Umbra
LOmbre sétait finalement résignée. Quaurait pensé sa soeur si elle lavait surprise en train de lépier ? Surement la rouquine laurait-elle accusé de ne pas lui faire confiance. En son for intérieur, la Noiraude révisait loeillade anarchique réprobatrice. Ses pupilles difformes cinglant son âme de reproches. Non, Umbra naurait pas supporté un tel regard venant de sa cadette. Le coeur gros, elle avait tout bonnement lâché les tentures et reculée pour se fondre dans la masse. Disparaissant dans le brouhaha parisien, elle languit que son Unique sextirpe de cette mystérieuse tente dressée en pleine coeur des Miracles.
Faisant laumône, sous son linceul usé, ses hématites se rivaient sur les épaisses étoffes bien que le reste de sa carcasse se laissa chahuter par la populasse. Quelques deniers tombèrent dans son unique main, bien moins que les mimiques dégoutées et de jurons crachés mais le monde pouvait bien seffondrer, lAinée navait dyeux que pour Celle qui, à cet instant, demeurait invisible. Les minutes ségrainent lentement, insidieusement langoisse noua la gorge dOmbeline. Pourquoi ne réapparaissait-elle pas ? Que faisait-elle depuis tant de temps ? Qui était à lintérieur ? Les iris de jais sécarquillèrent à mesure que les doutes lenvahirent.
Ne mabandonnes pas, Triora ! Je ten supplie, reviens...
Le poitrail peina à respirer sous lanxiété quand tout à coup, un lourd soupir de soulagement la vida de cette soudaine crainte incontrôlée et incontrôlable. Les billes charbonneuses couvèrent avec douceur la petite silhouette drapée de brun, séchappant de la tente. Loeillade la suivit jusquà la perdre dans la marée humaine puis la Bâtarde se redressa à son tour, percutant un badaud qui ne se gêna pas pour la réprimander vulgairement. Un sourire brisé éclaira maigrement le faciès de la mercenaire. Non, ce dernier nétait pas une piètre excuse pour linsolent, il est une humble marque daffection destiné à la Sorcière qui filait sans se soucier du sort de son Ombre.
La Boiteuse se dirigea à son tour vers la pseudo bâtisse, jetant un coup doeil à droite, à gauche avant dy pénétrer. La soudaine obscurité du lieu contrasta avec léclat du jour extérieur. La Corneille retira sa capuche plus pour élargir son champ de vision que par respect. Ses hématites balayèrent les tentures tapissant chaque recoin de la salle. Le nez cassé huma les encens aux fragrances inconnues. Lair lourd de ces senteurs exotiques prirent la tête de la Migraineuse qui finit par haleter silencieusement. Curieusement, lendroit ne leffraya pas, ne létonna même pas. Il était de ceux dont elle avait coutume dy rejoindre sa cadette. Ces espaces confinés où se terrent des secrets innommables, où les pieux Hommes nosent en franchir le seuil. Lépaisse fumée fit toussoter lOmbre mais il était évident que le propriétaire avait déjà déceler sa présence dès son premier pas en sa demeure.
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Faisant laumône, sous son linceul usé, ses hématites se rivaient sur les épaisses étoffes bien que le reste de sa carcasse se laissa chahuter par la populasse. Quelques deniers tombèrent dans son unique main, bien moins que les mimiques dégoutées et de jurons crachés mais le monde pouvait bien seffondrer, lAinée navait dyeux que pour Celle qui, à cet instant, demeurait invisible. Les minutes ségrainent lentement, insidieusement langoisse noua la gorge dOmbeline. Pourquoi ne réapparaissait-elle pas ? Que faisait-elle depuis tant de temps ? Qui était à lintérieur ? Les iris de jais sécarquillèrent à mesure que les doutes lenvahirent.
Ne mabandonnes pas, Triora ! Je ten supplie, reviens...
Le poitrail peina à respirer sous lanxiété quand tout à coup, un lourd soupir de soulagement la vida de cette soudaine crainte incontrôlée et incontrôlable. Les billes charbonneuses couvèrent avec douceur la petite silhouette drapée de brun, séchappant de la tente. Loeillade la suivit jusquà la perdre dans la marée humaine puis la Bâtarde se redressa à son tour, percutant un badaud qui ne se gêna pas pour la réprimander vulgairement. Un sourire brisé éclaira maigrement le faciès de la mercenaire. Non, ce dernier nétait pas une piètre excuse pour linsolent, il est une humble marque daffection destiné à la Sorcière qui filait sans se soucier du sort de son Ombre.
La Boiteuse se dirigea à son tour vers la pseudo bâtisse, jetant un coup doeil à droite, à gauche avant dy pénétrer. La soudaine obscurité du lieu contrasta avec léclat du jour extérieur. La Corneille retira sa capuche plus pour élargir son champ de vision que par respect. Ses hématites balayèrent les tentures tapissant chaque recoin de la salle. Le nez cassé huma les encens aux fragrances inconnues. Lair lourd de ces senteurs exotiques prirent la tête de la Migraineuse qui finit par haleter silencieusement. Curieusement, lendroit ne leffraya pas, ne létonna même pas. Il était de ceux dont elle avait coutume dy rejoindre sa cadette. Ces espaces confinés où se terrent des secrets innommables, où les pieux Hommes nosent en franchir le seuil. Lépaisse fumée fit toussoter lOmbre mais il était évident que le propriétaire avait déjà déceler sa présence dès son premier pas en sa demeure.
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