--Edith.
celà faisait maintenant plusieurs années que Fernand et Edith servaient au domaine de Rye, la vie s'y deroulait paisiblement et le bonheur regnait en maitre dans la demeure seigneuriale, lété tirait à sa fin, les journées étaient déjà moins longues et les nuits bien moins chaudes, le travail navait point manqué, les moissons étaient enfin finies et le blé gorgé de soleil était parti chez le meunier, la grange débordait de foin pour les bêtes, lautomne viendrait bientôt avec son cortège de pluie et de vent, mais pour lheure il faisait encore bien chaud et tout en saffairant au repas Edith surveillait les enfants qui jouaient devant la maison. Elle entendait les épées de bois de ses deux chevaliers en herbe qui sentrechoquaient, elle navait pas voulu les laisser séloigner, son Fernand lui avait parlé de maraudeurs, qui sévissaient dans la région, tout à ses pensées elle oublia les cris des enfants, quand soudain le silence la fit tressaillir, elle sortit sur le pas de la porte et regarda autour delle, les enfants nétaient plus là.
Jean !!! Yvain !!! Ou êtes-vous ?
Pas de réponse, intriguée elle regarda autour delle et sourit en voyant les épées sur lherbe, les chenapans étaient surement entrés sans la prévenir, rassurée elle retourna à son travail, durant deux bonnes heures elle prépara le repas du soir et quelques gâteaux pour son maitre toujours aussi friand de douceurs.
Elle mit leau à chauffer dans le chaudron au-dessus de lâtre et prépara le baquet pour le bain des enfants afin quils soient prêt à larrivé de leur père, elle versa leau et alla dans la chambre chercher les petits
Jean, Yvain cest lheure du b ..
La pièce était vide, ils étaient surement dans la salle darmes avec messire de St Arnault, en approchant rassurée elle entendit le cliquetis des épées, devant la porte elle se figea, messire de St Arnault sentrainait seul devant le mannequin, son regard angoissé se posa sur lui.
Eh bien ma bonne Edith, on dirait que tu as vu un fantôme !
Alarmé par sa pâleur St Arnault posa son épée et sapprocha delle
Edith ! Que se passe-t-il ?
Les enfants messire, avez-vous vu les garçons!
Non Edith pas depuis le déjeuner, mais ils jouaient dehors !
Si fait messire, mais je croyais quils étaient entrés
Quand les as-tu vus pour la dernière fois Edith ?
Il y a une paire dheure messire.
Elle se tordait les mains au comble du désespoir
Allons, ne nous affolons pas, ils ne doivent pas être bien loin, viens nous allons les chercher ensemble, mais avant allons voir chez damoiselle Aelys, je suis sûr quils doivent être en train découter un de ses contes.