Isleen
La mort est un remède à trouver quand on veut, et l'on doit s'en servir le plus tard que l'on peu.
Molière- Le Dépit amoureux.
Les idées noires, les idées morbides trottaient trottaient sous la caboche rousse. Isleen ne sen défaisait pas, malgré léloignement de la Guyenne, malgré son dernier courrier à Lambach, malgré sa tentative darrêter ses nuits extatiques dans des plaisirs dangereux et interdits, à chercher un oubli artificiel, malgré ce charmant petit vin blanc de Loraine dont elle se délectait, peut être bien quelle sen délectait trop dailleurs, dou les migraines, et les idées noires persistantes. Malgré tout cela, ça trottait, trottait tel un mantra sombre et noir, sous ses boucles rousses : les milles et une façon de comment finir sa vie. Et elles défilaient tels des scénarios les plus stupides et les plus fous. Et de tous les scénarios, une chose revenait certaine : cest que si elle décidait den finir, elle ne se voyait pas se planter elle-même la dague en plein coeur, souvrir les veines, se droguer, se pendre, bref finir sa vie toute seule, il lui faudrait le concours dun autre.
Et qui mieux que son vieil ennemi pour la trucider avec application et sérieux, après tout par le passé il avait rêvé plus dune fois de lui faire la peau, de la faire taire définitivement, sil ne lavait pas fait ce nétait que pour son ami, son mentor à elle, la seule personne quils avaient en commun : Théodrann. Maintenant ce dernier était mort, et elle lui apporterait sur un plateau ce quil avait voulu. Et dans lesprit embrumé de la rouquine, il allait sauter sur loccasion et répondre oui, forcément ! Mais pour lheure, elle voulait être certaine quil disse oui, que le jour ou elle le déciderait, il mettrait fin à sa vie. Elle le voulait lui, comme Ange de sa mort, lui et pas un autre aussi lesprit égaré Roussette pris le vélin, et sa plume trempa régulièrement dans lencre. pour tracer ses mots.
Torvar,
Tout cosaque que tu es, je te sais avoir la peau dure, je suis donc certaine que tu es toujours en vie dans ce royaume. La mort ne ta pas encore appelé à elle, et ce nest pas plus mal, il semblerait quelle soit difficile, même de moi elle ne veut pas.
Mais je ne técris pas pour mentretenir de la robustesse de ta peau, ni de ce que tu deviens, je ne suis pas à ce point hypocrite, pour dire que cela minquiète de savoir comment tu traines ta carcasse, ce que tu fais de ta vie, si tu as arrêté de courir à travers le royaume à la recherche de contrats, si tu as arrêté de fuir la vie, si tu tes enfin installé pour construire quelque chose .quoi que je suis curieuse de savoir ce que mon vieil et meilleur ennemi devient et à ce titre, savoir ce que tu deviens en ce Royaume m'intéresse . Nous navons jamais été amis, et le fait est quil est surement trop tard pour que nous le devenions même si nous en avons eu un en commun un jour.
Mais passons, le passé est ce quil est, laissons le reposer tranquillement pour une partie, oui je dis une partie, car si je técris cest que jai un service à te demander, cosaque. Oui tu lis bien, la petite rouquine a un service à te demander ou plutôt non, jai un contrat à te proposer, tu saisis la différence entre les deux jen suis certaine.
Donc jai un contrat, et cest toi que je veux. Pas que je ne sois pas capable de faire les choses moi-même, mais dans certaines situations délicates, cela devient difficile, délicat de procéder soi-même , et là en effet pour certaines raisons, je ne peux le faire moi . Mais ce contrat est totalement dans tes cordes Torvar, je le sais trop bien.
Je tiens compte que tu occupes bien ta vie à quelque chose et nattends pas du tout après moi ( cela doit même être une sacrée surprise que dentendre à nouveau parler de moi après tout ce temps), je tiens compte que lhiver arrive et que bouger deviendra de plus en plus compliqué, sans compté que le contrat nest de toute façon pas pour tout de suite, ni même dans les semaines qui suivent, nous avons donc tout notre temps pour en discuter les modalités .
Que la Mort temporte . le plus tard .
Elle posa la plume, laissa sécher un instant lencre sur le vélin, et après sêtre relu et vérifié quelle ne lui donnait pas dindication précise sur le contrat en lui-même, elle envoya vers son destinataire son message. Peut-être faudrait-il quelle le voit pour le convaincre, pour le faire plier, peut-être quil allait lui demander un prix très élevé. Mais elle était prête, elle voulait que sa fin vienne de lui, quil lui donne ce baiser mortel, que tant de fois il lui avait promis en Irlande, peu importe la façon, il lui était important quil soit là, le jour où sa mort viendrait. Elle savait quil ferait les choses bien, dans un certain respect, de cela elle en était certaine pour lavoir connu, pour lheure il fallait quil lui dise oui, sans quil sache que cest à elle quil ôterait la vie un jour.
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Molière- Le Dépit amoureux.
Les idées noires, les idées morbides trottaient trottaient sous la caboche rousse. Isleen ne sen défaisait pas, malgré léloignement de la Guyenne, malgré son dernier courrier à Lambach, malgré sa tentative darrêter ses nuits extatiques dans des plaisirs dangereux et interdits, à chercher un oubli artificiel, malgré ce charmant petit vin blanc de Loraine dont elle se délectait, peut être bien quelle sen délectait trop dailleurs, dou les migraines, et les idées noires persistantes. Malgré tout cela, ça trottait, trottait tel un mantra sombre et noir, sous ses boucles rousses : les milles et une façon de comment finir sa vie. Et elles défilaient tels des scénarios les plus stupides et les plus fous. Et de tous les scénarios, une chose revenait certaine : cest que si elle décidait den finir, elle ne se voyait pas se planter elle-même la dague en plein coeur, souvrir les veines, se droguer, se pendre, bref finir sa vie toute seule, il lui faudrait le concours dun autre.
Et qui mieux que son vieil ennemi pour la trucider avec application et sérieux, après tout par le passé il avait rêvé plus dune fois de lui faire la peau, de la faire taire définitivement, sil ne lavait pas fait ce nétait que pour son ami, son mentor à elle, la seule personne quils avaient en commun : Théodrann. Maintenant ce dernier était mort, et elle lui apporterait sur un plateau ce quil avait voulu. Et dans lesprit embrumé de la rouquine, il allait sauter sur loccasion et répondre oui, forcément ! Mais pour lheure, elle voulait être certaine quil disse oui, que le jour ou elle le déciderait, il mettrait fin à sa vie. Elle le voulait lui, comme Ange de sa mort, lui et pas un autre aussi lesprit égaré Roussette pris le vélin, et sa plume trempa régulièrement dans lencre. pour tracer ses mots.
Torvar,
Tout cosaque que tu es, je te sais avoir la peau dure, je suis donc certaine que tu es toujours en vie dans ce royaume. La mort ne ta pas encore appelé à elle, et ce nest pas plus mal, il semblerait quelle soit difficile, même de moi elle ne veut pas.
Mais je ne técris pas pour mentretenir de la robustesse de ta peau, ni de ce que tu deviens, je ne suis pas à ce point hypocrite, pour dire que cela minquiète de savoir comment tu traines ta carcasse, ce que tu fais de ta vie, si tu as arrêté de courir à travers le royaume à la recherche de contrats, si tu as arrêté de fuir la vie, si tu tes enfin installé pour construire quelque chose .quoi que je suis curieuse de savoir ce que mon vieil et meilleur ennemi devient et à ce titre, savoir ce que tu deviens en ce Royaume m'intéresse . Nous navons jamais été amis, et le fait est quil est surement trop tard pour que nous le devenions même si nous en avons eu un en commun un jour.
Mais passons, le passé est ce quil est, laissons le reposer tranquillement pour une partie, oui je dis une partie, car si je técris cest que jai un service à te demander, cosaque. Oui tu lis bien, la petite rouquine a un service à te demander ou plutôt non, jai un contrat à te proposer, tu saisis la différence entre les deux jen suis certaine.
Donc jai un contrat, et cest toi que je veux. Pas que je ne sois pas capable de faire les choses moi-même, mais dans certaines situations délicates, cela devient difficile, délicat de procéder soi-même , et là en effet pour certaines raisons, je ne peux le faire moi . Mais ce contrat est totalement dans tes cordes Torvar, je le sais trop bien.
Je tiens compte que tu occupes bien ta vie à quelque chose et nattends pas du tout après moi ( cela doit même être une sacrée surprise que dentendre à nouveau parler de moi après tout ce temps), je tiens compte que lhiver arrive et que bouger deviendra de plus en plus compliqué, sans compté que le contrat nest de toute façon pas pour tout de suite, ni même dans les semaines qui suivent, nous avons donc tout notre temps pour en discuter les modalités .
Que la Mort temporte . le plus tard .
Elle posa la plume, laissa sécher un instant lencre sur le vélin, et après sêtre relu et vérifié quelle ne lui donnait pas dindication précise sur le contrat en lui-même, elle envoya vers son destinataire son message. Peut-être faudrait-il quelle le voit pour le convaincre, pour le faire plier, peut-être quil allait lui demander un prix très élevé. Mais elle était prête, elle voulait que sa fin vienne de lui, quil lui donne ce baiser mortel, que tant de fois il lui avait promis en Irlande, peu importe la façon, il lui était important quil soit là, le jour où sa mort viendrait. Elle savait quil ferait les choses bien, dans un certain respect, de cela elle en était certaine pour lavoir connu, pour lheure il fallait quil lui dise oui, sans quil sache que cest à elle quil ôterait la vie un jour.
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