[RP] De l’oil à l’oc.

Non pas que la Duchesse était chichi-pompom mais tout de même...Elle s'attendait à ce que son mari, son cousin, ses amis, ses intendants viennent la chercher dans cette nouvelle ville. Nepher fit un trait d'humour.

C'est étrange, je m'attendais également à ce qu'Augustin et Raphael viennent nous accueillir. Je pense que tu as du lui manquer et cela ne m'étonnerait pas qu'il te saute au cou ou alors il doit etre occupé avec Heimdal qui est arrivé hier. T'aurait-il déjà oublié ?

Raphaël était un inverti comme on disait. Il cachait ses penchants ou plutôt tentait de les cacher mais son inclinaison vers les hommes bruns et bien bâti n'était plus à démontrer.

Très drôle...Vraiment je suis hilare, regarde mon visage. J'en peux plus...

Elle pointa son index vers son visage dans un mouvement circulaire pour lui montrer que celui-ci était impassible. C'était son trait d'humour à elle.

Raphaël est loin d'être bête, il sait qu'il risque gros à tourner autour de Heimdal. Fais gaffe sinon je te le fous en gardiennage chez toi...

Un sourire carnassier fit son apparition. Luaine le regarda un air sadique avec des sourcils qui montaient et descendaient. Elle savait que Nepher, par contre, plaisait beaucoup à Maitre Folasse et que son ami n'était pas très rassuré à l'idée d'être à proximité du fomme*.

Elle reprit son sérieux car toutes les bonnes choses avaient une fin, et même enquiquiner son fillot.

Ils auraient pu rappliquer quand même. J'espère qu'ils ont une bonne raison pour cela. Si jamais j'apprends qu'ils sont tous calés dans leur nouvelle demeure et qu'ils nous laissent comme des glands sur la place, je te dis pas la gueulante que je vais pousser. En plus j'ai envie de pisser.

Il fallait un plan maintenant....Et où pourront on les trouver?
Maitre Folasse avait fait mention d'un petit domaine, ils ne devaient donc plus être à l'auberge et elle se voyait mal, perdue sur Uzès à les attendre à l'auberge..."la petite Luaine est perdue, sa famille est demandée à l'accueil pour la récupérer"......

Ca commençait bien tiens!!!!!


*femme/homme
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Cyrus avait donc dés son arrivée, sans passer par la taverne ou son Suzerain devait descendre, alla visiter la demeure que son écuyer, lui proposait d’acheter. Il fut emballé de suite par cette cour bien empierrée, ainsi que par l’aspect extérieur du bâtiment. A sa visite intérieure, il fut de suite conquis régla rubis sur ongle le propriétaire l’achat de cette demeure. Pourquoi chercher ailleurs lorsqu’on trouve de suite son bonheur ?

De suite bagages, meubles furent installés, ce qui prit à ces gens toutes la journée ainsi qu’une bonne partie de la nuit. Aussi, le lendemain matin Cyrus tarda de se lever. Il prit même le temps de prendre son petit déjeuner sur la terrasse dominant la campagne environnante, au soleil.

Il se croyait en vacances. Les cigales chantaient leur joie de vivre, les oiseaux gazouillaient, avant les grosses chaleurs de la journée. Le paysage était donc idyllique. Il prenait son temps, lorsque Mac Donald vint interrompre ce havre de paix.

Messire, je me permets de vous rappeler que votre Cousine la Duchesse de Courtomer doit arriver ce matin, et que….. elle ne sait ou vous trouver ainsi que son époux. Il serait …peut-être … souhaitable… d’aller à sa rencontre pour qu’elle ne se retrouve pas seule… dans cette ville presque inconnu pour elle. Je me suis permis de faire seller deux montures, une pour vous et l’autre pour moi.

Le visage de Cyrus s’assombrit, d’un coup.

Oui, tu as raison, mon brave, je n’y pensai plus, avec la fatigue du voyage, de l’installation, et devant la beauté et le calme de cette campagne, allons voir à l’entrée de la ville si nous la voyons. Mais restons simple, pas d’oriflamme de déployés.

C’est ainsi que nos deux compères de longue date chevauchèrent cote à cote jusqu’aux portes de la ville.

Hélas, déjà, les bannières de la Vicomtesse Louanne , ainsi que celle de la Duchesse Luaine sa cousine flottaient au vent devant la porte Nord D’Uzes.
Voyant cela, Cyrus arrive au grand galop et saute à terre aussitôt à coté d’elles, et avec un sourire

Mes respects mes Dames et bienvenue en ces nouvelles terres si accueillantes. Veuillez excusez de mon retard, mais ici, nous prenons le temps de vivre, de profiter du paysage, du soleil. Avez-vous fait bon voyage ?


Il regarde autour et est surpris de ne voir personne d'autre que lui pour leur souhaiter la bienvenue, mais se garde bien de dire quoi que ce soit
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Après des jours et des jours de voyage ils étaient enfin arrivés. Après avoir pris connaissance d'une partie de la superbe bâtisse de la Duduche qui n'était encore pas arrivée, il fallait d'abord s'occuper des nombreux paquets et malles qui commençaient à envahir l'entrée . .

Léa avait d'abord tiré une grosse malle ..celle qui renfermait les objets les plus précieux .. ses dentelles et dessous et bien d'autres toilettes encore .. à bout de force elle finit par s'asseoir dessus pensant que c'était le travail d'un homme .. elle attendit donc patiemment que vienne un serviteur pour continuer le travail, et poussant un grand soupir elle le vit enfin venir vers elle avec un petit sourire qui en disait long sur sa pensée ..

. . euhhhh j'ai en effet un léger problème et ce petit problème pèse très lourd et il se trouve là .. se soulève légèrement car elle avait fini par s'asseoir dessus .. enfin là dessous, et j'ai une fois encore besoin de vous pour porter cette petite chose dans ma chambre lui dit elle avec son plus charmant sourire.

Léa admirait toujours un homme en plein effort, elle aurait même pu rajouter encore quelques affaires dans cette malle . .elle pensait qu'il devait avoir encore des ressources, mais elle s'abstint malgré tout de lui en faire la remarque ..

Elle le suivit donc, la servante du Maître de maison menant la marche, jusqu'à la porte de sa chambre et elle s'empressa de lui ouvrir la porte . . elle eut un mouvement de surprise quand elle vit combien cette pièce était magnifique .. émerveillée par tant de splendeur elle marchait à pas feutrés sur d'épais tapis et s'arrêta un moment devant le lit... non elle avait mieux à faire pour l'instant que de se reposer, elle avait décidé de s'octroyer un moment de détente dans un bain chaud et parfumé, ayant détaché sa longue chevelure et presque .. dévêtue ..encore hésitante à mettre un pied dans l'eau encore un peu chaude, elle attendait en fredonnant, avançant lentement ses petits doigts de pieds ...quand il lui sembla entendre un bruit de pas bien familier et une voix tonitruante toute aussi familière !!
Par Aristote, sa Brune était enfin arrivée, il était temps mais rien qu'à entendre le raffut il lui semblait qu'elle en avait encore contre la terre entière !! vivement qu'elle mette bas car elle allait faire devenir chèvre tout un régiment !! non seulement elle arrivait avec plusieurs jours de retard il fallait qu'elle en fasse profiter ce pauvre majordome et je ne sais encore quels autres serviteurs alors qu'ils n'y étaient pour rien !!
La Cuivrée était un peu embétée de n'avoir pas eu le temps encore de se mettre à la recherche de ce,petit manoir dont elle avait rêvé durant tout le voyage et se promit de s'y mettre dés le lendemain ...

Elle prit le temps de faire trempette, de se savonner longuement et profita un maximum de ce moment de tranquillité avant d'affronter la furie qui tempêtait toujours ... enfin séchée et parfumée elle avait revêtue une jolie robe fleurie confectionnée dans un tissu arachnéen qui se soulevait légèrement à chacun de ses pas, les cheveux brossés attachés d'un joli ruban elle se décida enfin à descendre ...

Et c'est ainsi, comme de si rien n'était et faisant la sourde oreille, qu'elle descendit le grand escalier en fredonnant ... elle tomba sur Cyrus à qui elle adressa un grand sourire et d'un coup apercevant la furie fumer dans l'entrée tel un taureau dans l'arêne elle s'exclama en se précipitant dans ses bras ...

- MA CHERRRRRRRRRRRRRRRIE ... enfin te voilà ... comme je suis contente de te retrouver ... mais fais voir ... tournoyant autour d'elle ... tu es magnifique et tu as un teint de pêche .. puis passant son bras sous le sien elle l'entraina avec elle pour lui poser mille questions et essayer de calmer le jeu ...
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La petite troupe prend donc le chemin de la nouvelle demeure des Von Strass. Arrivé devant la porte, il aide sa cousine à descendre du carrosse. Toujours personne à la porte

Que se passe t il , pense-t-il ?

Ils passent la porte d’entrée, arrivent tous , sa cousine, les enfants et Nepher dans le hall.. Il va pour héler les serviteurs lorsque Léanice descend les escaliers en chantonnant. Du coup, il en reste la bouche ouverte. Aucun bruit ne sort de sa gorge, son regard reste figé sur sa compagne de voyage, amie de sa cousine. Cette robe estivale, fleurie et légère, volant à chaque marche, le subjugue. Quand elle passe à côté de lui, il répond au sourire de Léa, par un sourire également, ne sachant que dire. La suivant des yeux, son parfum arrive jusqu’aux narines et il le respire profondément.
Il la regarde tourner autour de Luaine pour enfin la prendre par le bras.

Ma Lu, Lu, lai,

Il se met à bégayer mais secoue la tête pour reprendre ses esprits.

Ma Cousine, tu es arrivée chez toi, murmure-t-il

Il les regarde faire quelques pas sans en dire plus, très décontenancé
Heureusement les enfants courent déjà dans les escaliers pour découvrir leur nouvelle demeure, ce qui fait redescendre Cyrus sur terre.

Attention les enfants ne jouaient pas dans les escaliers, vous pourriez tomber et vous faire mal
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Les mains sur les hanches, la Duchesse inspirait et expirait bruyamment, ce qui lui donnait un air équin. Elle scrutait l'horizon comme soeur Anne* à la recherche d'une silhouette familière.

Et bien nous sommes quitte pour nous rendre au bureau de la prévôté. Ils doivent bien avoir un dossier sur les arrivées dans le comté. On aura l'air fin tiens!!!

Déjà son cerveau était en ébullition à essayer de trouver une solution viable pour qu'ils ne passent pas une nuit dans une auberge avec des charrettes pleines. Ils seraient alors une proie facile pour quelques brigands errants.

Bien sûr, Luaine n'avait pas vu l'intendant Frajou qui s'était planqué derrière un tonneau pour finir de cuver son vin et estomper ses vapeurs éthyliques. Ce n'était pas un mal pour l'homme car il aurait passé un sacré quart d'heure avec la Gorgonne. Il valait mieux qu'il rentre plus tard prétextant une mauvaise compréhension du lieu de rendez vous à son maitre.
La brune était un peu désappointée que son cher et tendre ne soit pas là pour l'accueillir. Elle portait sa progéniture de surcroit, mais fort heureusement son double, lui était là...son cousin, son cher Cyrus. Il s'avança sur son destrier à leur hauteur et sauta au sol élégamment.

Mes respects mes Dames et bienvenue en ces nouvelles terres si accueillantes. Veuillez excusez de mon retard, mais ici, nous prenons le temps de vivre, de profiter du paysage, du soleil. Avez-vous fait bon voyage ?

On a presque failli attendre mon cousin.

Elle l'embrassa.

Je vois que le comité est assez réduit. Sur tout le groupe, il n'y a que toi? N'y vois pas là une amertume car ta présence réchauffe mon coeur, tu le sais bien.

Cyrus serait donc leur unique guide à travers la campagne languedocienne pour trouver le nouveau domaine des von Strass.

Lou et Mélodie viendront chez nous ce soir puisqu'elles partent pour Nîmes dès demain. Uzès sera une halte...Et bien allons y, regrimpons dans nos voitures et guide nous Cyrus. Nous resterons festoyer tous ensemble ce soir!!!

Les voilà de nouveau sur leur monture ou dans les carrosses pour rallier les domaines Uzétiens. La Duchesse pesta car en plus elle avait envie de pisser. La route serait sans doute plus chaotique. Ils arrivèrent enfin au Domaine de la Duchesse. La femme enceinte arriva encore à se contenir sans pisser partout. C'est la mine déconfite, le cheveux plat, l'oeil morose et la vessie pleine, que Luaine admira sa nouvelle maison. L'envie de pisser lui passa sous le coup de la découverte et les enfants se muèrent soudain en une bande de ressorts tant ils étaient excités.
Le carrosse bringuebalait tout seul sous l'agitation interne, et fut vidé avec rapidité à peine stoppé.

La von Strass descendit enfin pour un bon bout de temps. Elle dormirait probablement 10 heures d'affilées.

Les enfants commencèrent à courir partout et investir les lieux. Luaine regarda la bâtisse. Elle était nettement plus petite que Courtomer mais l'important c'est qu'il soit heureux ici.

C'est très très beau dis donc.....Maitre Folasse et Frajou ont fait mouche. L'endroit me plait beaucoup. Il faudra que je les remercie comme il se doit.

Elle suivit son cousin et atterrit dans un grand vestibule. Descendant l'escalier comme une impératrice, la voix de Léa résonna dans le hall.

- MA CHERRRRRRRRRRRRRRRIE ... enfin te voilà ... comme je suis contente de te retrouver ... mais fais voir ... tournoyant autour d'elle ... tu es magnifique et tu as un teint de pêche ..

Un teint de pêche? J'aurais dit pruneau plutôt.....Traitresse.....Tu nous as planté.....

Luaine était ravie de sa demeure certes mais elle n'en oubliait pas pour autant que son amie sentait le patchouli avec des rubans partout tandis qu'elle, sentait le chawarma et avait des cheveux collés par la chaleur et le voyage.
Léa était son amie de lonnnnnnnngue date. N'ayant encore trouvé de demeure, elle devait vivre chez les von Strass le temps qu'elle trouve son bonheur et pourquoi pas un mari en sus.

Le bras de Léa s'enroula autour du sien et son amie commença son opération séduction mais........pas que sur la Duchesse pour la calmer mais aussi sur le cousin. Cyrus semblait soudain hypnotisé par la croupe chaloupante de la Saint Amand.

Les yeux émeraudes de la Duchesse allèrent de Léa à Cyrus qui était béat. C'était comme si il avait trouvé le Saint Graal dans les hanches de Léa. Luaine fit claquer son majeur avec son pouce devant le visage extatique de Cyrus pour le sortir de ses rêves probablement salaces.

Hééhoooooo du bateau!!!!!
Mon amour de cousin, vu que Léa m'a harponné, peux tu demander aux serviteurs de commencer à débarrasser et s'occuper dans les plus brefs délais de nos montures qui doivent être harassées aussi. Je te remercie Cyrus et......Ne t'en occupe pas, laisse les faire.....

Cyrus était séparé de son épouse et c'était un homme. Un homme séparé qui n'avait pas eu de croupe sous ses mains depuis trèèèèèès longtemps. Si Léa s'apercevait de cet état de fait, elle s'engouffrerait dans la brèche à coup sûr et Luaine voyait déjà le tableau de son amie et son cousin à jouer à touche pipi. Une grimace von strassienne vint finaliser la scène dans un rictus de dégout.

Les petits couraient comme des fous partout.

Allez aider les palfreniers et ensuite Cunégonde vous fera un bain, vous en avez besoin...on en a tous besoin....

Elle jeta un regard en coin à Léa.

Sauf toi. Lâcheuse.

Meuh non elle n'était pas revancharde la brune.

Montre moi les latrines vite...

*Barbe bleue
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Et voilà l’accueil ... la Cuivrée se prit le "traîtresse" en pleine poire, elle qui avait prit son air le plus faux cul qu'elle avait pu trouver pour essayer de calmer la furie ... qui, la même furie avait une aussi furieuse envie de vider sa vessie !! et si la Cuivrée là laissait comme çà jusqu'à ce qu'une énorme flaque mouille le sol ... rien qu'à cette idée elle eut un petit rire qui là fit se retourner instinctivement afin d'éviter les foudres d'une Duduche devenue foldingue, une azimutée qui devait fricoter avec Satan lui-même ... mais c'était sans compter le regard qu'elle venait de surprendre ...

Cyrus qui avec un sourire figé sur les lèvres ne là quitte pas des yeux ..elle sentit une chaleur envahir ses joues et essaya de se reprendre au plus vite ...ce regard semblait lire au plus profond de ses pensées, que lui arrivait il ? elle était envoûtée par cet homme et des idées les plus folles emplissaient sa tête ..
Elle baissa de suite les yeux, combien de fois lui avait ont dit qu'elle avait des yeux qui parlaient tout seuls sans qu'elle ait à prononcer une parole ...............

- Sauf toi. Lâcheuse.
Un claquement de doigt se fit entendre et Léa ne put s'empêcher de penser que Joséphine venait de sévir car tout se transforma comme par magie !!

- hein ? quoi ? tu veux que je lâche quoi ?

la Cuivrée venait de renaître à la vie d'un coup, avec tout ce que cela comportait et surtout avec une Brune qui commençait à se tordre les jambes tant l'envie devenait forte ... elle décida de remettre à plus tard ses moults questions et surtout pourquoi elle se faisait traiter de lâcheuse alors que c'était Môôôôdame qui avait décidé de la séparation du groupe ... et la Cuivrée s'était sentie obligée de rester auprès de ...

- allez viens donc avec moi ma jolie râleuse je t'accompagne en ce petit lieu de complaisance, tu vas voir tu te sentiras plus .... légère après ...
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Pendant que Frajou faisait le poivrot dans les tavernes d'Uzès. Le Duc ne chôma
pas. Tout devait être parfait pour l'arrivée de sa douce épouse. Le temps était magnifique
et on pouvait entendre les oiseaux au-loin.
Heimdal qui avait tout supervisé le festin d'arrivée, l'eau chaude pour les bains, ainsi
que les chambres pour un repos bien mérité se demandait où était passé Frajou qui
devait lui avertir de l'arrivée de son épouse, de ses enfants et amis.
Soudain, il entendit des voix dans la cour et trouva cela étrange. Le Duc semblait reconnaître
plusieurs voix. C'est alors qu'il se précipita vers l'extérieur. Heimdal voyait ses enfants
courir comme des fous, joyeux d'arrivée enfin vers ce paradis tant attendu. Bérénice
lui alla lui donner un petit bisous sur sa joue. Son épouse était également présente
avec son cousin, tout le monde semblait être là...sauf Frajou...Le duc semblait
déçu car il voulait être en ville pour les recevoir. Son intendant n'avait pas fait la
tâche qu'il devait faire. Heimdal avait déjà signé le retour obligatoire de Frajou en Alençon.
Pourquoi Frajou n'était pas là, pas avec eux ?

LE duc s'avança vers les personnes fatiguées du voyage.

Bienvenue à la maison, j'ai préparé pour vous de quoi vous restaurez et de quoi vous rafraîchir.

Heimdal s'approcha de son adorable épouse pour aller l'embrasser. Il n'avait pas laisser le temps
à Léanice de partir avec. LE Duc enchaina :

Tu vas bien ma douce Luaine . 
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en cours de modification

Si l'envie d'aimer était forte, l'envie de pisser l'était d'avantage quand on avait une vessie prête à exploser.

Dans notre histoire, Heimdal avait mis les petits plats dans les grands pour accueillir toute la tribu et envoyé Frajou pour escorter la Duchesse. Il avait été un mari parfait comme toujours mais manque de chance pour lui, Frajou cuvait sans avoir eu le temps d'expliquer la situation à la von strass devenue Gorgone en constatant l'absence de son époux.

A peine visible, les trois petits se jetèrent sur leur père, surtout la dernière Bérénice qui n'avait pas encore de retenue vu son jeune âge.
Luaine qui n'avait qu'une idée fixe....pisser, fut alpaguée par son mari pour un délicieux baiser, qu'elle aurait apprécié si elle avait la vessie vide et si il s'était donné la peine de venir la chercher à son arrivée. Non cher lecteur, comme dit précédemment, elle ne savait pas!!!!!

Tu vas bien ma douce Luaine .

Aucune réponse n'arriva, même si un baiser fut donné. Heimdal en avait surement connu de plus passionné. Elle fila dans la direction indiquée par Léa, comme si elle avait des roulettes aux pieds, glissant pour ainsi dire sur le sol jusqu'aux latrines.
Le déballage fut rapide pour enfin uriner. Le bonheur suprême lui arracha presque quelques larmes. Une fois sa vidange faite, elle rejoignit le groupe, dont son mari.

Désolée d'être partie vite promptement mais il existe des priorités naturelles dont on ne peut se soustraire.

Elle sourit à toute la bande présente.

Cunégonde va vous montrer vos chambres, nous dinerons à la bonne franquette, tous ensemble. Une petite fête pour célébrer notre arrivée ne sera pas superflue.
Léanice, je pense que tu as eu le temps de visiter les lieux, tu peux aider à installer tout le monde.

Ceci était dit, elle regarda son mari et s'approcha de lui. Elle n'aimait pas faire d'esclandre publique surtout quand cela touchait à l'intimité de son couple.

J'aurais pensé que tu serais venue me chercher avec les enfants.
Dois-je chevaucher une lance de joute ou m'accrocher sur le corps des plantes médicinales pour que tu prêtes attention à moi?

Elle plaqua ses deux mains sur son ventre, lui rappelant que même si son ventre n'était pas très proéminent, elle n'en restait pas moins enceinte de son époux.
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A peine devant lui qu'elle était déjà parti plus loin. Heimdal était certe arrivé au mauvais
moment, mais elle aurait pu lui donner plus d'expression d'amour sur ce baiser qui
lui semblait fade à son goût. Au retour de son petit coin de soulagement, Luaine
ne prêtait toujours pas attention à son mari. Lorsque pour finir, elle était devant
lui pour le signaler sa non présence lors de son arrivée. Enfin, d'une manière
elle prêtait enfin attention à lui.
L'une des choses que Heimdal détestait faire c'était de se justifier. Malheureusement,
dans la situation actuelle, il allait surement le faire.

J'ai envoyé Frajou pour m'avertir de votre arrivée. Je suis encore étonné qu'il
ne soit pas avec vous ? Tu ne l'as pas vu ?

Heimdal avait fait préparer plein de chose afin que les derniers arrivés puissent
profiter pleinement de leur repos.

Je voulais finir les préparatifs de votre arrivée ici. Un festin est prêt, il y a à manger et
à boire.

La suite allait surement être l'objet qui va enfoncer le clou. C'est à ce moment que
un serviteur arriva pour leur annoncer que l'eau était à la bonne température.

Votre Grâsce, l'eau chaude pour les bains est prête.

Quelques secondes plus tard, une gouvernante arriva également.

Votre Grâsce, toutes les chambres pour les invités sont prêtes et leur affaire
déjà en place dans leur chambres respectives.

Le duc avait tout orchestré depuis le petit matin et malheureusement pour
lui un grain de sable est apparu...Frajou...Bref, le duc prit la main de son épouse
pour l’emmener devant une table magnifiquement décorée.

Tu dois avoir faim ?
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en cours de modification

La colère qu'elle ressentait grondait en elle comme du magma. Son état y était pour quelque chose. Ses hormones étaient en folies et dansaient une carole* endiablée.

Les bras croisés posés sur son ventre, elle écoutait son mari après lui avoir fait ses reproches...mais son magma se refroidi de quelques milliers de degré. Ainsi Heimdal n'était pas venu la chercher mais avait envoyé Frajou tandis qu'il préparait tout, d'une main de maitre, pour leur arrivée. C'était touchant et trop mignon, et maintenant elle se sentait bête et méchante. La bouche ouverte, elle écoutait ses dernières paroles et sentit toute l'injustice dont elle avait fait preuve envers son mari.
Elle ne savait pas vraiment par où commencer pour s'excuser platement et sincèrement.

Frajou n'était pas là....

C'était un bon début pour lui faire comprendre qu'elle n'avait vu personne et s'était sentie un peu abandonnée. Heimdal devait aussi comprendre que sa femme était devenue une gorgone sanguinaire avec son état et que si personne n'était là, elle n'était pas devin.
La meilleure des choses qu'elle trouva à faire dans un premier temps, fut de l'enlacer et de lui donner le plus magistral des baisers passionnés.

Excuse moi...J'ai été injuste mais Frajou n'était pas là et je pensais que tu n'étais pas venu pour être dans ton nouveau labo. Je suis désolée....

Elle leva vers lui des yeux tout plein de regret....

Tu m'excuses?



* Danse médiévale
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Le duc se dit que dans il y a vraiment des moments merveilleux. En effet que demander de mieux que

d’avoir son épouse accrocher à son cou entrain de l’embrasser. Le regard du couple dans les yeux
du partenaire de coeur et d’amour. Bon, le seul hic c’est qu’ils ne sont pas seul. Un sourire apparut
sur le visage d’Heimdal.

mmmhhhhh te pardonner ?... je vais y réfléchir…

Mais une chose est sûr, il ne pouvait pas rester à l’envie d’embrasser son épouse. En effet, depuis
plusieurs jours, ils étaient séparé durant le voyage et de l’avoir maintenant entre ses bras étaient une
retrouvaille.

Tu sais que tu m’as manqués.

Le duc rembrassa Luaine avec tendresse et amour devant les voyageurs. C’est à ce moment que
Heimdal s’attendait à une remarque de son ex-cousine Léanice en disant que les choses répugnantes
on ne les fait pas devant tout le monde. Leur lèvres se séparèrent et lui ajouta à ce moment avec son
regard dans ces yeux.

Tu es toute pardonnée.

L’époux savait qu’elle pouvait devenir de plus en plus insupportable à l’approche de la naissance
du futur enfant. Le duc s’approcha de l’oreille de son épouse et rajoute en chuchotant.

Je m’occuperai de ton bain personnellement

Un petit sourire qui pouvait en dire long également. Les enfants courraient encore plus avec joie lorsque

Tristan tira sur les habits de son père en disant « on mange quand ? »

Je vous propose de passer enfin à table.
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en cours de modification

Elle vit enfin sa Brunette Duduche revenir un peu plus légère, elle avait dû enfin pu soulager sa vessie vu le léger sourire qui commençait à transformer son visage, elle se dirigea directement vers son époux et lui administra une pelle magistrale ... la Cuivrée n'en croyait pas ses yeux elle avait devant elle un "Duc en Rut" ... il était tout émoustillé comme elle ne l'avait jamais vu, tout au moins en public ... elle se mit à tousser légèrement craignant le pire ... prêt à doubler la mise pour agrandir encore un peu plus la famille, et le comble c'est que son amie n'avait pas l'air de protester ... pffffffff bande de "pervers" !!!

Elle avait toujours un sourire au coin des lèvres certes quelques fois malicieux mais souvent espiègle et coquin, tel était sa devise, mais pour l'heure tout ce brouhaha avec les gamins Ducaux qui courraient de tous côtés, et tout ce beau monde qui s'agitait pour ne faire pour l'instant que du vent, tout ceci là rendait un peu nerveuse ...
Elle finit par réaliser alors, qu’elle avait l’air stupide à sourire béatement sans rien dire, plantée là, à les regarder tour à tour. Nerveusement, elle se passa une main sur son cou dénudé et entortilla une mèche qui tombait dans sa nuque autour de son index, jetant un petit coup d’œil de côté, surveillant elle devait bien l'admettre, si ce regard qui l'avait presque déshabillé il y avait un instant suivait toujours le moindre de ses mouvements ...

Et c'est le petit Tristan qui mit fin à ce collé/serré joué par ses parents et libéra la tension avec son "on mange quand", et notre Duc bien aimé d'inviter tout le monde à enfin passer à table ..

Toujours dans un léger bruissement d'étoffes Léa se faufila vers la grande table mais elle ne put s'empêcher de prendre une rondelle de saucisson au passage qu'elle mangea lentement avec un morceau de pain croustillant. Elle vit Cyrus verser le vin dans un gobelet et lui tendre, ne pouvant détacher ses yeux de ses mains ..
Néanmoins elle releva la tête et leva son verre ...

- je lève mon verre à ce merveilleux voyage que j'ai pu faire à vos côtés Cyrus, pas un seul instant je ne me suis sentie en danger ...

puis se retournant vers le reste de la "troupe" elle le leva une fois encore ...

- et je le lève également à la nouvelle vie qui s'offre à nous dans cette merveilleuse région ...

portant le verre à ses lèvres elle le but cul sec !!!
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Cyrus était un peu déboussolé. Il prit donc un siège moelleux, du reste, qui lui tendait les bras et s’assis Il avait du mal, lui ancien commandeur d’une armée, à gérer la situation Son déménagement, la fatigue du voyage, l’installation de sa nouvelle demeure, quoi que ce n’était pas lui qui installait meubles et coffres, il fut troublé de voir Léanice tout à l’heure descendre les escaliers. Sa robe la faisait flotter dans les airs. Elle ressemblait à un Ange.

Cette idée du reste lui trottait dans la tête. Ange ou démon ? Serait-elle la tentation du sans nom. Il s’imaginait ce corps nu, allongé sur sa couche, la caressant, lui faisant l’Amour avec un grand A, jusqu’à épuisement. Il essayait de changer ses idées très volages en regardant jouer les enfants ; mais hélas, la nature étant faite comme elle est, ses idées ne cesser de revenir, et ne pouvait s’empêcher de l’admirer.

Lorsque Tristan, rappela à son père qu’il avait faim, ce qui fit sortir Cyrus de ses pensées, notre ancien militaire se leva. Voyant Léanice prendre une tranche de saucisson d’Arles, il se permit de lui servir un verre de vin blanc, qui était sur la table et lui tendit avec un sourire.

Tenez Léanice, ceci va très bien pour grignoter un petit encas, avant de passer à table. Cela ouvre l’appétit.

Ne se doutant pas un instant que Léanice aurait pu porter un toast. Mais notre Ange en profite pour le faire, à sa grande surprise qui fait sourire, mais un sourire un peu gêné, puisqu’elle citait son nom en premier. Avait -elle deviné ses pensées, vu son regard sur elle. A ne pas en douter, cela était le cas.

Il se sert donc aussi un verre, le lève en réponse à ce toast.

Santé, à notre nouvelle région qui nous accueille, et que chacun trouve son bonheur.

puis inclinant la tête devant Léanice, pour la remercier :

Je n’ai fait que mon devoir, chère Amie, de protéger notre troupe. Il est vrai que si j’avais su avant notre départ que c’était un Ange que j’escortai, j’aurai mis plus d’ardeur et de prévenance, encore à le faire, mais avec vos vêtements de cavalière, je ne pouvais le deviner qui se cacher dessous.

Cyrus a un sursaut de lucidité et se permet de rajouter pour mettre bien à plat les choses.

Cependant, je me permets de vous rappeler, Dame Léanice, que si mon cœur est libre de toute attache, il n’en est malheureusement pas de même de mon corps, Hélas, à mon grand regret. Je suis uni à une femme devant le Très Haut et les hommes, certes combien infidèle et ne voudrai point me mettre à son niveau d’indélicatesse et de pêché, en vous faisant la cour, et vous assiéger, jusqu’à, si cela m’était possible, votre reddition, n’étant pas libre devant l’Eglise, ainsi que la noblesse.
Non, que votre charme ne met pas insensible, bien au contraire, et mon esprit et mon corps est tout en émoi de vous voir ainsi vêtue. Du reste le nier serait pêché de mensonge, surtout en vous découvrant dans votre si jolie robe aérienne, ainsi que votre parfum si enivrant. Pardonnez-moi, Dame Léanice, d’avoir porté un instant, mon regard lubrique sur votre personne, mais je ne suis qu’un homme fait de chair avec ses faiblesses animales. Cependant, homme je suis, et honneur du à notre rang, même s’il m’en coute, je le respecte.

Il la regarde avec des yeux d’envie qu’il ne saurait cacher. Puis se tournant vers ses cousins et Suzerains, l’air gêné et pour changer de conversation.

Si nous passions à table, puisque nous voilà tous réunis
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Les époux von Strass s'étaient réconciliés avec passion. Il faut dire que ces deux là connaissaient un amour pour ainsi dire parfait depuis leur mariage. Luaine aimait les imaginer en vieux, ridés, se tenant par la main et se regardant avec autant d'amour dans le regard que lors de leur premier baiser. Le bain promis par la Duc fit sourire son épouse, un genre de sourire malicieux rêvant déjà de leur futur ébat aquatique. Mais il fallait revenir au temps présent et le petit Tristan annonçait son désir de manger.
Ils étaient maintenant tous réuni, von Strass, Sonozoa, de Cetzes, Sinclar,...Tous pour commencer un nouveau départ en Languedoc.

Je vous propose de passer enfin à table.

Il était l'heure de passer à table pour savourer la collation préparée, ou plutôt commandée par Heimdal à leur cuisinière.
Le groupe de voyageurs pouvaient savourer un repas bien mérité après les péripéties de leur longue odyssée à travers le Royaume de France.

C'est à peine attablés que Léanice commença ses oeillades appuyées en direction de Cyrus et que Cyrus semblait recevoir avec complaisance pour ne pas dire déférence. Luaine envoya son pied sous la table pour taper dans le tibia de son mari. Elle le regarda en coin puis regarda Léanice et Cyrus. Heimdal comprendrait.

Un verre de vin, un toast, quelques sourires à la dérobée et Cyrus qui envoie la sauce. Luaine avait bien vu que le déhanché de la cuivrée avait fait de l'effet à l'ancien Teutonique. Elle connaissait son cousin par coeur.
Léa aussi avait vu et connaissant son amie...
Quand Cyrus eu fini sa tirade, dans la tête de la brune ont aurait pu entendre un "OH NON".
Mais comment se faisait il que son cousin connaisse si peu les femmes et de surcroit l'incarnation personnifiée de la féminité en Léanice?
Il était en train de lui donner un but, un challenge, faire craquer le Sinclar et Léanice n'aurait de cesse à présent de provoquer Cyrus jusqu'à qu'il cède à ses ardeurs charnelles. Le challenge devenait aussi appétissant que devoir faire craquer un moine et Dieu sait combien les femmes étaient douées dans ce genre d'exercice.

Ca allait être du beau!!! Léanice était capable d'aller très loin pour obtenir ce qu'elle voulait et elle savait maintenant que Cyrus n'était pas insensible. Même si le Sinclar avait une volonté monacale, il n'était qu'un homme. Pour sûr qu'ils allaient assister dans les prochaines semaines à une manifestation intense de l'arsenal féminin de la Léanice.

Oui c'est ça, trinquons à notre nouvelle vie ici.
Et mon cousin c'est une sage décision. Je sais combien tu es droit et je ne doute pas que tu restes fidèle à ta parole donnée devant l'autel le jour de ton mariage. Le Très Haut nous voit et ainsi sa punition divine ne te touchera pas.

Elle leva son verre pendant que son cerveau moulinait déjà. Elle imaginait déjà un étalage de dentelle, de cuisse, de parfum....Sans compter que Léanice vivait chez les von Strass. La Duchesse n'osa même pas effleurer l'idée de choper en flag' son cousin et son amie. Elle en deviendrait probablement aveugle.

Il fallait changer de sujet et vite, pas de froufou, rien qui puisse amener un sujet sur le charnel, sur la sensualité, sur l'érotisme,...

Alors avez vous des projets?

Elle savait déjà Nepher intéressé par la diplomatie de par son penchant naturel mais ils avaient peu parlé de leur avenir.
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