Maryah
- Je me fous que tu la laisses crever ou pas
tu tarranges avec ta conscience mais tu aurais pu la soigner sur place
pourquoi faut-il toujours que tu me mêles à tes choix Maryah hum ? Pourquoi penses-tu toujours à moi quand ce nest pas nécessaire ? Quant à ma présence, je doute quelle laide dune quelconque manière. On ne se connaît pas assez pour que cela puisse changer grand-chose, crois-moi. Tu aurais dû la laisser à son mari et ne pas la ramener ici
Elle ne répond pas, et le regard tendrement. Que peut-elle répondre ? Qu'elle n'a jamais laissé derrière elle quelqu'un en danger de mort ? Que si elle vient chercher après lui, c'est parce qu'elle l'aime, qu'elle a confiance, qu'elle se sent en sécurité, qu'elle sait qu'il saura réagir même s'il devait arriver quelque chose de grave, qu'elle trouve en lui un cadre, un repère, et une sérénité d'esprit qui lui fait trop souvent défaut. Oui elle pourrait lui répondre tout ça, très sincèrement. Trop. Il ne veut pas l'entendre. Il peut être aussi désagréable qu'il voudra, grand bien lui fasse, elle l'appréciera toujours autant, parce qu'elle sait exactement ce qu'elle trouve chez lui, qu'elle n'a trouvé chez nul autre.
Alors, elle le regarde sortir, toujours en colère contre elle. Elle regarde Snih et lui sourit doucement, puis hausse les épaules :
Il ne changera pas hum ... moi non plus ... Et ainsi va la vie mon cher Snih. Si ma vie pouvait être aussi blanche que ta robe, il cesserait peut être de me faire des remontrances. Mais bon ... on n'est pas toutes nées Princesses. Tu t'en fous toi hum ? Bah t'es gentil, j't'achèterai des carottes. Et une pomme. Mais faudra t'glisser dans l'esprit de ton dresseur, et lui faire penser plein de bien de moi !
Elle rit, elle va pas se laisser démonter maintenant. Le plus dur est passé, ils sont là. Et ce soir il aura son dessert à la poire. Et tout ira au mieux dans le meilleur des royaumes. Eliance va pouvoir souffler, commencer à vivre, pour elle, à voir comme la vie est belle, quand on sait la caresser dans le sens du poil. Une petite tape sur la croupe de Snih, et la bonne odeur de la maisonnée vient chatouiller ses narines. Elle a plus de talents pour approcher Snih que le Cosaque, il a fini par lui faire aimer les chevaux. Elle finira bien par se faire apprécier de lui. Quoi ? Elle a bien le droit de rêver d'abord !
A peine arrivée devant la bicoque que la porte s'ouvre brusquement avec un :
- Ne m'attendez pas pour manger !
Elle se pousse de justesse, avant que son épaule ne la percute. Va vraiment falloir lui faire très plaisir, pour équilibrer un peu la situation. Et la voilà de retour dans la Salle, où Percy reste tout triste de l'absence de Torvar.
- Pourquoi il veut pas manger avec nous ? Quand t'étais pas là, il mangeait toujours avec moi !
- Et si on lui faisait un panier de victuailles ? Et tu pourrais manger avec lui si tu veux.
- Mais je veux aussi manger avec toi et S...Marie.
- La vie c'est ça Percy. Il faut souvent faire des choix qui sont pas faciles. Mais l'essentiel c'est de toujours écouter ton cur, ce que tu veux toi !
- Alors euh ... je peux manger avec Torvar ce midi, et ce soir on mangera tous ensemble. On pourrait faire un feu de camp comme avec les cosaques ...
- ... moui ... on verra d'icy là hum ?
- D'accord.
Voilà comment Maryah se retrouva à remplir un panier, avec de la viande, du pain, du fromage, du vin, et les dernières pommes. Si les hommes ne les mangeaient pas, les chevaux s'en feraient un plaisir. Elle le regarda s'éloigner et attendit que la porte se ferme pour grimacer. Elle prenait conscience de l'importance de Torvar dans la vie de Percy, et cela ne la rassurait pas. Qu'en serait il quand Torvar finirait par lui claquer la porte au nez, et qu'elle retrouverait son petit bonhomme en larmes, avec un nouveau chagrin inconsolable ?
Heureusement, Marie lança la conversation et les deux amies se mirent à papoter plus joyeusement. Encore une fois, le plus dur était derrière elles, la semaine de voyage, l'enlèvement, la fatigue du voyage, et la gestion d'une blessée et de deux bébés, n'avaient pas été de tout repos. D'ailleurs Maryah suggéra à Marie de se reposer après le repas ; elle n'avait pas eu beaucoup de temps pour elle, depuis qu'elles avaient pris les routes.
Mais ça c'était avant ! Avant le bruit sourd. Ce BOUM qui leur fit lever les yeux à toutes les deux. Précipitations de pas dans l'escalier, et arrivée en trombe dans la chambre où dormait Eliance ...
- Eliance ! Merdeeeuhhhhhhh ... Elle est tombée du lit ... Bouge pas ma jolie ... t'en fais pas, on va s'occuper de toi ...
Sauf que Maryah pris vite conscience que devoir la retourner avec un bras cassé, un os délogé, une cuisse saignante, la fièvre et le reste n'était pas chose aisée. Et elle ne voulait en aucun cas, la blesser plus qu'elle ne l'était.
Marie ! S'il te plait ! Va chercher le Cosaque ... il doit être à l'écurie avec Percy ... ça passera mieux si c'est toi qui lui demande de venir ... s'il te plait ...
Et alors que Marie s'en allait remplir sa "mission", Maryah s'accroupit auprès d'Eliance, caressant son front, et cherchant à remettre ses membres dans une position aussi confortable, qu'elle pouvait l'être, compte tenu des circonstances.
Eliance ... c'est moi Maryah. Tout va bien. Torvar est là. Il va nous aider à te réinstaller en douceur sur le lit. Ne t'inquiète de rien ma jolie, dans quelques minutes tu seras dans ton lit, et t'auras rien senti. Ne bouge pas ... laisse moi faire ...
Allez savoir si elle rassurait la rousse ou elle même. Torvar allait certainement encore débarquer en gueulant, en reprochant à Maryah de n'être pas restée constamment à côté, et patati et patata. Oh pis zut ! Advienne que pourra, peut être que le moment avec Percy l'aura détendu.
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Elle ne répond pas, et le regard tendrement. Que peut-elle répondre ? Qu'elle n'a jamais laissé derrière elle quelqu'un en danger de mort ? Que si elle vient chercher après lui, c'est parce qu'elle l'aime, qu'elle a confiance, qu'elle se sent en sécurité, qu'elle sait qu'il saura réagir même s'il devait arriver quelque chose de grave, qu'elle trouve en lui un cadre, un repère, et une sérénité d'esprit qui lui fait trop souvent défaut. Oui elle pourrait lui répondre tout ça, très sincèrement. Trop. Il ne veut pas l'entendre. Il peut être aussi désagréable qu'il voudra, grand bien lui fasse, elle l'appréciera toujours autant, parce qu'elle sait exactement ce qu'elle trouve chez lui, qu'elle n'a trouvé chez nul autre.
Alors, elle le regarde sortir, toujours en colère contre elle. Elle regarde Snih et lui sourit doucement, puis hausse les épaules :
Il ne changera pas hum ... moi non plus ... Et ainsi va la vie mon cher Snih. Si ma vie pouvait être aussi blanche que ta robe, il cesserait peut être de me faire des remontrances. Mais bon ... on n'est pas toutes nées Princesses. Tu t'en fous toi hum ? Bah t'es gentil, j't'achèterai des carottes. Et une pomme. Mais faudra t'glisser dans l'esprit de ton dresseur, et lui faire penser plein de bien de moi !
Elle rit, elle va pas se laisser démonter maintenant. Le plus dur est passé, ils sont là. Et ce soir il aura son dessert à la poire. Et tout ira au mieux dans le meilleur des royaumes. Eliance va pouvoir souffler, commencer à vivre, pour elle, à voir comme la vie est belle, quand on sait la caresser dans le sens du poil. Une petite tape sur la croupe de Snih, et la bonne odeur de la maisonnée vient chatouiller ses narines. Elle a plus de talents pour approcher Snih que le Cosaque, il a fini par lui faire aimer les chevaux. Elle finira bien par se faire apprécier de lui. Quoi ? Elle a bien le droit de rêver d'abord !
A peine arrivée devant la bicoque que la porte s'ouvre brusquement avec un :
- Ne m'attendez pas pour manger !
Elle se pousse de justesse, avant que son épaule ne la percute. Va vraiment falloir lui faire très plaisir, pour équilibrer un peu la situation. Et la voilà de retour dans la Salle, où Percy reste tout triste de l'absence de Torvar.
- Pourquoi il veut pas manger avec nous ? Quand t'étais pas là, il mangeait toujours avec moi !
- Et si on lui faisait un panier de victuailles ? Et tu pourrais manger avec lui si tu veux.
- Mais je veux aussi manger avec toi et S...Marie.
- La vie c'est ça Percy. Il faut souvent faire des choix qui sont pas faciles. Mais l'essentiel c'est de toujours écouter ton cur, ce que tu veux toi !
- Alors euh ... je peux manger avec Torvar ce midi, et ce soir on mangera tous ensemble. On pourrait faire un feu de camp comme avec les cosaques ...
- ... moui ... on verra d'icy là hum ?
- D'accord.
Voilà comment Maryah se retrouva à remplir un panier, avec de la viande, du pain, du fromage, du vin, et les dernières pommes. Si les hommes ne les mangeaient pas, les chevaux s'en feraient un plaisir. Elle le regarda s'éloigner et attendit que la porte se ferme pour grimacer. Elle prenait conscience de l'importance de Torvar dans la vie de Percy, et cela ne la rassurait pas. Qu'en serait il quand Torvar finirait par lui claquer la porte au nez, et qu'elle retrouverait son petit bonhomme en larmes, avec un nouveau chagrin inconsolable ?
Heureusement, Marie lança la conversation et les deux amies se mirent à papoter plus joyeusement. Encore une fois, le plus dur était derrière elles, la semaine de voyage, l'enlèvement, la fatigue du voyage, et la gestion d'une blessée et de deux bébés, n'avaient pas été de tout repos. D'ailleurs Maryah suggéra à Marie de se reposer après le repas ; elle n'avait pas eu beaucoup de temps pour elle, depuis qu'elles avaient pris les routes.
Mais ça c'était avant ! Avant le bruit sourd. Ce BOUM qui leur fit lever les yeux à toutes les deux. Précipitations de pas dans l'escalier, et arrivée en trombe dans la chambre où dormait Eliance ...
- Eliance ! Merdeeeuhhhhhhh ... Elle est tombée du lit ... Bouge pas ma jolie ... t'en fais pas, on va s'occuper de toi ...
Sauf que Maryah pris vite conscience que devoir la retourner avec un bras cassé, un os délogé, une cuisse saignante, la fièvre et le reste n'était pas chose aisée. Et elle ne voulait en aucun cas, la blesser plus qu'elle ne l'était.
Marie ! S'il te plait ! Va chercher le Cosaque ... il doit être à l'écurie avec Percy ... ça passera mieux si c'est toi qui lui demande de venir ... s'il te plait ...
Et alors que Marie s'en allait remplir sa "mission", Maryah s'accroupit auprès d'Eliance, caressant son front, et cherchant à remettre ses membres dans une position aussi confortable, qu'elle pouvait l'être, compte tenu des circonstances.
Eliance ... c'est moi Maryah. Tout va bien. Torvar est là. Il va nous aider à te réinstaller en douceur sur le lit. Ne t'inquiète de rien ma jolie, dans quelques minutes tu seras dans ton lit, et t'auras rien senti. Ne bouge pas ... laisse moi faire ...
Allez savoir si elle rassurait la rousse ou elle même. Torvar allait certainement encore débarquer en gueulant, en reprochant à Maryah de n'être pas restée constamment à côté, et patati et patata. Oh pis zut ! Advienne que pourra, peut être que le moment avec Percy l'aura détendu.
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