Aelys_de_valreas
Ça faisait quelques temps déjà que nous avions quittés la Provence, laissant derrière nous, le chagrin, la frustration et surtout des gens mal intentionnés, nous avions navigués durant des jours, grace à Fernand, javais pu tirer mon frère et son épouse du brasier quétait devenu leur demeure, avec la complicité de Blanche nous les avions transportés sur son bateau et fait aussitôt route vers le comté de Toulouse, ou nous espérions trouver enfin asile et surtout la paix, les brulures de mon frère et de sa femme étaient importantes, heureusement le visage navez pas été touché, durant la longue traversée, je macharnais à les soigner, Edith navait pas ménagée non plus sa peine, veuillant sur les enfants, quand elle nétait pas auprès de sa maitresse, Saint Arnault veillé également, sa patience et ses encouragements mavait été dun précieux secours, nous avions navigué durant plus dun mois, nous nous étions arrêtés à Toulouse en espérant pourvoir y rester, mais finalement nous avions repris la mer pour la Guyenne, ou nous avons décidés de poser nos malles, Phébus et Gwenn avaient fini par guérir,et la vie reprenais petit à petit ses droits.
Par une journée ensoleillée mais venteuse, Bertille et moi allâmes à la recherche de notre futur maison, il était temps pour nous de quitter la demeure de mon frère, pour un chez nous douillet, Elfy était installé sur mon épaule et ne perdait rien du spectacle tout en grignotant les biscuits que je lui donnais.
Bertille, je veux une grande maison, comme celle que nous avions trouvé en Provence, avec un jardin ou je pourrais écrire mes contes à lombre des arbres les jours de grosse chaleur, et aussi une tonnelle ou nous pourrons nous reposer et passer nos soirées dété après les journées de travail, à boire cette citronnade que tu sais si bien préparer, tu verras Bertille nous serons bien ici et nos belles montagnes d'Embrun ne nous manqueront pas, pas plus que la Provence, jen suis sur.
Je disais ça pour la rassurer, mais je savais quil nous faudrait du temps à toute les deux pour oublier notre village natal, et les épreuves que ma famille et moi avions traversés en Provence.
Nous étions sortis de la ville, une jeune femme rencontrée en taverne mavez parlé dun parent à elle qui vendait une maison, nous suivons le sentier tout en divisant tranquillement quand au détour du chemin nous nous arrêtâmes admiratives devant une charmante maison, sa façade était couverte de lierre donnant surement de la fraicheur durant les heures chaudes de lété, elle était posée tel un joyau dans son écrin de verdure, à ses pieds un étang sétendait, ou canards et cygnes sébattaient, Bertille et moi nous nous regardâmes, nosant espérer que ce fut la maison à vendre, je mavançais il y régnait un calme et une paix qui contrastait avec le tumulte de la ville, soudain ravie je vis le panneau « A Vendre » accroché à la barrière.
Regarde Bertille, elle ressemble à notre maison dArles, avec un étang en plus, elle est magnifique, vite allons voir le propriétaire.
Deux heures plus tard nous sortions de la maison les clés en main, le propriétaire me lavait cédé à un prix très raisonnable.
Et voilà ma brave Bertille, nous avons notre havre de paix et nous navons plus quà faire transporter nos malles et nos meubles.
Prenant Bertille par la main je mélançais vers la ville.
Aller aller plus viteeeee en route pour la demeure de mon frère, nous allons demander à Fernand junior, quil fasse transporter tout ça au plus vite, et puis il y a tant de pièces, que je vais rouvrir mon coin du conteur, un peu de douceur et de rêve, après tout ses malheurs, nous fera le plus grand bien et jespère que cette fois les gens viendront nombreux après le labeur écouter nos contes.
Soudain je marrêtais et soupirais
Si seulement messire de St Arnault venait les écouter secouant la tête, je repartis en courant entrainant Bertille qui riait, avec moi.
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Par une journée ensoleillée mais venteuse, Bertille et moi allâmes à la recherche de notre futur maison, il était temps pour nous de quitter la demeure de mon frère, pour un chez nous douillet, Elfy était installé sur mon épaule et ne perdait rien du spectacle tout en grignotant les biscuits que je lui donnais.
Bertille, je veux une grande maison, comme celle que nous avions trouvé en Provence, avec un jardin ou je pourrais écrire mes contes à lombre des arbres les jours de grosse chaleur, et aussi une tonnelle ou nous pourrons nous reposer et passer nos soirées dété après les journées de travail, à boire cette citronnade que tu sais si bien préparer, tu verras Bertille nous serons bien ici et nos belles montagnes d'Embrun ne nous manqueront pas, pas plus que la Provence, jen suis sur.
Je disais ça pour la rassurer, mais je savais quil nous faudrait du temps à toute les deux pour oublier notre village natal, et les épreuves que ma famille et moi avions traversés en Provence.
Nous étions sortis de la ville, une jeune femme rencontrée en taverne mavez parlé dun parent à elle qui vendait une maison, nous suivons le sentier tout en divisant tranquillement quand au détour du chemin nous nous arrêtâmes admiratives devant une charmante maison, sa façade était couverte de lierre donnant surement de la fraicheur durant les heures chaudes de lété, elle était posée tel un joyau dans son écrin de verdure, à ses pieds un étang sétendait, ou canards et cygnes sébattaient, Bertille et moi nous nous regardâmes, nosant espérer que ce fut la maison à vendre, je mavançais il y régnait un calme et une paix qui contrastait avec le tumulte de la ville, soudain ravie je vis le panneau « A Vendre » accroché à la barrière.
Regarde Bertille, elle ressemble à notre maison dArles, avec un étang en plus, elle est magnifique, vite allons voir le propriétaire.
Deux heures plus tard nous sortions de la maison les clés en main, le propriétaire me lavait cédé à un prix très raisonnable.
Et voilà ma brave Bertille, nous avons notre havre de paix et nous navons plus quà faire transporter nos malles et nos meubles.
Prenant Bertille par la main je mélançais vers la ville.
Aller aller plus viteeeee en route pour la demeure de mon frère, nous allons demander à Fernand junior, quil fasse transporter tout ça au plus vite, et puis il y a tant de pièces, que je vais rouvrir mon coin du conteur, un peu de douceur et de rêve, après tout ses malheurs, nous fera le plus grand bien et jespère que cette fois les gens viendront nombreux après le labeur écouter nos contes.
Soudain je marrêtais et soupirais
Si seulement messire de St Arnault venait les écouter secouant la tête, je repartis en courant entrainant Bertille qui riait, avec moi.
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