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[RP] Qui perd, perd.

Calyce
Tout commençait bien, calmement et tout.
Retrouvailles d'un Faux-frère nain et d'une fausse-soeur dans un bouge andégave. Ca s'envoie des banalités du genre "J'vais t'attacher, tu pourras plus t'éloigner" et ça répond "ouais, je suis un boulet qui ne s'accroche qu'à un canon", ce genre de choses. Ca boit aussi, beaucoup... Et puis ça reçoit du courrier.

Un souhait Renardesque que l'Archiduchesse ne s'imagine pas ne pas réaliser. Sauf que ça concerne le Faux-frère grincheux qui refuserait toute coopération pour faire plaisir à l'Alençonnais.
Viiiite, une idée !


-Riiik ! On joue à un jeu !
-Hein ?
-Oui ! Je lance une pièce. Pile, je fais tout ce que tu veux. Face, tu fais tout ce que je veux !
-Ca sent le caca...mais ouais.
Ou un truc dans le genre.

Une pièce fétiche qu'elle embrasse au moins une trentaine de fois avant de réussir à la lancer convenablement...


-SA MAMAN ! J'AI GAGNE !
-Oh putain ça pue...
-J'ai gagnééééééé ! T'as perduuuuuuu ! BON ! Tu vas devoir accueillir Anaon en habit de galant homme PROPRE, des fleurs et des douceurs...genre euh du vin ?
-...


Un nain qui finit par accepter l'idée mais toujours aussi grincheux que Calyce tente d'adoucir. Se sentant pousser des ailes (de canards) et croyant naïvement que la baraka serait encore et toujours de son côté :

-Bon...on rejoue pour voir. Mais ATTENTION ! Ca n'annule pas ton gage. Si tu perds t'en as un nouveau en plus...si je perds bah...je perds. Pile ou face ?
-Pile !


Et la pièce de s'envoler encore pour finir aux pieds du nain.

-J'ai gagnééééé ! Sure d'elle, la Baraka tout ça...
-Bah non, c'est pile.
-Et alors ?
-Et alors t'as perdu, j'ai gagné ! Tu n'as pas d'autre choix que d'accueillir Sabaude avec une baffe !
...


Voilà comment un Nain a passé sa fin de journée à écrire des vers tandis que la Dénéré apprenait à mettre de vraies-fausses baffes.

Fait suer.

_________________
Rikiki_
[Dans l'après-midi]

_Il me faut des fringues, un poème, des fleurs et perdre le peu de dignité qu'il me reste. Vie de merde.

_J'AIME PAS TON JEU CALYCE !

_Comme si elle pouvait m'entendre. Bon. Je commence par quoi ?

_Les fringues ? Naaaan... Les fleurs alors ? Naaaan... Bon ben le poème...

_Me faut un spécialiste.

_Un mec, qui sait faire des poèmes mais qui est pas guimauve. Un mec avec un masque peut être. Mais oui !

_Attends, j'pense à qui moi déjà ?


Ou l'art de converser tout seul, quand on est trop bourré à 15 heures. Les paris ça ruinent une vie. Mais alors parier avec Calyce, ça vous ruine deux vies. Ou trois.
Il était temps d'arrêter de temporiser, il fallait faire deux choses maintenant. La première, se remettre à boire. La seconde c'est.. Euh.. Ah oué, trouver Alessandro !

C'est en titubant qu'il arriva enfin à rejoindre la taverne du Masqué. La marche c'est long. Surtout quand t'es saoul. Mais l'avantage c'est que tu te rends pas compte. Ce qui sembla donc être 10 minutes pour le nain, était en réalité 2 heures de marche en zig zag.


Il finit néanmoins par rentrer.

ALESSANDRO ! J'ai besoin de ton aide !

La conversation débuta. Le Vénitien lui avait proposé son aide pour l'accompagnement musical, en disant que ça ferait classe. Bon va pour l'idée.
Le vin, c'est le vénitien qui fournira. Pour le nain, ça puait le coup fourré, mais au moins c'était un coup fourré gratuit. La pilule passe toujours mieux.


Cerise sur le gâteau, le poème que le nain avait concocté plaisait même au Masqué ! Comme quoi sa vie de merde, était peut être en réalité une vie d'merde d'artiste.

L'après midi s'écoula, le nain avait déjà sa petite idée de comment aller se passer cet accueil des plus foireux.

Le soir

Après une bagarre foireuse avec Chalva qui lui laissa une jolie griffure sur la joue et un mal de dos, c'est Katina qui prit le relais. Le nain du réciter son poème devant toute la taverne pour répéter. Ou pour apprendre à avoir honte. Allez savoir. question crédibilité il ferait même plus peur à un chat ! Merci.

Puis vint le moment, où Katina et le Nain atteignant un stade d'ébriété assez important même si ce n'était pas un record pour eux, commencèrent à tenter de pactiser pour que tout le monde soit content.

Après 30 minutes de négociations foireuses à coup de : "Grande pompes" et "baffe sur la main" on revient au point initial. Mais avec une griffure en plus.

Calyce devait accueillir Sabaude par une baffe, et le nain devait accueillir Anaon avec des fleurs.

Il ne restait plus qu'une chose à faire. Écrire à Anaon.



Citation:
Anaon,

Je tiens tout d'abord à vous remercier pour la bouteille de Calva. Quoique très bonne, elle ne m'est d'aucun secours à l'heure qu'il est. La situation est trop grave pour que je l'oublie avec une seule bouteille.

Ne riez pas trop vite, attendez que je vous explique.

Ce matin, non pas le petit prince. Donc, ce matin je jouais à pile ou face avec Calyce. Oui je sais, vous sentez venir le plan foireux. La suite est pire.

Ayant perdu, je dois vous accueillir habillé en galant homme, avec des fleurs e du vin et un poème tout spécialement pour vous.

Ah oui, si j'ai une griffure sur le visage c'est normal. La soirée a été mouvementée.

Par pitié, si vous avez un semblant d'affection pour moi, faites en sorte que cette cérémonie stupide se déroule vite !

Le nain

P.S. ça s'habille comment un galant homme ?

_________________

[si on joue]C'est quand même pas pour la jouissance du clic au moment d'embaucher quelqu'un pour labourer son champ...
Sabaude
[La veille autour d'un feu de camp dans les sous-bois angevins.]

Oh qu'il est satisfait le Renard! D'une ils sont encore sains et saufs, il sent qu'il a conjuré le "jamais deux sans trois".
De deux Calyce a répondu favorablement à sa demande en remportant un pari, ce qui le rend très fier de son adoptée.

De trois il va pouvoir jubiler de la situation : Le Rikiki fier à bras tout pomponné, la bouche en coeur, pour accueillir Anaon avec des présents! Si en prime il a fleuri sa barbe il ne promet pas de se retenir d'éclater de rire.

De quatre, bien il va la revoir hein... C'est qu'il faut resserrer le noeud autour de son poignet.

Et en parlant de ça...


C'est pour faire quoi? Une laisse pour Rikiki? Vous avez peur de le perdre dans la foule?

La mercenaire vient de poser sur ses genoux un tressage de cuir.
A travers les flammes il jurerait presque qu'elle a les yeux qui brillent...
Et de lui répondre quelque chose comme:


Faites attention que ce ne soit pour vous, je pourrais suggérer à Calyce de vous la mettre...

Pffff jamais sa Dame Canard ne ferait ça! Idée saugrenue balayée.

Vous savez faire des ronds de fumée?

Parfois il vaut mieux changer de sujet grossièrement que de se perdre en conjectures. Surtout quand on est en terres torgnolesques et que l'on préfère l'application de ses farces à autrui.
_________________
Tiss__
[La veille en taverne]

Je veux voir ça !

Voilà ce qui résonne ce soir là dans la taverne.
Rik' en galant homme...
Quelque chose qu'il faut voir de ses propres yeux pour y croire.
Pour sûr cet épisode de la vie du nain marquera l'histoire angevine.
Il faut donc que Tiss y soit.


[Jour J, place publique]


C'est tôt que la brune arrive avec son panier de chouquettes/maïs soufflé.
Histoire de tuer le temps en attendant.
Aux premières loges... le banc près de la fontaine, c'est là qu'elle s'installe.
Parfait, elle ne manquera rien... pas question d'admirer la scène de loin !
Et de héler une paysanne qui non loin de là prend place.


Vous aussi vous êtes venue pour Rikiki ?
J'espère qu'il aura des poulaines...
C'est quand même le must de la classe.
Et si en plus il y'a des grelots....


Puis de proposer une chouquette à la gueuse.

Vous rendez-vous compte ?
Lorsque cette histoire se contera à travers l'Anjou, le royaume de France, l'Empire et bien entendu l'Irlande.
Nous pourrons dire :

''J'y étais ! "


Y'va se manger la honte de sa vie


Rétorque la femme.
Réflexion qui ne manque pas d'arracher un sourire à l'ArchiTiss.
Amusée elle avale du maïs soufflé... tout espérant ne pas devoir y passer la journée.
C'est qu'elle en a des choses à faire.

_________________
Anaon


    Voilà que l'abrupte silence de Normandie a été quitté, et les falaises blanches délaissées au profit des remparts gris de l'Anjou. Force est de constater que tout s'est bien passé, et que même Bretagne s'est montrée bien plus douce qu'à leur précédente visite. Voilà les voyageurs entiers et presque frais, passant enfin les portes de la Fille rebelle de France, et puisque Sabaude l'a décidé ainsi, ils feront haltes à Angers.

    L'Anaon a quitté l'Anjou il y a deux mois dans un état d'âme qui n'avait rien de joviale. Et aujourd'hui, elle la regagne avec pas plus de joie aux lèvres. Les cernes ont trouvé une place de choix sous les perles cobalts de la mercenaire, et la razzia faite bien plutôt dans les cuisines de Moulicent n'est qu'un lointain souvenir. A préparer mille et une pâtisseries au Renard et à s'en goinfrer de même, l'Anaon avait su se remplumer de bien jolis galbes, maintenant disparus, et laissant quelques largesses dans les braies autrefois parfaitement ajustées. Il faut sérieusement songer à se refaire une vraie santé, mais l'esprit n'a pas le temps de se perdre en suggestions, qu'à peine entrée dans l'enceinte de la capitale, un coursier vient déjà la trouver pour lui livrer missive. Diable ! Y'a plus moyen de voyager incognito de nos jours ! Le mot est saisi, pour se rendre compte qu'il s'agit-là de Rikiki. Ah voilà, l'Anaon n'avait point répondu à la dernière lettre du nain – ou rien qu'avec une bouteille du moins – et sans doute que le petit homme s'en sent vexé et lui fait remontrance. Le nez se penche alors sur les mots jusqu'à buter sur cette phrase :

    « Ne riez pas trop vite, attendez que je vous explique ».

    A cet instant, l'esprit Anaonesque bloque, et soudain, elle se sent prise d'une irrésistible envie de sadisme envers le nain et envers elle-même. Elle devine l'Epique et la véritable Perle que semble contenir le reste de cette lettre. Une pareille beauté ne peut pas être gâchée si précipitamment ! Un délice pareil, ça se savoure. Alors, dans un auto-controle extrême, la mercenaire musèle sa curiosité. Le plis est rangé, retardant vicieusement sa lecture et ainsi la réponse-soutient que le nain désespère tellement de recevoir.

    La sicaire attendra de trouver l'établissement qui pourra les acceuillir, et prendra le temps d'amener les montures à l'écurie. Elle ne se pressera pas plus quand il s'agira de s'occuper de son chien et de panser consciencieusement son étalon. Et c'est seulement quand elle relèvera le nez de la paille qu'elle consentira enfin à finir la missive livrée du nain.

    Et alors... Le visage souvent si impassible de la mercenaire s'étire d'un lent et large sourire. Les prunelles si ternes se mettent à luire d'un indescriptible éclat. Une inspiration savourée. Et la lettre est religieusement repliée. Le mot est glissé dans son col et la mercenaire quitte l'écurie. Croisant alors Sabaude, s'en s'arrêter à sa hauteur, elle s'adresse :

    _ Renard, s'il vous plait, soyez bon seigneur, si vous veniez à croiser à la tenancière, demandez-lui de faire monter un bain dans ma chambre, vous serez un ange. Et je vous laisserais en profiter après...

    Et de monter gagner ses bagages pour trouver de quoi répondre au nain.

    Citation:

      Surprenez-moi.

      A.



_________________

Images originales: Victoria Francès, Concept Art Diablo 3 - Anaon dit Anaonne[Clik]

Katina_choovansky.
Bien sûr qu’elle était venue.
Voir Rikiki faire le joli en beaux habits, avec des fleurs, la mèche gominée et un poème à la main, ça valait cher. Officiellement, elle venait en renfort, officieusement, elle venait se payer une bonne tranche de rire.
Et puis, cerise sur le gâteau, sucre sur la chouquette, paillettes sur l’étoile, il y avait accessoirement la beigne que Calyce allait coller à Sabaude.
Officiellement, elle était contre, elle avait même tenté de monnayer avec le nain en tentant de le prendre par les sentiments, argumentant que c’était un peu sale de toucher la joue d’un royaliste, que la main de Calyce était fragile, mais rien n’y avait fait… Il avait fallu se rendre à l’évidence, sa suzeraine chérie avait perdu son pari contre le hasard, il faudrait qu’elle signe de l’héritage finamien sur la joue de maitre Renard. Officieusement bien sûr, elle aurait voulu manquer ça pour rien au monde. Elle avait même amené un sculpteur pour qu’il grave à tout jamais l’empreinte de la main de Calyce sur la joue de Sabaude.

Au premier rang donc, parce qu’on lui avait délégué la partie musique, Katina attendait donc, la cornemuse en bandoulière, que les invités se pointent et soient accueillis dignement. Elle, elle avait eu une fanfare, eux ils auraient respectivement un poème et une claque dans la face… Y avait pas à dire, l’Anjou savait recevoir!

_________________
Calyce
    -Jour J : Avant l'aube-



Il est des matins comme ça où se dit qu'on aurait mieux fait de se casser les deux jambes, les bras et le nez plutôt que d'ouvrir la bouche pour se proposer en aide à quelqu'un. Des matins comme celui-ci, où Calyce se retrouve réveillée avant le coq pour venir en aide à Rikiki. L'aider à se laver, s'habiller et à effacer l'haleine de chacal, due à deux jours de grande beuverie, à coup de feuilles de menthe. Mais d'abord fallait le trouver. Pas trop compliqué, le nain cuve dans un fossé pas loin de la taverne de Fibi (fournisseuse officielle de grande beuverie à Angers).

Campement de Coin-coin. Et une Calyce qui s'improvise coach en relooking de nain titubant, une.


-Faut virer l'armure, ça va pas du touuuut là...et on oublie le rose, ça te va pas au teint...la poulaine aussi, ça te tasse encore plus...oulalala que t'y es beau dans ton col jabot en dentelle-que-j'ai-volé-à-Melchiore...l'casque ! T’enlèves, faut te coiffer !
-JAMAIS !
-Allez quoi, galant, PAS casqué !
-J’enlèverai plus tard !
-RHA ! Poéme ?
-Check.
-Fleurs ?
-Pas check.


Cueillette de fleurs des champs donc, ça change de la grande cueillette aux écus de l'Eldorado...Sauf que le nain ne cueille pas ! Il triche alors que l'Archiduchesse finit par former un bouquet presque convenable.

-Y a pu qu'à ajouter le coquelicot en papier d'Katina au milieu...
-OUAIS !


Et c'est dans la première taverne croisée qu'ils finirent par se poser et boire (beaucoup) en attendant l'arrivée de la Mercenaire et du Renard. L'un anxieux, l'autre souriant niaisement à tout va.

Et ils arrivèrent...
...et là ce fut un beau bordel. Tellement bordélique que le narrateur a du mal à le retranscrire.

Ce que l'histoire retiendra c'est que :

-Les fesses d'Anaon aiment les tabourets offerts par Rikiki le radin.
-Il faut attendre Katina avant d’accueillir Anaon et Sabaude.
-Katina a toujours le plus merveilleux lancer de paillettes et elle sait jouer de la cornemuse jusqu'à l'évanouillage* au fa diése.
-Renard sait jouer de la flute.
-Rikiki et Sabaude ont failli se liguer contre les femmes à un moment donné.
-Les papillons ça vole.
-Fibi sait faire de bonnes tartes.
-Merlain sait regarder.
-Rikiki sait faire des rimes-mais vulgaires.
-Rikiki sait improviser des poèmes.
-Anaon a le regard qui peut briller plus fort que les étoiles et ce n'est PAS une asperge.
-Finam sait toujours baffer.
-Sabaude sait recevoir des baffes dans le calme. Il sait aussi sauver des poulaines.
-ET RIKIKI A DEMANDE ANAON EN MARIAGE.

Bordel, hein ?

_________________
Rikiki_
Un réveil difficile. Un habillage encore pire. Une fausse-soeur qui ramasse toutes les fleurs qu'elles trouvent. Un mal de crâne permanent. Une haleine de bouc. 20 livres de feuilles de menthe à mâcher avant le soir.

La journée va être longue. Très longue. Trop longue.

Et maintenant, je peux arrêter de mâcher ch'il te plait ?

NON !


D'accord... Tu parles d'une fauche-choeur, juste bonne à me torturer.


Il sentait bien que ce serait pas la seule femme de la journée qui allait lui dicter la marche à suivre. Et pour tout dire, il commençait sérieusement à se demander si il fallait encore respecter ce pari à la noix.

Et main..

J'ai dis.. NON. T'en as encore 11 livres à mâcher.

Bougresse, va...



-Soir S-



Le nain avait mâché ces 20 livres de menthe, on lui en avait même rajouter une demi-livre au cas où... Au cas où 300 verres ingurgités persistaient à lui filer une haleine de poney*. Heureusement elle n'avait pas réussi à lui enlever l'armure. Le nain avait encore un peu de fierté. Ou qu'il était trop bourré pour laisser le champ libre à Calyce.

Les cheveux étaient presque propre, le visage aussi. Fin c'était pas le même. Pour tout dire il avait même emprunté un chapeau au Capitaine Lanterne. Les fleurs étaient sous le comptoir. Le nain était prêt. Aussi prêt qu'on puisse l'être quand on est un nain désagréable, vulgaire, couard et alcoolique.


Je déprime.

Suite à quoi les gens au lieu de le soutenir, éprouvaient plus d'amusement qu'autre chose. Ce qui encourageait encore plus le semi-homme...

Puis vint le moment. THE moment de la soirée du nain (enfin un des THE moment)
Anaon était là. Tout les autres étaient là. Il avait bien tenté de fuir, mais la route était barrée à chaque fois.

Le poème qu'il avait préparé fût lancé :


D'un pari *hips* perdu,
Me *hips* voilà à vous lécher le cul.
*hips* N'ayant pas d'inspi,
Ce poème est finit !
*hips*


Ouais bon, c'est pas parce qu'il a l'haleine fraîche qu'il a dessaoulé. Néanmoins, il pensait être tiré d'affaires. Pourtant, à part pour Katina, le poème n'avait pas un franc succès. Sous les menaces d'Anaon, il dût recommencer. En Improvisant cette fois.

Oh Anaon, à vous je *hips* ne saurai dire non
Par les burnes vous me tenez, impossible *hips* de me détacher
Si j'avais un coeur, *hips* j'vous le donnerai plein de bonheur
Accoucher *hips* je dois
Mon amûr dans ma *hips* voix
*hips* Veuillez oh beautée *hips*
De ma *hips* bêtise m'excuser
*hips* Je hips fort,
Pardonné de *hips* tout mes torts
En votre compagnie,
*hips* Mon coeur s'embellit.


Il donna les fleurs, et on pût lui offrir à boire. Encore et encore. La gorge sèche, l'estomac au bord des lèvres, le nain venait de faire l'incroyable. Surprenant, éblouissant et désolant à la fois.

Le pire était surement passé pensa-t-il. L’accueil de Sabaude fût même plus intense que ne l'aurait espérer le nain ! Le vieux, Fibi et le nain avait montré à Calyce comment faire pour accueillir le Renard. En gros, tout ce passait à merveille pour le nain jusqu'à ce que Calyce aille encore plus loin. Encore et toujours plus loin. En parlant d'Iseult le nain a paniqué. Et l’inévitable c'est produit


Anaon, épousez moi !
Pitié
Pitié
Pitié






*Dixit Katina
_________________

[si on joue]C'est quand même pas pour la jouissance du clic au moment d'embaucher quelqu'un pour labourer son champ...
Sabaude
[Jour S +X]

Pour se faire pardonner de la main sur la joue et d'avoir perdu un pari contre le nain, l'Archiducherie a accepté une des conditions du Renard. Il a bien tenté celle d'aller au Louvre saluer Sa Majesté Jean, mais bizarrement celle-ci ne fut retenue.

Ah ces angevins!

Mais O grande satisfaction malgré tout, Rikiki devra servir Anaon une semaine, de quoi discipliner le petit teigneux.

En parlant du roux! Il lui explique dans un pli que les bons comptes font les bons ennemis, qu'ils joueront donc les deux torgnoles dues.

Poème!
Quoi?

Un duel de vers pour régler cela? Que nenni.... Avec Katina en juge qui plus est... Elle a déjà du être achetée avec moult chouquettes.

Ils finiront par régler cela à Canard-tabouret-lapin*.

Le canard monte sur le tabouret.
Le tabouret fait *paf* Lapin.
Le lapin monte le canard.

Il a proposé aussi une autre version, celle Angevin-poney-royalo*.

L'angevin monte le poney.
Le poney monte le royalo.
Le royalo monte l'angevin.

Étrangement la dernière étape n'a reçu aucun avis favorable sauf le sien.



*Pierre-feuille-ciseaux
_________________
Calyce
    -Jour J + Y : Atelier cuisine-


-Alors là z'avez l'lapin, là l'cidre, là les herbes, les légumes...Z'êtes sûre de vouloir cuisiner toute seule, vot'Archigrâce... ?
-Oui oui. Ne vous inquiétez pas. J'ai dit que je ferai...je fais !
-Voulez même pas que j'surveille ou quoi... ?
-Queud'. Allez-vous en...j'sais pas moi, profitez-en pour rejoindre l'palfrenier, j'ai bien vu que vous baviez quand il passait.
-A plus tard m'dame ! Z'avez la recette à côté.
-Hinhin.


...Ou l'art de se mettre dans de beaux draps. 'fin là c'est plutôt dans un beau tablier qu'elle est l'archiduchesse qui se prépare à cuisiner plutôt que d'aller s'occuper de trier le tas de paperasses au palais archiducal. Question de priorité : Un Renard qui a faim, ça n'attend pas...plus de trois jours.
Lapin au cidre il veut, lapin au cidre il aura !

Une heure pour éplucher UNE carotte, le double pour une échalote- qui fait pleurer en plus. Sachant qu'il n'y en a pas qu'une de chaque en plus de la viande et tout le tralala que la Dénéré ne connaissait jusque là qu'en produits finis dans l'assiette : C'est pire que de devoir gérer UN berrichon à la fédération.

Qu'importe, l'essentiel est dans la satisfaction du travail fini.
L'essentiel est là qui mijote dans la grande marmite qu'elle ouvre et...


-Euh.

Le sourcil qui s'arque au dessus de l'oeil droit indique la présence d'une coquille dans le pâté. Le lapin ne ressemble jamais à ça quand c'est Maria qui cuisine....Il y a un truc pas net.
Relecture de la recette laissée par la grosse cuisinière et la Dénéré de se taper le front en relisant :


-"Petit 1 : dépiauter la bête."...j'savais que j'oublierai un truc !


Soupir. C'est la faute au lapin, Katina l'a dit, ces bêtes là c'est jamais foutu de servir à quelque chose même mort ! Et la voilà partie à la recherche d'un système B comme baquet, bain et autres histoires de flotte...ou l'accueil à l'alençonnaise, ça c'est bien !


Mais plus jamais de cuisine.

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