--Dacien2
......Je te dirais qui tu es.
Il jeta la bouteille au sol. Le liquide ambré de lalcool se déversait sur les pavés, dégoulinant dans les rainures pour simbiber dans la terre. Depuis ce fameux soir où il sétait vidé lâme plus que de raison, Dacien avait quitté cette famille bancale pour essayer doublier le mal qui le rongeait au fil du temps. Il neut pas le loisir de rester pour mieux travailler, pour mieux se rincer le regard ou encore pour esquisser un léger rictus darrogance devant certaines situations. Il préféra tout laisser en suspend sans aucun ambages mais avec ce goût amer davoir échouer dans ce qui devait être une poignée de mains tendues vers ce qui aurait pu changer un tantinet son existence.
Ivre. A longueur de journée. Le Nobliau avait réussi à lenfermer dans la complaisance de ne plus vouloir croire en rien et de défaire le peu dattrayant qui aurait pu se dessiner. Dacien était parti de son propre chef puisquil avait fauté. Depuis des mois, il buvait, simbibait dalcool à toute heure du jour et de la nuit pour éviter davoir la conscience en ébullition après cette dernière altercation avec Adryan. Le Barman lavait accablé. Quune silhouette lui rende la dureté du corps encore mais, quil sagisse dune femme alors que le Nobliau était giron, là, il nen était pas revenu au point de le murer dans un silence effrayant et de navoir comme compagne la bouteille à tout instant. Cet état déperdu lempêchait de réfléchir et de revivre cette scène encore et encore qui le hantait.
Oui mais voilà. Un nom lui était arrivé aux oreilles depuis quelques jours. Les clients de lAphrodite circulaient dans les rues parisiennes et ne tarissaient aucunes éloges sur le Bordel. Dacien nétait plus indispensable au Lupanar. Comme cela était étrange. Lui qui avait toujours pensé être le seul et lunique. Comme quoi, parfois, lon avait des idées préconçues et fausses. Cette femme faisait fausse route à croire que Adryan succombait pour elle. Non, il cherchait juste encore une fois, à se voiler la face et à tromper son monde comme toujours. Le Nobliau aimait les hommes quoi quil puisse en dire. Il lui avait prouvé par deux fois en laissant trainer ses lèvres sur les siennes, en lui laissant ce fameux goût de désir. Et parce quil décida que cette femme ne pouvait être usurpée encore plus longtemps, Dacien décida de retourner là où tout avait commencé.
Les cheveux plus courts et le visage fatigué de boire tout le temps. Son minois retrouvait peu à peu lexpression de ce rien quil possédait à lorigine pour refermer cette porte qui aurait lemmener encore plus que le fond du gouffre, la mort. Lapparence apprêtée, il descendait la rue menant à la lanterne rouge qui annonçait le plus magnifique endroit de jeux interdits de ces derniers temps. Encore quelques pas pour entrevoir la porte et de claquer ses phalanges contre le bois. Fab ..Ahh non Ce nétait pas Fabian. Un homme grand et élancé lui donna accès au Bordel. Bonsoir avait-il dit dun ton sobre. Dacien savait quAdryan ne serait pas là ce soir. Oui, il était encore bien renseigné le Brun. Cela était bien serviable lorsque vous vouliez débarquer pour entrevoir la poupée qui croyait faire tourner la tête au Nobliau.
Et Dacien savança jusquau bar. Cétait ..Une dame brune qui tenait les ficelles du service. LAphrodite avait changé. Un air damertume de revenir trainait sans pour autant le prendre de plein fouet. Et ses émeraudes se posèrent sur la Brune pour la solliciter dun verre.
Bonsoir.
Une commissure sétirant.
Est-il possible davoir un bochet?
Faisant glisser sa main sur le comptoir pour appuyer son coude et dapposer son minois sur ses phalanges. Et dun léger sourire.
Je cherche une certaine Camille. Lon ma dit quelle trainait dans le coin .
Il jeta la bouteille au sol. Le liquide ambré de lalcool se déversait sur les pavés, dégoulinant dans les rainures pour simbiber dans la terre. Depuis ce fameux soir où il sétait vidé lâme plus que de raison, Dacien avait quitté cette famille bancale pour essayer doublier le mal qui le rongeait au fil du temps. Il neut pas le loisir de rester pour mieux travailler, pour mieux se rincer le regard ou encore pour esquisser un léger rictus darrogance devant certaines situations. Il préféra tout laisser en suspend sans aucun ambages mais avec ce goût amer davoir échouer dans ce qui devait être une poignée de mains tendues vers ce qui aurait pu changer un tantinet son existence.
Ivre. A longueur de journée. Le Nobliau avait réussi à lenfermer dans la complaisance de ne plus vouloir croire en rien et de défaire le peu dattrayant qui aurait pu se dessiner. Dacien était parti de son propre chef puisquil avait fauté. Depuis des mois, il buvait, simbibait dalcool à toute heure du jour et de la nuit pour éviter davoir la conscience en ébullition après cette dernière altercation avec Adryan. Le Barman lavait accablé. Quune silhouette lui rende la dureté du corps encore mais, quil sagisse dune femme alors que le Nobliau était giron, là, il nen était pas revenu au point de le murer dans un silence effrayant et de navoir comme compagne la bouteille à tout instant. Cet état déperdu lempêchait de réfléchir et de revivre cette scène encore et encore qui le hantait.
Oui mais voilà. Un nom lui était arrivé aux oreilles depuis quelques jours. Les clients de lAphrodite circulaient dans les rues parisiennes et ne tarissaient aucunes éloges sur le Bordel. Dacien nétait plus indispensable au Lupanar. Comme cela était étrange. Lui qui avait toujours pensé être le seul et lunique. Comme quoi, parfois, lon avait des idées préconçues et fausses. Cette femme faisait fausse route à croire que Adryan succombait pour elle. Non, il cherchait juste encore une fois, à se voiler la face et à tromper son monde comme toujours. Le Nobliau aimait les hommes quoi quil puisse en dire. Il lui avait prouvé par deux fois en laissant trainer ses lèvres sur les siennes, en lui laissant ce fameux goût de désir. Et parce quil décida que cette femme ne pouvait être usurpée encore plus longtemps, Dacien décida de retourner là où tout avait commencé.
Les cheveux plus courts et le visage fatigué de boire tout le temps. Son minois retrouvait peu à peu lexpression de ce rien quil possédait à lorigine pour refermer cette porte qui aurait lemmener encore plus que le fond du gouffre, la mort. Lapparence apprêtée, il descendait la rue menant à la lanterne rouge qui annonçait le plus magnifique endroit de jeux interdits de ces derniers temps. Encore quelques pas pour entrevoir la porte et de claquer ses phalanges contre le bois. Fab ..Ahh non Ce nétait pas Fabian. Un homme grand et élancé lui donna accès au Bordel. Bonsoir avait-il dit dun ton sobre. Dacien savait quAdryan ne serait pas là ce soir. Oui, il était encore bien renseigné le Brun. Cela était bien serviable lorsque vous vouliez débarquer pour entrevoir la poupée qui croyait faire tourner la tête au Nobliau.
Et Dacien savança jusquau bar. Cétait ..Une dame brune qui tenait les ficelles du service. LAphrodite avait changé. Un air damertume de revenir trainait sans pour autant le prendre de plein fouet. Et ses émeraudes se posèrent sur la Brune pour la solliciter dun verre.
Bonsoir.
Une commissure sétirant.
Est-il possible davoir un bochet?
Faisant glisser sa main sur le comptoir pour appuyer son coude et dapposer son minois sur ses phalanges. Et dun léger sourire.
Je cherche une certaine Camille. Lon ma dit quelle trainait dans le coin .