Camillle_
....La détermination aussi.
Existe-t-il une vie au-delà dun Lupanar ou le vice était-il ancré sur le minois telle une tare indélébile ?
Enchainée aux étoffes de putain et à ces dettes, Camille cumule les silences et les secrets. Solitaire et réservée, la courtisane docile sétait muée en Vipère sournoise, enchainant les sorties matinales pour retrouver sa sur et fouler le pavé de la Cour Brissel. Toutefois, au-delà de ces murs pervers, lancienne serveuse devenue putain cherche à échapper à ces maux. Ainsi, encore une fois, ses courbes félines sextirpent de la bâtisse luxueuse. Soignée, revêtue dune robe simple et dun sac à bandoulière contenant quelques préparations corrosives ainsi que sa pipe déjà bourrée dherbes interdites, Camille referme la porte derrière elle, abandonnant la Droguerie et ses songes marqués du parfum de lInterdit pour regagner les pavés parisiens. Ses pas se détournent, mécaniques, de ce passage qui aurait pu la conduire à lOrphelinat, de même, ils séloignent soucieux de ces ruelles malfamées qui regorgent de brigands et autres gredins.
Pourtant, entre sa Raison et ses Devoirs licencieux, se hisse les murs dune bâtisse familière. Une auberge connue par bien des gueux, des drogués et dont les servantes peinaient à conserver leur poste. La porte est poussée et lodeur de transpiration sattaque aussitôt à son odorat habitué depuis quelques mois aux effluves délicats et raffinés de lAphrodite. Pourtant, elle ne se ravise pas et savance jusquau comptoir. Mais déjà les regards se posent, pervers et insistants sur ses courbes quelle tente, mal à laise, de cacher. Sa douceur, sa fragilité lui avait déjà causé bien des maux au cur du bordel. Adryan, Tynop et dautres, tous virent en elle, lesquisse dune créature que certains hommes malsains se plaisent à malmener et à soumettre. Toutefois, Camille avait déjà payé pour son manque dassurance et cest par crainte dune nouvelle mésaventure quelle sétait enfouie au cur de la Droguerie. Noyée dans les livres et les recettes, les yeux rivés sur diverses préparations, la Vipère agrémentait ses crochets de diverses poisons acerbes et virulents.
Pourtant, elle doit se résoudre à faire bonne figure et à balayer ce doute qui lhabite dun revers de main. Si la crainte et lappréhension se lisent sur ses traits, elle finirait sans nul mal comme toutes ces servantes serviles, plaquée contre une table, la croupe offerte aux roideurs les plus crasseuses de la capitale.
Alors pourquoi abandonner le respect de certains clients fortunés pour retrouver linsécurité et le mépris ? Surement pour espérer entrevoir un jour, lesquisse dune liberté à portée de main.
Jai entendu dire que vous recherchiez à vous procurer quelques préparations et potions Je suis herboriste et j'ai de quoi embrumer l'esprit de vos clients et croyez-moi, leurs bourses vous seront fidèles.
Non, ce nest pas en tant que servante que je viens à vous. Jai déjà donné
Je ne veux plus vendre mes soupirs, écarter les cuisses à tout va juste pour espérer gagner ma liberté.
Je ne peux plus jouer de ces masques et de ces faux semblants.
Je ne veux pas devenir son Fardeau
Je veux retrouver ma liberté même si pour cela, il me faut assumer la mort de certains.
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Existe-t-il une vie au-delà dun Lupanar ou le vice était-il ancré sur le minois telle une tare indélébile ?
Enchainée aux étoffes de putain et à ces dettes, Camille cumule les silences et les secrets. Solitaire et réservée, la courtisane docile sétait muée en Vipère sournoise, enchainant les sorties matinales pour retrouver sa sur et fouler le pavé de la Cour Brissel. Toutefois, au-delà de ces murs pervers, lancienne serveuse devenue putain cherche à échapper à ces maux. Ainsi, encore une fois, ses courbes félines sextirpent de la bâtisse luxueuse. Soignée, revêtue dune robe simple et dun sac à bandoulière contenant quelques préparations corrosives ainsi que sa pipe déjà bourrée dherbes interdites, Camille referme la porte derrière elle, abandonnant la Droguerie et ses songes marqués du parfum de lInterdit pour regagner les pavés parisiens. Ses pas se détournent, mécaniques, de ce passage qui aurait pu la conduire à lOrphelinat, de même, ils séloignent soucieux de ces ruelles malfamées qui regorgent de brigands et autres gredins.
Pourtant, entre sa Raison et ses Devoirs licencieux, se hisse les murs dune bâtisse familière. Une auberge connue par bien des gueux, des drogués et dont les servantes peinaient à conserver leur poste. La porte est poussée et lodeur de transpiration sattaque aussitôt à son odorat habitué depuis quelques mois aux effluves délicats et raffinés de lAphrodite. Pourtant, elle ne se ravise pas et savance jusquau comptoir. Mais déjà les regards se posent, pervers et insistants sur ses courbes quelle tente, mal à laise, de cacher. Sa douceur, sa fragilité lui avait déjà causé bien des maux au cur du bordel. Adryan, Tynop et dautres, tous virent en elle, lesquisse dune créature que certains hommes malsains se plaisent à malmener et à soumettre. Toutefois, Camille avait déjà payé pour son manque dassurance et cest par crainte dune nouvelle mésaventure quelle sétait enfouie au cur de la Droguerie. Noyée dans les livres et les recettes, les yeux rivés sur diverses préparations, la Vipère agrémentait ses crochets de diverses poisons acerbes et virulents.
Pourtant, elle doit se résoudre à faire bonne figure et à balayer ce doute qui lhabite dun revers de main. Si la crainte et lappréhension se lisent sur ses traits, elle finirait sans nul mal comme toutes ces servantes serviles, plaquée contre une table, la croupe offerte aux roideurs les plus crasseuses de la capitale.
Alors pourquoi abandonner le respect de certains clients fortunés pour retrouver linsécurité et le mépris ? Surement pour espérer entrevoir un jour, lesquisse dune liberté à portée de main.
Jai entendu dire que vous recherchiez à vous procurer quelques préparations et potions Je suis herboriste et j'ai de quoi embrumer l'esprit de vos clients et croyez-moi, leurs bourses vous seront fidèles.
Non, ce nest pas en tant que servante que je viens à vous. Jai déjà donné
Je ne veux plus vendre mes soupirs, écarter les cuisses à tout va juste pour espérer gagner ma liberté.
Je ne peux plus jouer de ces masques et de ces faux semblants.
Je ne veux pas devenir son Fardeau
Je veux retrouver ma liberté même si pour cela, il me faut assumer la mort de certains.
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