Diocles
Une journée chaude et estivale pour tout la famille Malemort. Au sein de la cathédrale de Vienne, les quatre enfants de Dame Elisa se préparaient à recevoir le saint sacrement de l'Église Catholique, sous les regards ravis de leur mère, pères si tant est qu'ils soient tous présents, des parrains et marraines et de leur oncles et tantes. Mais qui disait rassemblement de la famille Malemort disait également suivi du personnel, et à cela le Mime n'était pas exclu. Le garde du corps, athée jusqu'à la moelle depuis qu'il avait l'âge de comprendre les concepts de Paradis éternel, de christ et autre bondieuseries en tout genre, s'était vu obligé d'accompagner sa maîtresse Blanche au baptême afin d'assurer sa protection, et par expansion, de tout le reste de la famille, ce qui incluait en cet évènement les membres par alliances. Cette seul pensée fit remercier le spadassin d'avoir eu la chance de tomber sur une famille suffisamment crainte et respectée pour qu'aucun fou ne tente quoi que ce soit lors des rassemblements familiaux, d'autant qu'une bonne partie de la fratrie issue de Feue Nebisa de Malemort n'avait pas passé la quinzaine.
Ainsi le Mime pénétra dans le vaste édifice aux côtés de Blanche de Malemort, son habituel visage grave et neutre au visage. Après quelques pas durant lesquels il observa la salle qui allait accueillir les quatre enfants sous la protection "divine", il s'adressa à voix basse à sa maîtresse.
-Ma Dame, votre sur est là-bas. dit-il en désignant le groupe rassemblé un peu plus loin.
Restant dans les pas de la jeune femme, l'épée à portée de main, le Mime se dirigea donc vers le troupeau de noble qui ne cachait pas sa joie face à cet évènement auquel Dioclès n'accordait finalement que peu de valeur. Mais cette pensée là, il la gardait pour lui. Sa maîtresse connaissait ses croyances et opinions, il ne lui en imposait pas pour autant le fardeau, bien qu'être forcé de demeurer en ces lieux ne lui plaisait guère.
Ainsi le Mime pénétra dans le vaste édifice aux côtés de Blanche de Malemort, son habituel visage grave et neutre au visage. Après quelques pas durant lesquels il observa la salle qui allait accueillir les quatre enfants sous la protection "divine", il s'adressa à voix basse à sa maîtresse.
-Ma Dame, votre sur est là-bas. dit-il en désignant le groupe rassemblé un peu plus loin.
Restant dans les pas de la jeune femme, l'épée à portée de main, le Mime se dirigea donc vers le troupeau de noble qui ne cachait pas sa joie face à cet évènement auquel Dioclès n'accordait finalement que peu de valeur. Mais cette pensée là, il la gardait pour lui. Sa maîtresse connaissait ses croyances et opinions, il ne lui en imposait pas pour autant le fardeau, bien qu'être forcé de demeurer en ces lieux ne lui plaisait guère.