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[RP][Fermé] Les Maraudeurs

--Edith.


celà faisait maintenant plusieurs années que Fernand et Edith servaient au domaine de Rye, la vie s'y deroulait paisiblement et le bonheur regnait en maitre dans la demeure seigneuriale, l’été tirait à sa fin, les journées étaient déjà moins longues et les nuits bien moins chaudes, le travail n’avait point manqué, les moissons étaient enfin finies et le blé gorgé de soleil était parti chez le meunier, la grange débordait de foin pour les bêtes, l’automne viendrait bientôt avec son cortège de pluie et de vent, mais pour l’heure il faisait encore bien chaud et tout en s’affairant au repas Edith surveillait les enfants qui jouaient devant la maison. Elle entendait les épées de bois de ses deux chevaliers en herbe qui s’entrechoquaient, elle n’avait pas voulu les laisser s’éloigner, son Fernand lui avait parlé de maraudeurs, qui sévissaient dans la région, tout à ses pensées elle oublia les cris des enfants, quand soudain le silence la fit tressaillir, elle sortit sur le pas de la porte et regarda autour d’elle, les enfants n’étaient plus là.

Jean !!! Yvain !!! Ou êtes-vous ?

Pas de réponse, intriguée elle regarda autour d’elle et sourit en voyant les épées sur l’herbe, les chenapans étaient surement entrés sans la prévenir, rassurée elle retourna à son travail, durant deux bonnes heures elle prépara le repas du soir et quelques gâteaux pour son maitre toujours aussi friand de douceurs.

Elle mit l’eau à chauffer dans le chaudron au-dessus de l’âtre et prépara le baquet pour le bain des enfants afin qu’ils soient prêt à l’arrivé de leur père, elle versa l’eau et alla dans la chambre chercher les petits


Jean, Yvain c’est l’heure du b…..

La pièce était vide, ils étaient surement dans la salle d’armes avec messire de St Arnault, en approchant rassurée elle entendit le cliquetis des épées, devant la porte elle se figea, messire de St Arnault s’entrainait seul devant le mannequin, son regard angoissé se posa sur lui.

Eh bien ma bonne Edith, on dirait que tu as vu un fantôme !

Alarmé par sa pâleur St Arnault posa son épée et s’approcha d’elle

Edith ! Que se passe-t-il ?

Les enfants messire, avez-vous vu les garçons!

Non Edith pas depuis le déjeuner, mais ils jouaient dehors !

Si fait messire, mais je croyais qu’ils étaient entrés

Quand les as-tu vus pour la dernière fois Edith ?

Il y a une paire d’heure messire.


Elle se tordait les mains au comble du désespoir

Allons, ne nous affolons pas, ils ne doivent pas être bien loin, viens nous allons les chercher ensemble, mais avant allons voir chez damoiselle Aelys, je suis sûr qu’ils doivent être en train d’écouter un de ses contes.
Aelys_de_valreas
Après le déjeuner j'étais retournée dans ma chambre, laissant Edith et Bertylle coucher les enfants pour une courte sieste, le soleil était encore trop chaud pour les laisser jouer dehors, profitant du calme et de la fraicheur de ma chambre, je m'allongeait aussi, peu de temps après je fus réveillée par les cris des enfants jouant aux chevaliers, je sonnais Bertylle, il était temps que je commence à préparer mes malles, j'avais trouvé une maison avec un lac, j'étais à la fois heureuse et triste de partir, mais il était temps pour moi d'avoir mon chez moi, et puis je viendrais souvent ici voir les enfants et ma chère Gwenn, tout en rangeant mes affaires nous parlions de notre futur maison, nous entendîmes frapper à notre porte, surprise j'allais ouvrir et me trouvait face à St Arnault, surprise je le regardais il avait l'air grave.

Bonjour messire! que me vaut l'h.....

je m'arrêtais soudain en voyant Edith près de lui, je fus tout de suite alertée par sa pâleur et l'angoisse qui se lisait dans ses yeux, je regardais St Arnaud et Edith, je m'approchais et pris Edith par les épaules

Que ce passe-t-il Edith!! répond

Saint Arnault pris la parole


Damoiselle! est ce que les enfants sont avec vous?

les enfants!! non ils ne sont pas là, il n'y a que Bertylle et moi nous commencions nos malles, pourquoi?

Quand les avez vous vu pour la dernière fois damoiselle?

Et bien après le repas, lorsqu'ils sont allée faire leur sieste, ensuite je les ai seulement entendu jouer dehors, mais allez vous me dire ce qui se passe à la fin!!!

Oh m'amselle Aelys, c'est de ma faute, je ne les ai pas assez surveillé, mais ils jouaient dans le jardin et soudain je ne les ai plus entendu je suis sortie, leurs épées étaient dans l'herbe, j'ai pensé qu'ils devaient être dans la salle d'armes avec messire Philippe,

calme toi Edith tu n'as rien à te reprocher, et je suis sur qu'ils ne sont pas loin. messire Philippe, pourriez vous je vous prie aller voir aux écuries, ils sont peut être là bas à jouer avec Cendre


damoiselle il faut que j'aille prévenir n'ote dame, je ne sais comment le lui dire

Edith je vais prévenir moi même dame Gwenn toi tu vas aller voir du coté du lac, leur cavalcade de chevalier les a probablement éloignés de la maison, ou ce trouve dame Gwenn?

Elle est dans la nursery à c't'heure avec n'ote t'ite Héloïse

bien j'y vais, toi Bertylle va voir s'ils ne seraient pas chez Manon en train de jouer avec ses fils


je regardais tout le monde partir, et me dirigeait vers la nursery inquiète malgré tout.
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Philip_de_st_arnault
Il était dans la salle d'armes à s'entrainer comme toujours, quand il avait vu Edith sur le seuil, immobile attendant qu'il s'aperçoive de sa présence.

Citation:
Eh bien ma bonne Edith, on dirait que tu as vu un fantôme !


il s'arrêta intrigué, la pâleur d'Edith était inhabituelle, d'un bond il faut auprès d'elle.

Citation:
Edith ! Que se passe-t-il ?


Citation:
Les enfants messire, avez-vous vu les garçons!


non il ne les avait pas vu depuis le déjeuner sans perdre un instant, ils se rendirent chez Damoiselle Aelys, pour s'entendre dire qu'elle ne les avaient pas vu non plus depuis le déjeuner.
Charmé il regardait ce petit bout de femme prendre aussitôt les choses en main et c'est tout naturellement qu'il accéda à sa demande, se précipitant vers les écuries, en priant pour qu'ils soient là, la veille au soir, durant sa promenade nocturne, il avait vu un campement de maraudeurs installé un peu en retrait du lac, et leurs mines ne lui disait rien qui vaille, il comptait en parler au Seigneur durant le souper.

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Aelys_de_valreas
j'arrivais devant la porte de la nursery, je respirais un grand coup, collait un sourire à mon visage et j'entrais, mon sourire se fit plus large en voyant le charmant spectacle de ma chère sœur jouant avec notre petite princesse, elle était assise à même le sol, sa robe chatoyante étalée en corolle autour d'elle, elle respirait le bonheur, Héloïse jouait avec les mèches de cheveux de sa mère, qui pendaient, occasion trop tentante de tirer dessus, Gwenn riait se qui semblait beaucoup amuser le bébé, qui répondait aux rires de sa mère, mon cœur se serra néanmoins et je priais le Très Haut pour que l'un des trois revienne avec les garçons.

bonjour Gwenn, j'ai entendu vos rires et je n'ai pu m'empêcher d'entrer, j'espère seulement ne pas déranger

je m'approchais et déposais un baiser sur la joue de Gwenn, puis je me penchais vers ma nièce et la dévorais de baisers, ce qui redoubla ses rires.

j'ai entendu les garçons jouer dehors tout à l'heure, les as tu vu aussi?

mon inquiétude monta d'un cran quand elle me dit ne pas les avoir revu depuis le déjeuner, pour cacher mon trouble j'agitais le hochet sous le nez de ma nièce, évitant de regarder Gwenn qui saurait lire en moi comme dans un livre ouvert, nous étions trop proche l'une de l'autre pour qu'elle ne perçoive pas mon angoisse, quand quelque chose me tracassait.

sais tu que ces petits chenapans on inventés un nouveau jeu, ils se cachent pour faire peur à Edith, elle a beaucoup de mal à les retrouver, je dois dire qu'ils sont particulièrement doués pour trouver des cachettes, même moi je n'y arrive pas, est ce que par hasard ils ne t'auraient pas dis ou se trouve leur cachette, que je puisse les surprendre un jour!

j'attendis sa réponse en espérant qu'elle pourrait me donner un indice, elle leva la tête en souriant, mais soudain son sourire se figea et elle me regardait à présent avec intensité, je me traitais de sotte intérieurement, n'ayant pas détourné le regard assez vite, je baisais la tête n'osant plus la regarder.
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Gwenn.
Gwenn vivait un de ces moments privilégiés qu'elle n'aurait sacrifié pour rien au monde. Ces rares instants de quiétude, d'apaisement, où elle oubliait tous ses soucis, ses regrets et ses tourments. Elle passait tous ses moments libres auprès de sa fille, s'émerveillant du moindre de ses progrès, s'amusant de ses facéties, son cœur gonflé de bonheur en l'entendant rire, et de fierté en la voyant s'épanouir ainsi.
La petite fille était pour l'heure occupée à tirer les mèches de ses cheveux qui tombaient en cascade sur ses épaules. Riant en voyant sa dextérité et sa rapidité dans ses gestes, la jeune femme se vengeait tendrement, tantôt en la chatouillant sur le ventre, tantôt en faisant mine de lui voler son nez, ce qui provoquait l'hilarité de l'enfant, qui, ravie, en redemandait encore en revenant à la charge de la longue chevelure brune.
Elle tourna la tête en entendant la porte s'ouvrir, et son visage s'éclaira d'un sourire radieux en découvrant Aelys. La jeune chipie était bien plus qu'une simple belle-soeur pour elle. Elle était son amie, sa confidente, sa sœur de cœur. Malgré son jeune âge, ses paroles avaient tout de celles d'un vieux sage, et bon nombre de situations tendues entre elle et son Phé avaient été désamorcées grâce à ses conseils avisés. Gwenn lui devait tout, autant sa vie que son bonheur.


Citation:
bonjour Gwenn, j'ai entendu vos rires et je n'ai pu m'empêcher d'entrer, j'espère seulement ne pas déranger


Tu ne me déranges jamais, voyons. Regardes Héloïse comme elle est belle, n'a-t-elle donc pas déjà tout d'une petite princesse ?

Elle lui fit un son tour un baiser sur la joue, et regarda en souriant la petite fille éclater de rire sous les bisous malicieux de sa tante. Pourtant, quelque chose en elle la fit tiquer. Aelys ne venait jamais "par hasard", et bien souvent, c'était pour discuter de choses importantes. S'était-elle rendue compte du chagrin que la jeune Thervay éprouvait à l'idée de son départ prochain ? Venait-elle pour en parler ? Mais visiblement, la jeune femme avait autre chose à l'esprit.

Citation:
j'ai entendu les garçons jouer dehors tout à l'heure, les as tu vu aussi?


Non point. Répondit-elle, quelque peu surprise par la question. Pas depuis les avoir embrassé après le repas, lorsqu'ils se sont retirés pour aller se reposer.

S'attendant à ce qu'elle lui raconte une anecdote amusante quant-à leurs jeux de tantôt, Gwenn attendit la suite, le regard rivé sur sa fille qui remuait son hochet avec un enthousiasme débordant tout en babillant de plaisir.


Citation:
sais tu que ces petits chenapans on inventés un nouveau jeu, ils se cachent pour faire peur à Edith, elle a beaucoup de mal à les retrouver, je dois dire qu'ils sont particulièrement doués pour trouver des cachettes, même moi je n'y arrive pas, est ce que par hasard ils ne t'auraient pas dis ou se trouve leur cachette, que je puisse les surprendre un jour!


Quelque chose dans la voix d'Aelys l'interpella, et elle reporta son regard sur elle. Malgré l'expression de son visage visiblement serein, elle y sentit brusquement une tension presque palpable, et son regard fuyant la rendit plus mal à l'aise encore. Ce n'était pas dans les habitudes de sa chipie. Le bref éclat d'anxiété qu'elle put y lire lui confirma que quelque chose clochait. La jeune Thervay sentit ses traits se décomposer et son cœur manquer un battement, alors qu'une vague inquiétude l'envahit.

Ce n'est pas normal. Déclara-t-elle d'une voix blanche. Les enfants reviennent toujours au galop quand Edith les appelle, même quand ils jouent à se cacher d'elle.

Se redressant vers sa sœur, elle continua

Vous avez bien cherché partout ? Dans toutes les pièces de la demeure ? Les jardins ? Quelqu'un les a forcément vu !

A son regard baissé, Gwenn sentit qu'il ne s'agissait pas que d'une facétie des deux enfants. Prenant la main d'Aelys, elle reprit :

Aelys, dis moi ce qui se passe !
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Aelys_de_valreas
Mes mains moites dans celle de Gwenn, je n'osais la regarder, je savais que je me trahirai, des coups discrets à la porte me permirent de me dégager, j'allais vite ouvrir, le cœur battant et ne cessant de me répéter " Ils vont me dire que les enfants sont là", je sortis et me trouvais face à St Arnault que je n'osais interroger, je levais les yeux et plantais mon regard dans le sien, mes yeux se remplirent aussitôt de larmes en y lisant ce que je craignais, avec douceur il prit mes main et murmura.

"nul ne les a vu damoiselle, Edith et Bertylle sont rentrées bredouilles, mais nous les retrouverons j'en suis sur, ayez confiance".

la gorge serré, je ne pu qu'hocher la tête pour le remercier, sans un mot je retournais dans la nursery, avant de refermer la porte je l'entendis me dire qu'il restait devant la porte, au cas ou j'aurais besoin de lui.

je m'approchais de Gwenn et sans un mot je la pris dans mes bras, je respirais un grand coup afin de dégager le nœud qui obstruait ma gorge et levais enfin les yeux et plantais mon regard dans le sien.


Gwenn! les enfants sont introuvables depuis plus de trois heures, St Arnault, Edith et Bertylle ont cherchés partout, aucune trace, Gwenn chérie, je crois qu'il est temps de prévenir Phé, je commence a etre très inquiète, je vais demander à St Arnault d'aller le chercher tu veux?

En voyant la douleur et l'affolement dans ses yeux, mon cœur se serra encore plus, je la serrais encore une fois contre moi en murmurant.

tout ira bien ma belle, Phé va les retrouver tu verras

je lui prodiguais des paroles de réconfort tout en laissant couler mes larmes en silence.
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Gwenn.
Des coups discrets à la porte empêchèrent Aelys de répondre à la question de Gwenn. Elle la regarda sortir et l'entendit converser avec une personne, dont elle reconnut la voix comment étant celle de St Arnault, sans toutefois pouvoir entendre le sujet de leurs propos. Que se passait-il donc ?
Le visage défait qu'Aelys lui offrit à son retour la fit bondir sur ses pieds, et elle sentit tout le sang refluer de son visage. Et les mots qui suivirent furent comme si la foudre venait de tomber à ses pieds.


Citation:
Gwenn! les enfants sont introuvables depuis plus de trois heures, St Arnault, Edith et Bertylle ont cherchés partout, aucune trace, Gwenn chérie, je crois qu'il est temps de prévenir Phé, je commence a être très inquiète, je vais demander à St Arnault d'aller le chercher tu veux?


Les enfants... Répondit-elle d'une voix blanche. Les enfants... Non, ce n'est pas possible !

La panique l'envahit, son esprit se mettait à imaginer les pires scénarios et elle sentit comme un lourd poids s'abattre sur sa poitrine, l'empêchant de respirer. Ses enfants... ils étaient tout pour elle, il fallait les retrouver, et vite, ils étaient surement en danger, son cœur de mère le lui hurlait, comment pourrait-elle vivre sans eux ?

Citation:
tout ira bien ma belle, Phé va les retrouver tu verras


Ces paroles de réconfort chassèrent sa panique, et elle hocha la tête, se raccrochant à cet espoir. Oui, Phé saura quoi faire, il saura les retrouver. Si quelqu'un en était capable, c'était bien son tendre époux.

Rendant l'étreinte de sa sœur, elle murmura :

Oui, allons chercher Phé, qu'on parte à leur recherche, au plus vite !

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Philip_de_st_arnault
Il avait couru jusqu'aux écuries, mais tout était calme, Cendre mangeait son foin d'un air nonchalant tandis que Coton dormait entre ses pattes, Brume et son propre cheval semblait dormir, il fouilla toutes les stalles sans succès, résigné il retourna vers la maison et voyant Edith et Manon qui revenait l'air desemparé il compris qu'elles non plus n'avaient rien trouvé, résigné et la mort dans l'ame il alla prévenir la demoiselle qui était dans la nursery avec dame Gwenn.

A présent il attendait devant la porte qu'elle mette sa belle sœur au courant, il savait que les heures à venir seraient très difficiles, il en était là de ses pensées quand la porte s'ouvrit à la volée, il regarda la jeune femme tentant de lui donner le change par un regard confiant, mais il était indéniable qu'ils n'étaient pas dans les environs, les recherches allaient devoir s'étendre bien plus loin.

elle lui fit un pale sourire en levant les yeux vers lui.


Allez chercher Phé, il le faut... il saura surement... Il saura quoi faire... Il va les trouver...

oui Dame, je vais aller le chercher, je vous promet de le ramener très vite


Confiant la jeune femme aux bras de sa belle sœur, il m'élança vers les écuries, sella en hâte son cheval et partit au galop vers les vignes.
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Phebus..
les moissons étaient enfin terminées, les journées de labeur avaient été longues et chaudes, mais le grenier regorgeait de blé et la boulangerie de sacs de farine, le foin pour les bêtes étaient rentrés, durant tout ce temps je n'avais pu profiter de ma famille comme je l'aurais voulu, il me tardait que les vendanges se terminent après ça je pourrais laisser Fernand et les autres s'occuper seuls des champs, j'allais enfin pouvoir monter à cheval avec ma tendre épouse pour de longues ballades en amoureux, partir aussi pécher avec mes fils, et passer du temps avec ma petite fille, qui grandissait bien trop vite, mais pour l'heure il me fallait penser qu'aux vendanges et au prix que j'allais pouvoir tirer du vin.
La journée était déjà bien avancé, je n'avais même pas pu rentrer déjeuner avec les miens, Edith nous avez préparé un panier et nous avions mangés tous ensemble à l'ombre des arbres.
J'étais occupé à regarder les grains de raisins gorgés de soleil, ce que l'on appelait la pourriture noble commençait à recouvrir les grains assurément la récolte serait bonne, Fernand et moi levâmes la tête en même temps en entendant le galop d'un cheval, qui pouvait bien venir par ici, je finis par reconnaître la silhouette de St Arnault, je m'avançais vers lui d'un pas rapide, intrigué par sa venue, sans lui laisser le temps d'arrêter sa monture, je m'écriais


Bonjour St Arnault que ce passe-t-il pour que vous veniez jusqu'ici!!

Bonjour messire, il vous faut venir, les enfants ont disparus, nous les avons chercher en vain, je ne comprends pas ils se sont littéralement volatilisés.

je palis et ma pensée s'envola aussitôt vers mon épouse, il fallait faire vite, je me retournais et criais.

Fernandd, Willll vite réunissez des hommes et rejoignez moi devant la maison, il faut organiser une battue


Je courus prendre mon fidèle tornade, qui broutais sous les arbres, l'enfourchais et m'élancer vers la maison, suivi par St Arnault, je n'avais qu'une idée rejoindre au plus vite ma tendre Gwenn pour la rassurer et me mettre aussitôt à la recherche de mes garçons, j'espérais qu'ils ne m'avaient pas désobéit et qu'ils n'étaient pas allés seuls à la cascade
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Fernand_
Debout dans les vignes il vit St Arnault arriver à bride abattue, et le maitre aller rapidement à sa rencontre, puis il l'entendit crier et se précipiter vers son cheval.

Citation:
Fernandd, Willll vite réunissez des hommes et rejoignez moi devant la maison, il faut organiser une battue


Bou Diou vite l'Wil s'passe qu'eque chose là, fait l'tour et ramène tout l'monde d'vant la maison du maitre, j'vais en avant

sans rien ajouter d'autre, il grimpa dans la charrette et fonça vers la maison.

Un moment plus tard, tout les hommes disponibles attendaient les ordres du maitre devant la maison, Fernand avait distribué à tout le monde bâtons et fourches pour la battue, les herbes étaient hautes et ils pourraient bien faire la rencontre de quelques serpents que l'on dérangerait durant leur sieste.

il attendit avec les autres, ne sachant pas ce qu'il fallait chercher, il n'avait même pas prit le temps d'aller aux nouvelles.

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Phebus..
J’avais poussé mon brave Tornade jusqu’à a limite de ses forces, à peine devant la maison je sautais de selle et me précipitais, je n’avais qu’une obsession, retrouver mes enfants et rassurer mon épouse, j’entrais dans la salle elle était là dans les bras d’Aelys, je lui ouvris les bras, tel un animal blessé elle poussa un cri et s’y jeta en pleurant, je la serrais très fort contre moi.

Nous allons les retrouver ma mie, je te le promets, je retournerais tout le domaine s’il le faut, mais je retrouverais nos garçons.

Je tendis un bras vers Aelys, qui vint se blottir contre nous, le visage aussi défait que celui de Gwenn.

Nos gens sont dehors, je vais aller leur dire comment nous allons procéder, allons y ma mie le temps presse il va bientôt faire nuit.

Tenant mon ange par la taille, nous nous dirigeâmes vers la porte ou se tenait St Arnault et Edith, je posais en passant ma main sur l’épaule d’Edith et serrais doucement

Je les retrouverais Edith, ne pleure pas, tes chenapans n’ont pas encore fini de te faire enrager.

L’Seigneur vous entende n’ote maitre.

Nous sortîmes et le silence se fit aussitôt, je regardais tous nos gens, raffermit ma voix.

Nos enfants, Yvain et Jean ont disparu, ils ne peuvent être que dans le domaine, ils savent qu’ils n’ont pas le droit d’en sortir, je sais Jean assez raisonnable pour ne pas avoir désobéi, ils ne peuvent donc pas être ailleurs, soit ils se sont trop éloignés et se sont égarés dans la plaine, soit ils sont coincés dans une des dépendances.
Fernand, tu vas former trois groupes, l’un ira du côté de la cascade, l’autre ratissera la plaine et le troisième groupe fouillera toutes les dépendances, grenier à foin, fournil, et même vos maisons au cas ou ils s’y seraient réfugiés.


Fernand s’avança d’un pas.

N’ote maitre !

Oui Fernand !

J’pas eu l’temps d’vous l’dire, mais j’ai vu ce matin un camp’ment d’maraudeurs installé un peu avant la cascade.

c’est exact messire, ils sont là depuis hier, je les ai vu en faisant ma promenade hier soir, comme vous n’etes point rentré ce midi, je comptais vous en parler au diner ce soir.


Mon cœur s’affola, mais pour ne point paniquer mon épouse, j’attendis que ma respiration se calme avant de reprendre la parole.

Merci à vous deux, dans ce cas toi Fernand et Vous St Arnault vous viendrez avec moi vois ces gens, Wil prend la tête du groupe de la plaine et toi junior celui de la cascade les autres suivez les instructions du plus âgé d’entre vous. Nous nous retrouverons tous ici au première lueur de l’aube, relayez-vous durant toute la nuit, mais il faut chercher sans relâche.

Me tournant vers Edith

Prépare un endroit ou les hommes pourront se reposer a tour de rôle et de quoi les nourrir aussi.
A présent ne perdons plus de temps et allons y.


Je serrais longuement mon épouse et ma sœur dans mes bras.

Aelys prend soin de Gwenn et fait attention à toi aussi.

Je sautais à cheval, fit un pauvre sourire à mon aimée

Je les ramènerais ma mie, je le jure.

j'allais m'élancer quand je me retournais et regardais autour de moi intrigué, j'émis le sifflement habituel et attendit, mais Anubis n'arriva pas comme à son habitude.

est ce que quelqu'un à vu Anubis depuis que les enfants ont disparu?

tout le monde me répondis par la négatif, je souris

ma mie, Anubis est avec eux, tout ira bien tu verras, j'en suis sur à présent, mon frère veille sur eux
en routeeeeeeeeeeee!!!


Je m'élançais le cœur soudain un peu plus léger.
_________________
Gwenn.
L'attente lui avait paru interminable, et elle faisait les cent pas dans le salon, guettant l'arrivée de son époux. Comme le temps semble long, quand on est en sursis ! De temps à autres, elle serrait Aelys contre elle et elles se murmuraient des paroles de réconfort. Oui, les enfants n'étaient surement pas loin, une simple espièglerie de leur part, ils ne pensaient surement pas à mal et réapparaitraient bientôt.

Soudain, une galopade la fit sursauter, et quittant les bras de sa sœur, elle se jeta au cou de son époux dans un cri, lui laissant à peine le temps de sauter de son cheval écumant, et elle laissa des larmes d'angoisse rouler sur ses joues.


Mon amour...
Balbutia-t-elle. Nos enfants, oh, nos chers enfants !

Citation:
Nous allons les retrouver ma mie, je te le promets, je retournerais tout le domaine s’il le faut, mais je retrouverais nos garçons.


Ses paroles fermes et rassurantes, le contact de ses bras autour d'elle eurent un effet apaisant. Encore pâle et bouleversée, c'est néanmoins avec un regard plein d'espoir qu'elle hocha la tête à ses propos.

Citation:
Nos gens sont dehors, je vais aller leur dire comment nous allons procéder, allons y ma mie le temps presse il va bientôt faire nuit.


Blottie contre son époux, soutien inébranlable qui l'empêchait de défaillir, elle fut surprise de voir la multitude que son Phé avait réussit à rassembler en si peu de temps. Elle l'écouta donner ses ordres, silencieuse, mais lorsque Fernand et Saint Arnault firent mention de maraudeurs, elle ne put s'empêcher de regarder son Phé d'un air désespéré, et son visage devient plus blême encore. Pourtant, son calme apparent évita la panique de s'emparer d'elle. Et puis, que pourrait faire une poignée de malandrins fasse à toute une armée de paysans solides et fidèles, dévoués à leur seigneur ?

C'est néanmoins à travers un brouillard qu'elle entendit la fin des propos de son Phé. Elle le serra fort contre elle, avec tout son amour, quand elle sentit qu'il en faisait de même, puis tenta un pâle sourire.

Je sais que tu nous les ramènera sains et saufs mon amour. Aristote veille sur nous comme Il l'a toujours fait.


A ces mots, elle lança une muette prière en direction du Très Haut, espérant qu'Il ne la fera pas mentir.

Citation:
ma mie, Anubis est avec eux, tout ira bien tu verras, j'en suis sur à présent, mon frère veille sur eux


Son cœur fit un bond dans sa poitrine et elle lui rendit son sourire sans retenue. Il n'y avait pas meilleur gardien qu'Anubis ! Et c'est tenaillée d'un fol espoir qu'elle le regarda s'éloigner au triple galop, tandis que les différents groupes s'égayaient dans le domaine. Se tournant vers Aelys, elle lui prit les mains et les serra avec force :

Il va les retrouver, tu as entendu ! Anubis est avec eux, il ne leur arrivera rien !


Puis se tournant vers Edith, elle reprit :


Vous avez entendu les ordres du seigneur, nous avons de l'ouvrage. Préparons les couchages, et de solides repas. Les hommes seront sûrement affamés à leur retour.
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Aelys_de_valreas
Les heures passaient et toujours aucune nouvelle des enfants, occultant ma propre angoisse, je soutenais Gwenn du mieux que je pouvais, elle tremblait entre mes bras, quand nous entendîmes le galop d’un cheval, quittant aussitôt mes bras elle se précipita pour se jeter en sanglotant dans ceux de son Phé, je poussais un soupir de soulagement en le voyant enfin là, il allait prendre les choses en main à présent, quand il tendit ses bras vers moi, je vins me blottir contre eux, mon regard croisa alors celui de St Arnault, je pus y lire de l’anxiété, je lui adressais un pauvre sourire qu’il me rendit avec tellement d’affection que j’en fus bouleversée.

Très vite Phé organisa la battue, donnant ses ordres d’une voix ferme mais sans aucune agressivité comme à son habitude, je tressaillis d’horreur quand Fernand et St Arnault parlèrent du campement de maraudeurs, je priais Aristote pour que leur présence n’ai rien à voir avec la disparition des enfants.
Une fois tout le monde informés de ce qu’il avait à faire, Phé nous embrassa et enfourcha sa monture, surprise je le vis hésiter et émettre se sifflement que tout le monde connaissait bien au domaine, comme lui je regardais autour de moi certaine de voir Anubis débouler de je ne sais ou. Mais l’attente fut vaine, il semblait que personne n’avait vu Anubis depuis la disparition des enfants.


Citation:
ma mie, Anubis est avec eux, tout ira bien tu verras, j'en suis sur à présent, mon frère veille sur eux


Soudain réalisant ce que ça pouvait signifier, je souris comme libéré d’un poids, ma douce sœur serra mes mains dans les siennes, tandis que tout le monde s’éparpillaient à la recherche des enfants.

Citation:
Il va les retrouver, tu as entendu ! Anubis est avec eux, il ne leur arrivera rien !
Je l’embrassais pleine d’espoir à mon tour,


oui il va les retrouver et avec Anubis ils sont en sécurité, tu verras dans peu de temps ils reviendront avec les enfants.

Le cœur léger nous entrâmes toutes les quatres dans la maison, préparer les repas et les couchages, finalement la nuit serait peut-être moins longue que prévus
_________________
Anubis


j'ouvris les yeux, que ce passait-il!!! j'avais mal à la tête, et ce noir, mais ou est ce que je pouvais bien être.!!!

je tentais de me lever, mais je n'avais pas assez de place pour me tenir debout, mon cœur s'affola et je poussais un hurlement, mon frère humain, allait m'entendre et venir me sortir de là, mais rien ne bougea, résigné je me recouchais, mais comment suis je arrivé là, tout à l'heure je courrais encore dans notre prairie, je venais de me régaler d'un lièvre imprudent, en arrivant devant la maison, j'avais vu mes petits maitres, je me souviens m'etre élançait vers eux et puis........ plus rien, je ne comprenais pas, prit de panique je poussais un autre hurlement bien plus puissant, cette fois mon frère allait l'entendre, confiant j'attendis.
Phebus..
Au petit matin

après ma visite aux maraudeurs, accompagnés par St Arnault et Fernand, nous étions repartis bredouille, ce n'était pas un campement important, seulement trois familles avec quelques enfants de tous âge, l'homme plus âgé du campement, m'assura ne pas avoir touché à mes enfants, il savait qu'ils étaient dans un domaine privé et essayaient de se faire le plus discret possible de peur d'être chassés, il me donna l'assurance qu'aucun d'entre eux ne s'étaient approchés de notre maison, il me proposa même de nous aider à chercher les enfants et m'invita à fouiller tout le campement, il semblait sincère, mais bien que ne lui faisant pas totalement confiance, je dus me résigner à repartir, nous continuâmes nos recherches sans relâche, fourbue nous finîmes par revenir à la maison alors que l'aube commencé à pointer.

Deux groupes étaient déjà là, leur recherche n'avait rien donné, nous attendions le groupe de Wil en espérant qu'ils reviendraient avec les enfants.

Je descendis de cheval et m'approchais de mon épouse qui attendait anxieuse devant la porte, sans rien dire je la serrais contre moi.

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