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[RP] Passe moi la CB ! On a perdu l'CAC !

Keyfeya
[Bureau du CAC, début d'soirée]

J'vous dis que j'l'ai pas vu vot....


Une regard pour le faire taire, un coup à finir clouer au pilori s'il finissait sa phrase, par ce qu'elle croyait qu'il allait finir par dire!

Moi non plus j'l'ai pas vu justement !

La porte s'ouvre à la volée, le bureau est vide, la brune allume quelques bougies et observe minutieusement la pièce rangée...elle a pas été enlevée, elle a pas roulé par terre....

Au cas où y aurait eu vêlage...

J'ai vu les bestiaux aujourd'hui ils vont bien !

J'parlais pas d'eux...Laissez tomber!

L'ancienne Comtesse commence donc par regarder les étagères, elle passe ses longs doigts sur le bois, avant d'ouvrir les tiroirs du bureau et de les renverser à la recherche d'une petit tintement cuivré...


Rien! Nothing ! Nada! Que dalle ! Vache!


Un petit coup de bassin sur le coin du bureau, qu'elle finit par renverser au cas où, se mettant à quatre pattes pour chercher l'objet tant convoité.

Elle y est pas....en même temps elle est si grosse qu'elle rentrerait pas dans un tiroir...


Arf vous êtes une cruche Willibert!

Fergyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy!


Après un petit tour dans les diverses pièces du château, à la recherche de la Commissaire au Commerce prisée comme le tabac...., on pousse les meubles, on fouille dans les besaces des dames qui passent, sous leur jupons, sous les choses des Messieurs...pardon les chausses....

Petit, petit, petit....Le facteur....


On pose un regard interrogateur sur l'italien qui la regarde, et rien qu'à l'image on offre une grimace, un nez qui se retrousse avant de lui tourner le dos.

Cacounette ! Donne moi ta clef moi qui ait la porte....

Le regard va de droite et de gauche et on attrape la rousseur....mâle par le bras et on le tire vers l'extérieur.



V'nez ! On cherche les clefs du grenier Comtal, les maires parait qu'ils manquent de bois mais y a personne pour leur en servir....

Mais c'est pas la CAC qui a les clefs !?


Bingo mais elle a du les cacher...les manger....les mettre dans sa...enfin au chaud avec les deux p'tiots...

Le faciès du commis se déforme.

Z'êtes dégueu!


Plusieurs patés de château plus loin, des bruits sourds se font entendre, en s'approchant on peut voir une brune furibarde, accroché a une poignée de porte en train de la secouer!

Tu vas t'ouvrir bordeeeeel !

C'est fermé...j'vous l'avais dit!

Une regard a vous fusiller encore plus tard, Key s'acharne, secouant, frappant...tentant le " Y a quelqu'un?" rien n'y fait la porte en chêne massif ne bouge pas d'un poil, elle se penche alors regardant par la serrure, il fait nuit noire alors forcément, je vous donne la réponse, elle y voit rien, mais elle tente quand même d'essayer de la démonter et se met a chuchoter...


Filez moi une plume....

Elle tente alors de la passer dans le trou de la serrure et de cafouiller quand celle ci se brise dedans comme une patte de canard!

Merdouille!

Passe moi la CB...


La quoi....?


J'sais pas j'ai d'jà entendu ça j'pensais que ça avait un rapport....CAC....CB....


Elle tente, murmurant à la porte....

CBCCA....BCCCA.....BACCC.....CABCC

Shazaaaaaaaaaaame !

Sésame !

Bordel....Willibert si vous me trouvez pas un truc pour débloquer la situation je force la porte avec votre tête !


Puis pour elle même

Nan celle d'Elio.....autant lier l'utile à l'agréable....


Retour à la réalité...

Trouvez moi cette rousse ! Allez voir chez elle, retournez le Comté s'il le faut! Mais j'ai besoin de ce qu'il y a DANS cette baraque....pour les mairies entre autre !On l'a vu y a deux jours!

Un grand coup d'épaule dans la porte vint ponctuer ses propos, devant un commis interloqué.
_________________
--Solveig.olofsdotter


[En fin de soirée dans les bureaux de Bayle...]

Tout avait commencé au conseil comtal. Ça blablatait au sujet des impôts comtaux. La bayle était entrée à quatre pattes dans la pièce, ayant visiblement perdu quelque chose. La blonde l'avait observé intriguée, et avait poursuivi la conversation, bien que perturbée par la position pour le moins étonnante de la périgourgandine.

Finalement, le conseil avait réussi à prendre une décision. Et ça avait été rapide cette fois-là : le calendrier des levées d'impôts comtaux serait publié en permanence comtale et envoyé aux maires de chaque ville. Ainsi, ils sauraient à l'avance quand les ponctions lombaires seraient effectuées. En l'absence de nouveau décret, les montants d'impôts resteraient identiques à ceux publiés dans le dernier décret. La porte-parole s'occuperait de rappeler aux maires l'échéance une journée avant. Ne resterait ensuite qu'au pôle économique à traiter l'aspect purement mécanique de la chose. En attendant, il fallait préparer ce fameux calendrier des levées d'impôts. C'est donc ainsi qu'en ce soir de 27 Novembre 1461, la blonde Solveig et le brune Keyfeya, bras dessus, bras dessous entrèrent dans les bureaux de la Bayle.


- Oubliez la commissaire au commerce, je vous dis. Vous verrez...vous ne le regretterez pas!

Elle avait dit ces derniers mots sur un ton suave, avec un regard de velours qui d'habitude faisait de l'effet. Certes, c'était la première fois qu'elle le délivrait à une femme, mais après tout, qui n'essaie rien n'a rien.

- Alors, où nous installons-nous pour parler de ce fameux calendrier comtal de levée d'impôts? C'est bien toutes les deux semaines que les ponctions ont lieues n'est-ce pas?
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