caillou, et c’est donc avec tristesse que Nous sommes obligés de faire déclaration pour révéler les atrocités qui se déroulent dans les cours obscures, dans les caves malsaines, et dans leur cœur corrompu.

Le Berry exporte son infect breuvage, c’est connu et su, ce qui l’est moins c’est que, depuis plusieurs semaines, les hostilités sont déjà prévues, et que pour les aider et préparer le terrain, les autorités berrichonnes ont décidé de frelater leur fétide liqueur, et de la couper avec de la résine de sapin teutonique… et ce dans le but avoué mais dissimulé, de rendre malades Nos troupes, de rendre fous Nos notables et stériles Nos cultures.

De fait.

L’importation de Poire de Sancerre est dorénavant interdite. Quiconque se trouverait en situation de contrebande dudit liquide serait châtié par la roue, le pal et l’écartèlement - le tout en même temps. Les armes liquides & le poison sont une ligne rouge que la Bourgogne se refuse à tolérer !

Que vive la Bourgogne !

Faict le vingt-huitième jour d’aout de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé, signé et scellé par sa Grasce Crézus de Montestier, Duc de Bourgogne.




Signé par son Excellence Cuche de Fronsac, Chambellan de Bourgogne,



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