Galaad.j
Bien que Galaad fut jeune il ne douta pas un instant, non pas le moindre moment qu'il pourrait en inquiéter plus d'un à partir ainsi.
C'est une matinée ordinaire, ils ont tous vaqué à leur occupations jusqu'à que le petit s'ennuie. Il rêve d'être un chevalier, et de parcourir les routes à la recherche de quelques dragons à pourfendre de son épée.
L'appel du dehors ne tarda donc pas, il sortit de sa chambre, s'affalant sur la porte pour attraper la poignée et s'échapper.
Aucune porte ne lui résista si bien que très vite il fut dehors.
Si vite que du haut de ses quatre ans il oublia de prendre ses chausses et se lança sur le chemin partant sur la droite et ce à tout allure.
Ou allait-il, que ferait-il?
Peut-être pourrait-il visiter son oncle, ou bien peut-être que sa mère le suivrait et l'emmènerait au verger, c'est qu'il n'avait pas la moindre idée de comment s'y rendre.
A cette idée il se retourna, il s'était déjà beaucoup éloigné de la ou il venait mais sa mère n'avait pas suivit.
Peut-être parce qu'il ne lui avait pas demandé et aussi parce qu'il avait faussé compagnie à la domestique qui le surveillait.
Trop occupé à nettoyer la tasse de lait qu'il lui avait par mégarde renversé dessus la pauvre femme ne l'avait pas vu profiter de l'instant pour s'enfuir.
Non pas qu'il eut la volonté vraiment de faire les cents coups mais il voulait être un chevalier et ce n'était pas dans sa chambre qu'il le deviendrait.
D'un coup de pied il envoya valser un peu de poussière, il avise à gauche, il avise à droite et s'enfuit entre quelques badauds.
Un peu plus loin voila un bout de bois qui fera parfaitement office d'épée, allons chasser le dragon!
Il assène un coup sur le sol, se retourne et dans le mouvement en administre un autre à une charrette. Son propriétaire le regarde mécontent.
Conscient que cela ressemble vraissemblablement à une bêtise il détale encore plus loin.
A droite, à gauche, tout droit, à gauche...
Si bien qu'au bout d'un moment quelques peu essoufflé il s'arrêta pour regarder autour de lui et se rendre compte qu'il ne connaissait pas cette rue.
Soudainement plus calme il regarda encore d'un coté puis de l'autre. Il ne reconnaissait rien ni personne.
Bien sur la domestique avait du enfin s'apercevoir qu'il n'était plus la et peut-être même qu'ils avaient tous pu se rendre compte qu'il n'était plus à l'intérieur.
Téméraire cependant il ne s'arrêta pas, les chevaliers n'ont pas peur et peut-être qu'en plus s'il va dans cette direction il croisera un dragon dans les montagnes qu'il aperçoit au loin...
A haute voie il lança :
Viens maman on va visiter la Savoie!
Bien sur Sofja n'était pas la mais il espéra qu'elle le fut, voila pourquoi... Et il repartit droit devant lui d'une démarche décidée.
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C'est une matinée ordinaire, ils ont tous vaqué à leur occupations jusqu'à que le petit s'ennuie. Il rêve d'être un chevalier, et de parcourir les routes à la recherche de quelques dragons à pourfendre de son épée.
L'appel du dehors ne tarda donc pas, il sortit de sa chambre, s'affalant sur la porte pour attraper la poignée et s'échapper.
Aucune porte ne lui résista si bien que très vite il fut dehors.
Si vite que du haut de ses quatre ans il oublia de prendre ses chausses et se lança sur le chemin partant sur la droite et ce à tout allure.
Ou allait-il, que ferait-il?
Peut-être pourrait-il visiter son oncle, ou bien peut-être que sa mère le suivrait et l'emmènerait au verger, c'est qu'il n'avait pas la moindre idée de comment s'y rendre.
A cette idée il se retourna, il s'était déjà beaucoup éloigné de la ou il venait mais sa mère n'avait pas suivit.
Peut-être parce qu'il ne lui avait pas demandé et aussi parce qu'il avait faussé compagnie à la domestique qui le surveillait.
Trop occupé à nettoyer la tasse de lait qu'il lui avait par mégarde renversé dessus la pauvre femme ne l'avait pas vu profiter de l'instant pour s'enfuir.
Non pas qu'il eut la volonté vraiment de faire les cents coups mais il voulait être un chevalier et ce n'était pas dans sa chambre qu'il le deviendrait.
D'un coup de pied il envoya valser un peu de poussière, il avise à gauche, il avise à droite et s'enfuit entre quelques badauds.
Un peu plus loin voila un bout de bois qui fera parfaitement office d'épée, allons chasser le dragon!
Il assène un coup sur le sol, se retourne et dans le mouvement en administre un autre à une charrette. Son propriétaire le regarde mécontent.
Conscient que cela ressemble vraissemblablement à une bêtise il détale encore plus loin.
A droite, à gauche, tout droit, à gauche...
Si bien qu'au bout d'un moment quelques peu essoufflé il s'arrêta pour regarder autour de lui et se rendre compte qu'il ne connaissait pas cette rue.
Soudainement plus calme il regarda encore d'un coté puis de l'autre. Il ne reconnaissait rien ni personne.
Bien sur la domestique avait du enfin s'apercevoir qu'il n'était plus la et peut-être même qu'ils avaient tous pu se rendre compte qu'il n'était plus à l'intérieur.
Téméraire cependant il ne s'arrêta pas, les chevaliers n'ont pas peur et peut-être qu'en plus s'il va dans cette direction il croisera un dragon dans les montagnes qu'il aperçoit au loin...
A haute voie il lança :
Viens maman on va visiter la Savoie!
Bien sur Sofja n'était pas la mais il espéra qu'elle le fut, voila pourquoi... Et il repartit droit devant lui d'une démarche décidée.
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