Keyfeya
Bonjour à tous !
Me voilà enfin en vacances ! Je suis donc absente du 2 au 9 inclus, je ne ferais que le strict minimum c'est a dire l'IG la semaine suivante, en pointillé et un grand retour ensuite.
Le RP qui suit n'est pas forcément drôle mais il peut le devenir, il ne tient qu'à vous, tout le monde est le bienvenue, charlatan, empoisonneur, visiteur de bon ou de mauvais augure....
Faites moi plaisir ! Amusez vous !
Me voilà enfin en vacances ! Je suis donc absente du 2 au 9 inclus, je ne ferais que le strict minimum c'est a dire l'IG la semaine suivante, en pointillé et un grand retour ensuite.
Le RP qui suit n'est pas forcément drôle mais il peut le devenir, il ne tient qu'à vous, tout le monde est le bienvenue, charlatan, empoisonneur, visiteur de bon ou de mauvais augure....
Faites moi plaisir ! Amusez vous !
[« Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour renaître. »]*
Çà commence par un cul à l'air ou un courant d'air, ou les deux, on a un p'tit frisson qui remonte l'échine, on referme son châle sur soi mais le mal est fait, le mal oui...il vous suit partout et parfois dans certaines existences vous colle à la peau.
Et puis on s'sent toute chaude ou tout chose ou les deux, on transpire des gouttes grosses comme des pouces, comme si la pluie ne suffisait pas à l'irrigation en cette saison, on tente encore de faire monter l'Isle. Puis on a froid, on jure, on peste contre l'hiver qui avance trop vite.
Mais on est pas réchauffée par la douleur qui vous brûle l'intérieur, qui fait que chaque goulée d'air est une torture, on éternue, on éructe, on se fait remarquer par notre respiration d'asthmatique en crise.
Vous ne le voyez pas mais il est là tout petit, minuscule, microscopique et il se marre la raclure, il prolifère aussi bien qu'un champignon sur une putain...
Ou alors dans ce que j'ai mangé, n'y avait il pas ...?qui voudrait?
On tousse, on crache à s'en arracher le gosier, comme si on avait respiré de plein nez les fumées de Bergerac et on s'effondre un beau matin, sous la rosée, épuisée par la douleur et la fièvre.
Ma Dame ! Votre Grandeur !
Ça, c'est Arnaut, un de mes gardes du corps, il me suit depuis près de 3 mois dans mes pérégrinations comtesques, pauvre de lui, du fond de mon cur, je plains le doux Arnaut de m'avoir sur le dos, il vient d'être père pour la seconde fois, un garçon ! Il était si fier! Il me secoue doucement, comme une Comtesse au début puis plus rapidement à mesure que son angoisse augmente, pas un battement de cil pour le rassurer.
Key!
Ah, il doit enrager ! Je l'ai enfin converti à m'appeler par mon prénom, jusque là il n'avait jamais pu.
Il maintient maintenant fermement mon petit corps qui convulse, la fièvre n'est pas tombée et même si le sol froid pourrait la faire reculer, il n'en est rien, elle agite mon corps dans des soubresauts indécents et excentriques, jusqu'à me lâcher enfin la grappe et me laisser inerte, entre les bras de mon pauvre garde qui appelle au secours.
J'allais au château, je n'habite pourtant pas si loin, mais je n'y arriverais pas aujourd'hui, on me soulève comme un pantin désarticulé et on me ramène d'où je viens, chez moi!
Avant de passer la porte, mes yeux s'entrouvrent et un toux rauque vient encore me ramoner la trachée, Lorick est là, je vois son visage inquiet, je lui souris de mes maigres forces et je pense à cet enfant qui commence tout juste à vivre en moi, je dois survivre, il le faut, je le dois.
Willi...bert..
Le secrétaire est mandé, avant toute chose, elle doit mettre ce Comté entre de bonnes mains, elle réunit ses forces au fond de son lit, elle tente de garder la tête froide un instant, quand le petit roux fait son entrée, de constitution fragile le pauvre n'a qu'une envie prendre ses jambes à son cou.
Écrivez...
Il s'agite, perdu, comme s'il ne savait pas où il était, et où il doit aller et après un moment de cafouillage, le voilà qui s'installe.
Nous...Keyfeya...Treizième Comtesse...du Périgord et de l'Angoumois
Et elle dicte, ce qui est un remplacement de circonstance, elle tousse et crache sous le regard d'un Willibert affolé, elle n'avait jamais vu des yeux aller de droite et de gauche si vite, et sa pâleur doit ressembler à la sienne à présent, elle déglutit lentement, tente de respirer le plus doucement possible et use de ses dernières forces pour apposer sa signature tremblante au bas du document, ainsi que le sceau qu'on lui a trempé dans la cire.
Elle a fait son devoir!
Lorick lui fait boire une tisane, au gout, il a du trouver le pot d'écorce de saule et en a préparé une tisane.
Qui sera le plus rapide ? L'inconscience !
* Marguerite Yourcenar
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