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[RP] [Fermé] Nuit fatale, funeste destin

Gwenn.
Le soleil se couchait lentement à l’horizon, jetant ses derniers rayons dans un ciel d’un bleu azur, où seuls quelques linceuls blancs traînaient, mettant çà et là des teintes allant du rose clair au mauve soutenu. Les ombres s’étiraient dans les champs qui s’éveillaient seulement au printemps, et quelques étoiles faisaient déjà leur apparition, promesse d’une magnifique nuit claire.

Gwenn était installée dans son fauteuil favori, brodant un motif floral et jetant de temps à autres un regard bienveillant aux enfants qui jouaient calmement à ses pieds. Jean, à présent âgé de dix ans, était en réalité le fils de sa regrettée cousine, et ils l’avaient adopté à son décès. Elle l’aimait comme son propre fils. D’abord très affecté par la perte de ses parents, l’enfant était longtemps resté replié sur lui-même. Le temps avait fini par faire son œuvre, atténuant la douleur, et il s’était épanoui. Sous l’égide de son maitre d’armes, sa musculature se développait, ainsi que son astuce et sa finesse.

Yvain atteignait quant à lui les cinq ans. Il regardait avec émerveillement son frère faire tourner des toupies sur un plateau de bois poli par l’usage, éclatant de rire quand les jouets se mettaient à tourner d’agréable manière.

Non loin de là, leur dernière-née, Héloise, babillait dans son berceau que le fils de leur fidèle Fernand avait façonné lui-même. Un petit mobile de bois frappé aux armes des De Rye était suspendu au-dessus, représentant des chevaux multicolores.

Edith débarrassait les derniers reliefs du repas. Elle remplissait le rôle à la fois de cuisinière, de nourrice et de femme de chambre de Gwenn, mais était aussi une amie courageuse et loyale.

Près de la jeune maman, son tendre époux était installé dans un deuxième fauteuil, savourant une tasse de tisane bien chaude. Un feu crépitait dans l’âtre, ajoutant de la chaleur à cette pièce pleine de vie et de bonheur.
Au sol, un épais tapis étouffait le bruit des pas, alors que les murs étaient parés de tentures et de tapisseries diverses, dans un goût discret mais sûr. Un grand chandelier était dans le coin le plus éloigné de la cheminée, afin de disperser un peu les ténèbres de la pièce.

Gwenn était émue par ce tableau qui lui semblait idyllique. Rien ne pouvait venir entacher son bonheur. Même pas l’ombre des machinations sournoises que ses détracteurs tissaient autour d’elle et de son époux, à l’instar d’insidieuses et dangereuses araignées. Elle gardait foi dans le Très Haut, et elle savait qu’Il ne les laisserait pas provoquer sa perte. Ça serait d’une telle injustice que dans son esprit, cela lui semblait inconcevable.
Posant son ouvrage, elle posa une main douce sur celle de son époux. Elle était heureuse d’être enfin sortie des fourberies et des mesquineries de la politique.

En fait de politique, c’était surtout envers ce qu’elle appelait « la sphère obscure du pouvoir » qu’elle en voulait. Ce trio composé de la vieille chouette d’Hersende, de l’Ecarlate Richelieu, et du toutou max12.
Qu’importe qui était le comte au pouvoir. C’était eux qui faisaient la pluie et le beau temps en Provence. Gwenn l’ignorait jusqu’à son accession au siège d’Illustre, et sa déception avait été grande. Elle avait cherché à changer les choses, à provoquer le renouveau du pays qui s’enfonçait dans un marasme le paralysant dans des Institutions vieillottes et dépassées. Mais cela équivalait à mettre en péril le pouvoir de ces trois infernaux, et ils l’avaient vite considérée comme une menace. Alors bien vite, les intimidations, les pressions et les chantages avaient commencé. D’abord subtils, puis de plus en plus pressants et menaçants. Et la conjoncture politico-religieuse était telle que les raccourcis malheureux et erronés étaient faciles. Si vous n’étiez pas avec le Marquis-Cardinal, vous étiez pour les Réformés. Il n’y avait pas de demi-mesure.

Quand ils avaient commencé à menacer sa famille et son époux par le biais de l’excommunication, Gwenn avait craqué. Elle avait toujours été une fervente aristotélicienne, se rendant régulièrement aux messes. Elle possédait même une chapelle privée dans son domaine, sur les terres de Rye. Alors comment avait-elle pu être frappée d’interdit ? Comment pouvaient-ils ainsi menacer son mariage, la légitimité de ses enfants, alors qu’elle avait toujours essayé de faire ce qui était le plus juste à ses yeux ?
Son plus grand regret, qui était comme une dague en plein cœur lorsqu’elle y pensait ou qu’une conversation tournait autour de la politique, était qu’aucune des réformes qu’elle avait proposées n’avait pu voir le jour, paralysé par l’Ecarlate. Elle le vivait comme une honte, un échec cuisant, une trahison envers le peuple qui lui avait fait confiance. Et le poids de la culpabilité serait probablement long à s’alléger.

Elle laissa échapper un court soupir tout en continuant sa broderie. Elle tentait de cacher cette douleur à son époux. Lui-même vivait un calvaire sans pareil, sous le coup de procès incohérents et validés par le régent qui voyait là un moyen de se venger des affronts qu’ils lui avaient faits. Et elle avait beau chercher des moyens pour s’en sortir, ils étaient pris dans les filets hipsiens, et rien visiblement, ni personne, ne pourrait venir les en extirper. Chaque jour, elle guettait avec angoisse leur mise en accusation pour Haute Trahison envers le comté. Le Baron de Gardanne les en avait menacés. Serait-il assez « couillu » pour le faire ? Gwenn en doutait. Mais on n’était jamais à l’abri d’une surprise.

Sentant le regard de son tendre Phé posé sur elle, elle releva la tête dans un geste gracieux et lui sourit.


Quelle merveilleuse soirée mon âme, ne crois-tu pas ? C’est si bon de retrouver un peu d’apaisement après toutes ces mésaventures.
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Phebus..
La journée avait été bien remplie, entre la boulangerie et la gestion du cadastre à la mairie, en fin d'après midi, il reprit le chemin de sa demeure le cœur en fete de revoir ses enfants, à peine passé la barrière ils se précipitèrent vers lui c'était un des moments qu'il preferait, après avoir embrassé son épouse et caliné sa petit fille, il ne se fit pas prier pour jouer avec ses fils en attendant l'heure du diner, ces instants là étaient précieux, il lui permettait d'oublier les manigances et les bassesses de certains.
Après le diner ils s'installèrent comme chaque soir au coin du feu, une tisane bien chaude à la main il suivait les jeux de ses garçons, tout en souriant au babillage de sa princesse, son regard se porta sur son épouse, un pli amer barrait son front, il se doutait bien à quoi elle devait penser, il savait qu'elle se sentait coupable d'avoir abandonné son poste, elle qui avait su insuffler un peu d'espoir à toute la masse silencieuse, mais comment resister à la pression et aux menaces, venant d'un soi disant homme de Dieu qui n'avait pas hesité à brandir le spectre de l'excommunication pour la faire plier, ainsi que des menaces à peine voilées d'Hersende qui avait fait venir des armées étrangères, pour les aider à lutter contre on ne sait quel ennemi, tout droit sortie de l'imagination malade du trio infernal, mais bien pour faire peur et tenir en laisse les provençaux qui menaçaient leur main mise sur le comté, personnellement il n'en avait rien à faire des menaces d'excommunication sur sa propre personne, ce n'était ni à l'empourpré, ni meme au pape de le juger, mais au Très Haut qui savait combien ils étaient respectueux de ses préceptes et ne l'avait jamais offensé, sa Gwenn ne réagissait pas de la meme manière et s'en trouvait très affectée, d'autant que l'enfantement avait été des plus dramatiques et qu'elle avait du mal à surmonter tout ça, rien que pour le chagrin qu'il pouvait lire dans les yeux de son ange, il les haissait, sans compter le souci qu'elle devait se faire à cause du procès qui l'opposé à un énergumène qui a priori ne devait pas savoir qu'il existait plusieurs interprétation au mot spéculation.
Elle leva la tête de son ouvrage et son cœur manqua un battement, quand elle posa ses yeux couleur d'azur sur lui, depuis tant d'années qu'il partageait sa vie, elle avait toujours le don de l'émouvoir. il lui sourit


Citation:
Quelle merveilleuse soirée mon âme, ne crois-tu pas ? C’est si bon de retrouver un peu d’apaisement après toutes ces mésaventures.


oui mon ange, ici nous sommes dans notre havre de paix, bien loin de l'agitation du village et ou personne ne peut nous atteindre.

il se leva et posa tendrement un baiser sur son front

je t'aime ma mie, un jour nous verrons le bout de tout ça, le Très Haut ne nous abandonnera pas, il faut garder confiance en Lui.
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Edith
Comme à l'accoutumé la maison avait résonnée des cris et des rires des enfants, le maitre était rentré plus tôt, ce qui fit le bonheur des garçons qui adoraient jouer avec leur père, Anubis n'avait pas non plus était oublié et avait couru derrière les petits, provocant chutes et éclats de rires sous l'œil attendri de leur maman assise à l'ombre du grand arbre.
Le diner c'était déroulé dans la joie comme toujours, après avoir débarrassé et ranger la cuisine elle retourna dans le salon et s'arrêta quelques instants devant la porte, regardant la scène qui l'émerveillée chaque soir, elle et son Fernand vivait auprès d'eux, depuis longtemps maintenant, et ils étaient heureux dans cette maison ou la joie et l'amour régnaient en maitre.


je viens chercher les enfants n'ote dame, il est temps d'aller au lit mes pequelets

elle prit la petite Héloïse dans ses bras et attendit que les garçons disent bonsoir à leurs parents.

Aurez vous encore besoin de moi n'ote dame?

Quand sa maitresse lui eu dit qu'elle pouvait aussi disposer, elle leur souhaita une bonne nuit et parti , le nourrisson déjà endormi dans ses bras.

après avoir bordé et câliner ses petits trésors, elle alla ouvrit la porte à Anubis qui fila dans les bois à la recherche de sa nourriture, et rentra dans la chambre ou Fernand l'attendait déjà.


Gwenn.
Gwenn ferma les yeux et frémit sous les douces lèvres de son époux. Son contact avait toujours le même effet sur elle, ce fourmillement dans ses veines, cette accélération du cœur et ce sentiment de bonheur comme au jour de leur premier baiser. Après tout ce temps, elle était toujours aussi amoureuse de lui, sinon davantage, et c'était un émerveillement chaque matin que de s'éveiller à ses côtés. Elle aurait donné sa vie pour lui, sans aucune hésitation. Son bonheur faisait le sien, autant que sa souffrance était sienne. Elle lui sourit, d'un sourire d'une infinie tendresse, avant de lui répondre :

Je garde la Foy en Lui mon âme. C'est en ses représentants que j'ai perdu confiance, leur comportement, dans leurs paroles comme dans leurs actes, sont comme tout autant de blasphèmes à mes yeux, et sont à l'encontre de la Tolérance prônée dans le Livre des Vertus.

Elle fut interrompue par Edith, et laissant son ouvrage, elle se leva pour embrasser ses enfants, les cajolant longuement, leur répétant sans cesse qu'elle les aimait et qu'elle était fière d'eux. Ils étaient friands de ce moment de tendresse, ce petit rituel sans lequel ils ne pouvaient dormir. Elle s'attarda un peu plus sur la petite dernière, merveille des merveilles à ses yeux, avec ses yeux d'un bleu soutenu, ses lèvres roses, son visage rond et innocent, ses petits doigts si adorables... Sa mère ne se lassait pas de la contempler, et elle pouvait passer des heures près du berceau, ou à la garder dans ses bras.

Merci Edith. Finit-elle par dire. Vous pouvez disposer pour ce soir, nous éteindrons les chandelles nous même quand nous irons nous coucher.

Elle se réfugia dans les bras de l'homme de sa vie, l'enlaçant par la taille et posant sa tête contre son torse, comme elle avait coutume de le faire. Ils se comprenaient si bien que parfois, il pouvaient rester ainsi sans se parler, tout en sachant ce que l'autre ressentait. Et son époux respirait le bonheur d'une liberté enfin retrouvée, tout comme elle.
Mais des bruits de coups portés discrètement à la porte de leur demeure la fit sursauter. Levant un regard perplexe, elle interrogea :


Qui peut donc venir à cette heure-ci ? Nous n'attendons personne !

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Phebus..
ils étaient serrés l'un contre l'autre, heureux d'etre libérés de toutes containtes, quand ils entendirent frapper à la porte

Citation:
Qui peut donc venir à cette heure-ci ? Nous n'attendons personne !


je l'ignore ma mie, non en effet nous n'attendons personne, reste ici cœur je vais aller voir

Regarde autour de lui étonné de ne pas voir Anubis bondir vers la porte, et se souvient avoir entendu Edith lui ouvrit lorsqu'elle était venue chercher les enfants.
se dirige vers la porte et l'ouvre


Oh c'est toi!!!! quel bon vent t'amène à cet heure ci ? entre je t'en prie

Vois ma mie qui nous rend visite.
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Princenoir
Princenoir, de son vrai nom Guilhem -même s'il détestait ce prénom et que beaucoup ignoraient - était tourmenté. Le tournant que prenait la Provence ne présageait rien de bon, tout allait de pire en pire, et la colère l'envahissait peu à peu.
Son esprit ne cessait de s'interroger depuis sa défaite aux élections municipales. Et la colère grondait en lui. Un colère sourde, incoercible, surtout due à l'incompréhension, mais aussi à son sentiment d'impuissance et d'avoir été trahi par ceux en qui il avait donné toute sa confiance. Les questions se bousculaient dans sa tête. Il avait besoin de réponses.
Toute la journée, il avait hésité, faisant les cent pas dans sa masure, parfois pris d'une grande résolution, tantôt assailli par le doute et le manque de courage.

Ce n'est qu'au crépuscule qu'il prit sa décision. Il voulait ses réponses. C'est ainsi qu'il se retrouva bientôt face à la porte de Gwenn et Phébus. Certains les considéraient comme les coupables de la débâcle provençale, d'autres ne les considéraient que comme des victimes des grands pontes. Si ce n'est comme de purs imbéciles dupés par ceux qui voulaient s'emparer de la Provence.

Quand Phébus lui ouvrit, il afficha un sourire tendu.


Bonsoir Phé. Désolé de venir à une heure si tardive, mais je dois vous parler.

Il regarda derrière l'épaule de son interlocuteur, aperçu l'ex-Illustre, et reprit :

A tous les deux.

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Gwenn.
En entendant la voix de Prince, Gwenn s'était approchée légèrement, pour le voir par l'encadrement de la porte, et elle lui sourit. Mais son sourire s'effaça vite quand elle vit son air grave, et l'éclair courroucé dans son regard.

Bonsoir Prince.

Incapable de dire autre chose, elle regarda son Phé avec un vague sentiment de malaise, attendant qu'il prenne sa décision de faire entrer ou non leur visiteur.
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Phebus..
il avait bien vu le regard noir que prince lui avait lancé mais il ne dit rien et le fit entrer, il sourit à son épouse en voyant son air inquiet

entre je t'en prie, nous sommes seul et nous pourrons parler tranquillement, mais tu me semble un peu sur les nerfs, encore des soucis avec nos adversaires?

Veux tu boire quelque chose? une tisane ou quelque chose de plus fort?




après avoir decliné son offre il resta immobile à les regarder, ses yeux semblaient lancer des éclairs de fureur

bien venons en à l'objet de ta visite si tu veux bien, il se fait tard et je dois etre à mon fournil très tôt
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Princenoir
Princenoir entra à l'invitation de son hôte. Son regard allait de Gwenn à Phébus, de Phébus à Gwenn, sans savoir comment entrer dans le vif du sujet qui lui brûlait les lèvres.

Mes adversaires ? Non... je n'en ai plus, je me suis retiré de la vie politique, après tout ce qui se passe, ça ne donne plus envie...

Il déclina son offre de boire, quoiqu'une bonne cuite l'aurait peut être aidé à oublier quelque peu ses tourments. Puis il se mit à marcher de long en large dans la pièce, regard fixé au sol, cherchant ses mots tout en refoulant sa colère.

Citation:
bien venons en à l'objet de ta visite si tu veux bien, il se fait tard et je dois être à mon fournil très tôt


Il se planta devant Phébus, et, poings serrés, le regarda droit dans les yeux.


Pourquoi ?
Lacha-t-il simplement.

Devant son air surpris, il reprit.

Pourquoi, oui, pourquoi ! Vous avez abandonné la Provence, vous étiez sur la bonne voie pour damer le pion à Hersende, Richelieu et ses sbires, pour redonner la Provence aux Provençaux. Alors pourquoi nous avoir abandonné aussi lâchement ? Pour pouvoir retourner tranquillement dans ton fournil ?

Il se tourna vers Gwenn.

Et toi ? pour pouvoir mettre au monde ton rejeton en toute tranquillité ? Egoïstement ?

Les regardant tour à tour, il continua :

Et nous dans tout ça ? Et moi ? Je vous ai soutenu, je vous ai aidé, encouragé, vous m'avez trahi ! Comme vous avez trahi tous les Provençaux qui avaient reprit espoir grâce à vous !

Ses paroles se déversaient à présent de sa bouche sans qu'il puisse les contrôler, tel un torrent furieux de montagne. Trop de haine, trop de chagrin, trop de frustration. Tout cela devait sortir. Il devait, il voulait comprendre pourquoi tout avait tourné ainsi alors que Nouvelle Provence leur avait redonné tellement d'espoir !
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Phebus..
l'écoute surpris

d'abord tu te calme, d'accord et nous parlerons si tu veux. Je sais que nous avons donné un grand espoir aux provençaux, nous avons tenus aussi longtemps que nous avons pu, mais sais tu ce que ça signifie d'être harcelé à longueur de temps ? sais tu ce que ça signifie d'être menacé ? Encore que ça n'aurait rien été si j'avais été moi menacé directement, mais non ! Ils ont vite compris que la seule chose à laquelle il ne fallait pas toucher c'était à moi ou à nos enfants, et ils se sont servis de ça pour faire pression sur Gwenn. tu sais les bretons venus soit disant pour nous défendre, ils ont été jusqu'à dire que je serais le premier qu'ils tueront en cas de lutte ; Que voulais tu que Gwenn fasse, qu'elle ne dise rien ? Qu'elle laisse faire en mettant en danger nos vies ? Et je ne te parle pas de la menace d'excommunication, qui, si à moi ne me fait ni chaud ni froid, pour elle ce n'était pas pareil, Gwenn ne pouvait pas vivre avec cette idée.
Alors oui, oui nous avons démissionnés parce que dans le même temps, il y avait vous, tout le peuple qui ne cessiez de lui faire mille et un reproches, la harcelant aussi de doléances, de demandes de rapport qu'elle ne pouvait pas vous fournir, puisqu'en dehors du CaC d'Anne et de moi il n'y avait pas grand monde au conseil. tout les Hipsiens l'avaient désertés, quand aux RPR, à peine élus ils ont été pourchassé par la horde d'hersende. ALORS QUE VOULAIS TU QUE NOUS FASSIONS HEIN!!!!!!!!!!. Crois tu vraiment que vous valiez tous la peine que Gwenn sacrifie sa famille ????

l'attrape par le revers de son mantel et le regarde droit dans les yeux

Est ce que vous valiez tous la peine que nous fassions le sacrifice de nos vies ? Parce que je ne t'ai pas beaucoup vu venir nous défendre ou juste dire ta désapprobation. Alors tu attends quoi de nous ce soir ? Des excuses peut être hein !

le regarde furieux, le repousse et se détourne de lui
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Princenoir
Il encaissa la longue diatribe de Phébus sans mot dire, la colère grondant en lui, s'amplifiant, lui serrant les mâchoires à l'en faire mal. Tout ces mots, qui pour lui n'étaient que des vagues excuses pour justifier l'injustifiable, ne calmaient en rien son ire grandissante.

Il soutint son regard quand il l’attrapa par son mantel. Leurs visages n’étaient qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, à tel point qu’il pouvait sentir son souffle. Il se contracta, et recula d’un pas quand il fut repoussé. Et quand Phébus se détourna, ce fut la goutte de trop pour lui, et il explosa.


Quand on s’engage dans quelque chose, on assume jusqu’au bout ! On ne démissionne pas à la première occasion, on tient tête, quoiqu’il en coûte ! Crois que j’en ai pas bavé à la mairie d’Arles, moi ?
Et regardes toi, ce soir ! Tu me tournes le dos, comme tu as tourné le dos à tout le monde !


Il l’attrapa par le bras et le serra avec force, l’obligeant à se retourner. Et il siffla entre ses dents :


Vous n’êtes que des lâches !

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Phebus..
Citation:
Vous n’êtes que des lâches !


Il blêmi sous l'insulte, ses yeux lançaient des étincelles de fureur, il se rua sur lui et lui souffla plus qu'il ne parla

lâche!!!!!! tu ose me traiter de lâche, alors que depuis des mois je me suis battus seul, d'abord contre les réformés, qui ne m'ont pas ménagés et après contre ce trio infernal. Tant que Gwenn et moi prenions les coups vous étiez tous là à nous encourager, mais depuis vu que nous ne sommes plus utile à personne, les banderoles et autre diffamations ne cessent de pleuvoir, mais si tout ces gens là savaient comme aujourd’hui tout ça nous est égale. J’en entend même qui faute d’autres arguments veulent s’attaquer maintenant à mon couple, mais il est pas né celui qui nous fera douter l’un de l’autre. pendant tout ce temps, ou était tu toi !!!, caché dans ta masure comme un pleutre que tu es, même mon fils de 10 ans à plus de courage que toi.

puis tout se passa très vite, il vit son épouse se ruer vers eux pour les empêcher d'en venir aux mains, Prince d'un mouvement brusque la repoussa. elle tomba heurtant violement sa tête contre le rebord de la cheminée, une flaque de sang apparue aussitôt sous sa tête, poussant un hurlement de bête blessée, il empoigna Prince et lutta contre lui, ils tombèrent au sol entrainant dans leur chute le chandelier qui embrasa aussitôt les tentures. Indifférent à ce qui n'était pas son désir d'en finir avec celui qui venait de briser sa vie, il ne vit pas que le feu prenait de l'ampleur, soudain il entendit un cri.

n'ote maitre le feu!!!!! ou êtes vous? vite il faut sortir!!!

la chaleur se faisait suffocante, une épaisse fumée lui brulait les yeux, la poitrine en feu il hurla

Fernandddddd!!!! les enfants sauve les enfants emporte les loinnnnnnnn

Ce moment d'inattention lui fut fatal, sortie de nulle part il vit la main de Prince munit d'une dague s'abattre sur lui, une douleur lancinante lui fit perdre connaissance
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Princenoir
Sous les paroles pleines de ressentiment, la colère de prince se débrida, et soudain, ce ne fut pas lui, mais la bête furieuse qu'on appelle furie qui dicta ses actes. Il se jeta à la gorge de Phébus, mais ce fut Gwenn qu'il trouva sur son passage. D'un revers de main, il la gifla si violement pour la repousser qu'elle vint heurter la cheminée. Dans sa rage aveugle, il revint sur Phébus mais celui-ci, réagissant avec vivacité, le devança et l'empoigna, lui assenant une série de coups de poings, pour en finir dans un terrible corps à corps. Le chandelier chuta. Les bougie, toujours allumées, tombèrent au pied des tentures. Celles-ci prirent feu rapidement, comme un simple fétu de paille. Les flammes vinrent avec une promptitude effroyable lécher le plafond aux charpentes de bois, menaçant la toiture de chaume.
Mais Prince ne voyait pas tout cela. Dans sa rage aveugle, il ne voyait qu'un exutoire à sa douleur et son sentiment d'avoir été trahi. Il ne sentait pas la fumée âcre attaquer ses poumons et piquer ses yeux. Il ne sentait pas la chaleur des flammes ni entendait leur crépitement sinistre. Il voulait tuer l'homme qui avait déçu la Provence.

Il le vit se détourner pour hurler quelque chose. Quoi ? Il s'en fichait. Il ne voyait là que l'occasion qu'il attendait. Il saisit la dague dans sa botte et la brandit. Alors que Phébus se retournait vers lui, il se rua dessus, lame en avant, qu'il enfonça dans le corps jusqu'à la garde.

Puis brusquement, il se recula, comme s'il était tiré d'un mauvais rêve. Il regarda avec effarement Phébus chanceler puis s'écrouler au sol. Il regarda sa main ensanglantée, tenant toujours l'arme, avec effroi.
Il recula une nouvelle fois. un craquement lui fit lever la tête. Le toit était en feu, et tout serait bientôt qu'un immense brasier.


Mon Dieu... murmura-t-il. Qu'est ce que j'ai fait ?

Pris de panique, il regarda les corps inanimés. Ils ne bougeaient plus. Il les avaient tué. Il s'élança vers la porte et disparut dans la nuit.
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Gwenn.
Gwenn avait vu avec angoisse le ton monter entre les deux hommes. Médusée, elle était restée figée, le cœur battant, ne reconnaissant pas Princenoir dans l'homme qui se tenait devant son époux. Quand ils s'empoignèrent, elle bondit dans leur direction. Elle ne pouvait pas laisser faire ça ! Son esprit lui hurla de protéger l'homme qu'elle aimait, même si elle savait qu'avec sa petite stature, elle ne ferait pas le poids face à un homme en pleine force de l'âge, surtout animé par la colère qui semblait complètement l'habiter. Elle espérait surtout qu'un peu de bon sens l'empêcherait de se battre si une femme s'interposait.
Dans un geste désespéré, elle se rua entre les deux belligérants. Mais Prince semblait comme fou. D'un violent revers de main, il la gifla. Le coup fut si rude qu'elle en fut sonnée et renversée plusieurs pas en arrière. Elle perdit l'équilibre et heurta quelque chose de dur de l'arrière du crâne, provoquant une douleur aussi violente qu'inhumaine. Elle comprit alors qu'elle venait de tomber sur l'arête vive du rebord de la cheminée. Elle s'effondra dans un cri, les yeux agrandis par l'incrédulité. Un liquide chaud et poisseux s'écoula dans sa chevelure, alors que le néant l'engloutit, et bientôt, elle ne ressentit plus rien...

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--Jim_le_troubadour
[Quelques jours plus tard]

[De la conclusion d'un drame]


Jim le troubadour faisait la tournée des tavernes pour narrer le drame à qui voulait l'entendre. C'était le genre d'histoires triste et romantique qui faisait pleurer dans les chaumières et il avait eu tôt vite fait d'en faire un récit épique, passant ensuite son chapeau pour récupérer son salaire parmi son auditoire. Si on écoutait son histoire, voici comment il la concluait :



L'incendie se voyait à des lieues à la ronde. L'alerte ne fut donnée que bien trop tard, et lorsque les volontaires arrivèrent sur place, il ne restait déjà plus rien de ce qui avait été une modeste mais magnifique demeure.

Ils fouillèrent longtemps les ruines fumantes, errant parmi les débris calcinés, les rares poutres noircies que le feu avait épargné, les murs effondrés et les tas de cendres. Comme ils s'y attendirent, ils ne retrouvèrent aucun survivant.

Les enquêteurs diligentés par la prévôté, vite dépêché sur place, conclurent que le feu avait été si intense qu'il avait totalement consumé les corps.

La rumeur raconte que l’ancien maire Princenoir était rentré chez lui, les vêtements couverts de sang et de suie, et dans une folle panique, avait préparé en hâte ses bagages pour quitter la ville, terrifié qu’on puisse le reconnaître comme l’auteur de cet horrible crime.

Les domestiques avaient-ils eu le temps de s'enfuir avec les enfants ? Le Malheureux couple avait-il survécu à ses blessures et réussit à se trainer hors de la maison en feu ? Aucun indice en tout cas ne vint étayer cette hypothèse.

Mais l'être humain est ainsi, il garde toujours l'espoir. Tout ce que je peux vous dire, mes chers auditeurs, c'est, qu'ils aient rejoint le Paradis Solaire ou survécus à ce drame, ils sont surement heureux là où ils sont, car amoureux comme au premier jour, et ensemble pour l'éternité
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